Avis du vol entre New York et Detroit en classe Domestic First avec Delta Connection

Bonjour à toutes et tous,
Wooho! Je suis enfin bachelier depuis le 7 juillet dernier, avec en prime la mention Très Bien. Une nouvelle vie m'attend en septembre, et ma fréquence de voyages va très probablement se tasser en conséquence. Il faut donc que je profite de ces deux mois d'été pour être à jour dans mes Flight-Report.
Après vous avoir peut-être perdu en croisant mes voyages (j'ai appris en lisant pititom que c'était mieux d'éviter ;), je reprends mon routing vers les Etats-Unis là où je m'en étais arrêté, c'est à dire au New York-Détroit. Un vol qui n'a guère d'intérêt si ce n'est me faire faire un petit détour pour gratter quelques miles, sans faire beaucoup enfler le prix.
Quelques mots d'ailleurs sur le gain de miles : au moment de la réservation, malgré le fait que 2 vols sur 3 de mon itinéraire de retour (JFK-Détroit et Détroit-Amsterdam) soient opérés par Delta, KLM était la seule à proposer cet itinéraire en classe Z. Les personnes voyageant en J avec Air France et KLM le savent, le consortium tariffe les vols longs courrier en classe Z (accumulant 1,25x la distance parcourue en miles) et les vols de pré/post-acheminement européen en classe J (2,5x).
Qu'en est-il du vol JFK-Détroit ? Ce n'est ni un vol long-courrier, ni un vol européen… Et bien il est considéré comme long courrier, même si c'est un vol domestique. Cela limite donc le nombre de miles cumulables… AF proposait une tarification en classe J sur ce vol mais je ne suis pas parvenu à le réserver, faute de disponibilités.

1. Genève-Zurich (Swiss, Avro RJ100, Business) NON REPORTE
2. Zurich-Copenhague + introduction (SAS, Bombardier CRJ900, Economy)
3. Copenhagen-Paris CDG (Air France, Airbus A320 Sharklets, Business)
4. Paris CDG-New York JFK (Air France, Boeing 777-300ER, Business)
5. New York JFK-San Francisco (United Airlines, Boeing 757-200, Surclassement) NON REPORTE
6. San Francisco-New York JFK (United Airlines, Boeing 757-200, Surclassement) VOUS ETES ICI
7. New York JFK-Detroit (Delta, Bombardier CRJ900, First)
8. Detroit-Amsterdam (Delta, Boeing 767-400ER, Business)
9. Amsterdam-Copenhagen (KLM, Embraer 190, Business)
10. Copenhagen-Paris ORY (Norwegian, Boeing 737-800, Economy)

La rame se vide peu à peu à mesure que nous nous éloignons du centre ville.

Arrivée à Howard Beach. L'Air Train fait l'objet d'une tarification séparée, comme nombre de dessertes aéroportuaires dans le monde.

Les vols Delta partent du Terminal 4. Sur le chemin, la vue de l'Air Train permet une belle vue sur les longs-courrier au départ.

Arrivée au coeur du T4, étages des départs.

Comme déjà reporté sur ce site, une zone d'enregistrement dédiée Sky Priority a été aménagée par Delta. Elle se trouve au fond du terminal et sert aussi les passagers VS, un partenaire de Delta.

L'enregistrement sera fait très rapidement, je n'ai pas de bagages à mettre en soute. Pendant mon enregistrement on me proposera une bouteille d'eau, que j'accepterai très volontiers au vu des kilomètres marchés à travers NY durant la matinée.

Cette zone d'enregistrement est une réussite. La décoration est agréable et il y a quelques bouteilles d'eau et snacks.

Le passage de la sécurité sera rapide via le TSA Precheck et je me retrouve au sein de la zone airside.

Il n'y a qu'un seul Sky Club à JFK. Vu la grandeur du terminal, il peut être plus ou moins éloigné de votre porte d'embarquement. Prévoyez quand même un peu de temps à l'aéroport si vous souhaitez vous y rendre.

Je n'avais délibérément pas prévu de marge conséquente, ce salon ne justifiant pas de couper sur mon temps passé en ville. Je ne le couvrirai que spartiatement
L'escalator d'accès.

Le salon est grand, lumineux et fonctionnel.

En revanche, l'offre est toujours insignifiante…

Bref, comme dit, je n'y suis pas resté longtemps et je quitte l'endroit bien avant l'embarquement pour me rendre en porte qui se situe au terminal 2, donc à une petite trotte de là.
Il faut descendre un escalator pour y accéder, ce qui annonce un embarquement à même le tarmac.

Une longue file se forme en raison des nombreux passagers sur liste d'attente et des contrôles de bagages (le vol a maintes fois changé d'appareil et au final, ce sera un CRJ-900 qui sera retenu ; il est donc nécessaire d'enregistrer les bagages cabine les plus volumineux)

Le capitaine termine sa prise de dispositions en porte avant d'intégrer son cockpit.

Entrée dans la cabine et accueil par Hi there d'une PNC d'origine asiatique. Les jets régionaux de Delta sont configurés en 1-2. Voyageant en solo, je m'approprie le 1A, face à la cloison.

Par le jeu des surclassements automatique pour les élites, les 12 sièges de la cabine avant seront sans surprise occupés aujourd'hui. Enfin, ce ne sera pas la seule raison… Ces deux sièges seront occupés respectivement par un PNT et une PNC American Airlines off-duty, sûrement dépêchés de NY pour remplacer un équipage au départ de Détroit. Ils seront traités comme les autres passagers et resteront bouche cousue d'un bout à l'autre du vol.

L'espace pour les jambes est correct (c'est un défaut de beaucoup de première rangées).

Une bouteille d'eau est présente à chaque siège.

La PNC chargée de l'accueil commence à effectuer de la gymnastique mentale entre l'accueil des passagers de classe Economy qui se poursuit, et la prise de commande des boissons pour la First. Pour moi, ce sera un simple jus de tomate.

Une vingtaine de minutes plus tard, nous nous alignons et nous élançons vers l'océan.

On finirait noyés si on continuait dans cette direction. Allez zou, demi-tour.

Vue sur JFK que nous venons de quitter.

La wifi sera en marche pour ce vol, et il est possible de voir les informations de vol gratuitement. L'airshow étant par nature mon programme préféré, cette utilisation me suffit amplement.

Vue depuis mon siège sur le long couloir menant au galley. On peut y voir la PNC en charge de la First y faire les préparations.

Le service s'enchaine. Je demande un Gin Tonic, servi avec quelques sucreries (il y avait une offre salée de pretzels mais je n'aime pas trop ça). La banane est là par acquis de conscience, face au menu pas très équilibré du Wendys du midi même.

La PNC fera plusieurs fois le tour de la cabine, soit pour proposer de nouvelles boissons (froides comme chaudes), soit avec le snack basket.
Les paysages défilent…

Puis nous arrivons sur Détroit. A gauche/bas les Etats-Unis, à droite/haut Windsor, au Canada.

Finale et arrivée à l'heure. C'est tout ce que je demandais de ce court vol pour qu'il ne cause pas de problème en ce qui concerne la suite du routing.

L'acheminement au parking durera environ 5 minutes. Nous serons ici débarqués en passerelle.

A peine débarqués, la réalité de la chute de Détroit nous rattrape : l'aéroport est uniquement utilisé pour les correspondances, et la plateforme est agencée pour cela, elles mêmes de moins en moins nombreuses. L'écran indique les correspondances des passagers de notre vol. Aucune correspondance internationale si ce n'est la mienne pour Amsterdam et quelques passagers vers GRU.

A bientôt !