Avis du vol entre Kuala Lumpur et Tokyo en classe Affaires avec Malaysia Airlines

Bonjour à tous,
voici la suite de mon voyage effectué à l’occasion de la rencontre FR de Bangkok.
Pour mémoire le trajet était le suivant :
- Francfort (FRA) - Amsterdam (AMS), KLM, Embraer 190, business
- Amsterdam (AMS) - Bangkok (BKK), KLM, B777-300ER, business
- Bangkok (BKK) - Kuala Lumpur (KUL), Malaysian, B737-800, business (By Pititom)
- Kuala Lumpur (KUL) - Tokyo (NRT), Malaysian, A330-300, business
- Tokyo (HND) - Paris (CDG), Air France, B777-200ER, premium economy
- Paris (CDG) - Francfort (FRA),Air France, Embraer 190, business
Je vous rappelle que le segment précédent a été l’occasion de voyager avec Pititom. Avant de prendre mon vol vers Tokyo et de le laisser effectuer une retraite monacale dans le salon First de MH, nous avons profité de la soirée pour diner ensemble. Pour rejoindre le Golden lounge, nous devons d’abord rejoindre la partie principal du terminal en utilisant la navette mais nous n’oublions pas le passage par les maquettes, étape obligatoire à KUL.

Après quelques hésitations en raison d’une indication assez discrète, nous trouvons l’entré du salon.

Cela bouchonne à l’entrée car les dragons sont occupés à faire un rebooking, nous décidons alors de nous diriger directement dans le salon P et cela ne dérange visiblement pas les 2 gardiennes qui nous accueillent avec un grand sourire.

Le salon est tout en longueur et très agréable sans être trop grand.

Un buffet est à disposition mais rien de bien folichon.

Une petite coupe de Deutz avant d’aller diner.

Nous rejoignons le restaurant pour profiter d’une véritable offre de repas ce qui relativise la faiblesse du buffet dans le salon principal. Contrairement à PItitom, ce salon est une première pour moi et le restaurant semble à la hauteur. Nous n’aurons pas de problème pour trouver une place :-)

On ne change pas une équipe qui gagne !!! On se focalisera sur le Deutz car il n’y a pas de carte des vins et le choix se résume à vin blanc ou rouge. La serveuse sera incapable de nous en dire plus et vu la qualité des vins du dernier vol, il serait dangereux de choisir à l’aveugle.

Le menu n’est pas follement excitant et je lui reproche également de manquer de spécialités locales. Mon choix se portera finalement sur le saumon et le homard.

Le saumon était de piètre qualité mais le mélange avec la tapenade et le pesto était réussi.

Le homard thermidor était très bon.

On fera l’impasse sur le dessert mais avant de quitter le restaurant, on fera un tour rapide par le buffet et l’avantage du duo est de pouvoir ouvrir les cloches qui offraient des plats chauds.

Le temps de boire une dernière coupe de champagne et je dois déjà rejoindre ma porte d’embarquement et de laisser Pititom entreprendre sa retraite monacale.

Un petit tour en transport hectométrique et me voici devant ma porte d’embarquement avec une file impressionnante pour le contrôle de sécurité. Heureusement qu’il y a un portique avec un peu moins de monde mais il me faudra tout de même près de 20 minutes pour accéder à la salle d’embarquement.

L’embarquement commencera à l’heure et je découvre pour la première fois la configuration long courrier des A330 de MH (2-2-2) avec des sièges toboggans.

L’oreiller et la couverture sont déjà sur le siège.

L’écran et le pitch sont corrects.

La commande du siège.

Le personnel est peu souriant ce qui n’augure rien de bon sur ce vol. D’ailleurs sans un sourire, on me proposera un jus de fruits puis un oshibori.

On repousse à l’heure et après un court roulage, notre appareil appareil décolle et prend la direction de Tokyo que nous rejoindrons dans 6 heures.

La trousse de confort signée Tumi est complète.

Le menu qui se trouvait dans la pochette.

et qui comprenait également le repas du vol retour vers KUL.

La carte des vins avec une sélection beaucoup plus intéressante que sur mon précédent vol.

Le service commence sous la forme d’un convoi composé par 2 PNCs. L’une propose les boissons et la seconde suit en proposant les satays. C’est efficace mais toujours sans aucun sourire, j’ai vraiment du mal à croire que je suis sur une compagnie asiatique. Pour boisson, je me contenterais d’une eau gazeuse qui est accompagné d’un sachet de cacahouètes.

Et voici le plat tant attendu, signature de la compagnie, qui est le satay. Il est possible de choisir entre poulet et boeuf ou un mélange des deux. C’est bon mais je crois que je suis trop fatigué pour vraiment apprécier.

Je ne verrai jamais la couleur des fruits qui semble avoir été oublié par les PNCs. De toute manière, je suis épuisé après ce week-end intensif et je m’effondre dans mon super toboggan faisant passer le NEV3 pour un cirrus. Je dois dire que j’ai dormi comme une marmotte et nous sommes proche du Japon lorsque je me réveille.

Un aperçu du siège de mon voisin qui a dormi pendant tout le vol et qui montre la forte inclinaison de ce dernier.

Il reste plus d’une heure avant l’atterrissage et visiblement le service du petit déjeuner est déjà terminé ce qui n’est pas étonnant car quasiment toute la cabine dort encore. Mais voila, les PNCs ne s’occupent des passagers qui se réveillent doucement en ne propose même pas un oshibori ou une tasse de café. Le comble sera que le PNC officiant dans l’autre allée passera dans notre rangée et proposera un plateau ne contenant pas le plat chaud et m’expliquera que l’on peut le garder jusqu’à 20 minutes avant l’atterrissage. Au final, j’ai vu passer les PNCs en charge de nos rangées une bonne vingtaine de fois sans rien proposer et il aura fallu attendre 30 minutes pour susciter le moindre intérêt. C’est une hone et en-dessous de tout ce que l’on peut attendre d’un service en J d’une soi disant compagnie faisant partie du gotha de l’aérien.

En approche de Narita

L’atterrissage se fera à l’heure sous un soleil magnifique.

Le passage de l’immigration se fera en une quinzaine de minutes et comme d’habitude ma valise sera déjà sur le carrousel.