Review of Ryanair flight from Madrid to Luqa in Economy

Bonjour, 

J'avais un jour de repos et à l'origine je n'avais pas prévu de faire quoi que ce soit. J'ai quand même regardé, moins d'une semaine avant, les possibilités de faire une petite virée. Comme vous pouvez vous en doutez, j'ai trouvé quelque chose : Aller-retour dans la journée à Malte pour 48€ ! Parfait. 

L'aller-retour devait se faire sur B737 MAX 8, mon baptème sur le MAX. Cependant Ryanair à changé d'avion quelques heures avant mon vol aller, avant de répéter le même manège pour le vol retour. Je n'ai donc pas eu la découverte avgeek que je voulais, mais Malte est un nouveau pays pour moi.

Je ne reporterai pas le vol retour, mais j'ai tout de même une question concernant les numéros de vols. L'aller est le 267 et le retour 5383? Une si grande différence paraît peu logique pour une même ligne, le même jour, À moins que, dans le cas de Ryanair, ce soit un indicateur de quelle base opère le vol (Madrid vs. Malte ou autre) ? 

Pour me rendre à l'aéroport j'aurais pu réitérer l'expérience vélo+bus 200 pour un grand total de 1€50 mais il faisait bien trop froid pour prendre le vélo.
J'ai donc préféré l'option tout métro pour 4€50, ce qui correspond à 1€50 de ticket + 3€ de supplément aéroport. Pour ceux qui ont un abonnement mensuel ou annuel, le trajet pour l'aéroport est inclus. Même ainsi, le prix est correct.

Un contrôle de carte d’embarquement ou de réservation est effectué à la sortie de la station de métro. C'est un peu bizarre puisque cette mesure contre les SDF n’était à l'origine en place que la nuit.

Il y a ensuite plusieurs cheminements vers les terminaux, dont un spécialement dédié aux passagers déjà enregistrés et sans bagages en soute. 

C'est par là que je me rends. Le contrôle de sûreté est vide et je suis airside en à peine quelques minutes. 

Avec vue sur un avion d'Air France pour Paris.

Je m'installe dans un coin, avec une vue sur l'extérieur. Il n'y a rien à voir et je passe le temps à lire mon livre. Le 737-800 prévu est changé et je reçois une notification. La porte d'embarquement change elle aussi et coup de chance, je suis assis juste en face. 

La dynamique des embarquements sur Ryanair est assez différente des autres compagnies, et mes habitudes changent en conséquence. Alors que j’aime habituellement embarquer parmi les premiers pour pouvoir m’installer tranquillement et potentiellement mettre une valise dans les coffres à bagages, sur Ryanair j’aime être dernier. À la MichelG.

En premier embarquent les passagers avec bagage cabine. Ils sont souvent entassés dans une passerelle, un hangar, ou un bus, jusqu’à ce que le débarquement du vol précédent soit terminé. Ce pré-embarquement commence souvent avant même l’arrivée de l’avion.
Ensuite embarquent les passagers avec un petit sac seulement (dont moi). J’ai mon siège au dernier rang donc un embarquement par bus ou à pied est idéal puisque je peux embarquer directement par la porte arrière.
Cependant à Madrid, les embarquements par passerelles sont communs pour Ryanair et c'est le cas aujourd'hui. Il faut donc attendre que les passagers qui arrivent de Malte quittent l'avion avant de pouvoir commencer à embarquer/entasser les passagers. 

Je pars donc me balader un peu et faire une photo de l'avion du jour. Pas de B737 Max 8, je suis déçu, et à la place un banal B737-800 de 13 ans. Même pas une livrée Buzz ou Malta Air, c'est la loose totale. 

J'observe ensuite l'embarquement qui a commencé à 10h20. C'est fluide, les bagages ne sont pas pesés ou mesurés et aucun problème avec la nouvelle règle de Ryanair qui n'accepte plus que les cartes d'embarquement en format digital. Je le savais mais j'avais aussi reçu une notification la veille. 

J'embarque parmi les derniers. 

Ce qui n'empêche pas de se retrouver un peu bloqué dans la passerelle, mais au moins ça avance. 

Je me dirige vers mon 33A, hublot au tout dernier rang et mon siège de prédilection sur Ryanair. Les embarquements par passerelle sont rares, donc l'accès au siège par la porte arrière est super rapide. Encore mieux pour le débarquement par la porte arrière.
On ajoute un hublot parfaitement bien aligné et une vue dégagée, ainsi qu'une chance insolente qui fait que j'ai eu plus de vols sans voisin que de vols avec voisin.

