Bonjour à tous,
Un retour flash à Rome est de nouveau au programme.
Étonnamment, Rome semble très couru en cette mi novembre au point que les tarifs d'une bête rotation AF sont en dehors du raisonnable.
Il faudra donc être créatif et je me retrouve ainsi à mixer U2 et VY pour cette banale rotation européenne car ici, le nerf de la guerre, c'est le budget.
Cela me permettra notamment de découvrir VY au retour (à l'aller, c'était full, tout simplement), VY que je n'ai pas encore eu l'occasion de prendre. Pour le coup, ce sera sur une ligne (FCO-ORY) qui, si j'ai bien compris, est amenée à s'arrêter l'année prochaine car VY se recentre sur le marché espagnol depuis ORY.
Le routing est donc simple, mais plein de "piment" par rapport à mes petites habitudes.
Flight routing
- 1ORY - FCO - U2 is back
- 2FCO - ORY - Ma première sur VY
Partir pour ORY au petit matin est bien un événement qui ne m'est pas arrivé depuis longtemps.
Compte tenu de l'horaire, il est plus fiable de s'en remettre au VTC, d'autant plus que ce matin, la température, elle pique.
En attendant mon uber, je consulte l'ID de l'oiseau du jour.
Ce n'est pas mon baptême U2 mais ce n'est que me mon 3e vol avec eux et c'est également un événement à part entière.
On constate aussi que notre bolide a passé la nuit à ORY.

ORY
Comme attendu, la route sera particulièrement fluide, et me voilà peu avant 05h40 devant ORY1.
Peu de monde dehors de bon matin.


J'avoue qu'il m'était un peu sorti de l'esprit que le parcours à ORY1 est court, très court et il y a des chances que je passe vite en mode "enfilage de perles" airside.
Toutefois, jouer l'arrivée last minute est bien trop dangereux du fait de la circulation du matin.
Entrons dans le terminal.
La pub Transavia est plutôt marrante et fait tout de même honneur aux battles Coca / Pepsi ou MacDo / BK je trouve.

Au FIDS, une majorité de vert, une logique de numérotation artistique et notre vol bien visible, sans alerte particulière.

Pas de surprise, le PIF est rapidement en approche.
D'abord, passage des portiques, qui sera particulièrement fluide.



AIRSIDE
La passage airside a été flash, car pour le PIF, la cadence est bonne et la régulation efficace.
Comme prévu, à 04h45, je suis airside bien (trop) en avance et la salle, elle est petite et encombrée.

Il ne me reste plus qu'à me poser à cette table avec d'illustres inconnus pour recharger le tel numéro bis.
A noter qu'il y a certes pas mal de prises mais que plusieurs sont en défaut.
Faut dire que l’utilisation doit être soutenue car ici, ça défile.

EMBARQUEMENT ET CABINE
Après un peu d'attente avec pour principal divertissement l'observation de la queue du exki serpentant dans le hall et quelques appels pour des pax en last call sur les portes d'à côté (on peut légitimement se demander où ils ont bien pu se perdre ici), notre tour arrive à 06h35.
Ce matin, je suis en mode no name, no fame, ni même speedy boarding, donc j'attends sagement mon tour.

Notons que la logique qui suit m'interpelle un peu car bien sûr, une fois mon bip effectué, je me retrouve englué dans la passerelle avec tous les speedy boarder qui m'ont précédé.

On avance un peu puis on arrive à la bifurcation.
J'avoue ici avoir lâché mes 11,99€ pour avoir un siège hublot.
J'ai du m’asseoir sur mes principes vis à vis de ce type d'option mais je n'avais point envie de me retrouver en sandwich de bon matin.
Pour en tirer une modeste satisfaction, je peux au moins dire que tout cela se gère diablement efficacement depuis l'application U2.

Passé l'aiguillage, cela bouchonnera encore "sévère" car au total il me faudra un peu plus de 7 minutes entre le bip en porte et mon siège.
En attendant, le fuselage shot est moyen, faudra se rattraper à l'arrivée.

Mais l'instant porte est bien mieux.

Après avoir piétiné derrière des pax lourdement chargés et galérant pour ranger leur nombreux et volumineux bagages cabines (étonnant ça tient), me voilà à mon siège.
Le mot qui vient à l'esprit, après «planche à repasser» est, ESSENTIEL.
Nous avons ici l'essentiel pour les 2 prochaines heures, en somme, de quoi être assis.

