Review of KLM flight from Amsterdam to Bogota in Business

Bonjour, 

Tout juste arrivé de Madrid, j'ai 1h30 avant le départ de mon vol pour Bogota. Ce vol KLM 741 est une triangulaire Amsterdam - Bogota - Cartagena - Amsterdam. 

Je suis les panneaux vers les transits internationaux et passe au-dessus du contrôle de passeport qui semble pas trop bondé vu de haut. 

Une fois sur place, la queue est longue pour les passeports de l'Union Européenne, auxquels s'ajoutent ceux du Royaume-uni, de la Suisse, des États-unis, du Canada, du Japon, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, de la Corée du Sud, de Hong Kong, de la Malaisie et de Singapour. 
Donc en gros, la grande majorité des passagers doivent passer par les bornes et il est donc beaucoup plus rapide de passer avec un passeport non cité ci-dessus. C'est un peu le comble pour les passeports Schengen qui jouent à domicile et se retrouve assez pénalisés. 

C'est mal organisé, il y a du monde dans tous les sens et aucune file délimitée. D'un côté je déteste ce manque d'organisation, de l'autre ça a ses avantages. À force de me faufiler ici et là, dès que je voyais un espace, j’ai pu passer le contrôle en une quinzaine de minutes.

Petit coup d'oeil au FIDS qui confirme ce que je savais déjà, mon vol part de la porte F8.

J'ai même le temps de faire un arrêt au lounge de KLM sauf qu'Amsterdam a décidé de donner des numéros à ses lounges, sans pour autant expliquer à quoi ils correspondent. C'est complétement idiot, je n'ai aucune idée ce qu'est le lounge 43, 52 ou 25.

J'ai trouvé avec quelques difficultés un plan du terminal qui m'indique que KLM c'est le 25 ou 52. Je tente le 25 mais en voyant que je retournais vers le contrôle de passeport, j'ai compris que c'était le lounge Schengen. Je fais donc demi-tour et je me dirige vers le lounge 52, qui est le bon. 

L'entrée décorée des maisons miniatures de porcelaine Delft fait son effet. Je ne vais pas vous mentir, ces maisons était l'aspect du produit KLM que j'attendais avec le plus d'impatience. Choix logique pour la photo de couverture. 

J'arrive à l'entrée du lounge et scanne ma carte d'embarquement. Il y a beaucoup de monde de tous les côtés. 

Il y a un étage

C'est beaucoup plus calme et c'est ici que je me serais installé si j'avais eu le temps. 

Il y a même une terrasse mais elle est fermée à cette heure là. 

Je quitte ce lounge qui me paraît plutôt agréable, direction la porte F8. 

Le 787-10 est en porte, je l’avais déjà vu depuis le 737 en arrivant de Madrid. Il est immatriculé PH-BKM, a 2 ans et porte le nom de Daisy/Madeliefje (marguerite en français).. Les 787-10 de KLM portent des noms de fleurs. Chaque type d'avion de KLM suit un thème avec le nom en anglais d'un côté et en néerlandais de l'autre. 

A 9h sont appelés les passagers nécessitant assistance et peu après sont appelés les passagers Business. A côté un 777 pour Cape Town. 

J'ai sélectionné le 1K pour ce vol. Je ne sais pas trop pourquoi j'ai pris le premier rang alors que je préfère habituellement les fonds de cabine. 

La cabine est visuellement jolie, le siège a l’air très bien et confortable. Les 787 n’ont pas de portes, alors que les 777 oui, mais ça ne fait pas trop de différence. C'est le même siège que les 787-9 d'Air Europa, que j'avais pu essayer brièvement entre Barcelone et Madrid. 

Oreiller et couverture sont sur les sièges. 

Un petit rangement facilement accessible avec le casque et une bouteille d'eau. Il est pratique mais je préfère des rangements fermés. 

La boîte à pied est spacieuse, et tant mieux. De ce que j'ai vu le premier rang n'a pas forcément plus d'espace. 

Les contrôles du siège sont très simples. 

L'écran est déjà activé. Il est suffisamment grand et de bonne qualité. 

L'écran d'accueil passe des images de Colombie.

Une hôtesse passe rapidement proposer une boisson d’accueil. Sur son plateau se trouve du jus d’orange, de l'eau (plate et gazeuse), du champagne et un mocktail tout bleu.
Il est quand même tôt pour de l’alcool, je suis donc tenté par le mocktail. D'après le menu, c'est un Royal Blue Legend fait de citron, gingembre et spiruline. 

