Avis du vol entre Paris et Luqa en classe Economique avec Transavia

Bonjour à tous,
Ca y est, le moment est venu de poster mon premier FR. J'ai découvert ce site voila maintenant un peu moins dun an, et depuis, je suis un lecteur assidu de ces reports. Je pensais faire mon 1er report en juillet/aout prochain à l'occasion d'un routing assez original en Malaisie (14 vols en 3 semaines…). Mais j'ai décidé de revenir sur petite escapade à Malte pendant l'Ascension pour rédiger (enfin…) mon 1er FR et faire mes armes.
Je vous remercie par avance pour votre indulgence et surtout pour vos remarques ou critiques constructives!
NB: Je suis désolé d'avance pour les photos en orientation portrait. Je n'ai pas réussi à les orienter correctement, même en essayant des les tourner dans tous les sens avant de les charger. Si vous avez l'astuce, je suis plus que preneur !!
A présent le report proprement dit. Ma copine et moi avons donc décidé de profiter du pont de l'Ascension pour aller prendre un peu de Soleil à Malte. Malgré le fait de s'y être 6 ou 7 semaines en avance, on a rien trouvé de mieux que 290€ AR avec 2 valises sur Transavia. Un peu cher pour du low cost. Mais bon, après, ce n'est qu'un vol d'un peu moins de 3h, les horaires nous convenaient parfaitement et sur place, on ne payait pas le logement alors c'est parti.
Le routing.
- TO3752 / Paris ORY > La Valette MLA / B737-800 (Y) (ici même)
- TO3753 / La Valette MLA > Paris ORY / B737-800 (Y) (non réporté)
J'ai décidé de ne pas reporter le retour car il n'apportait pas de grande plus value. J'ai néanmoins ajouté quelques photos bonus de ce retour à la fin de ce report.
Notre vol partait d'Orly Sud le jeudi après midi. Nous décidons de nous y rendre en combo RER B + Orlyval. A cette heure relativement creuse, ça se fait plutôt vite et bien. Après, le coût du Orlyval me surprendra toujours pour 7 petites minutes de transfert . Enfin bon, son avantage, c'est qu'il permet un léger spotting en arrivant, avec un collègue de mon avion du jour, et 2 A320 d'Air France au fond.

Cela faisait pas loin de 10 ans que je n'avais mis les pieds à Orly Sud, et la première impression que j'ai eu à la sortie, confirmée durant tout mon parcours, c'est que cette aérogare a très agréablement changé.

Bon, après, ce n'est pas non plus Doha, Changi ou même le 2E de CDG, mais le rafraichissement est très réussi.
On arrive donc au Hall 2 d'Orly Sud, que Transavia partage avec Air Transat. Un coup d'oeil au FIDS. Beaucoup de Transavia, du EasyJet, du Corsair, du AIgle Azur, la dominante est clairement low cost.

On sent bien qu'il s'agit ici de leur hub.

On imprime nos cartes d'embarquement sur des bornes automatiques

.
On va faire enregistrer nos bagages. Pas de dépose bagages (du moins je n'en ai pas vu). Tant pis, on fait la queue. La, pas le choix. Une seule file pour tous les vols Transavia. Mais une dizaine de comptoirs ouverts, ca va vite. Un employé se trouve en milieu de file pour certifier que les bagages cabine sont aux bonnes dimensions.
Tout se passe très bien. L'agent au comptoir ferme les yeux sur les 4kg supplémentaires de ma valise. On monte direction la zone d'embarquement.

Passage au PIF pour le contrôle des bagages, qui se passe très en 2 minutes top chrono. Bon, ca papote beaucoup entre les agents de sécurité…

Et nous voila airside.
Encore une fois, je suis agréablement surpris par l'état général. On y trouve une boutique Duty Free Ce n'est clairement pas le luxe ni la diversité des plus grands aéroports, mais ce n'est pas ce qu'on lui demande.

On y trouve 2 ou 3 cafés, et même un espace travail..

… ainsi qu'une salle de jeux avec console.

Ce terminal permet aussi un peu de spotting. Tout d'abord un 1er B737-800 collègue de notre coucou du jour

Un autre B737-800, turc cette fois

et 2 B747-400 qui attendent patiemment plus loin de s'envoler vers des cieux plus ensoleillés.

et voila notre avion du jour. Un B737-800, immatriculé F-GZHO, avion tout neuf mis en service en février 2015.

Il est 15h15, à 20 min du push, et l'embarquement est annoncé. Tout le monde s'agglutine.

Nous sommes restés sagement assis, et heureusement puisque les portes de l'avion se sont ouvertes finalement avec 20 minutes de retard, sans raison apparentes. Le temps pour moi de la photo clin d'oeil, passage obligé!

Nous embarquons donc avec un peu de retard pour découvrir nos sièges en fond d'appareil.

