Huitième segment aérien de ce voyage en Chine, mixte privé / professionnel :
CDG - PVG : MU370 (A332) Les poteries d’Yixing
PVG - CGO : FM8389 (B738) Les temples de Kaifeng
CGO - PEK : CA1326 (B738) L’allée des Mig
PEK - TYN : train à grande vitesse
TYN - PVG : MU2402 (B738) Meilleurs vœux de bonheur !
HGH - CTU : CA1741 (A319) Que c'est triste, Hangzhou, sous la pluie
CTU - XIY : CA8926 (B738) Chengdu by night
XIY - PEK : CA1232 (A320) La Grande Muraille vue du ciel
PEK - CSX : CA1363 (A321) Xinzhongjie a survécu ! (vous êtes ici)
CSX - PEK : CA1374 (A330) Chez soi à Beijing
PEK - CKG : CA1409 (B738) L'extravagance de HongYaDong
CKG - CGQ : CZ6460 (A321) Galère à Changchun
CGQ - TAO : CZ3938 (A321) La Riviera chinoise des Allemands
TAO - CAN : SC4675 (B738) Nous avons le regret d’annoncer que le vol SC4675…
Ce FR commence en taxi vers l’aéroport, comme ce panneau l’indique

Tiens, une voiture de police avec radar embarqué (sur le toit). C’est plutôt rare, la police chinoise construisant en revanche beaucoup de portiques de détection dont on ne sait pas très bien lesquels sont factices.

Une voiture à plaques diplomatiques, identifiée par l’idéogramme 使, abréviation de 使馆 (ambassade). Le code 211 qui suit me permet de savoir qu’il s’agit de celle du Soudan.

La bifurcation pour aller aux terminaux 1&2 et 3, respectivement, est loin avant l’aéroport. Un conducteur pris au dépourvu est en train de vérifier. S’arrêter ainsi est bénin ; j’ai vu des manœuvres dignes de jeux vidéo pour récupérer la bonne direction, tout particulièrement en heure creuse.

En hauteur, ce panneau indique que le stationnement est interdit aux terminaux et le long des voies avoisinantes, mais comme nous ne sommes pas près des terminaux, les conducteurs se stationnent sur la bande d’arrêt d’urgence pour attendre gratuitement le coup de fil du PAX qu’ils viennent chercher.

Ce sur des kilomètres, jusqu’en vue du terminal situé ici au fond.

Arrivée au Terminal 3, départs domestiques

La zone fumeur est à 35 mètres, mais je n’y vais pas.

Descente en pente douce dans l’intérieur du terminal

A droite, on domine la zone landside Arrivées

L’enregistrement pour le vol CA1363 pour Changsha (长沙) est à la banque K. Ce n’est pas très lisible sur ce FIDS

… mais beaucoup plus à celui-ci, de meilleure qualité, et subissant un éclairage moins défavorable.

Il ne manque pas de personnel pour orienter les PAX, portant une très voyante écharpe rouge.

En voici une belle brochette qui se prépare peut-être à prendre son service.

Le BP et mon passeport, et ma carte préchargée de transport à Beijing, assez hors sujet puisque j'ai fait le trajet en taxi

La prochaine fois, je devrais essayer d’utiliser ces automates d’enregistrement. Si j’ai pu en utiliser un à HTN au fin fond du Xinjiang, il n’y a pas de raison évidente pour que cela ne marche pas à PEK.

Direction le PIF ; en mezzanine, ce sont les restaurants où j’aurais pu aller dîner avec Mme quand nous sommes arrivés tardivement à PEK deux semaines plus tôt.

Les départs domestiques, c’est par là ; on scanne soi-même son BP pour passer le sas

Descente vers le PIF. Une particularité intéressante de PEK, c’est que sur la droite de la photo, il y a un accès pour les PAX ayant un bagage à main de petite taille (j’ai oublié les dimensions, mais c’est compatible avec celle d’une sacoche d’ordinateur), suscitant probablement moins de vérifications ou de repassage dans la machine, et dont la queue va plus vite.

