C’est le septième segment aérien de ce voyage en Chine, mixte privé / professionnel :
CDG - PVG : MU370 (A332) Les poteries d’Yixing
PVG - CGO : FM8389 (B738) Les temples de Kaifeng
CGO - PEK : CA1326 (B738) L’allée des Mig
PEK - TYN : train à grande vitesse
TYN - PVG : MU2402 (B738) Meilleurs vœux de bonheur !
HGH - CTU : CA1741 (A319) Que c'est triste, Hangzhou, sous la pluie
CTU - XIY : CA8926 (B738) Chengdu by night
XIY - PEK : CA1232 (A320) La Grande Muraille vue du ciel (vous êtes ici)
PEK - CSX : CA1363 (A321) Xinzhongjie a survécu !
CSX - PEK : CA1374 (A330) Chez soi à Beijing
PEK - CKG : CA1409 (B738) L'extravagance de HongYaDong
CKG - CGQ : CZ6460 (A321) Galère à Changchun
CGQ - TAO : CZ3938 (A321) La Riviera chinoise des Allemands
TAO - CAN : SC4675 (B738) Nous avons le regret d’annoncer que le vol SC4675…
Xi’an est surtout connue pour son armée de terre cuite, mais ce n’est pas le seul intérêt touristique de cette ville. Il vous faudra attendre le bonus de ce FR pour en découvrir un autre, et il vous faudra attendre longtemps, car autant vous prévenir tout de suite, ce FR est scandaleusement long, et son bonus aussi. Vous pouvez vous servir d’abord un café, de préférence meilleur que celui que sert Air China, avant de continuer votre lecture.
Xi’an a conservé ses murailles du XIV° siècle (en adaptant ses portes aux contraintes du trafic routier moderne), et si l’on est sportif, on peut faire le tour (13,7 km, quand même). Ici, je me contente de vous en montrer l’une des portes et son bastion avancé, vus depuis le boulevard périphérique, et depuis le taxi qui m’emmène à l’aéroport.

Le péage de l’autoroute à la sortie de l’aéroport (c’est marqué en grand : 机场) est inévitablement orné de structures rappelant les murailles de la ville.

XIY est desservi par de nombreuses compagnies aériennes, et il faut lire vite pour repérer le terminal

Je ne sais plus lequel c’était, mais le chauffeur ne s’est pas trompé

Terminal en vue

A quoi correspond ce petit espace peint en jaune à l’extérieur du terminal ?

C’est marqué sur le poteau : il s’agit de la zone fumeur !

Oui, c’est bien ce demi mètre carré de trottoir qui constitue la zone fumeur landside !

Comme je ne suis pas fumeur, je n’ai pas utilisé cette sobre infrastructure, et je suis entré dans le terminal. Il y aurait pu y avoir un contrôle par détection d’explosif, mais il devaient procéder par échantillonnage, car ils ne m’ont pas arrêté.

Où se trouve l’enregistrement de mon vol vers Beijing ?

Comptoir 34 ? Bien, allons-y.

Il y a aussi des bornes automatiques, mais je ne les ai pas essayées.

Contrairement aux apparences,

… la queue est modérée au comptoir 34

Ce qui est curieux, ce que les PAX devant moi se font manifestement traiter, alors qu’il y a un panneau « Fermé ».

Et de fait, quand c’est mon tour, je me fais dire que non, il faut faire la queue pour le comptoir 35. Je n’ai pas bien compris, mais les PAX qui utilisaient les services du comptoir 34 avaient chacun un BP à la main.

Peut-être le comptoir 34 traitait comme le comptoir 33 les « correspondances internationales » ? (landside ?). C’est resté un mystère pour moi.

La queue au comptoir 35 était plus longue, mais je ne vais pas dramatiser : cela avançait assez vite.

Ma valise est donc arrivée à la pesée

… et ayant prononcé la formule magique : 我要窗边位子 (je veux un siège au hublot), j’ai reçu un BP avec un indiscutable siège au hublot.

Un vêtement que l’on ne voit plus dans la Chine urbaine d’aujourd’hui : ce petit garçon dans les bras de sa mère a une culotte fendue à l’arrière, pour lui permettre de faire ses besoins sans la retirer.


Les queues sont modérées à l’accès au PIF

… surmonté de ce FIDS où mon vol est affiché à l’heure

Une curiosité locale : des panneaux au niveau de la file d’attente rappellent de manière assez ludique les différentes contraintes de sécurité. Inutile de vous les traduire : les FRistes comprendront sans peine la signification de chacun.



Le dernier concerne les restrictions des « power banks » de plus de 100 / 160 Wh, c’est le seul où le PAX n’a pas l’air très content.

