Review of SAS flight from Oslo to Reykjavík in Economy

Bonjour à tous,

On continue ce petit périple aéronautique avec comme destination "finale" mon pays préféré, même si pour cette fois, je me contenterai de l'aéroport en guise de visite locale, faute de temps (et de météo clémente).

Ayant presque 4h à tuer et face au prix des commerces de bouche de l'aéroport d'Oslo, j'ai cédé à la tentation du lounge SK proposé pour la modique somme de 28€, ce qui me permettra de dormir un peu avant d'entamer une nuit blanche.

On se retrouve donc depuis OSL sous un magnifique soleil fondu ^^

Puisqu'il ne fait pas un temps à mettre un avgeek dehors, profitons donc des lieux qui sont vraiment très agréables (tout comme mes compères habituels, j'adore cet aéroport).

Quittons l'agitation pour se retrouver devant une bifurcation. Pas trop de doutes sur la direction à prendre ^^

L'accueil sera très sympathique :)

Le salon étant bondé, je ne prendrai que quelques photos avant de partir, une fois celui-ci désert. Le bar à salade est bien fourni.

Le bar à pain nordique également ;)

Histoire de ne pas être qu'au pain sec et à l'eau, on peut tournicoter quelques fines tranches d'un fromage non mémorable mais mangeable. Un peu à l'image de SAS quoi ^^

Ma petite sélection avec mon pain sec et mon eau améliorés ;)

Le tout conclu par un bon café (voire plusieurs ^^), depuis une place où on distingue un peu les mouvements sur le tarmac tout en bénéficiant d'une prise électrique : ma foi, le contrat est respecté. Cela n'est pas Byzance, tape à l'oeil, avec une fontaine à champagne et des madeleines au pesto (excellentes au demeurant) mais à ce prix, on en a pour son argent et pas besoin de plus !

Surtout lorsque le salon se vidra et que j'aurai l'embarras du choix pour m'installer plus confortablement.

Il est H-40, c'est-à-dire plus que temps de rejoindre la porte. Un petit salut aux cerbères décidément très sympathiques, et machines avant toutes !

Apparemment, c'est par là.

Tiens, mon coucou vert de ce matin est encore là ^^

Visiblement, c'est la bonne porte !

H-32, les prioritaires habituels étant déjà à bord, je m'élance à mon tour depuis cette passerelle totalement vitrée (ça change des pubs bancaires, encore un bon point pour OSL ^^).

J'hériterai avec cet A320ceo de l'ancienne livrée SAS que j'ai toujours bien aimé, avec le fuselage gris et les moteurs rouges.

Nous voyagerons avec Vermund Viking, alias OY-KAR, un appareil livré à Indigo en 2007 et qui rejoindra la compagnie scandinave en 2013. A noter qu'il est l'un des 4 derniers A320ceo encore exploité par SAS en novembre 2025.

Accueil très sympathique en porte, là encore :)
A bord, je retrouve les cabines grises et sièges fins que j'ai toujours trouvé les moins confortables chez SK (en même temps, la comparaison de l'époque avec les sièges épais et moelleux des 737 et MD-80 était difficile ^^).

Depuis, les planches à repasser se multipliant comme des petits pains (nordiques ?), ces sièges ne sont finalement pas si mal (car il y a bien pire ^^)

Trèves de bavardages, j'ai du pain sur la planche !

Mon voisin s'étant déjà installé et m'observant avec curiosité, faisons semblant de feuilleter le menu.

Ayant déjà liquidé quelques miles sur le vol précédent, et m'étant déjà refuelé au salon, je passerai évidemment sur l'offre payante. Le seul plat que je souhaite emporter…

…est celui-ci ^^ Ni vu ni connu, les lois de Newton font des merveilles.

Je range sagement mon sac, bon élève que je suis ^^

Et observons un petit peu ce qui se passe dehors. Outre la pluie, je constate que les quelques avions blancs chez Norwegian ne sont pas une exclusivité de leur flotte de 737-MAX puisqu'on en trouve chez les 737NG. Je ne les pris qu'une fois avec une dérive blanche et j'aimerai bien un jour les reprendre avec cette fois un personnage historique sur la dérive.
En tout cas, Hélène est sage cette fois (n'est-ce pas dalexs2 ? ^^)

Passons aux choses sérieuses avec mon petit instant toujours favori ;)

On repousse pile à l'heure et j'en profite pour faire un dernier petit coucou à mon destrier du matin, rejoins par un de ses nombreux frères.
Au loin, j'aperçois un A350 ET qui me rappelle de bons souvenirs en bonne compagnie. Dommage qu'ils n'aillent pas à KEF ^^

Rien d'autre de bien folichon à se mettre sous la dent, décollons, ça sera mieux là-haut !

Bye bye Oslo ! A une prochaine fois en hiver, et par beau-temps j'espère ;)

Montée au travers des sandwichs cotonneux bien humides.

Tiens, le ciel bleu existe encore ?

Ma foi, on est pas mal :)

Et un petit café pour fêter cela ;)

Le restant de la Norvège, ainsi que les Îles Feroe resteront hélas sous la crasse.

Un petit espoir règne avant d'entamer le début de descente vers l'Islande. Le ciel restera-t-il dégagé ?

La réponse est superflue ^^

Au moins, le passage entre le Mýrdalsjökull et le Torfajökull, puis entre l'Eyjafjallajökull et le Tindafjallajökull offrirons des turbulentes bien fournies :)

Ci-dessous, vous pourrez admirer le célèbre Stratussofjallokul, que j'imagine vous rêviez de voir en consultant ce Flight-Report :)

Je vous rassure, le Pureedepoiðafoss était également magique à observer ;)

On quitte ces paysages merveilleux pour se rapprocher du vert gazonhólshellir.

