Avis du vol entre Copenhagen et Paris en classe Affaires avec Air France

Bonjour à toutes et tous,
Bienvenue sur ce deuxième Flight-Report de ma série vers les Etats-Unis qui sera au ton de Smart and Beyond. Il vous présente en exclusivité les nouvelles prestations en Business moyen-courrier, et dans un appareil toujours un peu spécial : l'Airbus 320 Sharklets !

1. Genève-Zurich (Swiss, Avro RJ100, Business) NON REPORTE
2. Zurich-Copenhague + introduction (SAS, Bombardier CRJ900, Economy)
3. Copenhagen-Paris CDG (Air France, Airbus A320 Sharklets, Business) VOUS ETES ICI
4. Paris CDG-New York JFK (Air France, Boeing 777-300ER, Business)
5. New York JFK-San Francisco (United Airlines, Boeing 757-200, Surclassement) NON REPORTE
6. San Francisco-New York JFK (United Airlines, Boeing 757-200, Surclassement)
7. New York JFK-Detroit (Delta, Bombardier CRJ900, First)
8. Detroit-Amsterdam (Delta, Boeing 767-400ER, Business)
9. Amsterdam-Copenhagen (KLM, Embraer 190, Business)
10. Copenhagen-Paris ORY (Norwegian, Boeing 737-800, Economy)

Tout commence au débarquement de mon vol en provenance de Zurich que j'ai couvert quelque jours plus tôt. Je suis arrivé sur les coups de 12h30. L'aéroport de Copenhague est pratique car les arrivées se sont au milieu des départs, ce qui facilite les déplacements. Je me dirige en premier lieu vers les comptoirs de transit en retrait de la zone d'embarquement, sous une belle veranda, afin de retirer ma carte d'embarquement Copenhague-Paris (sur laquelle est aussi inclus le Paris-New York du lendemain). Puis, ayant pas mal de boulot à terminer, je me rends au salon pour travailler tranquillement.

Le salon qu'utilise Air France à Copenhague est l'Aviator Lounge, il me semble détenu par la même compagnie de handling qu'utilise AF. Il était prévisible qu'une grande majorité de compagnies SkyTeam et OneWorld l'utilisent, mais la présence d'Aegean est un peu étrange, étant sur les terres d'SAS !

Le salon est à l'heure plutôt internationale.

Après avoir traversé un petit couloir, on tombe sur cette grande salle. C'est plutôt bien éclairé et il y a une belle vue sur le tarmac.

Une mezzanine est aménagée et des fauteuils faisant place au tarmac y ont été placés.

L'offre de presse est exhaustive avec également des journaux français et le tout est bien présenté.

Du côté du buffet, c'est plutôt pas mal non plus. On y trouve des boulettes (mon petit doigt me dit qu'elles viennent d'Ikea ^^) et de la soupe thai en offre chaude, et un salad bar, des pommes de terre à la crème, du fromage et du saumon fumé en froid. Du pain est proposé à la découpe.

Il y a également des desserts, cette photo a été prise après le service déjeuner mais il s'y trouvait des pains à la cannelle.

Les boissons. On y trouve également de l'eau, des jus et du vin.

Ma sélection déjeuner. Tout était très bon.

Le salon se vide au cours de l'après midi et je suis le seul client. Je m'installe sur un canapé en mezzanine mais la propreté laisse à désirer (housse sale non changée depuis des années, miettes par terre, rideaux tâchés, vaisselle non débarrassée…)

Au moins, la vue est plutôt sympa !

Quelques maquettes sont disposées ça et là, ce qui fait une belle décoration.

Après avoir passé quelques heures à travailler, l'heure de l'embarquement approche rapidement et je quitte le salon pour me rendre tranquillement aux portes A. Sur le chemin, je croise l'appareil du jour, un A320 Sharklets comme prévu, F-HEPH. (ça rime avec CPH !)

Ce fut sympa de passer par ici même si je n'en ai pas trop profité !

L'avion est arrivé en avance, et l'heure de départ a été avancé, chose que j'ai déjà remarqué au départ de cet aéroport. Mais le débarquement de nombreux PMR retardera le nettoyage et l'heure de départ reculera en fait.

L'offre de presse disponible à l'embarquement.

Je suis le premier à embarquer. L'accueil à bord est sympathique.

Le remplissage en Business sera de 2 pax et 1 gp pour trois rangées. Il ne dépassera pas 25 en Economy.

La nouvelle têtière Business.

Intriguée par mes photos, j'engage la conversation avec une PNC. Nous commençons à discuter du produit et des améliorations, notamment celles concernant le moyen courrier que je ne connaissais pas trop. Elle m'informe que depuis le 1er avril, la nouvelle offre catering est disponible et qu'elle est également chargée sur ce vol. Je ne le savais pas!
Un oshibori est distribué par cette même PNC.

Le décollage suit à l'heure.

La grisaille s'est installée au Danemark.

En ce début de mois d'avril, il n'est pas trop tard pour observer le coucher du soleil une fois l'épaisse purée de pois traversée.

Plutôt que de rallumer la cabine, la CC dit à haute voix j'ai une idée, passe dans les rangées et allume les liseuses. Pas mal pas mal.

Le plateau arrive. Je demande à changer à la place 2F pour profiter du coucher de soleil en dinant.

On est bien dans la logique d'une montée en gamme : désormais, les verres en plastique sont relégués au passé et le godet (avec la nouvelle estampillation) a pris le relai sur tous les vols Europe.

Et voici le plateau. Au menu ce soir, mini tapas (foccaccia avec jambon et tomate et quiche aux épinards), madeleine et macaron, bol de mangue. Le pain est chaud.
La vaisselle est la même que sur long-courrier (signée Massoud).

Alors voilà, seul hic… C'est bien trop léger pour un diner. Et en effet c'est une collation; confirmation de la PNC, le plateau est le même que celui servi durant le vol aller (donc d'après midi). Bien malheureusement, cette erreur de chargement fait fondre la note qui aurait sinon frôlé l'excellence.
Ceci m'arrange bien peu car je n'avais pas du coup pas anticipé au salon, et j'arriverais chez moi bien trop claqué pour cuisiner quelque chose. Après avoir fait le bilan de la prestation avec ma PNC, comme le remplissage est faible, il reste des plateaux et elle m'en proposera automatiquement un autre.
Les couverts sont signés Cristofle.

La suite du vol se passera très vite, car je discuterai avec ma PNC des pistes d'améliorations possibles du produit en lui montrant le barème qui va servir à noter ce vol, et qui fera des remontées en direct via son ipad devant moi.
Le legroom en 1A.

On arrive rapidement sur Roissy, un peu en avance.

Nous nous garons au terminal 2F à côté d'un confrère Babybus.

Sans bagages en soute, il ne me reste plus qu'à sauter dans un Uber et rejoindre le 16è arrondissement pour une courte nuit avant de traverser l'Atlantique le lendemain.
Merci de votre lecture !