A une exception près (j’ai oublié où), la palpation était systématique au PIF, que le portique ait sonné ou non. Un renforcement des mesures de sécurité dont je ne sais pas s’il est provisoire, ni s’il a une raison identifiée.
Bref, arrivée landside

Pas de salon Air China pour moi cette fois-ci : mon collègue *A Gold est rentré à Beijing dès le vendredi soir, mais j'ai pris l'avion le dimanche matin, ce qui me permet de vous proposer le bonus qui suivra.
XIY n’est pas un aéroport très spotter friendly, car les baies vitrées sont rarement accessibles (en revanche, leur inclinaison fait qu’elles ne sont pas ou peu salies par la pluie). Je me suis faufilé ici à droite à la porte 12.

… pour atteindre cet espace étroit qu’un spotter chinois avait déjà repéré

Un 738 Shenzhen Airlines, très courant en Chine

Moins courant, un E-190 Tianjin Airlines

Encore moins courant, un A320 Qingdao Airlines

Une compagnie manifestement locale : Chang’an 长安 est l’ancien nom de Xi’an, à l’époque où c’était la capitale de la dynastie Tang. C’est de là que provient le nom de l’avenue Chang’An qui sépare la Cité Interdite de la place Tien’anmen à Beijing.

Il est déjà l’heure d’embarquer, mais comme je suis seul cette fois-ci, sans personne pour s’inquiéter du fait que je suis encore quelque part à photographier le terminal ou le tarmac, autant en profiter.

Voici l’A320

L’immatriculation pour les fans

L’entrée des sanitaires ; remarquez les couettes de la silhouette féminine !

Ayant épuisé les ressources du terminal, il est temps de prendre cette passerelle vitrée


On retrouve Chang’An dans le nom de l’entreprise locale qui a acheté de l’espace publicitaire dans la passerelle.

738 Xiamen Airlines au contact à la porte voisine de la nôtre

Ça bouchonne un peu (pas beaucoup) à l’entrée de l’avion.

La présentation n’est certes pas très raffinée, mais il y a une pile d’exemplaires du China Daily à l’extrémité de la passerelle.

Traditionnelle vue depuis l’extrémité de la passerelle

La cabine J : toujours les mêmes deux rangs en 2+2

Cette fois-ci, je suis au premier rang de l’éco, qui bénéficie d’un pitch exceptionnel. C’est à ce moment là que je me suis rendu compte que j’avais laissé mon mètre ruban dans ma valise en soute, et j’ai utilisé mon exemplaire du China Daily comme gabarit : il fait 55 cm de haut déployé ainsi.

En pratique, cela laisse vraiment beaucoup de place pour les jambes. Seul inconvénient : pas de place devant soi pour mettre sa sacoche PC, mais j’ai pu la caser sous le siège voisin, car celui-ci était vide, et le PAX derrière n’avait pas d’affaires à y mettre.

Quand on a des jambes au format low-cost, il est impossible d’être gêné.

Ah, il vaut mieux tenir son bébé dans les bras en cas de turbulences ?

Les plafonniers

La fiche de sécurité, recto et verso


Le réseau d’Air China dans le magazine de vol.

Contrairement à CZ, CA distingue les vols domestiques, régionaux (Hong-Kong et Macao) et vers Taïwan, respectivement.

En revanche, CA ne peut faire l’impasse sur l’encart de la Mer de Chine du sud : il n’a aucune pertinence pour ses route aériennes, mais la loi chinoise punit d’amendes dissuasives toute publication de cartes de la Chine entière qui ne représente pas tout le territoire, et notamment ses revendications territoriales maritimes. C’est la raison probable pour laquelle on ne peut pas trouver le guide Lonely Planet Chine dans les librairies de ce pays (sauf d’occasion, revendus par des voyageurs qui ne veulent pas remporter leur exemplaire) : la carte de la Chine qui y figure est illégale.

A l’international, c’est également intéressant : des liaisons vers l’Europe, vers l’Amérique du Nord, mais aucune vers l’Afrique

Et une seule vers l’Amérique du sud, en prolongation d’un vol vers MAD

Les appareils au contact :

Cet appareil est bien loin de son hub : Kunming est la capitale de la province du Yunnan, à l’extrême sud de la Chine.

A320 CZ, beaucoup plus ordinaire

Dornier 328-300 Jet appartenant à Hainan Airlines.

Un A330 de I-Fly, une compagnie charter russe

Décollage rigoureusement ponctuel

Ce viaduc qui traverse une vallée : une ligne à grande vitesse ?


Non, c’est une future autoroute, car il y a ici une future aire de repos


Plus loin, des sorties d’autoroute et leurs péages, sur un modèle standardisé


La campagne, encore très sèche

Un casque bas de gamme est distribué,

.. .mais il n’y a aucun canal audio autre que celui du programme diffusé à l’IFE


Distribution de la collation

Ce n’était pas pour le catering qu’il fallait prendre ce vol : il est limité à ce petit sandwich et une boisson.

Le café… eh bien, c’est du café Air China : pas terrible, mais peut faire pire.

Quant au sandwich, c’est une variété chinoise que je connaissais déjà et qui est assez bourrative. Un café, même signé Air China, n’est pas inutile pour le faire passer.

