Avis du vol entre Munich et Paris en classe Economique avec Lufthansa

Bonjour à tous,
Après plusieurs mois d’absence en tant que rédacteur, me revoici pour un court vol, de retour d’un weekend de 3 jours en Bavière.
Cet aller-retour en avion a été l’occasion de plusieurs première fois :
- 1er vol en Embraer Jet : E195
- 1er vol avec Lufthansa
- Découverte de l’aéroport de Munich
Nous traiterons dans ce FR des deux derniers points, le vol retour ayant été effectué en A319.

Nous quittons Munich à 19h30, pour un départ prévu à 21h35. Ce devrait être bon niveau timing, même si l’on n’a pas beaucoup de marge… sachant que nous devons faire le plein des voitures, les rendre à l’agence et nous enregistrer !
Le trajet depuis le centre-ville ne nous demande pas plus de 30 min, le plein se fait rapidement, mais du temps est perdu au niveau du loueur qui entreprend de réaliser un contrôle poussé de l’état des véhicules que nous lui remettons. Le stress monte un peu, car l’heure tourne. Finalement vers 20h50 on décide de faire 2 groupes : l’un va chercher les CAB (diable, il nous reste 20 min pour nous enregistrer !) tandis que le 2ème attend le verdict du loueur !
Faisant parti du 1er groupe nous partons rapidement à la recherche du terminal. Un agent du loueur nous indique une vague direction au sein du parking pour regagner le terminal « Follow Terminal F ». Ah bon il n’y a pas que les terminaux 1 et 2 ? Qu’importe nous suivons la direction indiquée. On passe un panneau, deux panneaux, on sort du parking. D’autres panneaux, mais toujours pas de terminal 2. Décidément ça semble mal barré.

On continue alors, en mode animal inquiet en regardant autour de nous. Bonne tactique de survie finalement, qui nous a permit de repérer un panneau bien mal positionné (c’est-à-dire parallèle au flux des pax) indiquant le terminal 2.

Encore un effort, et ça y est on y est. On rentre dans le terminal et l’on repère immédiatement les BLS : on se met à 3 pour imprimer nos 10 CAB. En moins de 5 min l’opération est pliée. Et là on souffle !

On monte un étage pour accéder à la zone départ et au contrôle (et oui nous nous sommes enregistrés dans la zone arrivée). Passage très rapide. Personnel courtois. Mais l'entrée était inquiétante et étroite…

En sortie de contrôle des chariots sont disponibles, mais contrairement à d’autres aéroports il ne s’agit pas d’un plus petit modèle qu’en zone publique : pas très pratique à manœuvrer donc, ni très utile. Ceci dit, la largeur des travelators est cohérente avec le gabarit des chariots.

En revanche on trouve toute l’information nécessaire pour savoir si l’on a du temps à perdre dans les boutiques avant d’embarquer : info vols, plan de la salle d’embarquement, time-planners, … Il nous reste 15 min ? On est large !

Place à la découverte de l’offre de services de l’aéroport de Munich, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils sortent le grand jeu :
- Douches disponibles (aux arrivées)
- Espace fumeur qualitatif (mais je ne fume pas, donc vous devrez vous contenter de cette photo extérieure)
- Sièges avec position semi-allongée
- Cabine de repos avec lit et petite table de travail
- Last but not least, une offre de boissons chaudes et de presse gratuite et à volonté disposée gratuitement dans tous le terminal (c’est Lufthansa qui invite)

Seule ombre au tableau, l’entretien et le design des toilettes, décevants…

L’embarquement démarre à l’heure et l’on accède à l’avion par une passerelle vitrée (c’est tjs plus agréable de voir le tarmac, même de nuit)

A bord, le remplissage est relativement faible en ce lundi soir (60% à vue de nez).

Le pitch est très bon.

Consignes de sécurité et c’est parti pour 1h05 de vol. Le bout d'aile avant d'oublier ;-)

Le service débute rapidement après le passage des 10 000ft. Compte tenu du faible remplissage et de l’efficacité de l’équipage, le décalage entre le service du sandwich et celui des boissons ne se fera pas sentir. Voilà ce que donne une prestation LH sur un vol CC. Bilan positif : le vin blanc est meilleur que la bière du vol aller, le sandwich est le même (poulet, feta, tomate, sauce curry) et toujours aussi bon !

L'ambiance lumineuse de la cabine, avec ce liseret jaune est très réussie !

L’approche débute assez rapidement, j’enlève le mode hors-ligne de mon Iphone en espérant pouvoir observer notre avion sur Flightradar dès que la couverture réseau sera suffisante… ce qui sera le cas assez tard finalement (vers 1000 ft)
Je découvre alors assez surpris que nous n’avons pas fait un direct via Strasbourg, mais un petit crochet par Francfort et le Luxembourg.

Arrivée à Paris au T1 sans histoire, pas de bagage à récupérer. Et ce sera Über pour regagner le 20ème !