Bonjour à tous, on continue dans la série Indonésienne de l'été?
Je vous emmène avec moi dans ce cas sur ce nouveau vol au départ de Denpasar et à destination de Labuan Bajo, situé à l'extrême Ouest de l'ile de Flores, et porte d'entrée préférentielle vers le parc National de Komodo (et ses dragons).
L'intégralité du voyage en avion se présente comme suit:
Flight routing
- 1
- 2
- 3
- 4GA7036 - Economie - Denpasar → Labuan Bajo - Boeing 737-800
- 5GA453 - Economie - Labuan Bajo → Jakarta - Airbus A321
- 6VN630 - Economie - Jakarta → Ho Chi Minh City - Airbus A321
- 7
- 8AF1519 - Economie - Frankfurt → Paris - Embraer 170
Cela fait un moment qu'il n'y a pas eu de FR sur cette liaison avec Garuda, le dernier; œuvre de Air Bretzel; remonte en effet à plus de 6 ans.
L'occasion donc de remettre à jour la base de données, même si les FR au départ de DPS sont nombreux en ce moment.
Préambule, galères et changements
Le fait de repasser par Denpasar alors que nous étions sur l'ile de Gili Meno devait nous laisser une pleine journée pour profiter d'un bel hotel à Nusa Dua.
C'était non sans compter sur la décision gouvernementale d'annuler toutes les traversées d'embarcations rapides et de fermer les ports de Bali, pour cause de grosse mer.
Celle-ci faisant également suite à un accident mortel (3 morts - 12 blessés) ayant eu lieu quelques jours plus tôt dans la région de Sanur.
Ainsi, la traversée entre Gili Meno et Nusa Penida qui devait nous prendre 3h s'est transformée en un véritable périple; galère de près de 20 heures, nous trimbalant de petits bateaux en minibus plus vétustes les uns que les autres, pour finir dans un immense ferry qui se trainera à la vitesse d'une tortue anorexique, nous laissant bloqués plusieurs heures sans pouvoir débarquer à Padangbai.
Au lieu donc d'arriver le 6 aout dans l'après-midi à Nusa Penida, c'est le 7 aout au matin (sur les coups de 8 heures) et épuisés que nous profiterons de quelques heures de repos dans notre chambre d'hotel (que j'avais pris soin de prévenir).
Tout ça pour dire qu'il faut mieux prévoir un peu (beaucoup) de marge en Indonésie.
Surtout si l'on voyage entre les iles, que l'on prévoit des réservations autonomes et qu'on est totalement tributaires des éléments.
C'était également sans compter sur Garuda qui changera à plusieurs reprises notre vol.
La réservation initiale était prévue pour un départ à 15h25 et une arrivée à 16h35

Puis le 24 juillet, un mail nous informe d'une première modification.

Information une nouvelle fois confirmée, par mail, en date du 5 aout.

Mais le 7 aout, un message WhatsApp, reçu en pleine galère sur le ferry boat… vient rebattre les cartes et repousse le départ du vol à 18h10 de nouveau.
Dans le même temps, j'ai procédé à notre enregistrement en ligne qui lui affiche toujours le vol pour un départ à 16h50…

De toutes façons, nous sommes dans l'enfer des transports depuis près de 30h, c'est pas ces changements qui vont nous faire peur après ce que l'on vient de vivre :)
Au sol à Denpasar - Domestic
Si vous êtes toujours avec moi après cette intro de la mort… je vous en remercie et vous invite à me suivre pour le report en tant que tel!
(Ce n'est pas fini, mais je vais perdre le peu de monde encore ici…)
Afin de maximiser ce qui aurait du être notre temps de repos lors de cette escale, nous avions pris un hotel situé à un jet de pierre de l'aéroport. Je me félicite de cette décision suite à nos galères de la veille.
Il ne nous faudra donc qu'une grosse quinzaine de minutes pour rejoindre le terminal domestique grâce au véhicule avec chauffeur mis à disposition par notre hôtel.
C'est assez bas de plafond à l'extérieur.

Il est 15h quand nous pénétrons dans les lieux. Bien que le BP délivré lors de l'OLCI affiche un départ à 16h30 nous n'y croyons pas trop; nous avons cependant préféré assurer le coup et nous pointer suffisamment tôt en cas de décollage effectif à 16h50!

