Bonjour à tous chers lecteurs,
Nouvelle virée, en Europe cette fois-ci, avec plusieurs objectifs. Le principal étant d’attraper l’A350-900 de Finnair qui m’est quand même passé trois fois sous le nez. Celle-ci sera-t-elle la bonne ?
Pour rejoindre Londres, je privilégie le chemin des écoliers avec ce vol entre Zurich et London-City (LCY). Il y a deux, voulant ajouter LCY à mes tableaux avec un vol en provenance de Glasgow ; malheureusement, il avait été annulé et l’Emb190 s’était transformé en A321neo à destination de Heathrow.
Avec ce vol, je répare donc ce double affront.
Voici le routing complet de ces deux jours.
Flight routing
- 1BA8766 - Zurich - London-City - Economique - Embraer 190
- 2AY1336 - London - Helsinki - Economique - Airbus A350-900
- 3AF1071 - Helsinki - Paris - Economique - Airbus A220-300
En route pour Zurich
Avant toutes choses, j’avais reçu une offre de surclassement - que voici - mais dont je n’ai pas donné suite eu égard à la brièveté du vol. J’aurais dû regarder plus attentivement les détails de l’offre, désolé.

C'est en train que je rejoins Zurich. Pour cela, depuis Lyon, il faut prendre un TER jusqu'à Genève puis un train Intercity. Le trajet a été fort ponctuel des deux côtés de la frontière.

La gare est idéalement située sous l’aéroport. La multimodalité est judicieusement facilitée pour connecter au mieux le train et l’avion.

Les départs sur la période à venir.

Je vais passer aux comptoirs pour commencer.

Tout est fort bien indiqué.

Après une attente nulle, j’ai mon sésame cartonné.

Ils ne perdent pas de temps pour poser le sapin. Plus d'un mois et demi avant !

Sans plus attendre, je passe les contrôles. Ce sera un modèle d’efficacité et de fluidité. Cinq minutes tout au plus.

Passage sans arrêt pour ma part dans cette section de l’aéroport.

Pas trop de monde en ce jour.

Spotting zurichois
La météo est bien triste en ce jour. Disons qu’elle est de saison. Il fait bien froid en ce jour et le soleil ne percera pas la couverture nuageuse.
Cet A320 (HB-IHX) s’en va vers Tenerife, vol WK 214. Gageons que ses passagers trouvent le soleil à l’arrivée.

Un ex-Swiss qui vol désormais sous les belles couleurs d’Edelweiss (HB-JLR), se prépare à aller vers le Cap-Vert en desservant Espargos et Praia, vol WK 106.

Il vient d’arriver bien en retard de Barcelone, vol LX 1953 et repartira vers Nice plus tard, cet A320 (HB-IJL) tient compagnie à un Boeing 737 Max8 (TF-ICE) qui sans surprise va rejoindre Keflavik (Reykjavik), vol FI 569.

Mais je ne veux pas trop traîner dans cette partie pour rejoindre la partie internationale où les gros coucous sont nichés.

Pour cela, il faut prendre la navette ferroviaire.

Puis remonter au niveau des départs et enfin passer les contrôles d’identité pour quitter l’espace Schengen. Grâce aux portiques fonctionnant parfaitement, cette opération n’a généré aucune attente.

Reprise du spotting derrière deux rangées de vitres, le cauchemar de tout photographe.
On commence par cet A350-900 (A7-ALT) arrivant de Doha, vol QR 95.

Sa destination et la gastronomie qui s’y trouve me donne vraiment envie de voyager à bord de ce 777-300ER (HS-TKR) de Thai qui va retrouver Bangkok, vol TG 971.

Un A340-300, voilà qui me ravit… d’autant plus celui-ci (HB-JMA) sur lequel j’ai voyagé vers Palma de Majorque (ici —> https://flight-report.com/fr/report/63555/swiss-lx2164-zurich-zrh-palma-de-mallorca-pmi/) mais aussi sur lequel Esteban a fait ses premières armes.
Ici, il part vers Shanghai, vol LX 188.


La version à deux moteurs attire moins les regards. Ici, l’exemplaire HB-JHI s’en va vers Chicago, vol LX 8.

Le plus ancien exemplaire de la série A330-300 de Swiss (HB-JHA) va rejoindre la « Grosse pomme », vol LX 14.

Puis voilà mon Embraer qui se pointe. Il arrive fort logiquement de London-City et ne moisira pas trop longtemps sur le territoire helvétique.

Et voici l'identité de cet appareil qui a eu une carrière variée. (https://www.planespotters.net/airframe/embraer-erj-190-g-lcyz-british-airways/380zyz)

À bord de l’Embraer
Ça va commencer à s'agiter du côté de ma porte. Les passagers sont déjà en train de quitter l'appareil et le nettoyage sera vite mené.

C’est le feu vert, nous pouvons embarquer après avoir attendu l’appel de son groupe.

Le museau (ou plutôt o focinho) de l’appareil.

On joue dans la cour des grands. Cet A380 (A6-EEN) émirati repousse pour s’envoler sous l’indicatif EK 88.

Mais revenons aux fondamentaux.

Ça change avec ce coloris.