Étant très en avance, je peux me permettre d’explorer à fond ce terminal, en parcourant la double branche de la partie allongée du triangle.

Une borne pour accéder à internet pour ceux qui n’ont pas de carte SIM chinoise pour recevoir un code par SMS, c’est une bonne idée, sauf qu’elle est hors service.

Cette borne rapporte zéro point à PEK et permet de rappeler que la police chinoise tient à savoir qui surfe sur internet (et où, mais un VPN permet de faire des cachotteries).

Il y a quand même moyen de surfer anonymement sur le net, à ce stand sur ces bornes en libre-service

Je ne sais pas s’il faut en déduire quelque chose au sujet de la rapidité des services de la Banque Agricole de Chine, mais voici tout ce que ma patience a réussi à lui laisser m’afficher d’un site bien connu de mes lecteurs.

Ce n’est pas avec ce débit anémique que je vais remplir mon FR d’avions ; heureusement que ce terminal est assez spottter-friendly (mais inévitablement très Air China)
738 CA, avec un 787 ANA à l’arrière plan

738 CA en livrée fleurie à fond jaune

A330-200 CA

B747-8 CA

Ce 738 n’est plus une découverte pour moi ni pour vous, puisque mon FR CTU-XIY était sur Dalian Airlines, filiale d’Air China.

Dans la même alliance, un 738 Shenzhen Airlines,

A330-200 China Eastern, dans la nouvelle livrée

A321 Sichuan Airlines

738 Shandong Airlines, en livrée spéciale sponsorisée par les autorités culturelles locales

Un bon point pour PEK avec la mise à disposition d’exemplaires du China Daily. Ca se lit vite, mais c’est toujours ça.

Qu’offre PEK aux enfants dans la zone domestique du T3 ? Des chariots à bagages adaptés à leur transport :

Ils sont appréciés : j’en ai vu deux utilisateurs


Une aire de jeu classique

Une autre dans la branche parallèle

Et tout au bout du terminal, une aire de jeu qui s’appelle quelque chose comme Children Deamland (j’aurais dû prendre la photo du panneau) et qui ne m’a pas du tout fait rêver, ce qui prouve peut-être que je ne suis plus un enfant.


Le seul intérêt de cette extrémité du terminal est d’offrir une vue dégagée sur le terminal 3D (le terminal domestique principal, celui qui comporte l’accès landside, est le 3C), isolé entre le 3C et le 3E (international), et sur le trafic

Salle d’embarquement au niveau inférieur : ce sera un embarquement par PAXbus

Sans surprise, le confort est beaucoup plus sommaire qu’à l’étage principal

Mais c’est là que je retrouve l’un de mes collègues chinois, ce qui me permet d’avoir un code d’accès internet grâce à son téléphone chinois, et donc d’afficher des FR dont je recommande la lecture.

Transfert en PAXbus pour arriver au pied de cet A321

La plupart des PAX font immédiatement la queue pour monter à bord

Mais vous imaginez bien que je ne vais pas me précipiter alors qu’il y a du trafic aux alentours.

A380 SQ

747 UA

787 AA

787 JL

A321 Air Macau

Au parking, une brochette d’appareils Air China et Shenzhen Airlines

Entre temps, le minibus transportant les PAX J/Elite est arrivé

Les PAX J/Elite attendent d’embarquer à leur tour, curieusement disposés en arc de cercle à distance les uns des autres. Le deuxième contrôle des cartes d’embarquement est comme d’habitude au pied de la passerelle (le montage panoramique a eu un peu de mal avec l’employé qui a bougé entre les deux clichés).

Sans surprise, la cabine J en deux rangs 2+2


Et la cabine Y en 3+3

Le pitch est au standard chinois, et donc correct pour de l’éco

L’inclinaison du siège est comme toujours assez symbolique

La fiche de sécurité recto-verso

Démonstration de sécurité sur IFE déployés au plafond pour cela, doublée en langue des sourds et sous-titrée en anglais.