Un réservoir à identifier

Air to air avec un A32x sharkletté Sichuan Airlines

Il allait virer vers le nord quand je l’ai aperçu

L'avion va rejoindre les plaines du Henan et du Hebei quelque part du côté de la frontière entre ces deux provinces.

Ce sont des campagnes à la fois très fertiles et très peuplées : regardez la densité des villages dans le territoire !

Une base aérienne située à côté de Dingxing 定兴


Là en revanche, cela ressemblait vaguement à un aéroport vu de loin, mais cela semble être simplement des cultures en bandes.


La campagne chinoise, toujours aussi densément peuplée quand elle est fertile. Au loin, vers la gauche, une piste d'aviation située à côté de Gaobedian.

J'ai passé des heures sur Google Earth à chercher au mauvais endroit, avant d'identifier cet aérodrome à la configuration assez unique en son genre, à Zhuozhou 涿州, à 130 km au sud-sud-ouest de PEK, 32 minutes avant l'atterrissage. C'est lui qui m'a permis de reconstituer la route aérienne dans cette partie du vol.

Deux pistes et taxiways identiques assez courtes, situées dans un périmètre parfaitement circulaire. Il n'y a quasiment pas de bâtiments; la meilleure hypothèse que j'ai trouvée est celle d'un terrain de parachutisme, mais je n'ai trouvé de confirmation après une recherche sommaire sur le net chinois.

L’avion suit une route aérienne inattendue, passant au nord de PEK pour tourner ensuite vers le sud et s’aligner sur l’une des pistes 18x. La plaine du Hebei, où se trouve Beijing, est entourée de montagnes, sillonnées de petites routes sinueuses,

… et traversées de vallées assez profondes

Cette route aérienne inattendue va m’offrir un spectacle extraordinaire. Cette photo brute n’est pas très lisible,

… mais regardez après traitement : le trait blanc qui zigzague sur les crêtes, ce n’est autre que la Grande Muraille de la dynastie Ming. Cette section est située probablement juste au nord de la base de loisirs du lac Zhenzhu

Mais ce n’est pas fini, car au-delà du réservoir de Guanting 官厅水库

… et de l’aéroport mixte civil / militaire de Yonging 永宁, un peu en amont de ce réservoir

… on retrouve à nouveau les montagnes du nord du Hebei

… et à nouveau la Grande Muraille, dans un paysage déchiqueté, ici en couleurs naturelles

… et après traitement d’image pour la faire ressortir


La vue la plus extraordinaire à mes yeux – probablement pas à ceux de mes lecteurs – est celle-ci.

J'ai cru reconnaitre là le site de Simatai, identifiable par le fait que la muraille franchit une vallée où se trouve une petite retenue d’eau de construction postérieure. C’est en la parcourant de Jinshanling à Simatai que j’ai vu la Grande Muraille pour la première fois, et ce fut l’accomplissement d’un rêve d’enfant que je croyais inaccessible quand j’étais enfant, tant la Chine était alors lointaine et inaccessible.

Revoir (ou avoir l'impression de revoir) Simatai d’en haut, c’était revivre cette émotion d’être là où j’avais cru ne jamais pouvoir aller.

En fait, je me trompais, car après avoir identifié enfin les pistes d'aviation précédente, j'ai compris qu'il s'agissait du site de Huanghua 黄花, où je n'ai pas eu l'occasion d'aller. Ce nom signifie Fleurs jaunes, car au printemps, les montagnes sont entièrement couvertes de fleurs jaunes, m'avait dit un collègue chinois à l'époque où j'étais basé à Beijing.

Un jour, peut-être, j’irai à Huanghua; cette section semble le mériter lui aussi …

Cette vraie-fausse madeleine de Proust s’éloigne, et l’avion entre dans la plaine du Hebei, en direction de l’aéroport

Le réservoir de Huairou

C'est vers la ville de Huairou que l'on prend des bus pour aller à certains des accès à la Grande Muraille au départ de Beijing.

Fin de descente

L’autoroute et la ligne sur pilotis de l’Airport Express, qui effectue la liaison Dongzhimen – Sanyuanqiao – T3 – T2.

L’atterrissage est proche, un avion est en attente de décollage

Vent faible, si j’en crois cette manche à air. Le vol dure 2h05 à l’horaire, mais n’a duré qu’1h32 du décollage au posé des roues.


Des avions cargo : SF Airlines,

Grandstar Cargo,

… et EMS (la Poste chinoise)

Devant un 333, un 787 Hainan Airlines

333 Hainan Airlines

A321 MU, en livrée ancienne

Deux Falcon 7X

Au premier plan, c’est un Gulfstream G200 (B-8139)

Une rareté : un appareil Turkmenistan Airlines. On manque de FR sur cette compagnie…

Un A320 sharkletté de Capital Airlines, une compagnie aérienne qui n’avait pas plus gros que des CRJ-200 il y a cinq ans.

