Introduction
Ceci est le récit du vol aller d’un déplacement professionnel à Florence, anticipé par un week-end allongé sur place avec Madame.
Flight routing
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- 2AF1366 - Economique - Florence → Paris - Airbus A220-300
CDG landside
Enregistrés en ligne la veille, sans bagage à déposer en soute, j’ai voulu néanmoins utiliser l’une de ces bornes pour obtenir des BP à l’ancienne

Un espace limité en cabine ? Pas tant que cela, car les coffres des A220 sont suffisamment hauts pour faire tenir les valises sur la tranche, et nous n’en avions qu’une pour nous deux.

Nous identifier par notre pièce d’identité : je sais d’expérience que cela marche très bien avec un passeport, mais cette borne n’a rien voulu savoir avec nos cartes d’identité. C’est la référence de la réservation que j’ai dû utiliser.

99 euros pour voyager en J sur ce vol ? Ni mon entreprise (pour moi), ni mon foyer (pour Madame) n’autorisait cette dépense !

Bref, j’ai obtenu sans difficulté majeure ce BP, et cela ne m’a pas pris plus de temps que si je m’étais adressé à un comptoir avec personnel, n’en déplaise aux aficionados à ce sujet.

Aucune attente pour accéder au PIF

… mais certains PAX dont nous ne serons pas se font orienter vers un poste de contrôle de taille et de poids des bagages à main.

Au PIF lui-même, un aide-mémoire du personnel d’accueil à CDG (une page A4 synthétique et plutôt bien rédigée) traîne sur le comptoir (de la cheffe d’équipe ?) à côté de la file d’attente. Impossible de prendre une photo mais j’en ai mémorisé la recommandation : « Un sourire, une phrase d’accueil, un contact visuel ».
L’employée au début du tapis ne coche pas la case « sourire », et déplace mon sac de liquides du bac contenant mon PC dans le bac suivant.
L’employée suivante qui scanne mon BP déplace à son tour le sac de liquides dans le bac contenant le PC. Je remarque cordialement l’incohérence : réponse du tac au tac « Ah, celle-là… ! » avec un geste laissant entendre qu’elle fait un peu n’importe quoi. Bah, il faut que le métier rentre !
Cela dit, le passage du PIF a été raisonnablement rapide
Ce qui ne rentre pas, c’est la ponctualité de notre vol, retardé de 20 minutes, mais avec la marge de régularité, on devrait arriver à peu près à l’heure.

C’est l’heure de pointe au 2F : le terminal est bien rempli, mais on trouve quand même à s’asseoir

Conséquence peu surprenante du retard de notre vol

En face de nous, un copi AF ôte les galons et le badge sur sa chemise, range sa veste d’uniforme dans son sac et met une doudoune. Probablement un GP qui est passé en uniforme par le PIF équipages.

Entre temps, l’heure de pointe est passée et le terminal s’est bien vidé

Le BP de Mme bipe en porte : un surclassement ? Oh que non !
Comme toute legacy qui aligne progressivement ses prestations (mais pas ses tarifs) sur les LCC, AF a un tarif de base qui n’autorise qu’un bagage sous le siège devant soi.
Les Marathon ont optimisé leurs billets en conséquence : le mien – payé par l’entreprise – inclut notre valise de cabine conjugale, celui de Mme est au prix plancher (plancher qui n’est pas si bas que ça).
Ce bip en porte est uniquement destiné à alerter l’employée en porte pour qu’elle vérifie que Mme n’aurait pas une valise de cabine. L’histoire ne dit pas si elle aurait eu une commission en cas de pénalité, comme chez certains LCC.

Embarquement par PAXbus : voici l’extérieur du salon 2F

EI-MVF : la photo prise au vol pendant le trajet en PAXbus n’est pas bien nette, mais c’est le premier A220-100 que je reconnais comme tel

OE-IJL, un A320ceo easyJet Europe

Stationnés au large, F-HZUT et F-HPNS, deux A220-300 Air France au contact. Le premier est celui dans lequel nous allons embarquer.