Là-dessus, longue, très longue attente au sol, puis longue, très longue attente dans la queue pour atteindre la piste, « en raison du contrôle aérien », comme toujours. L’avantage du hublot, c’est qu’il me permet d’accumuler quelques photos d’avions divers.
738 Shenzhen Airlines stationné à côté.

Cet A330 Dragonair a le nez curieusement bicolore

Appareils Ethiopian Airlines et Air China

Un 777 TG s’approche sur une taxiway

Mais nous allons passer devant

L’A380 SQ est prêt à partir

787 Xiamen Air ; derrière, c’est le pavillon d’accueil des VIP

Ce pavillon au charme suranné de l’architecture socialiste est l’ancien terminal d’origine, construit en 1958, à l’époque où un PAX était nécessairement un VIP (à l’époque, seuls les membres du parti communiste chinois d’un certain niveau avaient le droit de prendre l’avion).

Les concepteurs de l’aéroport auraient-ils pu imaginer qu’il y aurait aujourd’hui une flottille de jet d’affaires stationnés à proximité, dont beaucoup appartiennent à des entreprises privées et des milliardaires chinois ?

777 CA en livrée spéciale, que je ne connaissais pas et que je n’aime pas

L’A330 Dragonair au nez bicolore repart vers Hong-Kong

Le 777 TG est derrière nous, alors que nous allons nous approchons du seuil de piste

C’est à nous de décoller, avec 50 minutes de retard : voici la structure triangulaire du Terminal 3


Et les installations périphériques de l’aéroport

Très vite, la brume et les nuages rendent sans intérêt la vue vers l’extérieur

Début de service ; fidèle à mes habitudes, je prends l’option « chicken – rice » (correct)

Et café (passable)

Rien à voir à l’extérieur pendant le vol, en raison de la couverture nuageuse, à part ce coucher de soleil

Et arrivée nocturne à l’étincelant terminal de Changsha, rappelé en lettres rouges géantes (长沙) d’une écriture cursive pas très lisible.

La passerelle est équipée pour orienter les PAX d’un avion qui continue vers une autre destination : ils doivent également débarquer de l’avion, mais sont orientés à gauche vers la salle d’embarquement au niveau Départs. Il est 20h34, soit 25 minutes de retard sur l’horaire.

Dernier coup d’œil à notre appareil

Un 737 de OK Airways, une compagnie charter basée à Tianjin

Arrivée dans la salle de livraison des bagages

Un conseil de bon sens, légèrement différente en chinois (« Evitez de prendre par erreur un bagage similaire »)

En attendant les bagages, passage aux toilettes qui sont impeccables

Mais on notera que la salle de puériculture est explicitement à usage féminin, en anglais comme en chinois.

Elle est du côté féminin, mais quand même accessible à tous.

Sortie du terminal à 21h précise, soit 50 minutes après l’heure théorique d’arrivée de l’avion, et 25 minutes après l’arrivée au contact : la livraison des bagages n’a pas été très rapide à l’échelle chinoise.


Changsha, c’est la capitale du Hunan, province connue de même que le Sichuan et Chongqing pour son usage immodéré des piments rouges dans sa cuisine, comme ici au petit déjeuner de l’hôtel où nous sommes descendus. Je peux vous assurer que la nourriture authentiquement thaïlandaise paraît fade par comparaison.

C’est la fin de ce récit aérien, et le début d’un bonus touristique sur un lieu que je connais bien à Beijing, mais dont aucun de mes lecteurs n’a sans doute jamais entendu parler, quand bien même serait-il passé juste à côté.
A moins d’un kilomètre du quartier très branché de Sanlitun, fréquenté par les expatriés et les enfants des plus privilégiés des Chinois, un peu plus loin dans cette rue à deux cent mètres du Holiday Inn Express de Dongzhimen où j’ai mes habitudes depuis que je n’habite plus dans ce quartier…

… en face de ces agences immobilières, l’une chinoise (我爱我家 : J’aime ma maison) et l’autre étrangère

.. se trouve un quartier qui compte beaucoup plus à mes yeux que Sanlitun où je ne mettais jamais les pieds : Xinzhongjie.