L'ensemble du terminal domestique à été rénové, mais comme vous le voyez, reste assez bas de plafond et donc sombre.
En revanche, c'est immaculé et étincelant.

Notre vol, le premier de l'écran de droite est bien affiché pour un décollage dans les 2 prochaines heures, et les comptoirs ouverts.
En route donc!

Les totems prioritaires sont bien mis en valeur, et ce quelque soit la compagnie.
Pelita Air, dont je parlais dans mon FR précédent est connu sous le nom officiel de PT Pelita Air Service, est une filiale de Pertamina, la compagnie pétrolière nationale indonésienne.
Au-delà de ses activités dans le secteur pétrolier, Pertamina s’est transformée en un vaste conglomérat public, regroupant des raffineries, des hôpitaux, une compagnie aérienne, une entreprise de navigation maritime, ainsi que diverses sociétés spécialisées dans la chimie. Après avoir cessé ses opérations dans les années 2000, Pelita Air a été relancée en 2022 avec une liaison entre Jakarta et Denpasar, et dessert désormais une quinzaine de destinations dont certaines au départ de DPS.

Pour nous, c'est à gauche que ça se passe aujourd'hui, et ce grâce à notre statut Flying Blue Platinum (SkyTeam Elite Plus)

Dans les faits, un comptoir est dédié aux pax Elite (ou équivalent) et l'un pour les élite plus.

Nos sacs sont rapidement envoyés dans les entrailles de DPS, et ce malgré leur embonpoint.
Le statut ici aussi sera utile car il permet de profiter de 20Kg supplémentaires (en plus des 20kg de base) par pièce enregistrée.




Lors de l'enregistrement, et avant de nous remettre nos BP, l'agente s'excuse d'un nouveau changement d'horaires pour notre vol, et nous confirme ce que nous soupçonnions de toutes façons très fort depuis le départ, à savoir que le départ est retardé à 18h10!
Le BP à par ailleurs été maltraité de multiples coups de stylos :)

Au moment de repartir, j'avise, derrière les comptoirs SkyPriority, un espace VIP, proposé par GA à ses passagers les plus exclusifs; comprendre par là First & Business class, ainsi que les membres Platinum du programme Garuda Miles
Sorte de salon d'attente, il s'agit d'un espace où le personnel s'occupe, pour vous, des formalités d'enregistrement, sans que vous n'ayez à rester aux comptoirs :)

J'avais pu découvrir ce service il y a plusieurs années lors d'un vol entre DPS et SIN (toujours sur Garuda)
L'endroit est gardé par du personnel GA, mais après avoir demandé et obtenu l'autorisation, je m'accorde une petite photo, prise depuis l'extérieur.

Pour rejoindre la zone de départ, il convient de prendre un peu de hauteur, chose facilitée par l'usage de cet escalier mécanique!

On débarque alors dans une zone commerciale, tout aussi basse que le reste du terminal.

Mais bien égayée par quelques boutiques qui proposent des produits pour le moins colorés.
Cette boutique propose des "tartes" traditionnelles balinaises, n'hésitez pas à tester les pia lelong qui sont particulièrement recherchées!

Que les moins aventureux se rassurent, il y a également des échoppes que nous connaissons bien en nos contrées…
Même si ici aussi, on trouvera quelques pépites locales (dont un gin balinais, qui s'avéra dégueulasse😑 )

L'aérogare est bordé de grandes baies vitrées, ce qui permet d'en admirer sa décoration et sa conception particulière.
Ces hautes constructions sculptées, que l'on retrouve à l'entrée de presque tous les édifices religieux, sont appelées Candi Bentar.

et elles permettent de jouer à cache-cache avec les appareils…
Ici un 320 de Super Air Jet, compagnie filiale de Lion Air et qui se veut (ou l'est sans le vouloir) ultra low cost. Je n'ajoute pas ici que la ponctualité de la compagnie n'est pas la norme, quant en revanche, les annulations et changements multiples de vols eux sont de la partie.

Denpasar Garuda Domestic Lounge
Pour l'heure, et parce que nous avons désormais la certitude que nous avons du temps à tuer, nous nous rendons au salon Garuda, opéré en propre par la compagnie.
Nous sommes accueillis sous les meilleurs auspices.
Rien que de très classique concernant les règles d'accessibilité, qui sont affichées en grand sur le mur!