OH-LXH, un A320ceo Finnair, devant 9H-NEE, un A320neo Air Malta

9N-MAC, un A350-900 Malaysia Airlines,

F-OVAA, un 787-9 Air Tahiti Nui, devant N4077J, un A321neo jetBlue

Arrivée au pied de F-HZUT

Fuselage shot ; il n’y aura pas de restriction à ces prises de photo

Instant porte bien floue

La cabine, encore vide

De place en place, le numéro de rang est surdimensionné, ce qui est plutôt pratique pour repérer de loin l’emplacement approximatif de son rang (et, pour ceux qui font leur baptême de l’air, de découvrir que c’est là que le rang est indiqué, à défaut de savoir que signifient « window, middle, aisle »).
(La prochaine fois, il faudra que je pense à regarder si c’est indiqué en français, par exemple un rang sur deux.)

26 cm de l’assise au dos du siège. C’est dans la bonne moyenne pour de l’éco CC/MC.

Le dossier du siège s’incline de 7°. Ce n’est pas énorme, mais cela a le mérite de ne pas trop empiéter sur l’espace vital du voisin de derrière

La largeur entre accoudoirs est excellente pour de l’éco

… mais AF a un peu triché en réduisant la largeur des accoudoirs

La carte de sécurité, recto - verso

Pictogrammes concernant la ceinture de sécurité et le gilet de sauvetage. A droite, c’est un porte-gobelet, pratique, mais malheureusement inutilisable quand la tablette est abaissée

Quand la tablette est ouverte, une mini-tablette permet d’y poser son téléphone ou sa tablette

Le dos du siège est équipé de deux prises USB
- Type A en bas
- Type C en haut, avec une puissance maxi de 60W, ce qui signifie une compatibilité avec la spécification USB-PD (Power Delivery), permettant d’alimenter par exemple un ordinateur portable.
Comme l’époque de la création de Flight Report est lointaine où ce n’était qu’en J en long courrier que l’on pouvait espérer (mais pas nécessairement obtenir) une prise secteur permettant peut-être l’alimentation d’un PC (pas le mien d’alors, qui consommait 90W) !

Vue latérale du diagramme 2+3

La cabine se remplit …

… la soute à bagages aussi. Le vol sera quasi-complet, mais je ne sais pas ce qu'il en sera de la soute

Chargement de l’avitaillement à l’arrière – cela ne prendra évidemment pas longtemps.

Le départ s’éternisant un peu, Mme va aux toilettes et se fait un peu taquiner par un PNC, un sympathique boute-en-train, qui lui affirme sur le ton d’une évidente plaisanterie que les toilettes de gauche sont réservées à l’équipage.
Mme ne se démonte pas, engage la conversation, lance le sujet Flight Report ; à quelques rangs de là, j’entends des mots connus et je rejoins le galley et s’engage un échange fort sympathique.

Revenons à la photo ci-dessus : ce qui est plus intéressant à leur sujet, c’est que ces deux WC ne sont pas strictement identiques : celui de droite est aménagé pour faciliter l’utilisation par des PAX à mobilité (un peu) réduite, avec un espace plus large juste derrière la porte et une poignée à droite.

La moquette du fond de l’avion n’est pas impeccable : la faute non pas à l’équipe de nettoyage, mais à un très jeune enfant au dernier rang qui va en plus hurler pendant la plus grande partie du temps, de l’entrée à la sortie de l’avion

Il est 10h22 et on repousse enfin

Fin de repoussage pour 9H-NEE, un A320neo Air Malta

Il est prêt à partir ! On le retrouvera derrière nous pour le décollage

SP-LEC, un Embraer 195-E2

La gare TGV et RER

Un A220-300 Air France

Les appareils LC au contact face est du hall L du terminal 2E (avec au premier plan F-HUVG, un A350-900)