Le terminal 3C (domestique), qui est aussi le seul accès vers l’extérieur (par la route ou le métro)

Le terminal 3D, également domestique, mais séparé des deux principaux bâtiments du terminal par des taxiways

Un A319 Tibet Airlines quitte son point de stationnement,

… part vers la piste qui lui est assignée…

… et décolle peu après. Il ne va pas directement à Lhassa : il fera escale à CTU ou CKG.

Vue générale du Terminal 3, avec les terminaux domestiques et internationaux


J’ai eu beaucoup de mal à obtenir une photo nette de celui-ci au loin, mais je ne l’ai pas identifié

Décollage d’un A321 CZ

La passerelle s’approche

737 Air China en livrée fleurie

A321 Air China

Décollage d’un A320 Sichuan Airlines

Montée à l’étage Arrivées


Un dernier coup d’œil à l’appareil qui m’a amené ici

A330 CA en livrée « fleur bleue »


Au loin, un A380 CZ

Une fontaine d’eau potable, omniprésente dans les aéroports chinois

Les sanitaires ? oui, ils sont propres,

… avec une petite note fleurie.

Ils espèrent obtenir cinq étoiles, ce qui me semblent quand même ambitieux

Bifurcation au sol entre les arrivées et les transferts vers un autre vol

… en traversant des salles d’attente vides

Mais que PEK soit la destination finale ou un point de transfert, quand on est arrivé au contact au terminal 3D, on est voué au PAXbus, car c’est actuellement le seul moyen pour en sortir.

L’avantage spotting de ce trajet en PAXbus est modéré : un A321 CA, en livrée standard

.. un autre en livrée océanique. On aperçoit un empennage ANA à l’arrière-plan.

Le court trajet en bus ne permet pas de voir grand-chose d’autre

… à part une vue extérieure de ce terminal 3D, qui est globalement une mauvaise pioche à l’arrivée d’un vol domestique.

Cheminement assez long dans le terminal domestique. Il est 13h05, l’heure théorique d’arrivée de l’avion.

Et arrivée en salle de livraison des bagages

Au total, il se sera écoulé 35 minutes entre l’arrivée au contact et la livraison de mon bagage : transfert en PAXbus ou non, ce n’est pas un bon score en Chine.

Après la sortie de la zone de livraison des bagages, mais avant l’arrivée landside, il y a une table avec un petit bac.

Ce bac contient quelques briquets provenant de ceux qui ont été abandonnés au PIF par des PAX. On peut se servir pour remplacer ainsi le sien, mais ce jour-ci, le choix est bien maigre.

Comme d’habitude, l’attente est négligeable à la station de taxi ; le plus long est de l’atteindre, car on a le choix entre des ascenseurs sous dimensionnés où il faut faire la queue, de très longs trottoirs roulants descendant, ou des escaliers. Il s’est écoulé neuf minutes depuis l’arrivée landside.

Arrivée d’un 737 CA, aperçu avant de quitter la zone de l’aéroport.

Comme d’habitude, ça bouchonne un peu entre le 5° et le 4° périphérique. Cette voiture de couleur kaki qui zigzague entre les files de voiture a une plaque minéralogique à caractères noirs sur fond blanc, comme tout véhicule gouvernemental, notamment la police et l’armée.

Évidemment, son conducteur ne se sentira pas concerné par cette recommandation de ne pas rouler sur la bande d’arrêt d’urgence.

Je me demande ce que cette voiture du Ministère de la Justice (法司) immatriculée dans le Xinjiang faisait ici. Ürümqi est à 3200 km de Beijing par l’autoroute G30 !

Nous sommes déjà en train de sortir du sujet aérien de ce récit. La suite est un long bonus touristique concernant un site touristique de premier plan situé à l’extérieur de Xi’an. Non, il ne s’agit pas de l’armée de terre cuite, mais de Huashan, l’une des cinq montagnes sacrées du taoïsme chinois, et de loin la plus célèbre.
Depuis mon dernier séjour à Xi’an ont été mis en service la ligne de métro n°1 (et aussi la n°2) dont le terminus est la « gare bis » de Xi’an Nord, laquelle est à une quarantaine de minutes de la « gare bis » de Huashan Nord, depuis la mise en service de la ligne à grande vitesse Zhengxi (= Zhengzhou – Xi’an).
Mon itinéraire professionnel s’étant construit presque au jour le jour, je n’ai pas pu prendre de billet à l’avance, mais j’avais vérifié sur internet qu’il y avait beaucoup de place dans dans le train de 7h53.
Arrivée à la gare largement en avance, ce qui n’était pas inutile, car la queue pour l’unique guichet de vente était un peu longue.

En hauteur défilaient les disponibilités sur dix jours dans chaque train. Pas de problème : avec 91 places en 1° et 448 places en 2°, le train allait être très vide ce samedi 13 juin.