Le salon est très agréable et se découpe en plusieurs espaces, sur deux niveaux.
Au rez-de-chaussée, une partie restauration, qui encadre les buffets (que nous détaillerons)


C'est la que nous nous installerons pour la première partie de notre séjour. N'ayant pas mangé en ville avant de partir, l'estomac crie famine.
Mais derrière cet espace, on retrouve un coin repos avec de confortables assises.
Je vous l'ai dit, on a faim, et il y a de quoi nous sustenter. L'ensemble de l'offre est joliment présentée et mise en valeur, avec ici les vitrines froides renfermant crudités, sauces, fruits frais et autres tartinades.

Un peu plus loin, des incontournables de la cuisine locale.

De quoi assaisonner une soupe au poulet (soto = soupe / ayam = poulet :) )

Une vitrine, chaude cette fois-ci, renferme diverses préparations frites pour la plupart;
On mélange ici le salé, avec des nems et du poisson; et le sucré, avec les bananes frites (parfois servies nappées de chocolat et… recouvertes de fromage).

Enfin, quelques plats chauds complètent le tout et forme une offre solide et de qualité.


Ah non, ce n'est pas tout, puisqu'un stand minute, avec son chef/préposé, propose également des pates (instantanées ou non) et des œufs.

Les becs sucrés n'ont pas été oublié, puisqu'un assortiment de gâteaux et autres douceurs les attend dans un espace dédié du buffet.

Le salon, qui s'avère dry (comprendre sans alcool), propose néanmoins quelques rafraichissements, présentés ici, et complétés par des sodas disposés dans un frigo hors champs.

Ca bosse dans le salon, le personnel ne ménageant pas ses efforts pour garder le lieu impeccable et répondre aux sollicitations des passagers.
Une fois rassasié, ou presque, nous pouvons reprendre notre découverte des lieux.
Le salon GA propose à ses passagers nicotinés, au sein même de celui-ci, un espace fumeur.
Malgré climatiseurs et ventilos, l'odeur de tabac froid est horrible…

Et il y fait relativement chaud, car il s'agit en fait une espèce de véranda vitrée

Mais la vue sur les opérations doit être agréable le temps de s'en griller une!

Retour à l'intérieur, et découverte d'une partie réservée sur la mezzanine du salon.

Alors, réservée ou pas! Je demande à la préposée à l'accueil si je peux monter dans le but de faire quelques photos, elle me répondra très aimablement, que je peux même utiliser cet espace si bon me semble.
Tu m'étonnes, les passagers First en domestique ne doivent pas se bousculer…
C'est donc depuis la mezzanine que je prends ces deux clichés, qui donnent sur la zone principale du salon, en contrebas.


Et effectivement, très peu de monde dans cette partie du lounge, pour ne pas dire personne.
Je verrai uniquement quelques équipages GA passer par là avant leurs vols.
L'espace me semble plus lumineux qu'en bas, les assises tout aussi confortables, et l'ensemble des services (wifi-prises courant) fonctionnels.


A l'étage, l'offre est répliquée, du moins dans sa partie froide, et nul besoin de redescendre donc pour grignoter un morceau ou se faire un thé.




Un peu à l'écart, un coin bureau à été aménagé, avec une unité centrale connectée à une imprimante, cela peut s'avérer pratique.

Mais pour ma part, et pour l'heure, je souhaite tester le "service" de relaxation.

Informations prise à l'accueil, il s'agit en fait de deux fauteuils massant mis à dispo des passagers.
Ils sont situés à l'étage, et eux aussi sont parfaitement fonctionnels.

Les programmes de massage sont complets, les appareils confortables, et je m'accorderai même une sieste dans l'un d'eux!
J'aurai pu pousser le vice, afin de me réveiller, à demander à prendre une douche, mais je n'en ferai rien.
Juste pour dire que le salon est équipé de toutes les commodités en son sein.

Procédure d'embarquement GA7036
C'est sur les coups de 17h45 que nous décidons de quitter le salon, l'embarquement étant prévu à 18h10.
Le terminal donne vraiment envie de trainer et de s'adonner au spoting.

