Retour annuel
Bonjour à tous ! C'est enfin l'heure de mon retour annuel sur le site ! A la clef, vous aurez droit à deux FR complets et possiblement un troisième, mais pour lequel je manque cruellement de photos. Alors oui, ça ne sera pas aussi spectaculaire qu'un Paris - Tokyo en Première, et ne sera contiendra pas de vol baroque sur une compagnie confidentielle kirghize, mais je vous promets tout de même un bonus touristique et une compagnie peu reportée sur le site, vers un pays qui n'existe pas pour tout le monde.
Le parcours sera révélé au fur et à mesure, mais il est simple, avec un préacheminement (ici) suivi d'un long courrier. La construction de l'itinéraire a répondu à un impératif : il s'agissait de solder mon solde de miles chez Flying Blue qui s'accumulait depuis 15 ans et que je n'avais que peu utilisé, à part quelques moyens courriers ici et là. Ne voyageant presque plus en avion depuis la rencontre avec une certaine personne sur un caillou au milieu du Pacifique (les vrais savent), il faut bien utiliser ce stock qui se déprécie régulièrement et que je n'ai jamais eu l'occasion d'utiliser.
Le coût du voyage a donc été de 168 000 miles et 495€ de taxes pour Monsieur et moi (je vous laisse diviser par deux pour avoir le tarif par personne). La réservation a été impossible sur le site, il a fallu la faire par téléphone auprès d'un agent fort sympathique et très efficace. Après cette opération il ne me reste que 4000 miles dont je n'ai pas grand chose à faire, mais peu importe.
A l'aéroport
Le décollage étant prévu à 7 heures 40, il faut arriver tôt à l'aéroport, d'autant plus que nous n'avons pas pu nous enregistrer en ligne et que nous partons du terminal 2G, que je ne connais pas. Je sais juste qu'il est dans un coin paumé de l'aéroport et que c'est un peu compliqué d'y accéder. Nous partons donc vers cinq heures et demie, et arrivons environ une heure plus tard au terminal 2G, après avoir pris un métro, un RER, et un bus de l'aéroport. Tout est bien indiqué pour le bus, mais le parcours est assez complexe quand on arrive depuis le RER.
Notre vol est bien annoncé !

Une fois arrivés, nous sommes dirigés vers les bornes d'enregistrement. Je suis sûre à 99% que ça ne marchera pas, et sans surprise, la machine me dit d'aller voir un humain. L'agente est moyennement sympathique et peu réveillée (je la pardonne) mais finit par réussir à produire nos cartes d'embarquement. Nous enregistrons ensuite nos bagages à un autre comptoir, où nous devons tout faire nous mêmes (je n'aime pas trop), mais finalement à la fin le système ne veut pas prendre nos bagages, et il faut aller voir un autre agent. Ça sert bien ces machines, mais je préfère vraiment les comptoirs avec du personnel. Petite note : notre billet incluait deux bagages en soute par personne, bon point.
Nous passons ensuite les contrôles très rapidement, il n'y a pas eu d'attente. Je découvre donc le terminal 2G, et franchement je suis vraiment agréablement surprise ! La décoration est très réussie !

Nous prenons le contrôle de ce canapé. Le terminal est très calme, il y a du monde mais ce n'est pas bondé et ça m'a l'air très récent !

Vous noterez aussi de nombreuses prises, qui sont fonctionnelles. De plus, le wifi fonctionne bien. Je m'attendais à un terminal vétuste et croulant, c'est tout le contraire.

Il y a même quelques tentatives d'art contemporain, ce n'est pas mon style mais pourquoi pas… Petit bémol aussi : le plafond est particulièrement affreux, mais bon ce n'est pas le plus important.

Avant d'accéder à l'embarquement, je vous présente les documents de voyage. J'ai pris soin de flouter les infos sur le vol suivant, comme ça vous pourrez faire vos pronostics ! Le fait de faire une correspondance à Francfort tout en utilisant des miles flying blue pourrait éventuellement vous aider (indice : il n'était pas possible de faire un vol direct étant donné ces informations)

Embarquement !
Le temps passe vite et l'heure de l'embarquement approche. Nous quittons la partie jolie du terminal pour rejoindre les portes d'embarquement, qui sont purement fonctionnelles, pour ne pas dire moches. Je m'attendais à avoir le terminal entier dans cet état, et le contraste est assez saisissant. Au passage, on a une belle vue sur les avions. Nous prenons celui à gauche sur la photo alors que le soleil point à l'horizon.