Le casque est bon, sans être exceptionnel. Il est plus confortable que celui d'Iberia, ce qui n'est pas difficile. 

Il y a 1 minute 40 de pubs lorsqu'on active l'écran mais ensuite il n'y a plus de pubs du tout. 

Comme sur le système d'Iberia, il y a la possibilité de sauter ou reculer par tranche de 30 secondes. Une fonctionnalité simple mais que j'ai toujours trouvé très pratique. 

Il y a sinon un bon choix de divertissement mais j’ai vu beaucoup mieux sur d'autres compagnies. 

La géovision. 

Le déroulé du vol semble annoncer un service d'apéritif avant le déjeuner. 

Il est possible de consulter la liste des boissons. 

Il est aussi très facile de quitter un programme et de le reprendre. Ce système de divertissement a été plutôt bien pensé. 

Liste des boissons que j'ai aussi sur le menu, mais on verra ça plus tard. 

KLM est une des seules compagnies à encore proposer un magazine à bord. La carte des destinations est à l'ancienne, avec les liaisons des partenaires, ce qui la rend illisible. 

L'heure de départ est retardée de quelques minutes à cause du bagage d’un passager manquant qu’il faut sortir. A côté de nous un 777 pour Lima.

Un B777 d'Emirates arrive de Dubai. 

Tout prêt à 10h mais maintenant c'est l'aéroport qui est saturé et il faut attendre 12 minutes de plus. Pas de problèmes pour moi. Je suis bien installé et je peux spotter tranquillement ce qui passe maintenant que le vol de Lima part. 

Derrière lui est un A350 de Delta pour Seattle. 

Un A330 de KLM est tracté vers sa porte. Il partira plus tard pour Kigali. 

Un 777 part pour Los Angeles. 

Un A319 d'Easyjet pour Malaga.

737 de Sun Express qui arrive de Mersin (COV), un aéroport au sud de la Turquie ouvert il y a moins d'1 mois. 

Un A330neo de Delta arrive de Salt Lake City

Un 787 d'Air Canada arrive de Toronto. 

Un B777 de KLM Asia par à New York JFK

A321neo de KLM pour Manchester

Je termine avec un 737 de El Al pour Tel Aviv. 

Il est presque 10h20 quand les consignes de sécurité passent sur les écrans. 

On repousse avec 2 avions de Delta. Un A350 pour Minneapolis et l'A330neo arrivé de Salt Lake City vu plus haut.

Du KLM & Co au large. 

Le roulage est court et on s'envole pour un vol de 10h05. 

Zandvoort.

On se retrouve très vite au dessus de la Manche et d'éoliennes.

Un B737 de Transavia approche d'Amsterdam en provenance de Minorque. 

Un Austrian Airlines faisant Londres - Vienne. 

Le service commence par la distribution d'un oshibori. 

Pendant ce temps nous nous retrouvons à faire route commune avec un autre B787-10. Celui-ci, de United, faisait Bruxelles - Chicago. 

Les côtes anglaises, déjà. 

Clacton on Sea

Les PNC sortent le trolley et distribuent les entrées. Moi qui pensait qu'on allait avoir un apéritif, je suis un peu déçu. Iberia prend le temps de faire un service d'apéritif sur ce genre de vols et il y a largement le temps.

Tant pis, voyons donc les boissons. La carte des vins propose deux blancs, un rosé et deux rouges. 

Il y a aussi un choix de boissons non-alcoolisées et j'apprécie qu'ils les incluent dans le menu. C'est une chose que je reproche chaque fois à Iberia. 

KLM propose quelques cocktails et un champagne, ainsi qu'un choix classique de boissons alcoolisées. 

Le trolley est sorti et on me sert le plateau avec mon entrée. On a le choix entre un surf & turf ou une soupe au curry thaï

J'ai pris le surf & turf. C'est servi avec une salade, appelée side dish sur le menu, du pain, du beurre et de la vinaigrette. C’est pas mal, ça a de la saveur. Je ne regrette pas mon choix. 

J'accompagne ça d'un verre d'eau et d'une coupe de champagne. 

Santé!

On approche à ce moment là de Londres. Habituellement ce vol passe au nord de la capitale anglaise, j'ai donc de la chance. 

En plus de ça il fait beau. 

Heathrow. 

Puis ça se couvre. 

Heureusement pas en haut. Un 737 de Ryanair faisant Leeds - Reus.