J'ai cru voir un Pikachu…

Mais oui, mais oui, j'ai bien vu un Pikachu.
Il s'agit d'un 330-300 qui arbore une livrée spéciale Pokémon, avec des amenities en vol un peu différentes (têtières / lunch-box / programmes spécifiques pour l'IFE)
Loin d'être fan de la franchise Japonaise, je trouve cependant la livrée très réussie et bien intégrée aux appareils de GA.

La conception et la signalétique des portes d'embarquement est nickel. Tout y est clair, bien indiqué et visible.
Exemple ici avec la porte voisine de la notre et le dernier appel pour les passagers à destination de la capitale.

Non loin de là, on remarque un petit stock de bouteilles d'eau et de barres chocolatées.
Je ne saurais dire s'il s'agit de la collation distribuée aux pax pour les vols les plus courts, ou d'un encas prévu pour un vol particulièrement retardé.

En ce qui nous concerne, notre vol est toujours affiché pour un départ à 16h50, et à 18h10, "nouvelle" heure prévue d'embarquement, rien ne se passe.
La mention rouge en Indonésien pourrait se traduire par un "aller en porte".

Nous sommes en pôle position…

…pour assister au briefing de l'équipe au sol. Clairement, nous ne serons pas en avance.

Il est un peu plus de 18h30 quand nous pouvons nous infiltrer dans la passerelle menant à l'avion, et jeter un coup d'œil à l'extérieur, où la nuit commence à tomber.
Et ça tombe vite sous ces latitudes à cette période.

A bord du vol GA7036 DPS-LBJ
Accueil souriant en seuil de porte par l'équipage commercial.
Possibilité de faire le stock de bonbons dans le galley avant, et de récupérer un casque au besoin pour le système de divertissements.

Cet 737-800 est configuré pour accueillir 8 passagers business, sur de confortables (et vénérables) fauteuils, disposés par paires, de part et d'autre du couloir.
Ils seront tous occupés sur cette rotation.

La séparation des cabines se fait physiquement avec un bulkhead entre J et Y.

Celui-ci vient accueillir les IFE du premier rang de la classe eco, ce qui libère de la place dans les accoudoirs de la première rangée.

Et la cabine éco est, quant à elle, configurée en un très habituel 3-3
La cabine est exactement la même que celle du vol CGK-YIA d'il y a trois semaines…


Nous prendrons place au rang 22 qui est en fait le second rang de cette cabine économie.
La numérotation en décalé chez Garuda est historique et remonte au temps des 747 et à la présence d'une First class.
Tous les appareils ont gardé ce système, et cela permet d'avoir une numérotation hyper homogène, quelque soit l'appareil emprunté.
L'espace vital est suffisant pour ma personne.

Et ça a l'air d'aller aussi pour mon comparse.
Photo prise à la fin de l'embarquement, pour illustrer que nous aurons le meilleur des voisins.
Niveau horaire, on est dans les choux, puisqu'il est 19h déjà.

L'IFE est fonctionnel, et propose de belles images mettant en avant les paysages sublimes que peut offrir l'archipel.

La connectique est antique, mais fonctionne.
l'appareil n'a "que" 11 ans, mais bon sang, qu'est ce que ça fait daté.

La passerelle met du temps à se retirer, mais au moins la vue est belle et dégagée avant notre départ.

La cabine passe au bleu (grâce au Boeing sky interior). C'est bon signe, ça annonce un départ proche.

Et en effet, c'est le moment où sont diffusées sur les IFE les consignes de sécurité.
Je m'amuse de voir mon voisin du rang de devant les filmer intégralement.
Vu l'activité à laquelle je m'adonne en shootant tout ce qui se trouve à portée de flash, je serai bien malvenu de le juger :)

10 minutes de roulage plus tard, est c'est dans une nuit belle et bien tombée que nous nous arrachons au sol.

L'IFE déverse son flot non maitrisé de publicités… dont une pour vanter le wifi présent en vol.

Lors de mes tests, ici en début de vol (mais j'en ferai un autre en croisière), l'essai ne s'avèrera pas fructueux.