Comme bien souvent sur British Airways, l’accueil est souriant et dynamique.
Sans plus attendre, je rejoins mon 22A. J’ai eu de la chance à la loterie, j’hérite d’un hublot.
Le siège est sobre et s’avèrera relativement confortable à l’usage.

La têtière est ajustable en hauteur avec « oreilles » rabattables.


Le pas est correct bien que l’avion soit exploité sur des vols relativement courts.

Le siège est équipé d’un support pour téléphone.


La tablette principale.

Le contenu de la pochette.

La carte de sécurité dans ses détails.


Une petite vue sur le plafonnier.

Ma vue sur le tarmac en cette fraîche journée d’automne.

Direction Londres-Ville
C’est l’avantage avec ce genre de vol, les passagers voyagent en principe légèrement. L’embarquement est donc rondement mené, d’autant plus aujourd’hui puisque nous ne sommes pas au complet.
Les consignes de sécurité sont exécutées par le personnel.

Notre taxiing sera assez bref, consistant à rejoindre le seuil de la piste 28.

Un collègue britannique, mais arrivant d’Heathrow.

Alignement.


Puis les gaz sont mis.

Et zou !

Le brouillard s’épaissit rapidement.

Les conditions ne sont pas idéales entre le contre-jour, la densité nuageuse et un hublot qui a vu des jours meilleurs.

Le panorama sur la chaîne montagneuse est vraiment joli mais ne rend absolument rien sur ces photos.


On devine l’agglomération zurichoise d’où émane cette colonne de vapeur.

Vraiment pas de bonnes conditions d’observation. On voit ici un peu mieux Zurich.

Les collines du canton d’Argovie.

Au premier plan, lac de Hallwil puis celui de de Baldegg, aux confins des cantons d’Argovie et de Lucerne.

À bord, le service est rapidement exécuté, avec le sourire.

Ce sera sucré ou salé. Le steward me proposera d’ajouter de la sauce Worcestershire. Je suis un peu surpris, connaissant plutôt l’ajout de Tabasco. C’est pas mal, ça change.

L'approche sur les toits londoniens
Le vol se déroule tranquillement mais surtout très rapidement. La descente permet la reprise de l’observation du plancher des vaches, ici au niveau de l’embouchure de la Swale.

Ici, ce sont les installations portuaires de Sheerness situées à l’embouchure de la Medway.


L’agglomération londonienne se rapproche avec ici Gravesend au bord de la Tamise.

Puis nous allons opérer un « détour » sur la capitale britannique puisque c’est la piste 09 qui est en service. Malheureusement, la météo n’est pas de la partie.

Puis soudain, nous passons sous la couche nuageuse.

Quel dommage que le hublot ne soit pas plus net.


Cette arrivée est magnifique, originale à souhait.


Nous dégageons la piste.

Incroyable cette armée de chasse-neiges ! C’est surprenant d’en voir autant, vu la taille des installations.

The Digital Air Traffic Control Tower. Il n'y a bien sûr personne dans cette tour. Le contrôle est fait à distance, précisément à Swanwick, à 130 km d’ici.

Nous passons à côté de notre frère G-LCYJ qui se prépare à rejoindre Belfast, vol BA 8756.

Celui-ci n’est pas immatriculé dans la fameuse série G-LCYx, mais dans la série suivante G-LCAx. Ici, l’exemplaire Delta se prépare à rallier Amsterdam, vol BA 8455.

LCY peut également accueillir des Dash 8 Q400, comme cet exemplaire luxembourgeois (LX-LGF) qui repart vers son port d’attache, vol LG 4596.

L'avion manœuvre de telle manière qu'il puisse repartir de lui-même, sans repoussage.
Le gain de temps est évident - en termes d'emplois aussi et de coûts. Le temps de stationnement est évidemment lui-aussi optimisé ce qui permet d'augmenter les rotations des appareils.

Un aéroport fort pratique
Mon statut social et mon niveau de vie ne m’ont jamais conduit à utiliser l’aviation d’affaires. Et puis je dois reconnaître que quand j’observe ou que je spotte, je m’extasie bien plus devant un avion de ligne alors qu’un jet privé ne m’émeut absolument pas.
Je ne connais donc pas les facilités offertes par ce genre d’aviation, à commencer par la taille réduite des installations et donc la rapidité du circuit de débarquement.
L’aéroport de London-City se rapproche de ce format, en plus d’être – comme son nom l’indique – situé au plus près de la ville.
J'ai bien sûr une pensée pour le service aujourd'hui disparu des vols pour JFK assurés en A318. LCY est vraiment un aéroport à part.
Le fait que ce soit une clientèle d’habitués aux voyages aériens ne change en rien cette manie de se lever dès le signal éteint. Certes, les passerelles sont vites connectées.

Je salue le sympathique équipage avant de quitter l'appareil par l'arrière.
Aucune remarque quant à mes prises de vue, voilà qui n'est pas pour me déplaire.

Alors profitons de cette liberté !



Le cheminement est bien indiqué et on-ne-peut-plus simple.