J'ai d'ailleurs failli perdre ce siège. J'avais choisi le 35A sur le 737 MAX mais les 737-800 n'ont que 33 rangs. Ils m'avaient bougé à un siège milieu au rang 24. Heureusement j'ai pu changer de siège et Ryanair est au moins honnête de ne pas refaire payer le siège. Je connais quelques compagnies qui n'hésitent pas.

Le legroom sur ces vieilles cabines n'est pas bon. Les plus récentes sont bien mieux. 

Les consignes de sécurité sont placardées sur le siège devant. Aucun risque de les rater. 

Je discute un peu avec mes deux voisines, qui ne voyagent pas seules mais comme tout le monde le sait, les amitiés et couples ne valent pas le prix d'un siège en plus sur Ryanair.

Je pensais ne pas avoir de siège de libre mais la rangée 33D-E-F est libre et la voisine au couloir s'y déplace avec la bénédiction de l'équipage. 

J'en suis donc à 6 vols Ryanair sur 8 (en voyageant seul) sans voisin. Un plutôt bon score.
Avec le vol retour, où j'ai aussi eu le siège voisin de libre, j'en suis maintenant à 7 sur 9.

Je reçois une nouvelle notification pendant l'embarquement qui rappelle qu'il est possible de commander des produits du BOB depuis l'application. 

Repoussage à 10h50, il n'a fallu que 20 minutes pour embarquer un B737-800 presque complet. À se demander pourquoi autant de gens vont de Madrid à Malte un mercredi matin de novembre. 

Un B737 MAX 8, que j'aurais bien aimé prendre mais qui partait pour Berlin.

Roulage un peu long, comme souvent. On passe à côté du T4S. 

Un A330 de Privilege Style qui opère pour Iberia. C'est un ex-Virgin Australia. 

Décollage pour 2h20 de vol.

La cabine est calme alors que les PNC préparent le service de BOB. 

J'ai un hublot sale, rayé, tout ce que vous voulez. Les photos vont être compliquées. 

On approche des côtes méditerranéennes après une petite demi-heure de vol.

Au niveau de Valence, pour être plus spécifique. 

Je suis tellement pris par la vue sur Valence, que je vois ainsi de jour pour la première fois, que j'ai oublié de regarder en haut. J'ai raté un magnifique air-to-air tout fait avec Lauda Air. Un A320 qui faisait un Vienne - Fuerteventura, presque 5h de vol.

Revenons donc à Valence. 

On reconnait facilement la Cité des Arts et des Sciences. 

Un petit air-to-sea? Ces cargos sont immenses. 

Je regarde sur l'application la possibilité de commander quelque chose depuis le siège. C'est facile à faire et il est possible d'acheter des produits du Duty Free, ainsi que les fameuses cartes à gratter. 
Il suffit d'avoir le bluetooth activé pour pouvoir accéder au menu depuis l'application. 

On continue notre route avec l'île d'Ibiza.

Le village de Sant Antoni de Portmany.

Ensuite c'est la mer Méditerranée jusqu'à arriver au dessus de la Tunisie. Ce n'est pas commun d’avoir un vol intra-Union Européenne qui survole l’Afrique.

L'aéroport de Tabarka, proche de la frontière avec l'Algérie. 

On survole Tunis.

Le Cap Bon

La ville de Menzel Temime

Celle de Kelibia

L'île de Pantelleria.

Ensuite ça se couvre. On commence notre descente dans les nuages et ça bouge beaucoup. 

Première vue de Malte

On longe l'île par le sud

Je ne m'attendais pas à une côte avec des falaises aussi imposantes. 

Les zones urbaines de l'île ont l'air assez denses. 

L'aéroport est en vue.

Une fois l'île dépassée, l'avion fait demi-tour pour s'aligner.

Arrivée avec 10 minutes d'avance. On a eu le droit au fameux jingle de Ryanair.

L'aéroport n'est pas grand et je demandais sur un FR récent d'Esteban où ils mettaient le 777 d'Emirates. J'ai la réponse. 

Débarquement par les deux portes, ce qui permet d'être parmi les premiers à sortir de l'avion. 

Un petit tour en bus et je suis le cheminement vers la sortie. 

Je suis dehors, devant le bus, moins de 10 minutes après être sorti de l’avion. 

Merci d'avoir lu et à bientôt.