Pas grave, le vol est court, et c'est tant mieux. Nous vadrouillons à travers le pays depuis plus de 3 semaines maintenant et le dernier tronçon nous a laissé quelque peu sur les rotules :)
Je me plonge donc dans le magazine mis à disposition par la compagnie et m'arrête sur les pages les plus intéressantes (pour moi)
Et on retrouve notre petit pote à qui j'ai tiré le portrait un peu plus tôt. Je vous l'accorde, cette photo est bien plus belle.

Un peu plus de 10 minutes après notre départ, le service débute, et on sent que ça va etre efficace.

La collation est en effet distribuée sous la forme d'un simple petit sachet papier.

Qui recèle la pitance… Le sac peut être utilisé pour les déchets; c'est bien pensé.
Dans les faits, on retrouve notre sandwich bolognaise pas bon, des nuts et une boisson.
Sur les vols courts, cette prestation semble être le classique servi par GA.

Pas grand chose à ajouter de plus sur le vol, les interactions avec l'équipages seront limitées à la simple distribution / ramassage.
Nous rattraperons un peu de notre retard en vol, et nos roues toucheront le tarmac de Labuan Bajo à 20h05

Le roulage est court, et je suis ravi de voir une passerelle éclairée surgir du noir.
Eviter le paxbus est toujours une bonne chose, surtout de nuit quand il n'y a rien à voir.

Au sol à Labuan Bajo
La mise en place des équipements de débarquement ne prendra pas longtemps, et nous sortons rapidement de l'appareil.
Le process chez GA est immuable, le rideau est tiré, après l'atterrissage, entre Y et J de façon à s'assurer que les passagers de la classe avant débarquent en premier.

20h15 quand nous avisons le tapis à bagages qui devrait déverser son flot de sacs.

De nouveau, la signalétique est bien présente, tout comme du personnel de handling.

Et une fois encore, efficacité redoutable:
En moins d'une minute, le tapis se met en marche, la personne que nous avons vu sur le cliché précédent s'occupe de décharger du tapis les sacs prioritaires!
Par chance, les nôtres sortiront en pôle position, il est donc 20h17 quand nous reprenons possession de nos biens.
J'ai rarement vu plus rapide et efficace.

Un peu éreinté, nous regagnerons notre hotel pour la nuit grâce à un chauffeur dépêché à l'aéroport par ses soins.
Ici s'arrête le report en tant que tel, mais je vais essayer de vous proposer un petit bonus, au menu, volcan, trekking et vues impressionnantes, vous me suivez?
BONUS - Mount Bromo & Kawah Ijen
Lors de mon précédent passage sur l'ile de Java, j'avais déjà eu l'occasion de découvrir les deux volcans iconiques que sont le Bromo et le Ijen.
Mais étant donné que cela remonte maintenant à plus de 10 ans, je demande à voir ce qui a changé, et je ne referai pas exactement les choses comme précédemment.
Pour commencer, je vous propose un coup d'œil au Mont Bromo, souvent présenté comme le plus beau volcan d'Indonésie, il culmine à 2 200 mètres d’altitude et est encore actif.
Le circuit touristique classique consiste à passer par une agence et à se rendre en jeep au point de vue du mont Penanjakan (2 700m) pour admirer le lever du soleil sur le Bromo, puis à filer en direction du volcan pour marcher dans la caldeira et monter au bord du cratère. C'est la solution pour laquelle nous avions opté il y a une décennie
Cherchant à échapper à la procession de jeep bruyantes, aux vapeurs de diesel et à la masse de touristes grouillante, nous avons fait les choses un peu différemment, en choisissant de monter à pieds, par nous même au mont Penanjakan depuis Cemoro Lawang.
Nous avons donc choisi un hôtel situé dans ce petit village et qui offre déjà une vue sublime à notre arrivée la veille en fin d'après midi.


Attention, prévoir de bonnes chaussures, mais aussi des vêtements chauds, on est en altitude et ça pèle sévèrement, surtout que le départ se fera de nuit. De même, penser à emporter frontales et lampes torches si vous optez pour cette solution.
Quelques établissements permettent de se restaurer le soir, ils ferment tôt, mais c'est aussi bien car encore une fois, le départ intervient en pleine nuit pour profiter du lever de soleil.
Je vous passe les détails quant à la montée vers King Kong Hill, mais l'excursion nécessite une assez bonne condition physique, un peu d'entrainement et de matos, ainsi qu'un peu de temps :)
Le soleil commence à éclairer les sommets sur les coups de 5h du matin.