一张票到华山北 (Un billet pour Huashan Nord) : c’est vite dit, mais la transaction a quand même pris plus de temps qu’avec un Chinois, parce que justement je ne suis pas Chinois, et je n’ai donc pas de carte d’identité chinoise. Pour lutter contre le marché noir en période de super-pointe, les billets de train de grandes lignes sont nominatifs, et doivent comporter le nom et le numéro de la pièce d’identité du voyageur. Pour un PAX chinois, c’est facile : il suffit de lire la puce de sa carte d’identité. Mais pour un étranger, il faut taper au clavier son nom et son numéro de passeport. Vous savez ce que c’est, les étrangers, ils ont toujours des noms à coucher dehors, imprononçables et à rallonge.

Je n’allais pas compliquer les choses en payant par carte bancaire (mais vous avez vu que c’était possible), et la guichetière m’a rendu mon passeport, la monnaie sur mon billet de 100 yuan et le billet de train où j’ai flouté mon nom, dont les prénoms sont tronqués, car il y a une limite de nombre de caractères que mon nom à coucher dehors, imprononçable et à rallonge, excède toujours en Chine.

Non, personne n’a vérifié que j’étais bien le titulaire au nom à coucher dehors, imprononçable et à rallonge, de ce billet quand je l’ai scanné pour passer le portillon.

Une fois « railside », si je peux dire, je suis passé à ce kiosque pour prendre une bouteille d’eau offerte gracieusement par la compagnie de chemin de fer. Une bouteille par PAX : l’employée biffait le billet d’un coup de crayon à bille.

Je n’avais plus le temps de faire du spotting ferroviaire, qui n’est d’ailleurs pas facile, car mon billet ne me donnait accès qu’au quai où se trouvait mon train. En voici un autre, aperçu en quittant la gare.

Bref, une quarantaine de minutes de train et une quinzaine de minutes de taxi plus tard, j’étais à pied d’œuvre, c'est-à-dire à ce temple, d’où part le principal sentier pour l’ascension de Huashan

Le billet d’accès au site (plutôt cher à l’échelle chinoise) est valable deux jours, et pour le rendre nominatif de manière à en empêcher les reventes, il faut enregistrer une empreinte digitale. Dans mon cas, peu importait, car je n’allais pas revenir.

Et l’ascension commençait. En Chine, le sentier d’une montagne sacrée, c’est du solide, pavé de granite de bout en bout.
Sur le côté, il y a des panneaux moralisateurs comme celui-ci

Respectez l'environnement - Ne jetez pas d'ordures dans les cours d'eau
Comme il y a des étrangers, mieux vaut traduire approximativement en anglais les messages, au cas où ils n’auraient pas compris par le pictogramme qu’il fallait ne pas jeter d’allumette enflammée.

Ce panneau au chinglish inimitable justifiait à lui tout seul d’avoir choisi de faire l’ascension par le sentier, et non pas par l’un des deux téléphériques.

La forêt est notre demeure. Faites feu sur tout le monde
En fait, la deuxième phrase signifie « N’incendiez pas la maisonnée entière ».
Il n’y a pas que des touristes sur les sentiers de Huashan. Pour avitailler les points de vente de souvenirs, d’eau et de nourriture, il y a très certainement les téléphériques en soirée, mais pour la desserte fine, ce sont des porteurs souvent âgés qui montent des charges de l’ordre de 50 kg.

Outre de l’eau, on trouve dans les boutiques ces cadenas que les Chinois adorent accrocher à Huashan et à la Passerelle des Arts à Paris.

Qui dit ascension de montagne sacrée chinoise dit escalier de granite. Les quelques 1800 mètres de dénivelée à Huashan sont montés en grande partie dans ces escaliers, parfois raisonnablement faciles comme ici.

Et parfois très abrupts comme celui-ci

Je n’avais pas emporté mon mètre, mais regardez la largeur des marches par rapport à mes chaussures !

Une fois en haut, ce sont des arêtes en lame de couteau qui se dévoilent au visiteur, sur lesquelles des temples ont été construits

Les escaliers ont été taillés dans la roche

Mais ici, depuis ma visite précédente, un escalier de bois a été construit pour permettre de contourner un passage difficile.

天梯 (« L’escalier vers le ciel ») : c’est le spectaculaire et incontournable passage entre le pic Nord et le pic Sud de Huashan


Pendant l’ascension de l’escalier vers le ciel

Au fond, ce sont les temples du Pic Nord (à gauche), et un peu en contrebas, la gare d’arrivée du principal téléphérique d’accès à Huashan, pour la majorité des visiteurs qui ne font pas l’ascension à pied.

Une montagne sacrée, c’est l’endroit idéal pour déposer des rubans de vœux. Pour faciliter le travail des dieux, ces rubans sont rassemblés par type de demande : au premier plan, ce sont les demandes de succès aux examens scolaires, à gauche, ce sont les souhaits de longue vie, et ainsi de suite.