Bon, chacun ses gouts, mais je ne suis pas très fan de la couleur de ces sièges. Surtout, ils ont a mon sens le désavantage d'être en cuir, si bien qu'après presque 3h de vol, on a eu une légère sensation de coller au siège… Cela dit, pour revenir aux gouts et aux couleurs, l'équipage de ce vol arborait encore les anciennes tenues Transavia. Pour les hommes, costume vert petard, pas de cravate, et chemise à col extra large. Pour les femmes, un tailleur du même vert petard… Comment les qualifier? Criards, pour ne pas dire horribles? Bon, heureusement, la direction de Transavia a semble-t-il remis les pieds sur terre et décidé de rendre beaucoup plus sobres les tenues de leurs équipages.
Je m'installe alors à mon siège. Le temps pour moi de prendre les photos d'usage, à commencer par la cabine, quasi pleine cet après-midi la.

mes documents de vol.

Puis les documents de sécurité, magazine interne et menus (que je détaillerai un peu plus loin).

Puis un peu de spotting. Je m'excuse par avance pour la qualité déplorable des photos. Déjà le hublot ne facilite pas les choses, ensuite mon smartphone pomme 6 prend d'excellentes photos, mais toujours moins bonnes que mon reflex, et surtout une énorme drache de 10 minutes s'est abattue sur Orly au cours de l'embarquement. Je me lance donc dans le jeu de reconnaissance, n'hésitez pas à me corriger.
On commence par un A330-300 de Corsair

Puis un B767 (Merci Malam ;) ) de la RAM

Un A330-200 d'Air Algérie qui arrive en porte.

Et un B737-(800?) de Transaero

Arrive le moment du push-back, avec 20 minutes de retard, dont seulement 5 seront rattrapées pendant le vol.
Pendant le roulage, on continue le spotting avec un A320 d'Air Corsica

et un B757-200 de British Airways Openskies.

On est en place pour le décollage et c'est parti

Dehors, la pluie s'est arrêtée, mais la couverture nuageuse reste bien dense.

On traverse rapidement les nuages pour retrouver le soleil et notre altitude de croisière.
Je continue donc les photos d'usage. Tout d'abord le pitch, correct mais sans plus. De toutes façons, sur les vols court/moyens courrier, si plus d'espace est toujours apprécié, mais pas indispensable.

Puis l'IFE. D'une taille correcte. En revanche, la résolution laisse à désirer avec en tout et pour tout 2 pixels, un vert et un gris, sans variation durant tout le vol.

Et enfin un petit tour aux toilettes, très propres en ce début de vol.

Bon, avec ce retard, il est déjà plus de 16h. On est en we, on décide donc de se prendre un petit apéro. Voyons donc voir ce que nous propose Transavia.

Pas mal de choix, pour à peu près tous les goûts. Niveau prix, ca ne m'a pas paru excessif pour ce genre de prestations payantes en vol. Ma copine et moi se décidons pour leur plateau de tapas, que j'accompagne avec une bière. Ca ne casse pas 3 pattes à un canard, mais ça fait le boulot, et ça change des cacahuètes.

La photo signature comme il se doit.

La suite du vol se passe sans souci. On arrive alors sur Malte. L'approche est plutôt sympa. On arrive ce jour la par le sud de l'ile, en survolant le port industriel de Malte.

Puis une baie avec la sympathique ville de Marsaxlokk au fond.

et la campagne typique maltaise

Atterrissage tout en douceur à l'aéroport de Luqa, le seul de l'ile, à 1/4h de La Valette. On y croise pas grand monde. Un B757 de DHL allant se placer en début de piste

et un B737-800 de Ryanair qui vient d'arriver.

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Je n'ai pas pris de photos de l'arrivée au terminal, la faute à la rapidité avec laquelle nous sommes sortis de l'aéroport, après les contrôles de sécurité, les bagages et la (très courte) marche. Cela dit, un commentaire: le hall d'embarquement est exactement le même que le hall de débarquement, et ce pour tous les vols. Pas de bridges à MLA, ni même de pax bus. On fait tout à pied, ce qui laisse une impression de joyeuse pagaille contrôlée.
Voila donc pour le report en tant que tel de l'aller.
J'ajoute quelques photos du retour. Tout d'abord, le hall d'enregistrement. Beaucoup de comptoirs et d'espaces.

Une fois enregistrés et les contrôles PIF passés, on arrive directement dans le magasin duty free de l'aéroport qu'on est obligé de traverser pour atteindre le hall d'embarquement, où vous trouverez tout pour vous sustenter ou vous désaltérer. En revanche, on manque cruellement d'espace.
En attendant notre avion, un B747-400 cargo stationnait sagement.

Et clou du spectacle, juste avant de pouvoir décoler en bout de piste, un A320 de Vueling en final sur fond d'arc en ciel.

Merci de m'avoir lu !!