Je reprends ce routing dont la destination principale est Taiwan, mais avec beaucoup de vadrouilles autour tout de même :
Flight routing
- 1
- 2Munich Johannes Strauss - Sofia Vasil Levski avec Lufthansa en Economy sur A320
- 3
- 4Doha Hamad Intl. - Singapore Changi avec Qatar Airways en Business sur A350
- 5Singapore Changi - Kuala Lumpur International Airport avec Malaysia Airlines en Ecoomy sur B737
- 6Kuala Lumpur International Airport - Taipei Taoyuan avec China Airlines en Business sur B777
- 7Taipei Taoyuan - Hong Kong Chek Lap Kok avec Cathay Pacific en Business sur B777
- 8Hong Kong Chek Lap Kok - Manila Ninoy Aquino avec Cathay Pacific en Business sur B777
- 9Manila Ninoy Aquino - Doha Hamad Intl. avec Qatar Airways en Business sur B77W
- 10Doha Hamad Intl. - Paris Charles de Gaulle avec Qatar Airways en Business sur A350
Après être arrivés de Sofia, nous sommes restés 3 jours en stop-over à Doha. Si vous aimez la chaleur, c'est une période idéale, et très bon marché.
Nous restions au Waldorf Astoria, qui est un véritable "tribute" à l'hôtel New Yorkais, reprenant avec précision de nombreux détails dans les éléments Art Déco, les matières utilisées, jusqu'à une reproduction à l'identique de la marquise.

Si l'horloge du lobby n'est pas la reproduction exacte, c'est une pièce recréée pour l'occasion entre l'horloge d'origine et la symbologie du faucon qatari dans son périmètre extérieur.

A l'inverse, le quartier de Lusail que nous avons arpenté dans tous les sens semble un peu échoué après la dynamique de la Coupe du Monde, et cet essai là n'est pas transformé (autre sport, certes !)

Et depuis le quartier de West Bay, c'est en métro que nous rejoignons l'aéroport. Il n'y a pas plus pratique !

Sauf pour rejoindre les comptoirs Premium, qui sont situés à l'opposé du terminal par rapport à la station. Comptoirs, sécurité et émigration dédiées pour cette zone : il faut moins de 5 minutes (chronométrées !) pour passer de l'extérieur du terminal à la zone sous douane.

De l'avis général, The Garden est le meilleur salon de la plateforme. Et je partage cet avis. Ce n'est pas par esprit de contradiction que je me rends donc au Al Mourjan (même si mon vol part près du Garden !) mais pour vérifier si, après le succès du Garden, ce salon a été remis au même niveau.
La réponse brève est non, mais c'est très calme. Le Garden semble attirer (avec raison !) la foule des passagers Premium, et le Al Mourjan est déserté (même au fort de la vague).


Nous retrouvons nos quartiers à la "brasserie".

C'est l'occasion de trinquer et d'immortaliser la Une du jour. Il y a plus de staff que de pax :)

Du coup, le salon n'a pas été mis à niveau, et l'offre de restauration disponible au Garden n'est pas présente ici. Il existe un QR code pour accéder au menu, composé principalement de snacking.

J'ai plusieurs fois souligné le filtrage excessif qui existe au Qatar (et que QR applique, y compris en vol), mais là c'est grotesque : le site hébergeant le menu est bloqué par le proxy. Le personnel semble parfaitement au courant et accoure avec les cartes "à l'ancienne".

Comme je disais, surtout du snacking dans ce salon, mais il faut admettre que même un "simple" toast de saumon est particulièrement réussi (pour un service de salon d'aéroport, on s'entend).


Quand le vol embarque, au plus fort de l'activité, nous quittons ce salon qui contenu à être opéré malgré le peu d'activité qui y subsiste (entre le Garden qui fait aimant et la politique d'accès devenue très restrictive).


Direction les portes E par le transport hectométrique dédié, selon la nomination Marathonienne ;)


Nous arrivons juste au moment où l'embarquement prioritaire se termine et le général commence.