Encore une autre arête de roche nue

… avec un escalier taillé directement dans la roche, ici vu depuis le point de vue en face

.. et sur place

La légende veut que ce rocher ait été fendu d’un coup d’épée

Cet autre endroit a été privatisé par un photographe

La prise de vue n’offre aucun danger, car le visiteur comme l’assistante qui l’aide à prendre l’une des poses standard sont assurés avec un câble fixé à une ceinture.

Puisque c’est une montagne sacrée, il y a des monastères, mais comme il faut bien vivre, ces monastères procurent des hébergements (au tarif hôtelier, mais au confort de refuge)

Et des repas chauds comme celui-ci

Ce plateau standard était vendu 38 yuan : j’ai mangé beaucoup plus que cela pour 10 yuan dans un food court au centre de Xi’an. C’est dans l’ordre des choses : tout est quatre fois plus cher au sommet de la montagne, en raison de la logistique.

Allô ! Si l’on peut passer des appels téléphoniques sur son portable, c’est parce qu’il y a des antennes relais comme celle-ci, camouflées en pins assez crédibles de loin.

Au pic sud, le point culminant à 2154 mètres d’altitude, il fallait jouer des coudes pour arriver à photographier une inconnue derrière la stèle. Inutile d’imaginer arriver à demander à un Chinois de me prendre en photo avec mon appareil telle était la cohue.

L’un des endroits les plus spectaculaires se trouve à l’extrémité du site, et n’est fléchée qu’en chinois à Huashan : 长空栈道, qui pourrait se traduire maladroitement par Le passage de planches dans le ciel.

Comment pouvait-on appeler autrement cette construction vertigineuse que tant d’internautes ont vue, sans trop savoir s’il s’agissait ou non d’un trucage ? Il n’y a pas de trucage : à flanc d’une falaise aussi lisse que verticale, ce passage de planches sur des consoles de fer n’offrait que des chaînes pour se retenir au-dessus de l’abîme.

Mais regardez bien : en 2005, deux câbles d’acier ont été tendus, et il est désormais interdit de s’aventurer sur ce sentier du vertige sans baudrier d’assurance, loué sur place pour 30 yuan (mais on peut apporter le sien, ce que j’ai fait lors de ma première visite à Huashan)

Les mousquetons d’assurance détruisent toute crainte pour qui n’est pas sujet au vertige irraisonné, mais il n’empêche : le paysage est inoubliable. Ça se corse quand même au bout du passage, qui aboutit à un petit temple et un plate-forme minuscule et sans issue : il faut rebrousser chemin et se croiser sur ces planches qui ne sont décidément pas bien larges, face à ce paysage :

Cette fois-ci, je n’ai pas fait le sentier des planches, car il y avait vraiment trop de queue,

… et je voulais avoir le temps d’aller au Pavillon de l’Échiquier.

Comment ne pas vouloir atteindre ce pavillon solitaire sur un promontoire ?

D’autant que très peu de visiteurs s’y aventurent : je n’ai pas eu besoin d’attendre un moment favorable pour prendre cette photo.

Il faut d’abord monter de longs escaliers taillés dans le granite

Mais ensuite, l’itinéraire descend au milieu de cette photo dans une faille

Là aussi, il faut s’assurer, et être en bonne forme physique, car les prises taillées dans la roche sont éloignées les unes des autres.

Dans le bon vieux temps, il n’y avait bien sûr que ces chaînes de fer auxquelles se tenir. C’était à ce prix que l’on pouvait aller disputer une partie sur l’échiquier de pierre qui se trouve au milieu de ce tout petit pavillon

Retour en direction du pic Est, avec la vue sur la plaine

La barre blanche au bout de l’avenue est la gare nouvelle Huashan Nord.

