Avis du vol entre Port Louis et Kuala Lumpur en classe Economique avec Air Mauritius

Rappel du routing
Nantes-Maurice :
- AF7385 Nantes - Paris Orly ATR42 Y Gazon Maudit
- AF642 Orly - Saint Denis de la Réunion B777-300ER J, Carpe (COI aka Koi) Diem
- MK219 Saint Denis de la Réunion - Maurice ATR72 Y, Desperately looking for luggage
Maurice-Tokyo :
- MK646 (vendu MH5770) Maurice - Kuala Lumpur A330-200 Y The Rice of an empire
- MH070 Kuala Lumpur - Tokyo Narita B777-200ER J, Lost in translation
Tokyo - Nantes
- KE706 Tokyo Narita - Seoul Incheon B777-200 Y
- KE901 Seoul Incheon - Paris CDG A380-800 Y, Windows wide shut
- AF7728 Paris CDG - Nantes A321
C'est parti !
Second FR de cette série (j'ai laissé tomber les 35 minutes de tondeuse à gazon entre la Réunion et Maurice). Là je crois que je tiens une vraie exclu pour FR. Par définition, chaque fois, c'est plus dur !
La petite semaine passée à Maurice a été expédiée sans même apercevoir la plage. J'ai juste passé 24h à maudire Air Mauritius pendant que j'attendais ma valise.
Arrivée à l'aéroport environ 1h30 avant le départ, un petit tour aux comptoirs d'enregistrement pour récupérer mes deux BP vers Kuala Lumpur et Tokyo. J'ai un billet MH et c'est donc uniquement le numéro de vol MH qui sera repris sur celles-ci. Les contrôles seront très ensuite très longs, de sorte que j'arrive en zone d'embarquement moins de vingt minutes avant le départ. Tout le monde m'a toujours dit que tout est toujours très fluide à MRU, mais c'était probablement sans compter la coïncidence d'horaires avec un 747 espagnol soit un groupe de 24000 hommes.ans (400 personnes de 60 ans). Les contrôles de sûreté sont moyens puisque je retrouverai une fois embarqué une grande bouteille d'eau (pleine) que j'avais oubliée dans mon sac cabine.
La salle d'embarquement est située pile en face du duty free et je me dis que j'ai dû sérieusement abuser du rhum local puisque mon A330-200 du soir s'est vu pousser une paire de réacteurs supplémentaires. Chouette, le monde du silence m'attend ! Que nenni, la solution de cette énigme tient en un mot : paxbus ! Celui-ci sera utilisé pour rejoindre notre avion qui est vraiment un A330 garé au contact le long d'une passerelle. Allez comprendre…
Ce qui aurait pu être mon A340. Snif…

Mon Airbus A330 au pied devant le Bus tout court

L'accueil à bord est chaleureux, la cabine est plutôt jolie même si on sent que tout n'est pas neuf. La config originale 2-4-2 des 330 est un bel atout, ça change d'Air Caraïbes… Les sièges sont plutôt larges et confortables. Enfin si on excepte le coffre fort, alias l'énorme boitier IFE qui traine dans les pieds. Je crois que je n'en ai jamais vu de si gros !
l'écran qui fait un peu vieillot mais plutôt de bonne qualité en dehors de la géovision bien pourrie

L'enclume qui sert de boitier IFE

Le vol n'est pas très rempli, rarement plus de 2 personnes sur les blocs de 4 sièges, de sorte que j'ai un peu de place pour allonger mes jambes.

Repoussage et décollage tout tranquille. Une fois en montée puis en croisière après les nombreuses annonces en anglais puis en français avec quelques morceaux de créole dedans, démarrage des IFE : programme de relaxation et pubs se suivent pendant une petite demi-heure avant de pouvoir regarder le moindre film.
Trousse de confort (un peu criarde non ?). Pas mal pour un vol éco de 6h50. Contenu assez quelconque mais quand même un stylo bienvenu.

Même des produits dans les toilettes en éco. comme une vulgaire 5*

Le service d'apéritif (RAS)

Où l'on voit que ce n'est pas la grande foule dans la cabine

Annonce du menu par les haut-parleurs. J'en profite pour dire que ceux-ci sont réglés à un volume bien trop élevé. Ce sera du poisson ou du poulet. Enfin, à mon niveau, ça sera du poulet ou du poulet. Pas bien grave.
Vue d'ensemble du plateau, plutôt sympa en apparence, notez les couverts en métal. Quand même, vous avez du apercevoir le superbe bout de pain. Je n'ai pas vu la plage pendant ma semaine mauricienne, mais lui non plus côté bronzage ce n'est pas ça.

De près, ça nous donne une salade de riz avec des morceaux de poulet. Correct, sans plus.

Ensuite, le plat : il ne trompe pas la marchandise, il a l'air immonde … et il l'est ! De plus l'assortiment culinaire riz-poulet en entrée et riz-poulet en plat chaud n'est pas exactement ce dont je rêvais.

La gateau au chocolat n'est clairement pas bon non plus.

Bref, un repas vraiment à la limite de l'acceptable. Les couverts en métal, c'est sympa mais je préfère le plastique d'AF et leur catering que ça.
Ensuite mélange de films et de repos. Je cherche à profiter du fait d'avoir deux sièges, mais in fine je dormirai mieux dans le mien, l'espace gagné n'est pas si utile, sauf pour poser mon barda et limiter le remplissage de la pochette et donc l'empiètement de celle-ci sur l'espace pour les jambes.
Rallumage de lumière tout doux (message à Air France : oui, c'est possible et autorisé !). Oshibori chaud pour se réveiller gentiment.
Collation qui consiste en une viennoiserie et un café. Largement suffisant pour la durée du vol, mais très léger pour un petit déj. Le café ne vient clairement pas de chez American, il réveillerait une marmotte en pleine hibernation. Sans doute le plus fort (et in fine le meilleur) que j'ai eu en avion si on excepte les expressos que j'ai les rares fois où je voyage en J.

Les IFE sont arrêtés pour le nouveau programme de relaxation une grosse-demi heure avant l'atterrissage. C'est un peu exagéré.
Début de descente au dessus de l'Indonésie et atterrissage à l'heure à KL. Direction le MAS Golden Lounge puisque le vol suivant sera en J : j'ai gagné mon surclassement aux enchères MAS pour la modique somme de 100 euros.
Toujours cette vue aux portes C. J'adore.

Seule vue de jour sur notre 330 du jour

un 380 MAS-SIF (cette fois j'ai réussi à éviter tous les jeux de mots sur KUL alors je me contente de choses à peu près correctes). Profitons-en avant qu'ils ne les vendent