Review of Qatar Airways flight from Manila to Doha in Business

Je continue ce routing qui était à destination de Taiwan. Mais sur le chemin du retour, nous avons passé deux jours à Manille et il est désormais temps d'enchainer deux vols pour l'Europe.

Nous avions échappé de justesse au typhon Regasa sur Hong-Kong, mais ses trainées sont toujours très importantes aux Philippines. Et malgré notre courage à braver la pluie, les activités sur place étaient quasiment nulles et les déplacements très limités. Ce sera donc une prochaine fois pour le bonus touristique.

Ironie du sort, le premier rayon de soleil qui parvient à passer la couche nuageuse pendant notre séjour, a lieu au moment où le taxi nous dépose au terminal !

Une grande partie du terminal est en travaux de rénovation. Les comptoirs Qatar se situent à l'extrémité rénovée, et s'ils sont vides, c'est parce que nous arrivons relativement tard (proche de la fin d'enregistrement), le vol étant un peu trop matinal à notre goût ^^

Les petits derniers de oneworld (Oman, Alaska et Fiji) sont bien représentés au comptoir. Souvent, ces matériels de présentation tardent à être mis à jour dans les différents aéroports.

Je suis en tarif Promotionnel, ce qui exclue les salons Qatar Airways. La mention "No Lounge Access" est nouvelle (en tout cas n'apparaissait pas lors de mon dernier vol en tarif Promo avec eux) et mensongère. Ce n'est pas parce qu'on n'a pas accès aux salons QR qu'on est exclue des autres…

Zone complètement dédiée pour la sécurité et l'émigration, sans aucune attente. Je vole rapidement une photo des comptoirs d'émigration : il peut y avoir jusqu'à 12 agents uniquement pour la zone Fast Track !

Puis direction le salon.

Ce sera le Cathay Pacific pour nous. Pensant le cerbère réagir à l'indication laissée par QR, je commence à sortir ma carte de fidélité pour justifier de mon statut oneworld, mais je suis arrêté dans mon élan par l'agent CX qui rappelle la règle de l'alliance : "Don't worry, you're Business, you have access !"

On retrouve tous les codes du salon CX, avec en plus pas mal de lumière.

L'offre est principalement à commander, préparée à l'espace bar/cuisine et livrée à table.

Un petit buffet complète avec une offre de petit-déjeuner continental minimal. Ce qui nous va bien pour notre sélection café / croissant et notre courte attente.

Puis nous rejoignons l'embarquement, qui a lieu juste sous les fenêtres du salon.

Comme on le voit sur la photo précédente, la passerelle pour la cabine Business n'a pas été connectée, mais toute la file Business sera embarquée avant de commencer l'embarquement de la cabine Economy.

Accompagnement au siège. J'ai pris une QSuite côté hublot. Ce n'est pas idéal quand on voyage en couple, mais cela évitera d'être enfermé dans le noir pendant tout un vol de jour, qui dure quand même 9h !

Donc priorité au hublot aujourd'hui !

Ce siège est désormais bien connu, je ne m'attarde pas plus que ça :
- Espace confortable
- Trousse de toilette (alors que je pensais que QR ne la distribuait plus que ex-DOH)
- Menu sous la tablette
- Casque et bouteille d'eau dans le coffre de rangement

L'espace est fermé par une porte, que personnellement je n'utilise jamais (je fais partie de cette génération où le luxe, c'est l'espace !) mais comme j'ai aujourd'hui une jeune voisine, ça pourrait servir au final !

Boisson de bienvenue, ce sera un jus d'orange.

Petite originalité au sol : je dispose d'une connexion internet. En effet, l'avion est équipé StarLink, et la couverture est globale, pas seulement en vol. Du coup, c'est disponible pour immortaliser la Une du jour.

Puis nous repoussons. Le timide rayon de soleil à l'arrivée a vite disparu…

Pendant la montée, l'équipage commence la préparation du service en remplissant les coupes de noix ou de chips pour l'apéritif.

Apéritif qui est ensuite proposé au siège. Je me laisse tenté par un Champagne Rosé.

Le service du déjeuner suit dans la foulée. Un charriot (à-la Turkish Airlines, comme la bougie…) fait désormais son apparition. C'est très élégant mais incompatible avec le "dine-on-demand". Pour autant, QR conserve les deux : soit le service au charriot à l'heure imposée, soit le service à l'assiette, à l'heure choisie.

Nous optons pour la deuxième option. Je mets à profit ces quelques heures pour rédiger un FR, et comme StarLink marche particulièrement bien, pour le poster en direct.

Et comme vous le voyez dans cette vue making of, la QSuite est plutôt agréable pour travailler également.

Nous approchons l'Inde à l'heure choisie pour le déjeuner, soit un peu au delà de mi-vol.

La table est mise, accompagnée d'une St-Jacques amuse-bouche.

Je replonge dans leur interprétation du tataki de boeuf. Ce n'est pas carbonisé comme ex-DOH, c'est même encore légèrement rosé. Alors on n'est toujours pas dans un tataki, mais ça se laisse apprécier également en "reste de viande froide du lendemain" (même si l'énoncé est tout de suite moins flatteur ^^).

La pain est par contre une vraie catastrophe, avec ce cassant de la décongélation. A l'inverse du tataki, celiu chargé à Doha est bien mieux.

Ayant évité la surcuisson sur l'entrée, je tente le boeuf. On ne sait jamais :)

C'est beau, bien présenté, servi avec son jus…

Mais c'est toujours la cata' Semelle fibreuse et archi-bouillie, avec juste quelques traits de grill au colorant alimentaire.

Même chose pour mon compagnon, qui a pris la même chose, et qui noiera ça dans le Sauvignon !

J'enchaine sur un dessert pour la complétude du FR.

Et ce sera le fromage pour mon compagnon. Et pour une fois, il ne s'opposera pas à la "manie" du protocole QR de retirer le pain pour le fromage, qui vient avec des crackers.

La table est débarassée au niveau d'Ahmedabab, une destination qui ne m'avait pas laissé indifférent, à défaut d'être vraiment intéressante.

Puis je retourne sur l'ordi…c'est au final un effet un peu pervers de cette connexion haut débit et illimitée qu'on avait pas avant en vol : le risque de perdre en avion ce moment de déconnexion numérique.

Puis à la pointe de l'Arabie, un nouvel oshibori fait son apparition, ce qui est signe du deuxième service. Là encore je suis un peu surpris, car dans mes souvenirs le protocole QR ne le prévoyait que "on-demand". Je suis surpris qu'il soit poussé (mais ce changement a peut être été opéré en même temps que l'arrivée du charriot, ce qui est assez logique en soi).

Je repars sur un très bon Bordeaux. Pas sûr que ce soit le meilleur choix pour accompagner le sandwich chaud au poulet…

Mais de toute façon je ne ferai que picorer : du fait d'avoir demandé notre déjeuner au milieu du vol, il ne s'est même pas écoulé deux heures depuis la fin du premier service.

Je terminerai juste sur un café, et je souligne que l'équipage a maintenu le service jusqu'au dernier moment.

Je ne suis débarassé que quelques minutes avant l'atterrissage.

Et direction les correspondances, pour le prochain vol pour Paris.