Ayant perdu tout statut chez flying blue depuis quelques mois (et je ne risque pas de le regagner de sitôt) et voyageant sur un billet prime, je suis recalée au fond de la file, en zone 4.
Ce qui est marrant, c'est qu'au final il y aura plus de gens dans la file prioritaire que dans la file normale. Honnêtement vu la destination je m'y attendais. C'est souvent le cas sur des lignes comme celles-ci : Genève, Londres, Francfort… Il y a beaucoup d'hommes en costume et avec une micro valise, je suppose qu'ils font l'aller-retour dans la journée, deux jours maximum.
Comme les bagages en soute sont payants, les derniers passagers sont contraints d'enregistrer leur bagage cabine en soute…

Le meilleur dans tout cela, c'est qu'on embarque à pieds alors que les premiers rayons du soleil émergent. Aucun agent de piste grincheux pour m'empêcher de mitrailler !


Pas d'instant playstation, mais un instant escalier !

Et hippocampe !

A bord
Nous entrons parmi les derniers, et l'accueil est très sympathique. Nous nous installons en 11D/11F. Je préfère largement le hublot, et Monsieur préfère largement le couloir, c'est donc parfait !
Vous noterez que les coffrezabagaj sont pleins et archi-pleins, ça a été un beau jeu de tetris pour les passagers, bien aidés par le personnel de bord.

Il n'y a guère de place pour les jambes, mais cela reste correct pour un vol court.

Avant le départ, je vous présente le contenu de la pochette qui contient la notice de sécurité qui a bien vécu… Il y avait aussi un sachet en cas de problème des voies digestives supérieures, que je n'ai pas utilisé.


Les consignes en elles-mêmes sont faites en français et en anglais. Il y a quelques années, il y avait aussi des consignes dans les langues locales, c'est un peu dommage que ça ait disparu…
Mais pas le temps de niaiser ! Il est temps de quitter notre point de stationnement et de dire au revoir à notre pistard.


On laisse passer ce cousin qui atterrit…

Et c'est à notre tour de nous envoler plein est, vers le Soleil Levant !


La lumière du matin est particulièrement belle, et se combine parfaitement avec la brume qui s'est accumulée dans les vallées.


Le paysage se couvre peu à peu…

Je suis tirée de ma rêverie par le service qui arrive ! Bon, ce n'est pas grand chose, mais c'est mieux que rien, d'autant plus que je n'ai pas eu le temps de manger ce matin.

La vue pendant le petit-déjeuner…

Je vais ensuite accomplir mon devoir de FRiste et je vais donc visiter les toilettes ! Rien de spécial à signaler, c'est propre et sans fioritures.


Un des buts de la manœuvre était de photographier la cabine dans son intégralité. L'ambiance est calme et ensommeillée.

Le vol étant court, la descente est rapidement amorcée, et nous traversons les nuages.


La vue sous la petite couche nuageuse n'est pas si mal, après tout !

Atterrissage et arrivée
Nous arrivons sans encombre environ une heure après le décollage.

Le débarquement est un bazar sans nom. Nous sommes au milieu de la cabine, et les deux portes sont ouvertes. Le souci c'est que comme d'habitude les gens mettent 200 ans à se lever, 100 ans à mettre leur manteau au milieu de l'allée, et en profitent pour remonter/redescendre l'allée à contre courant car ils ont mis leur bagage à 28 rangs de leur place (durée de la manœuvre: environ cinq siècles). Ce n'est pas bien grave pour nous car nous avons du temps, mais c'est particulièrement énervant…
Qui dit Francfort dit débarquement par bus !

Nous finissons par débarquer par l'arrière vue que ça bouchonne toujours à l'avant, ce qui permet quelques photos au passage.


Dernière photo de ce FR, une belle vue sur les avions stationnés au large…

Merci de votre lecture et à bientôt pour le gros morceau !