Petite revue de l'environnement.
C'est un peu étroit en ressenti mais en tout cas très propre, y compris dans les dessous.
Pas de prise usb en vue, et sans mystère, pas de wifi non plus.
Essentiel on a dit.






Y aurait il un luxe à l’extérieur ?
Pas pour le moment, car ici aussi, on a l'essentiel.

Pendant que ça continue d'embarquer et de bouchonner à cause des bagages (!), je feuillette le magazine de bord et surtout la carte du BoB.
Les tarifs sont loin d'être délirants par rapport à l'aéroport même si présentement, à la faveur de mon attente airside, j'ai acheté une bouteille d'evian 2,7€ là où U2 la propose à bord à 3,5€.
Par contre, en absolu, le prix d'une telle bouteille casse quand même les reins.




07h05, annonce d'un boarding terminé et fermeture de la porte dans la foulée.
La captain prend la parole et annonce un départ… en légère avance !
1h40 de vol prévu au programme.
Dernier clic des PNC et on repoussera à 07h11, 2 minutes à peine après le retrait de la passerelle.

LE VOL
Notre taxi débute rapidement et nous partons en direction de la piste 25 avec le lever du soleil.

Le taxi ne sera point longuet car à 07h19, on est en seuil de piste pour prendre la roue d'un vol AF dont le tour d'honneur approche en mars 2026.
07h20, soit à l'heure théorique de départ du bloc, on met les gaz.
Altitude et luminosité vont croître de concert.




Une fois lancée, la cabine restera dans cette ambiance tamisée quelques minutes plus longues que d'habitude selon moi.

Je pensais que cela nous permettrait de paisiblement somnoler mais à 07h27, on annonce l'ouverture du service BoB et les lumières sont rallumées 5 min plus tard.
J'avoue cependant que de mon côté, les yeux piquent terriblement.
C'est donc un peu comateux que je vois passer le trolley.
Pour le reste du paysage, on va dire qu'il y a eu un petit blanc.
Mais je reprends tout de même mes esprits au niveau des montagnes.
C'est déjà pas mal blanc on dirait.


Après la montagne, vous prendrez bien une tranche de mer?
Luminosité et/ou hublot pas clair, toujours est il que l'exercice est un peu dur.
Je me contente donc de regarder et non de mitrailler.





35 min avant l'atterrissage, on lance une vente à bord avec annonce des prix et promos comme au supermarché.
C'est amusant mais bon, de si bon matin, pas sûr qu'on soit motivé pour acheter du parfum.
Au moins, avec ça en distraction supplémentaire, 1h40 de vol, cela passe plutôt vite.
FCO se profile car cela sent l'alignement (ndlr: pas du tout à ce moment là, cf. les cartes FR24).

C'est parti pour la finale.
Le ciel est bien nuageux mais point de secousses.
08h48, gear down.
08h51, on roule.









Timide effort du soleil pour nous accueillir à FCO.

Si timide, qu'une petite buée s'invite d'office sur le hublot. Je suis bien en veine tient.

ARRIVEE
En jouant avec les zones plus claires, j'arrive à arracher quelques images du taxi mais l'exercice n'est pas simple.



Chemin faisant, la buée diminue afin de mieux visualiser les forces en présence en sus d'ITA bien sûr.




Le dernier virage intervient à 08h59.


A peine avons nous stoppé que la passerelle se met en mouvement.
On ne peut pas dire que nous n'étions pas attendus.
09h02, ouverture de la porte. Il parait qu'on est en avance les amis.
Instant danette standard, et petite cohue pour récupérer ses bagages.
3 minutes plus tard, me voilà dehors.

Avant de se rendre vers le train pour le centre de Rome, rectifions d'abord le fuselage shot de notre oiseau.
Le débarquement en porte arrière est également en cours.

Allez, go Leonardo.

Détail amusant en sortant de la passerelle, je tombe sur la porte de mon dernier retour de FCO.

Ensuite, je poursuis ma route vers la gare.
Comme la fois précédente, j'avais été choqué par la foule, je m'attendais à la même épreuve mais que nenni !
Aujourd’hui ce sera parcours fluide, queue inexistante aux machines pour les billets et train plutôt vide.
Un WE à Rome en novembre semble être un bon plan !

Avant de conclure, j'inclue un peu de détail de notre route car celle-ci m'aura pas mal surpris compte tenu des nombreuses corrections de trajectoires ressenties là où précédemment, j'ai plutôt eu l'impression de faire un tout droit entre Paris et Rome.




Fin de l'épisode U2, et à bientôt pour le retour baptême chez VY.