Avis du vol entre Frankfurt et Prague en classe Economique avec Lufthansa

Guten Tag ! On se retrouve à Francfort, hub de Lufthansa, pour ce dernier segment vers Prague, ma destination finale en cette fin de Juin 2015, dans le cadre de mes vacances d’été !
Ce même vol LH1396 et cette ligne par la même occasion ont déjà été reportés dans la section anglophone du site par Mgescheidt.
1- INTRODUCTION :
J’ai décidé de visiter le temps d’un week-end la très belle ville de Prague, c’est également ma première fois sur le sol de la République Tchèque. Les billets ont été achetés très tardivement, à la mi-Juin, à peine 15 jours avant le départ.
L’offre la plus intéressante au niveau tarifs était l’option de prendre Lufthansa et de faire escale à Francfort, à l’aller comme au retour. J’aurais bien tenté de réserver via le site de Lufthansa l’aller via VIE avec Air France et Austrian en testant par la même occasion le Fokker 100 ou bien via MUC avec deux segments en Embraer 195 (Cityline + Air Dolomiti) mais il fallait débourser quelques dizaines d’euros de plus.
Je me retrouve avec l’itinéraire suivant avec 3 sur 4 segments en A321, celui restant prévu en A320-200 Sharklets.

1. 1- Paris, Roissy Charles de Gaulle (CDG) – Frankfurt am Main (FRA).
Lufthansa, Airbus A321-200. LH1027 CLIQUEZ ICI
2. 2- Frankfurt am Main (FRA) – Prague, Ruzyne (PRG).
Lufthansa, Airbus A321-200 LH1396 [VOUS ÊTES ICI]
3. 3- Prague, Ruzyne (PRG) – Frankfurt am Main (FRA).
Lufthansa, Airbus A320-200. LH1401 [PROCHAIN EPISODE]
4. 4- Frankfurt am Main (FRA) – Paris, Roissy Charles de Gaulle (CDG).
Lufthansa, Airbus A321-100. LH1052

[BIENTÔT]

2- RÉCIT :
Je vous avais laissé sur une photo du FIDS lors de mon arrivée dans le terminal 1 de FRA, après un débarquement du vol LH1027 en provenance de Paris par bus. Mon vol LH1396 est prévu à l’heure (12h20) en porte A15, avec un embarquement à 11h55. Les changements de porte sont fréquents, j’ai observé 3 modifications depuis l’impression des cartes d’embarquement la veille. J’avais 1h30 de temps de correspondance ce qui est largement suffisant car le MCT à FRA est de 45 minutes.

Je me dirige donc vers la jetée A (portes A6-A42) du terminal 1.

Au passage, un A320-200 (D-AIZD, baptisé au nom de Schwäbisch Gmünd).

La traditionnelle photo d’une auto allemande : que serait un aéroport allemand sans une BMW ou une Audi en exposition ?

Arrivée à la porte d’embarquement, bien calme. Les portillons automatiques du « Quick Boarding » fonctionneront à merveille avec ma carte d’embarquement sur mobile.

Les fameuses machines proposant une large sélection de boissons chaudes, un service gratuit appréciable.

Je profite d’un petit chocolat chaud avant d’arpenter la jetée A et m’adonner à une petite séance de spotting.

Admirez le plafond, immonde.

Qui dit hub de Lufthansa dit alignement de dérives bleues et jaunes avec ici celle d’un A319 (D-AILM), d’un A320-200SL (D-AIUI) et d’un A321-200 (D-AISD).

Un magnifique B747-400 de Lufthansa (D-ABVH - Düsseldorf) part bien en retard (12h06 au lieu de 10h45) vers Washington IAD.

L’embarquement commence à l’heure, il n’y a pas grand monde en porte ce qui laisse penser à un vol non complet, il n’en sera rien puisqu’il semblerait qu’un bon nombre de passagers soient encore dans les couloirs en correspondance courte.
La bête stationnée à notre porte étant un B747-8i, c’est tout logiquement que j’arrive dans un escalier, pardonnez-moi de la qualité de la photographie. D’ailleurs, je tiens à préciser tout de même, qu’en bas de l’escalier, le mini-couloir était peu engageant, au point même qu’un couple ne savait pas où aller et était prêt à rebrousser chemin.

Le tour en bus a duré plus de 10 minutes, et pour cause, notre appareil était stationné au bout de l’aéroport, plus loin que la zone de Lufthansa Cargo, au sud de la « nouvelle » piste, à plus de 2 kilomètres de la porte A15.
Sur le trajet, en longeant la jetée A+/Z, de belles machines :
A380-800 Lufthansa.

B747-400 Lufthansa.

Arrêt avant de traverser le taxiway menant à la nouvelle piste construite en 2011 pour laisser passer cet A321-100 (D-AIRC).

