Review of KLM Cityhopper flight from Düsseldorf to Amsterdam in Business

Je continue mon routing avec mon repositionnement de DUS vers GVA et ce premier vol matinal avec KLM vers AMS.

Arrivée à DUS

J'étais à Cologne la veille et pour me reposer un peu, j'avais réservé le Sheraton de l'aéroport de Düsseldorf. C'était donc un transfert assez facile à l'aéroport, il m'a suffit de prendre le premier train en retard et à destination de l'aéroport.

Pas de chance, je suis tombé sur S6 (pas le plus rapide), chance, il était terminus de la station du terminal et j'arriverai donc plus vite à l'hôtel. Il y a en effet deux gares à l'aéroport, l'une qui s'appelle « Terminal » et est au pied des halls d'arrivée et de départ (mais avec peu de train car c'est un terminus) et l'autre qui s'appelle « Aéroport » et qui est accessible via un transfert en monorail.

L'hôtel Sheraton est bien indiqué. J'aime le côté complètement désuet et rétro de cette entrée, même si j'imagine qu'elle est restée dans son jus par économie et parce qu'elle est bien conservée (et si elle est en plastique c'est fantastique car elle ne sera pas près de se dégrader).

Chance, la réception me dit que j'ai été upgradé en suite, pas de chance, ce n'était pas le cas (et ce n'est pas grave je n'ai pas besoin d'une suite et je préfère une chambre près du lounge, ce qui est mon cas). Pas de chance (bis) ils ont oublié de me coder l'accès au lounge et je me ferais un aller-retour vers la réception (qui n'est pas à côté).

Arrivée au terminal

Chance, j'ai pris un hôtel près de l'aéroport pour pouvoir dormir le plus longtemps possible pour ce vol légèrement matinal. Pas de chance je tombe du lit vers 5 H 30, j'ai tout le temps de me préparer et de rejoindre le terminal.

Le fast-track est bien indiqué. À cette heure, ça se bouscule, une dizaine de minutes seront nécessaires pour passer airside. Direction le lounge, connu.

Le salon

Pas de surprises pour le salon, conforme à ce qu'on peut trouver en Allemagne. On notera qu'il dispose de presse papier, chose assez rare de nos jours pour être signalé. Je repartirai avec un exemplaire du Financial Times, de quoi m'occuper dans le prochain vol qui sera sans Wi-Fi.

L'offre, classique. Je prendrai un café.

L'heure de partir arrive vite. La décoration trahit une époque où les alliances politiques n'étaient pas les mêmes.

(Je crois que je fais cette photo à chaque fois que je passe par ici.)

L'embarquement

Je suis toujours ébahi par le peu de courtoisie d'une frange minime mais significative des encartés STE+. Je découvre pour ce vol une nouvelle technique, celle de poser sa valise cabine tout devant la file des zones 1-2 et de partir s'asseoir, parce que passez devant tout le monde c'est bien, mais rester debout comme un membre Flying Blue Ivory ah ça non.

Notez que non seulement il s'agit d'une valise, mais d'une valise équipée d'une trottinette. Faudrait pas non plus devoir marcher dans les terminaux ! Le jour où Uber lance un service de transfert en tuk-tuk dans les terminaux c'est sûr qu'ils auront des clients.

Le vol aura quelques minutes de retard, le temps de débarquer la dizaine de pax du vol aller. Lorsque le personnel au sol ouvrira la file SkyPriority je me faufilerai devant la valise.

Je sonnerai rouge à la borne, petit espoir aurais-je été bougé devant ? en effet j'ai pu sélectionner le 3F au moment de payer le vol mais depuis plus aucune sélection de siège n'était possible, l'assistance d'AF n'y arrivait pas non plus. Hélas non, le message était “Zone Not Open”. Comme quoi quand ils veulent, ils peuvent configurer les bornes pour ne pas laisser passer en filouterie les pax de la zone 5 pendant la zone 1. Dans mon cas ce n'était qu'un oubli du personnel qui avait oublié d'ouvrir les zones, je me faufilerai rapidement à mon siège.

Le vol

Oops, je ne l'avais pas vu sur ma photo. Je me souviens après coup qu'elle ne s'attendait pas à voir des pax arriver.

Le pas est confortable sur cet Embraer-175.

Le panier repas sera vite distribué. C'est joli mais est-ce raisonnable tous ces déchets pour la poubelle… 

Sans compter que c'est pratique pour l'équipage, mais je fais quoi de ma bouteille d'eau plate ? Je ne bois que du Champagne moi. Blague à part de l'eau gazeuse. J'avais rempli ma bouteille au salon, mais évidemment, cette bouteille là ne pourra que partir à la poubelle. C'est un peu dommage, surtout qu'on commence à être sensible au cycle de l'eau. 
Le Strawberry Sunshine est connu, et me concernant, je le trouve très bon. À la vôtre !

L'arrivée sur AMS est toujours très scénique.

Un débarquement par escalier, mais pas de paxbus. L'occasion de faire un photo de l'appareil.

Direction maintenant le salon., c'est une trotte depuis le pier B.