Visiter Huashan se mérite, mais par beau temps (et j’ai chaque fois pu en avoir), c’est un panorama extraordinaire qui s’offre au visiteur. J’espère que ce tour d’horizon vous a plu, merci de m’avoir lu jusqu’ici, et à bientôt sur le Sentier des Planches ou pour une partie d'échecs!
Merci pour ce Flight Roman !
Vol tout à fait correct avec un super pitch pour couronner le tout.
Superbes vues aériennes durant tout le trajet surtout celles sur la Grande Muraille.
Impressionnant cette colonisation des campagnes chinoises!
Très beau bonus !
La partie sur Huashan est à couper le souffle !
A bientôt pour la suite :)
A mes yeux, c’est autant la densité de population en zone rurale que le nombre de villes de plusieurs millions d’habitants qui explique le total de 1,3 milliards d’habitants.
On voit souvent bien la Grande Muraille en arrivant de CDG (notamment) par un vol de nuit, à condition d’être au hublot du côté gauche et de savoir quand et quoi regarder, mais ce n’est pas Simatai que l’on voit.
Huashan méritait bien que j’y aille une deuxième fois, alors que j’avais beaucoup d’autres options.
Merci pour le commentaire !
On est habitué aux très longs (mais aussi très bons) FR de marathon.
J'ai encore découvert de nouvelle compagnies :p
C'est impressionnant la densité des villages. Tu y es deja allé ?
Il y a quoi dans le sandwich?
Petite correct, c'est un 737 qui arrive lorsque tu quittes PEK
J'adore le Fire on everyone :D
La premiere partie du bonus est magnifique et impressionnante, ces montagnes font envie. La deuxième partie est tout aussi magnifique et impressionnante mais mon vertige aime un peu moins :p
Merci pour ce FR !
J’ai eu souvent l’occasion d’aller en zone rurale en Chine. Les conditions de vie y sont très rudes, surtout en hiver, et on comprend facilement l’ampleur de l’exode rural en direction des usines des grandes villes.
Le sandwich contenait une tranche de viande plus ou moins reconstituée ; le genre qu’on trouve dans un hamburger.
J’ai corrigé le type de l’appareil. Les parcs nationaux de montagne en Chine valent généralement le détour.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR marathon,
Ce comptoir 34 est désormais hanté, au même titre que la rangée 13 dans un avion.
ce petit garçon dans les bras de sa mère a une culotte fendue à l’arrière -> Aaargh, j'ai vu l'intérêt de cette fente plusieurs fois en voyant ces enfants au pied d'un arbre. C'est meugnoooon.
Assez marrant de voir ces personnages aux yeux débridés sur pratiquement toutes les affiches/panneaux, alors qu'à voir les caractères ils sont manifestement asiatiques.
Terminal assez peu spotter friendly mais très moderne.
I-Fly - Hi Fly, apparemment une seule lettre de l'alphabet sépare la Russie du Portugal...
Pitch royal. Vol classique.
Superbes photos du bonus. Les montagnes sont magnifiques et semblent avoir été taillées. Ca vaut les 1800 mètres. A tout hasard, pas de singes dans ces montagnes-ci ?
Xie xie.
Je suis toujours intrigué par les yeux non bridés des personnages dessinés tant au Japon qu’en Chine.
Non, il n’y a pas de singes à Huashan. En revanche, il y en a à Emeishan, une montagne tout aussi intéressante au sud de Chengdu, et ils peuvent être assez agressifs si on est imprudent.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR! :D
Encore un vol classique CA mais en éffet le catering à l'air moins bon :/
Beau bonus de ce site que je ne connaissait pas encore :)
Une rareté : un appareil Turkmenistan Airlines. On manque de FR sur cette compagnie…
Il y en a quand même trois ;) (bon d'accord, tous de moi mais bon :P )
Xi’an est toujours au programme des voyagistes en Chine, mais pas Huashan (un peu trop loin, un peu trop physique, et exigeant un beau temps).
Aïe, oserai-je avouer que je n’avais pas lu ces FR (pas bien) et que je n’ai pas utilisé l’onglet Rechercher (pas bien du tout !) ?
Merci pour votre sympathique mansuétude à mon égard !
Merci pour ce nouveau FR toujours aussi bien illustré.
Mais j'espère que tu m'en voudras pas si je te dis que j'ai préféré ton bonus qui est super intéressant et impressionnant.
Bravo pour avoir emprunté le chemin dans le vide que je n'aurais pas pu faire car j'ai la trouille du vide.
Mme s’était bien gardée de m’accompagner sur le sentier des planches :)
Merci pour le commentaire !
Wow est le premier mot qui me vient à l'esprit quand je repense au bonus! Huashan est en effet un site magnifique. Je n'ai malheureusement pas eu le temps d'y aller d'autant plus qu'à Xi'an nous n'avons pas eu un super temps. D'ailleurs j'étais à Xi'an le 14, dommage qu'on se soit pas croisé. Vol sympa, CA semble être mieux que CZ. Quelle chance de survoler Simatai! J'ai pu faire Jinshanling-Simatai mais comme vous l'avais dit, au delà de la tour 22 c'est fermé car il y a eu des chutes mortelles. Pour revenir au pantalon fendu, j'en ai vu beaucoup dans toutes les grandes villes que j'ai fait et ça m'a vraiment fait un choc quand en plein super marché on a eu droit au maneken piss version chinois ^^. Vos FRs sont un régal, les bonus nous font voyager dans cette Chine peu connue. Merci François.
Dommage en effet de ne pas s’être vus ; mon itinéraire professionnel était tellement au jour le jour que je n’ai pas pensé à faire signe.