Xinzhongjie (新中街 : Nouvelle Rue Centrale), c’est tout simplement le nom d’une petite rue qui donne sur l’Avenue Nord du Stade des Travailleurs, que l’on voit ici à droite


Le Stade des Travailleurs, au nom si daté, le voici :

… avec cette sculpture dans le plus pur style réalisme socialiste, devant des publicités pour de la téléphonie mobile.

Mais revenons à mon propos. Les accès à Xinzhongjie sont relativement discrets, mais il n’est pas particulièrement difficile d’y pénétrer.

Les immeubles de brique situés à la périphérie du quartier sont numérotés par des panneaux en hauteur comme celui-ci



En voici un autre accès : un passage à droite donnant sur l’avenue Nord du Stade des Travailleurs

Au-delà de cette venelle, c’est comme un monde parallèle complètement déconnecté des immeubles aux façades de verre postmodernes de Sanlitun, qui se dévoile à celui qui s'y aventure.

Le linge sèche à l’extérieur : c’est fréquent en Chine, alors même que les logements sont souvent barricadés de grillages anti-intrusion.

C’est une population active qui vit ici ; un vendeur ambulant de plats de nouille y a garé ici son véhicule.

Le microcosme chinois qui vit ici est à quelques centaines de mètres et un siècle d’écart de la résidence pour expatriés et riches Chinois où je résidais.

Les ruelles respectent le plan rigoureusement perpendiculaire, orienté nord-sud/est-ouest de la ville chinoise traditionnelles, et sont parfois très étroites.

Si les ruelles de Xinzhongjie sont parfois étroites, c’est que ses habitants ont construit des extensions un peu partout, bien sûr en toute illégalité.

Mais ils savaient que les arbres leur apportent une protection secourable contre le soleil en été, et se sont bien gardés de les abattre.

Certains de ces logements sont ainsi traversés par des arbres, avec des joints d’étanchéité bricolés au niveau de la toiture.

Ne soyez pas abusés par le fait qu’ici, il s’agit du local de stockage d’un chiffonnier

… car beaucoup sont des logements, qui ne mesurent que quelques mètres carrés, sans fenêtre. On en voit souvent l’intérieur, encombré des maigres possessions de leurs occupants qui y ont entassé leurs vêtements, mais il est impossible de les photographier discrètement.


Contrairement aux apparences photographiques, ce quartier n’est pas un coupe-gorge : je ne risquais rien à le traverser de jour comme de nuit. C’est là que vivent le petit peuple de Beijing, celui qui n’a pas pris l’ascenseur social et ne bénéficie que des miettes de la croissance économique. Ce ne sont pourtant pas les plus mal lotis de la capitale : titulaires du précieux hukou 户口 (permis de résidence) de Beijing, ils y ont le droit à la santé et à l’éducation.
Dans les ruelles, certains travaillent, comme ce cordonnier de rue,

… et d’autres jouent, comme ces enfants.

Des coursives de cet immeuble,

… on voit un homme se faire coiffer, pendant que d’autre jouent aux cartes

Non, ce quartier n’a toujours pas été modernisé, comme le déplorait une habitante, un peu surprise de me trouver là. Mais ses habitants n’ont été obligés de se reloger une lointaine banlieue, leur quartier étant devenu trop cher, lui ai-je répondu.

La modernisation, ce n’est pas un vain mot, car ces logements bricolés sont non seulement très exigus, mais aussi inchauffables en hiver et torrides en été, dans une ville où les températures plongent jusqu'à -20°C en hiver, et atteignent +35°C en été.

Ces logements ont l’électricité, relativement facile à amener par des branchements un peu hétéroclites, mais le chauffage avec des poêles à charbon de mauvaise qualité qui contribuent lourdement à la pollution urbaine et la climatisation coûtent cher dans ces passoires thermiques.
En revanche, ils n’ont aucune installation sanitaire, ce qui explique la densité de WC publics dans ces quartiers populaires.

