Avis du vol entre Paris et Lyon en classe Economique avec Airlinair

Bonjour à tous, je vous propose aujourd'hui un petit récit sur Paris Orly - Lyon en ATR-72 Airlinair.
C'est un vol que je n'aurais pas du faire, mais c'était le dernier moyen en cette soirée pour pouvoir rejoindre Lyon à cause des averses neigeuses qui paralysaient le sud de la France ce jour, puis Paris à partir du début de soirée.
Parti le matin la veille de la Réunion, j'ai déjà transité à l'ile Maurice, puis à Londres, je viens d'atterrir à Paris CDG.
Il est environ 13h, j'arrive à la livraison des bagages au Terminal 2E, je suis convoqué par le service des litiges bagages AF/KLM, pour m'annoncer que mon bagage soute est toujours à l'Ile Maurice, et qu'il est envoyé en rush sur le vol Air France de ce matin direct pour Paris CDG.
Il devait arriver à 17h05, je ne pouvais pas l'attendre, et de toute facon le vol a eu plus de 8h30 de retard, atterrissant à 1h50 du matin ! Il arrivera finalement livré à mon domicile dans la Drôme 4 jours plus tard.
Bref, je me rends à Orly en payant la petite fortune de 19 euros avec les cars Air France, afin de prendre mon prochain vol qui à ce moment, était toujours un Orly - Bordeaux (je devais prendre un Bordeaux - Lyon ensuite, petit crochet pour les miles, le plaisir de voler et d'éviter l'ATR).

Sur la route, je croise le Boeing 777-200ER F-OMAY baptisé Caribou (Bienvenue en mahorais à l'occasion de l'ouverture de Dzaoudzi en B777 en 2005 il me semble), que j'avais vu la veille à la Réunion.
D'ailleurs, je ne sais pas trop ce qu'il faisait ici.

J'arrive à Orly Ouest 1h plus tard.

Je regarde les tableaux : les vols sont très perturbés sur les vols en direction du Sud essentiellement.
Mon vol pour Bordeaux de 17h10 est toujours affiché prévu, je m'enregistre sur une borne automatique, et ne sait pas trop quoi faire, n'ayant pas de bagage à enregistrer en plus :)
Je me poste à ma baie vitrée préférée le long d'une galerie marchande, mais au calme, ou je mange un bout devant un A320 AF.

N'ayant rien à faire, je décide d'emprunter une navette et de me rendre à la terrasse d'Orly Sud afin de regarder un peu le trafic et de prendre quelques photos.
Au menu des avions au contact à Orly Sud : A321 Aigle Azur, A330 Air Algerie, A320 Tunisair, B737 Transavia.

Un peu plus loin, j'apercois le B747-400 de Corsairfly que j'ai pris en photo la veille à Maurice !
Il était parti de l'île hier soir un peu avant mon vol Air Mauritius, il est maintenant arrivé à Orly via Marseille.
Vous pouvez le voir dans ce FR, récit de la veille : http://www.flight-report.com/reportage/47/MRU-LHR.html
D'ailleurs, sur cette photo, qui sait à qui appartient (ou appartenait) cet A300 qui pourri en arrière-plan ?

Au large, un B757-200 d'Openskies :

Un A319 de Aigle Azur :

Un Beech 1900-C1 de Chalair :

L'A320 de Tunisair s'en va pour Tunis :

Le Terminal Ouest, AirFrance Resort Orly :

Petite vue de Orly, avec le Terminal Ouest au fond :

En redescendant, un message confirme la vieillesse du Terminal Sud :

Je reprends une navette pour Orly Ouest, je vais directement au Hall la Navette afin de regarder l'état de mon vol.
ET BIM. Vol annulé, je me rends directement aux comptoirs AF afin de régler le problème.
Malgré les fortes perturbations, mon vol est le seul annulé de la journée :

Un espoir : La navette suivante, maintenue, me permettrait encore d'avoir ma correspondance pour Lyon en arrivant à Bordeaux. Mais elle est pleine à craquer (évidemment) donc plus de place pour moi. (Après coup on peut voir sur le tableau ci-dessus que ce vol aura plus d'une heure de retard donc en fait je ne l'aurais pas eu ma correspondance ! lol).
Dernier recours : on me place sur le vol Orly - Lyon direct en ATR-72 que je voulais justement éviter.
Départ prévu à 18h45.
Je me rends en salle d'embarquement, où on annonce un retard de 45 minutes, puis de 1h15, en raison de l'arrivée tardive de l'appareil depuis Lyon, où la neige tombe fort.
Heureusement, je passe les 2h d'attente sur les deux playstation2 installées en salle d'embarquement, avec d'autres jeunes.

D'ailleurs, un léger manteau blanc commence à recouvrir Orly. Tous appareils se font dégivrer.

L'embarquement par bus aura lieu vers 19h40, on nous fera encore poiroter dans le bus, puis à bord de l'avion jusqu'à 20h20, heure de notre décollage tant attendu.

C'est à ce moment que mon voyage est réellement devenu un cauchemar, après le petit épisode du bagage oublié et de l'annulation de mon vol pour Bordeaux, le froid m'a glacé jusqu'aux os.
Il est vrai qu'il n'est pas très futé de venir en Europe en ce temps, en tee shirt.
Plongé comme dans une sorte de coma, je m'endors juste avant le décollage et j'ai pu enfin échapper au froid pendant mon sommeil.
C'est comme si mon corps s'était mis en veille ! lol.
Je me reveille, tapoté sur l'épaule par une hotesse emmitouflé dans sa grosse veste lors du débarquement au terminal 2 régional.
Il est 21h40, je me dirige le plus vite possible vers la sortie où ma mère m'attendais avec une bonne veste, un bonnet et des gants.
Juste une petite photo du parking courte durée et de la gare TGV ce soir-là, prise sur le chemin de la sortie du T2 :