L’ensemble du site de Simatai est fermé depuis mi-2010, pour cause d’aménagements touristiques au sujet desquels je crains le pire. Il est encore possible de faire la randonnée dans le sens Simatai – Jinshanling, en dormant à Simatai et en partant à l’aube, avant l’arrivée des gardiens.
Merci pour le commentaire de connaisseur !
Merci François pour ce magnifique FR.
Ton oeil acéré et ton sens du récit rendent captivante la banale visite d'un terminal d'aéroport chinois.
Si le vol lui-même ne présente pas d'intérêt particulier à l'intérieur de la cabine, tu communiques parfaitement l'émotion ressentie lors du survol de la Grande Muraille. Et si en plus cela réchauffe quelques madeleines....
Somptueux bonus d'un site que je découvre et dont la visite semble assez sportive. Allier culture et activité physique : irrésistible pour FM !
A bientôt !
Objectivement, les aéroports et vols intérieurs chinois se ressemblent beaucoup, mais pour qui ne connaît pas, comme pour qui connaît trop bien, il y a toujours à découvrir.
Je déconseille Huashan par temps humide (ou verglacé en hiver), et à quiconque n’a pas la forme physique, même en faisant l’A/R en téléphérique. Mais pour tous les autres, c’est à ne pas rater.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci François pour ce FR hors du commun !
Ces zones fumeurs sont vraiment toutes petites ! Pouvez-vous me dire si les chinois sont de gros fumeurs ?
Le dernier concerne les restrictions des « power banks » de plus de 100 / 160 Wh, c’est le seul où le PAX n’a pas l’air très content. : Ma powerbank est toujours passée au PIF. Quelle est la législation à propos de ces petites batteries nomades ? (j'imagine qu'un vide juridique existe).
Un vol CA très classique et un café pas tip top.
Le débarquement au T3 rallonge le temps de voyage, c'est assez dommage.
Votre bonus est vertigineux ! J'avoue avoir fermé les yeux sur le chemin de planches à flanc de montagne...
A très bientôt,
Le tabagisme est un énorme problème de santé publique en Chine, uniquement masculin : 45% des hommes contre 2% des femmes. Il y a 15 ans, je trouvais très pénible le tabagisme passif en Chine. Les mentalités changent, et les autorités prennent le problème à bras le corps : la municipalité de Beijing vient notamment d’interdire de fumer dans tout lieu de travail ou recevant du public, avec des amendes dissuasives pour les contrevenants et les gérants qui n’affichent pas cette interdiction.
Pas de vide juridique au sujet des power banks, mais la réglementation n’est pas rigoureusement uniforme dans le monde. La différence entre la Chine et AF (http://www.airfrance.fr/common/image/pdf/fr/Bagages_batterie_lithium_fr.pdf), c’est que la Chine interdit tout accu au lithium en soute, quel que soit la taille (même une batterie de rechange d’APN ou de téléphone – cela m’a souvent été rappelé à l'enregistrement), et que l’acceptation des power banks entre 100 et 160 Wh est au bon vouloir de la compagnie aérienne.
Le chemin de planches de Huashan est mythique, mais il ne faut pas avoir peur du vide !
Merci pour le commentaire !
Merci François :)
Déjà pour le fr, avec un vol sans encombres et de superbes vues en final sur le serpent infini de la muraille ^^
Je comprends ton émotion à la vue de ta madeleine...^^
Il y a des villages qui vont devenir villes dans le futur visiblement:)
Hainan airlines et Chang'an airline sont t'elles du même groupe? En tous les cas les livrées sont bien sympa pour des chinoises
Le bonus est superbe, et j'y trouve sous ta plume tout le plaisir que j'essais de mettre dans mes bonus nippons.
Huashan est très impressionnant et mérite une visite..pour qui n'est pas taillé en O comme moi ^^
Ce temple a été construit à partir de quelle époque?
The forest is our home...Fire on everyone... Il y a des elfes dans la forêt? :)) j'ai beaucoup rit devant le panneau ^^
Merci pour tous
A plus
On ne voit pas la Grande Muraille de l’espace, mais d’un avion, c’est possible, et c’est beaucoup plus abordable ^^
Chang’an Airlines est dans le groupe Hainan Airlines depuis longtemps ; je suis intrigué par le fait qu’ils aient conservé cette identité commerciale.
Huachan est une montagne sacrée depuis plus de deux mille ans, mais je n’ai pas trouvé de quand datent les temples actuels.
Merci pour le commentaire !
Chapeau bas François,
Report en mode découverte : Compagnies inconnues et bonus hors des sites touristiques, du moins pour les occidentaux !
ça m'amuse toujours de regarder les personnages des dessins illustrant le passage du PIF, je remarque que tous les sujets n'ont pas les yeux bridés...
Un vol classique avec un service... Classique. Les vues sur la grande muraille sont superbes, c'est impressionnant
Magnifique spotting dans les 2 aéroports
Le bonus est quant à lui somptueux, comme Moritz ou Bernard je suis sensible au vertige. Mais alors quel site merveilleux.
Merci mille fois, à bientôt
Le transport aérien est en pleine expansion en Chine, d’où l’apparition régulière de nouvelles compagnies aériennes, ou la croissance météoritique de certaines.
J’essaye en général de découvrir systématiquement des nouveaux lieux, mais la tentation de revoir Huashan était trop forte, et je n’ai pas regretté d’y être retourné.
Merci pour le commentaire !
Un petit up à ce FR : j'ai enfin identifié les aérodromes aperçus... et corrigé l'identification de la section de la Grande Muraille : ce n'était pas Simatai, mais la vue n'en est pas moins superbe.