Ces WC sont propres, mais il n’y a pas plus public qu’un WC de quartier populaire chinois. Il parait que cette absence d’intimité avait été voulue pour pouvoir surveiller les conversations à la grande époque communiste. Avoir fait ses besoins dans des WC de ce type avec des Chinois de sa connaissance fait partie de la checklist « Chine profonde ».

Je croyais ne pas retrouver ce quartier intact. Regardez ce montage panoramique où l’on retrouve ces mêmes WC, pris en mars 2010, dans la froidure de l'hiver.

Tous les murs portaient des indications sans ambiguïté, tracées à la peinture :
• 拆迁保安全 détruire pour protéger la sécurité
• 拆迁防火 détruire pour lutter contre le feu
• 拆迁防盗 à préserver de la destruction
Même l'école du quartier - tout un symbole - avait été désaffectée et vouée à la destruction.

Cet autre avis était encore plus explicite :

Il reste encore _ jours jusqu'à la date limite d'indemnisation avant destruction.
On devine quelques traces de colle à gauche du dernier idéogramme, là où quotidiennement avait dû être affiché le nombre de jours avant l'échéance.
Tous ces avis de destruction avaient disparu quand j’ai à nouveau sillonné Xinzhongjie en 2015 : en cherchant bien, je n’en ai trouvé qu’un ici, partiellement effacé.

L’avis était probablement caduc : ce local donnant sur l’avenue nord du Stade des Travailleurs était en cours de rénovation intégrale