Et de même, la face est du Hall M

Avec F-GSPX, un 777-200ER

Nous sommes suivis de près par 9H-NEE

F-HTYH, un A350-900 Air France, au roulage

Suivi de F-GTAS, un A321ceo Air France

EC-LVO, un A320ceo Vueling, se dirige vers le doublet sud

N633UP, un 747-8F UPS

Nous allons décoller après F-HMRI, l’unique A330-200F de CMA CGM Air Cargo

Décollage à 10h40 (soit STD + 60) : la gare TGV et RER, et le long tube du terminal 2E

Terminaux 2A et 2C

Le plafond est très bas : la vue sur le terminal 2A au complet se brouille déjà. Au premier plan, un appareil Singapore Airlines

Les deux taxiways faisant la jonction avec le doublet nord

L’ombre de l’avion sur les nuages dans la montée

Un probable A321 Austrian Airlines a décollé en parallèle du doublet nord et entame son virage pour prendre le cap de VIE.

La collation est constituée d’une galette bretonne de 30 grammes et d’une boisson – ce sera un café pour moi

J’aurais mieux fait de choisir le doublet à gauche en choisissant nos sièges : avec le retard de l’avion, l’exposition est plutôt à contre-jour, et je n’aurai pas la vue sur les Alpes

Aperçu fugitif de la côte italienne

Une trouée dans les nuages

Virage

A 11h31, le CdB annonce que « la piste de FLR est courte et que le freinage sera puissant, mais que c’est une procédure normale ; merci de bien respecter les consignes de l’équipage de cabine ». Et pour cause : la piste ne fait que 1560 m, tout juste 50 m de plus que les 1510 m nécessaires à un A220-300 !
(Le projet de construction d’une nouvelle piste de 2 200 m, perpendiculaire à l’existante qui est bloquée par une colline à l’est, vient tout juste de franchir l’étape « rapport d’étude environnementale ». Rendez-vous au plus tôt en 2035 pour la mise en service de cette piste et du futur nouveau terminal !)
En attendant, il y a ceux qui ont des attentions platinesques de l’équipage… et il y a Mme Marathon, qui – au couloir – a droit au passage « flightreportesque » de la CC pour s’assurer que tout va bien pour nous. Les PNC du fond l’appareil avaient manifestement passé le message de notre statut un peu spécifique ! 😊
Revenons au paysage : à droite, la centrale hydroélectrique de Piano della Roca sur la rivière Serchio

L’étroite vallée de Pescia

L’autoroute A11 Florence - Pise, vue dans l’enfilade

La zone industrielle d’Altopascio, au bord de l’A11

L’autoroute A11 au niveau de Chiesina Uzzanese

La plaine autour de Ponte Buggianese, au centre

Dans le quart inférieur gauche, la zone industrielle d’Altopascio, le long de l’autoroute A11

Au loin, en forçant les contrastes, le port de Livourne – la ville est malencontreusement masquée par le nuage blanc à gauche

La zone industrielle de Santa Croce sull' Arno, lequel fleuve Arno (qui baigne et a régulièrement inondé Florence de manière catastrophique) est hors champ au premier plan

On aperçoit l'Arno ci-dessous, dans le quart inférieur gauche de la photo

Au centre droit de la photo, les deux bâtiments jumeaux de la Scuola Della Bicicletta, qui comme son nom l’indique est un établissement d’enseignement professionnel des métiers du cyclisme.

Malgré son emplacement favorable et sa bonne exposition de ses chambres pour le spotting, je vous déconseille de cet établissement, car il s’agit de la prison de Sollicciano.

L’échangeur et la gare de péage de Florence – Scandicci sur l’autoroute A1

Et immédiatement après, arrivée dans le périmètre de FLR

G-LCYP , un E190 British Airways attend la fin de notre atterrissage pour partir

Toucher, et presque immédiatement un freinage effectivement particulièrement musclé.