Nous rejoignons donc notre A350 parmi les derniers de la classe Affaires.

La cheffe de cabine ne veut pas être sur ma photo mais ne stoppera pas son annonce pour autant ^^

Nous retrouvons la QSuite, sur deux sièges hublot pour nous.



C'est un siège plein de qualité, même si j'en distille les quelques défauts au fil de mes FR.
Aujourd'hui, je partage le manque de rangement. Le plus naturel est de disposer tout l'armement (qui est complet et peut être encombrant) sur le "siège" qui ne sert en réalité à rien (on ne peut pas s'y mettre). Mais ce siège est aussi le seul rangement disponible, donc il ne faut rien mettre dessus…


Une serviette rafraichissante (emballée) et une toursse (au contenu complet) sont disposées également sur la tablette.


Pour celles et ceux qui aiment, plein de cloisons dans tous les sens permettent de s'isoler du reste du monde (personnellement, je mets parmi mes plus beaux moments aériens le bar d'Emirates à discuter avec tout le monde).

Quand on voyage en couple, ces cloisons sont un peu un obstacle par contre. QR promet un voyage à deux au centre, mais la réalité est tout autre avec des équipages incapables de gérer deux rangées en synchro (et j'en comprends la complexité avec un dine-on-demand qui n'a aucune chance d'être parallèle).

Distribution ensuite du pyjama (le vol est court, mais de nuit) et du menu de ce soir.


Je ne sais pas si tout est chargé (j'aurais ma commande sur ce vol) mais il y a du choix. Et la promesse gastronomique est tenue.



Je vous propose de regarder le petit-déjeuner sur le papier, car ne comptez pas sur moi pour le prendre ^^

Pendant que je feuillette, une boisson d'accueil est proposée. Champagne, servi au siège.

Puis vidéo de sécurité. L'écran est de qualité et réactif, mais la QSuite accuse presque son âge avec une dimension réduite aux standards d'aujourd'hui.

La vidéo, comme je l'ai déjà dit, est nulle avec cet acteur qui invite à utiliser le téléphone en écoute amplifiée. Elle est suivie de la contre-indication…ubuesque.

Petite vue sur les contrôles du siège, qui sont nombreux. Mais comme beaucoup, je ferai juste "diner" et "dodo" ;)

Nous repoussons pendant la prise de commande, qui est désormais faite au téléphone (ce qui permet surtout de mieux anticiper les réponses de "We are out of your choice" ^^)


Et c'est parti.


L'apéritif est rapidement proposé. C'est un vol court, de nuit, et tout le monde est un peu pressé…et c'est intégré par l'équipage qui s'avère très efficace.

La table est montée dans la foulée.

J'ai opté pour l'offre caviar et coeur de saumon. Je ne suis pas fan du premier élément, malgré sa noblesse, mais inconditionnel du second (que je ne peux pas avoir sans ^^).

La portion de caviar est généreuse, et la cuillère de nacre chère à Numéro_2 est bien présente !


Pas fan, mais du genre à gâcher non plus :)

Ensuite, j'ai traumatisé mon steward. Je lui ai indiqué que je comprenais complètement leur impossibilité à servir une viande saignante avec leur chargement de viandes précuites. J'ai donc demandé à ce qu'ils me servent un morceau "tel quel", sans aucun réchauffement. Il a mis quelque temps à intégrer cet écart, mais il l'a fait (et je l'en félicite).
Filet de boeuf - froid, sorti du chariot - et ses légumes.

Et bien ça marche :)

L'information est remontée jusqu'à la cheffe de cabine qui est passée plusieurs fois vérifier l'état du passager qui a demandé sa viande sans recuisson, et qui semble satisfaite de mon assiette ^^

Mais ensuite, ni fromage ni dessert, c'est l'heure du marmottage !


Les commandes indispensables sont reproduites pour être accessible en mode lit, et je n'utiliserai le bouton "atterrissage" qu'à mon réveil, lorsque la descente sera bien entamée.


Arrivée sur Singapour…


Atterrissage à Changi.


Et aucun doute, on est arrivé :)