La Flugbraut (il est vrai celui-là ^^) RWY19 n'est plus bien loin !

Tiens, un 757-200 avec l'ancienne livrée <3

Et ben, heureusement que je n'avais pas le temps de rester sur place ^^

Le terminal étant proche du seuil de piste, on sort au plus tôt par le premier Leigubraut venu.

Au loin, la zone de maintenance, ou militaire, ou les deux, puisque aéronefs civils et militaires y sont présents. On retrouve notamment pas mal d'avions en livraison, KEF étant une escale stratégique pour les appareils moyen-courrier devant traverser l'atlantique.

Le Transavia de la veille a fait demi-tour juste après le décollage, j'espère avoir plus de chances ce soir ^^
Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais l'appareil est resté 8 jours en maintenance sur place, avant de rentrer à vide et à basse altitude.

Mon hublot étant nostalgique de tous les stratus traversés, il a décidé d'en créer. L'observation commence à être compliquée. De toute façon, il n'y a que du max portant la nouvelle livrée (que je trouve décevante) d'Icelandair, donc rien de grave.

Et histoire de couper court à toute tentative de prise de vue supplémentaire, voilà que la pluie s'en mêle.

Je débarquerai néanmoins en dernier, j'ai trop de temps à tuer sur place pour avoir à me presser. Mes autres copax le feront pour moi ^^

Bless Vermund Viking !

Je retrouve le terminal de KEF pour la seconde fois. Cette partie m'a toujours donné l'impression d'être dans une station polaire, allez savoir pourquoi ^^

Suivons le club des ponchos fluos ^^

Une rare fenêtre me permettra d'assurer un dernier cliché de mon aéronef du jour. Un cliché un peu ému, vu toute l'eau qui coulait devant l'objectif.

Non, l'émotion non feinte, c'est face à Vatnajökull, alias TF-FIR, un des célèbres 757-200 doté d'une livrée spéciale (celle de la gigantesque calotte glaciaire emblématique du pays). Il ne vole hélas plus depuis septembre 2025 et je n'aurai jamais eu le plaisir dans loguer hein, ayant subit en 2021 un swap vers un 767.
Et puis, derrière lui, une déception toute récente puisque je devais "enfin" prendre Play le 4 octobre dernier. Réservé qui plus est le 27 septembre après lecture d'articles locaux rassurants sur la poursuite des opérations après octobre. La bonne blague s'est achevée le 29 septembre après l'envoi aux quatres coins de l'Europe de tous leurs avions, laissant pax et personnels naviguants en plan.
En ce qui me concerne, j'ai réussi à me faire rembourser grâce aux actions de ma banque. Une opération nulle et un petit souvenir amer me resteront de cette histoire (+6000 miles LH envolés dans la nature, mais ça, c'est moins grave ^^).

Comme j'ai pas mal d'heures d'attente, je n'ai rien contre d'aller humer l'air frais local.

Mon vol suivant et responsable du voyage est déjà affiché (vous savez déjà qu'il ne s'agira pas de Play ^^ Et d'ailleurs, cela ne sera pas une prise avgeek, je vous (re-)préviens tout de suite).

La célèbre Skógafoss accueille les visiteurs.

Mais où est passé le macareux géant ? Là, c'est scandaleux ! ^^

J'aurai bien pris une voiture de location pour explorer les environs mais les prix étaient délirants.

Et la météo du jour n'aurait vraiment pas aidé à voir grand chose.

Quand aux éruptions volcaniques, le Fagradalsfjall voisin que j'avais eu l'immense chance d'observer en éruption (voir ici : https://flight-report.com/fr/report/58299/air-iceland-connect-fi51-akureyri-aey-reykjavik-rkv/), a cessé toute activité depuis l'été 2023.

L'activité sismique du moment était néanmoins très inquiétante puisqu'en rapprochement non seulement de Keflavik, mais surtout Grindavik qui a du être vidée de ses habitants.
Depuis l'ouverture de la première fissure éruptive de Sundhnúkur en décembre 2023, pas moins de 8 épisodes éruptifs se sont succédés, menaçant directement Grindavik, le Blue Lagoon et surtout la Centrale géothermique de Svartsengi qui alimente en eau chaude (et donc en chauffage) toute la péninsule de Reykjanes jusqu'à la capitale.
Sans le génie islandais, capable de construire des digues en quelques heures, et en quittant les chantiers au dernier moment à quelques mètres des coulées de lave, Grindavik, le Blue Lagoon et Svartsengi ne seraient plus.
La dernière fissure éruptive s'est ouverte en mars 2025 et après sa vidange inhérente à l'éruption, le réservoir magmatique est à nouveau en train de se remplir. Actuellement, le niveau de surélévation des sols corresponds aux nombreux débuts d'éruption précédente, il pourrait donc y en avoir une n'importe quand dans les prochains jours à prochains mois.

Autant, l'éruption du Fagradalsfjall était belle et désirable à observer, car n'impactant aucune habitation et non dangereuse (si on se tient à l'écart de l'axe d'émission des gazs), autant le long épisode éruptif en cours depuis 2023 du Sundhnúkur ne procure pas le même sentiment, tant le risque de dégâts est considérable (le gouvernement islandais a du racheter l'intégralité des habitations de Grindavik pour que leurs habitants puissent s'installer ailleurs). Sans compter que la côte nord pourrait être touchée (et notamment l'axe routier reliant Keflavik à Reykjavik).

Espérons que la péninsule de Reykjanes, en plein coeur du rift islandais, puisse se calmer à nouveau.

La suite au prochain épisode ;)
A bientôt !