Cet A319ceo Vueling attend son tour sur la raquette pour remonter la piste vers le terminal

On attend derrière lui

… pendant que G-LCYP remonte la piste…

… fait demi-tour sur place en bout de piste

… s’aligne,

… et s’élance

Roulage évidemment assez court et arrivée à proximité de cet E190 TAP

Débarquement par les deux extrémités… et voyez les dégâts causés par le bambin pendant le vol !

Fuselage shot, non sans avoir salué tout particulièrement les PNC de l’arrière

C’était bien F-HZUT


L’A319 Vueling (ou son jumeau ?)

Ça bouchonne un peu à l’entrée du terminal

En revanche, le petit terminal est traversé d’autant plus rapidement qu’il n’est pas nécessaire de passer par la salle de livraison des bagages en soute si l’on n’en a pas. La station de terminus du tram pour le centre-ville est au bout de ce cheminement.

La bonne aventure (1617). Ce tableau d’Antiveduto Gramatica (1569 – 1626), exposé à Florence à la Galerie Palatine du Palais Pitti est une allégorie de la suite, car c’est sans mon portefeuille, subtilisé dans le tram par d’expertes pickpockets, que je suis arrivé à l’hôtel.

Déclaration de vol au bureau des Carabinieri de la gare centrale, opposition sur les cartes bancaires… je n’ai pas eu la chance de cette touriste japonaise qui a vu arriver au guichet un brave Italien apportant l’IPhone dont elle était en train de déclarer la perte. Les miracles, ça arrive, mais par pour tout le monde !
C’est la carte d’identité de Madame que nous avons présentée à l’hôtel, et elle a subvenu à nos besoins avec ses moyens de paiement, mais quid de mon retour en solo après deux jours de réunions, sans pièce d’identité, or elles sont contrôlées au départ de FLR?
Ce sera à lire dans le FR de retour !
Bonus : le Musée de l'Office des Pierres Dures
Je vous propose un bonus sur un musée de Florence trop peu connu















Merci pour ce FR :)
Je constate la chute de Gold à explorer... :(
Je ne suis que très moyennement inquiet pour le retour... nous sommes dans Schengen et ce n'est pas la France :)
Le Covid et la visio-conférence sont passés par là !
A suivre... et je sais que tu suivras !
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci François pour ce FR
Il faut savoir faire avec l'évolution des services proposée, c'est ainsi.
J'y ai eu droit une fois chez AF.
J'imagine bien Madame faisant la publicité pour son mari.
Alors là c'est inacceptable, quel manque d'éducation et surtout des claques aux parents.
Ah ben voilà, la fameuse banane est toute aussi facile à ouvrir qu'un sac à main ?
Donc pour une fois c'est madame qui aura payé lol
A bientôt
J'y ai eu droit une fois chez AF.
J'imagine bien Madame faisant la publicité pour son mari.
Quel manque d'éducation et surtout des claques aux parents
(Ils étaient au dernier rang, comme l'atteste la photo prise au débarquement)
C'était la première fois depuis des lustres que je partais en voyage sans cette banane qui avait un jour donné suffisamment de fil à retordre à un pickpocket parisien pour que je le détecte à temps. Lesson learnt : cette banane sera désormais un must have ! 😄
Et m'a aussi confié l'une de ses cartes de crédit pour mon prolongement en solo, car professionnel, de ce séjour. Que ferais-je sans elle ? 😉
A bientôt !
Merci beaucoup pour le partage !
Bon va falloir sérieusement penser à sortir le fouet car j'ai deux réclamations :
J'en suis toujours à le rechercher, pour moi ici je vois un A220-300 :)
Horreur, malheur, sur les chiffres deux sont bons, cachez moi cet A319 que je ne saurais voir et remplacez moi ça par un E190, merci ^^
Sinon le carnage laissé par le sale gosse est pathétique. A part ça, un très bon vol sur AF. Que demander de plus ?
A bientôt !
Est-ce bien raisonnable de devenir FR-Gold après de telles étourderies ? J'ai corrigé
Et caricatural. Je peine à imaginer le champ de bataille si cela avait été un vol LC
A bientôt !