Que s’est-il passé pendant ces cinq ans ? La résistance passive des habitants a-t-elle eu raison des promoteurs immobiliers ? Ou les appuis politiques de ces derniers sont-ils tombés, victimes de luttes internes et/ou de condamnations pour corruption ? Je ne le saurai sans doute pas.
Xinzhongjie n’est pas un hutong, ces quartiers de la ville mandchoue historique située à l’intérieur des murailles de Beijing, détruites pour laisser la place au second périphérique, dont trop ont été détruits à leur tour au tournant de l’an 2000, parfois remplacés par des ersatz aseptisés pour bobos. C’est un témoin du Beijing populaire du XX° siècle, qui sera peut-être modernisé, au lieu d’être rasé comme une partie l’a déjà été pour construire en 1999-2002 une résidence moderne à l’architecture médiocre, pompeusement appelée Sun City. Contrairement à mes sombres prédictions, ce quartier n’a pas été détruit. Vous n’imaginez pas l’émotion que j’ai ressentie en découvrant ce que je n'espérais pas :
Xinzhongjie a survécu !
Merci pour ce FR et surtout ce bonus très intéressant sur la Chine méconnue par un grand nombre de personnes (moi y compris!).
Merci pour le commentaire !
Merci Marathon pour ce FR splendide !
La séparation des voies pour aller aux terminaux est effectivement à une grande distance de l'aéroport !
Je croyais que Flight-report était censuré en Chine ?
Le vol est correct, avec un repas, ce que l'on ne fait plus en Europe...
La ponctualité et le trafic semblent être un problème à Beijing et à l'aéroport.
Le bonus est magnifique, tu nous montres la Chine telle que l'on ne la connait pas, et où les caméras ne vont généralement pas.
C'est incroyable que ce quartier ait survécu, moi qui pensait que le Gouvernement exproprierait les habitants, afin de moderniser tout ça.
A bientôt pour la suite de ces aventures chinoises !
La censure de l'internet n'est pas uniforme en Chine : certains sites peuvent être bloqués ici et accessibles là. J'ai constaté peu de cas de blocage de Flight-Report pendant ce voyage, mais aussi un durcissement généralisé du blocage des sites internet des grands media étrangers.
Ce bonus est l'un des nombreux aspects de la Chine que je n'ai jamais trouvés dans les magazines et reportages télévisés, et pourtant, ce genre de quartier est omniprésent derrière les façades des avenues..
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR
Le nez du Dragon Air provient sans doute d'un avion CX
Vol classique chinois
Bonus très intéressant d'un quartier populaire qui est plutôt en bon état par rapport à d'autres que j'ai pu voir dans certains pays
A bientôt
Bien vu pour le nez de l'A330 KA pris dans les stocks de CX !
Ce qui me frappe dans ces quartiers populaires chinois, c'est l'accumulation d'objets à l'état d'épaves potentiellement recyclables ou réutilisables et la relative absence de détritus. Cela ne fait pas bidonville, d'autant que les habitants sont propres et proprement habillés, malgré le manque d'accès à l'eau. Dans une banlieue désignée à risque par les media chinois, j'ai vu des accumulations d'ordures, mais beaucoup moins que ce à quoi on pourrait s'attendre.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR.
Encore une jolie présentation de l'aéroport de PEK et un vol tout à fait correct sur CA.
A bientôt,
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Sur les vols CA les potions de riz sont vraiment servies au carré.
Classe affaire en 2-2 tout de même mieux que nous en Europe.
Surprenant bonus plein de contraste.
Merci pour ce FR !
Dans les deux classes, les prestations dans les vols intérieurs chinois sont généralement nettement supérieures à ce qui se pratique en Europe.
Sortir des sentiers battus ne demande parfois que quelques minutes à pied.
Merci pour le commentaire !
merci pour se fr , et merci pour se bonus de la belle chine des gens authentique et vrais , et sa devrais faire réfléchir certain ici a savoir la chance que il on d etre nee dans un bon pays ,je respecte plus ses gens qui se battent tout les jour que certain ici qui depense des fortune juste pour voler un week end en biz ou first qui n on aucune idée de l argent
merci marathon pour ce bonus
Combien de clients de mon hôtel à Beijing se rendent compte que leur nuitée équivaut à un mois de revenu de certains qui habitent à deux pas ?
Merci pour le commentaire !
Merci François pour ce nouvel opus.
Mettre à disposition des China Daily est un aspect (malin?) de la propagande.
Un vol classique de plus avec CA. Le retard a été partiellement rattrapé.
Intéressante immersion dans le Pékin populaire.
A bientôt !
Je ne pense pas que la mise à disposition du China Daily relève de la propagande, mais plutôt d'une démarche commerciale vers les clients naturels, à savoir les étrangers, qui prennent plutôt l'avion. Les journaux européens font exactement pareil.
Cela étant, c'est un journal officiel qui est intéressant à lire en creux : l'absence de certaines informations est aussi intéressante que la lecture des informations présentes (et la manière dont elles sont présentées). Ce à condition bien sûr d'avoir accès à d'autres sources d'information.
Merci pour le commentaire, et à bientôt !
Merci pour ce FR !
Vol tout à fait correct avec CA.
Beau bonus qui nous montre ce que personne ne voient !
A bientôt
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR:
beau spotting à PEK.
Agréable surprise de voir qu'il existe encore des quartiers traditionnels comme celui du ton bonus
je pensais qu'ils avaient tous disparus après mon passage (2004) et les JO.
Il y a encore beaucoup de quartiers traditionnels, souvent cachés derrière les façades modernes des grandes avenues; il est parfois difficile d'en déceler la présence et d'en trouver l'accès, qui peut relever du labyrinthe.
Merci pour le commentaire !
Merci pour le FR et pour toutes les informations partagées dans ce bonus empreint de nostalgie.
A bientôt !
Un peu de nostalgie, mais aussi l'impression d'avoir quitté la veille le quartier où j'habitais, où presque rien n'a changé, où je retrouvais aussi mes amis chinois. Qui a dit que la Chine urbaine est pleine mutation ?
Merci pour le commentaire !
Encore un FR de haute volée comme tu sais si bien les présenter.
Belle présentation de PEK avec un excellent spotting
Le bonus est tout bonnement exceptionnel, les WC communs sont plutôt propre dans un pays ou on a l'habitude de dire que les habitants sont pas très regardant sur l'hygiène. Comme en Thaïlande, les fils électriques polluent la vue.
Merci beaucoup pour ce partage
La propreté en Chine obéit d'autres standards que les nôtres, ce qui ne signifie pas qu'elle soit systématiquement déficiente.
Je suis heureux que ce bonus inhabituel ait intéressé certains de mes lecteurs; merci pour le commentaire !