Après ce long trajet en PAXbus, j’aperçois enfin notre appareil du jour, un A321-200 immatriculé D-AISG, livré à LH en Juillet 2000, il y a 15 ans. Un peu déçu d’être abonné aux vieux A321 de Lufthansa (exception faite sur le vol précédent sur un total de 7 vols en A321). Sachant que les changements d’appareil sont aussi fréquents (on peut demander les immatriculations via Twitter et ensuite les consulter 24 heures avant sur le site de FRA) : me seront annoncés D-AISX, D-AIDQ, D-AISD le matin même à 8h et maintenant D-AISG.

Position vraiment au large, F222.

Après le feu vert des agents et de l’équipage, nous sommes lâchés, l’embarquement est possible via les deux portes 1L et 4L, vue sur notre appareil baptisé « Dormagen ».

L’accueil est chaleureux et souriant, et je découvre sans surprise la cabine NEK et ses sièges Recaro ultra-fins avec un dossier peu confortable mais toutefois inclinable. Encore une fois, la cabine est sobre par le choix des couleurs et des métériaux utilisés (cuir gris, têtière en cuir siglée de l’oie Lufthansa).

J’arrive à mon siège (30A) au fond de l’appareil, je me suis placé à droite pour avoir une vue sur Prague à l’arrivée. Le siège installé en 2011 présente des signes d’usures avec la housse qui se décolle au niveau de la jonction entre l’assise et le dossier, et de ce fait cela constitue un nid pour les miettes …

À noter que le steward restera calme, professionnel et prendra la situation avec le sourire quand il devra aider un passager aigri qui n’arrivera pas à mettre son bagage dans le compartiment (son bagage cabine étant surmonté d’un autre sac attaché par une sangle), tout en lui disant sur un ton ferme de prévoir moins gros la prochaine fois. Le passager râleur n’en aura rien à faire et mettre de suite son casque même pendant les démonstrations de sécurité.
En attendant je repère ce Boeing 747-400 de China Airlines portant une livrée spéciale.

Environ 12 minutes après mon installation à bord, le dernier bus rempli avec plus de la moitié des PAX arrive enfin, une annonce est faite pour nous dire d’optimiser l’espace à bord car nous sommes complets aujourd’hui : l'inconvénient du bus et d'un parking autant au large est la lenteur de l'embarquement, le dernier bus avec la majeur partie des passagers partant au tout dernier moment.

Repoussage en retard de 12 minutes à 12h32.

Nous décollons dans la foulée piste 18 vers le sud, après un court roulage (l’avantage d’être positionné au large et aussi à l’est du terminal).
[VIDEO DU DECOLLAGE A VENIR]
D-AISG vire à l’Est vers Prague après la ville de Mörfelden, le temps de vol porte à porte est de juste une heure.

Le temps se couvre au fur et à mesure de notre avancée.

La surprise du vol, je pensais avoir juste une barre de céréales qu’ils auraient distribué à l’entrée de l’appareil comme pour les vols domestiques et européens courts, de plus Amadeus via CheckMyTrip annonçait « Refreshments » et non « Snack or Brunch ». Lufthansa nous sert sur ce vol court un sandwich qui plus est à l’heure du déjeuner ce qui est un gros plus sachant que mon FRA-HAM sur lequel j’avais eu une barre de céréales l’année dernière avait une durée supérieure bien que à l’heure du déjeuner.

Le sandwich œuf et fromage est bon et de bonne taille, parfait pour ce type de vol (bon d’accord, j’ai enlevé le fromage ^^).

Je reçois ma boisson à 13h10 soit 10 minutes avant l’heure d’arrivée prévue, l’équipage a fait une très belle performance pour servir toute la cabine soit près de 205 passagers sachant que la descente était bien entamée et les consignes se sont allumées alors qu’il restait une dizaine de rangs à servir en boissons dont le mien.

Est-ce que je vais profiter de Prague sous le Soleil ?

On range les trolleys au pas de course, le débarrassage est effectué dans la foulée alors que le commandant annonce un atterrissage dans 10 minutes.

Le pitch agréable pour ce vol européen.

Malgré l’âge de l’appareil, celui-ci est entretenu et propre mis à part le fait de l’usure prématurée des sièges.

Contenu de la pochette.

Le wingtip gris et blanc

Speedbrakes.

Prague et sa banlieue se dévoile.

La Vieille-ville avec sur la droite du cliché, sous l’aile, les ponts surplombant la Vltava (ou Moldau en allemand) dont le fameux pont Charles reliant Staré M'sto au quartier du château.

En courte finale et il commence à pleuvoir.

[VIDEO DE L'ATTERRISSAGE]

Bienvenue à Prague, arrivée à 13h28 avec 8 minutes de retard.

Débarquement un peu lent étant situé au fond de l’appareil, au revoir D-AISG !

Après une dizaine de minute de marche vers la salle de livraison des bagages (on arrive dans la zone des départs avant de descendre vers les arrivées) et le temps de changer des EUR en CZK les bagages tournent déjà sur le tapis 24.

Il ne me reste plus qu’à prendre le bus Airport Express qui relie l’aéroport à la gare centrale de Prague en 35/40 minutes pour 60 CZK soit environ 02 EUR. (Il n'y a pas de train ni de tramway et le trajet est assez long, surtout en cas d'embouteillages).

À très bientôt, d'ici là, portez-vous bien !