La vue est hypnotisante et totalement irréelle, nous sommes au dessus des nuages, et ceux-ci semblent comme piégés entre les montagnes.


Les couleurs changent rapidement et offrent un point de vue totalement unique sur le volcan.


Je vous passe la centaine de photos qui se ressemblent, mais voici quelques uns des plus beaux clichés.



Nous passerons près de deux heures sur le site, alors que les groupes de touristes montés en jeep seront déjà sans doute retourner se coucher quand nous commencerons notre descente.
Descente qui offrira par ailleurs de nouveaux angles de vue magnigiques.




.




Signe que le volcan est toujours en activité, nous aurons droit à de petites éruptions de fumeroles lors de notre retour.

Autre volcan, autre genre, mais autre incontournable; le Kawah Ijen et ses flammes bleues.
Ici, pas d'autres choix que d'effectuer la montée avec la foule et un guide (obligatoire).
L'ensemble des démarches (réservation du guide, "certificat médical obligatoire", et droits d'entrée sur le site) sera effectué par le chauffeur que nous avons réservé pour traverser Java (et Bali).
En termes de matériel, pas grand chose d'autre à prévoir que ses chaussures, des fringues chaudes, et de l'eau. Le guide se chargera de vous fournir éclairage, masque à gaz (obligatoire sur le papier) et lunettes de protection si besoin.
Le site à bien changé en 10 ans, et il est maintenant la proie des hordes de touristes venus du monde entier (avec notamment beaucoup de Chinois)
On est à touche-touche, ça frotte dans les montées, et c'est encore pire quand il s'agit de repartir, mais le spectacle vaut malgré tout le coup d'oeil.
Une fois encore, l'ascension, et la descente dans le cratère se font de nuit, de façon à mieux admirer les flammes bleues. Il s'agit en fait de vapeurs de souffre émises à haute température, et qui en s'enflammant produise ces remarquables flammes colorées.
Je vous montre? Même si je suis très content de mes photos, le phénomène est vraiment impressionnant et encore plus incroyable à voir en vrai.



L'avantage avec les masques, c'est qu'il est inutile de flouter votre serviteur :)
Non, nous ne sommes pas dans breaking bad et non nous ne fabriquons pas de drogues!
Comme vous le voyez derrière nous, il y a foule…


Une fois sorti du cratère de souffre, on admire la vue du site.
Le cratère du Kawah Ijen abrite un lac acide ovale d'un kilomètre de longueur, de 600 mètres de largeur et couleur turquoise due à l'extrême acidité de ses eaux, ce qui lui vaut d'être considéré comme le lac le plus acide du monde.




De l'autre côté, la vue est loin d'être dégueu également, et la foule ne nous a pas encore rejoint… nous avons marché d'un tellement bon pas que nous avons semé notre guide, qui entre deux clopes, crache ses poumons… Le pauvre n'a pas 30 ans, mais subit clairement le métier et l'environnement hostile (souffre) dans lequel il doit l'effectuer.
Tout n'est pas tout rose pour les locaux, loin de là.



je m'arrête là pour aujourd'hui, gardant pour moi de précieux souvenirs et une envie folle de continuer à pouvoir voyager pour (re)découvrir ces merveilles.
Merci pour le partage,
J'avais effectué ce vol sur AirAsia il y a plusieurs années.
Le service avec Garuda est d'un niveau correct surtout sur un vol aussi court.
Je remarque que la signalétique et les services SkyPriority sont mis en avant et bien exécutés. Le statut SkyTeam Elite Plus est bien utile en Indonésie.
Tellement vrai.
Magnifique bonus qui donne bien envie d'explorer l'île de Java.
A bientôt,
Merci pour ce FR complet et si plaisant à lire.
Dommage pour le retard et l'approximation dans l'horaire.
Les avantages ST E+ permettent d'agrémenter le vol de bone façon, bagage, priorité, salon (et siège ?).
A bord c'est plutôt confort, et la collation a le mérite d'exister sur cette route de courte durée.
Super bonus et de belles vues et des photos qui donnent envi, en effet en vrai ça doit être encore plus impressionnant.
A+