Le passage de la "frontière" pour les détenteurs de passeports britanniques et de l'Union européenne est facilité par les portiques de contrôles automatiques. Tout va très vite, c'est fluide.

Les arrivées sur cette fourchette horaire.

Voici le hall des départs, de taille forcément réduite.



Et en deux temps trois mouvements, je me retrouve à la sortie. On a réellement l'impression d'être dans un petit aéroport de province.


C'est avec le DLR (Docklands Light Railway) que je rejoins la station de métro West Ham puis ensuite, je rejoins le quartier de Paddington.

Le vol selon Flightradar24.

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout.
Merci Greg pour le partage
Je trouve ce petit aéroport de Londres-City bien pratique tellement ce genre de plateforme aussi proche du centre-ville est rare.
La prestation gratuite sur la filiale régionale de BA constitue un réel plus, pas de BOB en complément?
À très vite pour la suite, en espérant que la prise de l'A350 Finnair soit un succès, cette fois.
Merci Sacha pour le commentaire.
Les rares aéroports bien situés sont soit fermés soit menacés de fermeture par rapport aux nuisances. C'est donc fort rare ce genre de disposition mais si pratique.
Rien vu de tel. En tout cas, pas de menu pour un BoB.
Je devrais commencer la rédaction dès ce soir.
Bons vols
135CHF le surclassement, c'est quand même beaucoup pour même pas 2h de vol.
J’ai un bon souvenir des Embraer de Cityflyer. A un moment leur service en éco est largement meilleur que celui que de British Airways
LCY est assez unique comme aéroport et l'approche est superbe.
Merci pour ce FR
Merci Moritz pour le commentaire.
À moins qu'au salon il y ait moyen de s'en mettre plein le bide, ça fait bien cher effectivement.
Ça devait être pas mal j'imagine.
Ça ne vaudra jamais l'approche de Kai Tak (que je n'ai pas connue) mais on se console comme on peut.
Bons vols
Salut Greg
Je te commente depuis le salon SEN de ZRH ! 😊
Zürich est un des meilleurs aéroport européen, conçu pour le confort des voyageurs.
Un vol sans surprise, mis à part le prix du surclassement.
BA est revenu à la prestation gratuite, comme chez AF/KL ?
Atterrir à LCY est impressionnant, vu la piste très courte.
L'aéroport est très pratique, étant très près du centre de Londres...
Merci pour le partage, à bientôt.
Merci pour le commentaire Hervé.
Il y a des privilégies !
Je ne peux que te rejoindre sur cet avis.
Il semblerait qu'ils soient revenus à la raison.
Je n'en ai pas raté une miette.
C'est là son atout majeur.
Bons vols
Merci Gregory pour ce FR.
Je vois que tu as la même conclusion que moi sur ZRH : un aéroport ou le train et l'avion son réellement complémentaires , la fluidité aux contrôles et une facilité à se déplacer.
Bon choix que de rejoindre LCY, qui est un aéroport atypique et qui est autant fait pour les grands cadres qui ont besoin de gagner du temps, que les avgeek avec une arrivée souvent exceptionnelle au dessus de la ville.
A bientôt
Merci Valérie pour le commentaire.
C'est toujours un réel plaisir que de prendre l'avion là-bas.
Le circuit d'approche est forcément intéressant avec le survol de l'agglomération londonienne.
Bons vols
Merci Greg pour le partage !
Clairement le prix du surclassement est un poil au dessus de ce qu'il faudra. A moins de 100CHF pourquoi pas.
Ah le 340, le dernier avion sur lequel j'ai été qualifié avant de tirer ma révérence à l'aérien (j'ai quand même un petit palmarès de qualifications avec le DC10, puis l'ARJ85/100, le MD80, vient ensuite l'époque Swiss avec le 320 (qui s'accompagne du 319 et 321), le MD11, le 330-200 à l'époque et le 340-300 pour terminer)
Rien à redire sur la prestation en vol, très classique.
Si LCY ressemble à un petit aéroport régional à l'arrivée, il n'en est rien niveau départ. C'est un des aéroport que j'aime le moins dans ce sens là.
A bientôt !
Merci Stephan pour le commentaire.
Ça n'en valait pas la peine, et je ne regrette pas.
Ça doit faire de jolis souvenir à raconter tout ça.
C'est bien exécuté, rien à redire.
Il faudra que j'essaie ça un de ces jours.
Bons vols
Merci compatriote lyonnais pour le FR.
Atterrir à LCY c'est tellement pratique...
Un lyon-geneve en TER ça a du prendre quasiment 2h non?
Merci pour le beau spotting avec en prime cet a343!
Jolis ces chevrons sur le siège
Content de voir que BAW est revenue de son hard BoB
Railway ;)
Paddington tiens c'est pas à côté j'y ai habité pour le coup et pour une fois LHR aurait été plus pratique :)
Merci Christophe pour le commentaire.
C'est la première fois que je trouve un aéroport aussi pratique.
1 h 57 précisément.
Un quadriréacteurs sublime toujours une partie de chasse.
Ça laisse de l'espoir quant aux autres compagnies qui devraient s'en insprirer.
Je corrige ça.
Mais le lendemain je repartais de LHR, donc c'était bien.
Bons vols