L'entrée est retirée et le temps passe et passe… Ça commence à se faire long et c'est marée basse. 

Je m'occupe avec la vue extérieure, dont ce B777 de KLM revenant de Panama City.

Ce 737 de Ryanair faisant Cork - Pise. 

La transition entre l'entrée et le plat principal est longue. L’entrée a été servie à 11h05 et c'est à 11h45 que l'équipage propose enfin le plat principal. 
On a 3 choix.
Une tartelette aux asperges, patates et parmesan.
Un filet de sole avec des crevettes et une sauce curry
Un poulet rôti avec des épices indiennes. 

Rien de très local, que ce soit hollandais ou colombien. 

J'ai opté pour le filet de sole. C’est assez original et correct sans être dingue.

J'ai, au passage, pu avoir un refill. 

La transition avec le dessert est, elle, rapide. Comme sur Iberia, ici c'est fromage ou dessert. 

J'ai pris le bavarois au chocolat noir avec un verre du vin de dessert autrichien. Très bien pour terminer un repas qui ne m'aura pas marqué plus que ça. 

Ce que je retiens surtout c'est la vaisselle et les couverts de KLM que j'aime beaucoup. 

Il a fallu 1h45 entre la distribution du premier plateau, jusqu’à ce que le troisième et dernier soit retiré. Ça fait un peu long quand même.
Je prends à nouveau Iberia comme point de référence et je crois que la grande différence avec la compagnie espagnole c’est l’utilisation du trolley. Pour débarrasser, Iberia n’attend pas de passer avec un trolley pour récupérer tous les plateaux à la fois mais les PNC récupèrent un à un les plateaux de ceux qui ont terminé et enchaînent sur le dessert. C’est plus fluide pour le passager mais sûrement plus chaotique pour l'équipage.
À titre de comparaison, le service avait été terminé moins d’1h30 après le décollage lors de mon vol Madrid–Bogota en mai, et cela incluait un service d’apéritif absent ici.
Il y a aussi sur Iberia de nombreux passages pour des refills, que ce soit d’eau, de vins ou autre, ce que je n’ai pas vu ici. Sur ce vol KLM, tout passe et doit passer par le trolley.

Le repas se termine par la distribution d'un petit chocolat.

Tout est retiré et les hublots sont partiellement obscurcis par l'équipage.
Je n’aime pas cette fonctionnalité du 787 mais je dois dire que cette fois, et uniquement cette fois, j’ai apprécié.
Les hublots sont obscurcis par l’équipage mais on garde le contrôle dessus. En le gardant au niveau 2 (sur 5) ça me permet de garder de la lumière naturelle et une vue sur l’extérieur, ce que j’aime beaucoup sur les vols de jour, sans embêter trop le reste de la cabine. Le compromis idéal. 
L’équipage n’a jamais imposé à quelconque passager d’obscurcir ses hublots pendant le vol, ce qui est appréciable. 

La trousse de confort est distribuée lors de la préparation du vol au sol. Elle n'est pas particulièrement mémorable. 

Le contenu n'est pas non plus mémorable. Il y a un masque pour les yeux, des chaussettes, des boules quies, une brosse à dent, une crème pour le visage, un baume à lèvre et un stylo. 

Les toilettes sont décorées de maisons miniatures. 

Il y a quelques produits en libre service. 

La brosse à dent ne vient pas avec une pâte à dentifrice mais des comprimés. C'est la première fois que je vois ça et c'est assez bizarre si on n'est pas habitué.

C'est maintenant l'heure pour moi de faire une petite sieste. Le réveil à 4h du matin commence à se faire sentir. 
Je passe le siège en mode lit et il est suffisamment confortable et large. La couverture et l’oreiller sont pas mal.

Le gros défaut de ce 1K est qu'on est tout proche du galley et des toilettes. Les PNC sont assez bruyants, certains rangements du galley sont placés très proche du siège, et les autres passagers font la queue pour les toilettes à côté de vous. C'est peu agréable et j'éviterai ce siège dans le futur. 

Le siège a une option Do not disturb qui peut être utile de nuit. 

Je me réveille 2h plus tard alors qu'on passe au nord des Açores. Il reste 6h de vol. 

Quelques snacks sont en libre service dans le galley. Je prends quelques pop-corn tandis qu'une hôtesse prépare des snacks un peu plus consistants.

Une hôtesse passe avec des boissons sur un plateau et je prends un coca.

Puis l'hôtesse qui préparait les snacks passe les proposer aux passagers. Le menu en parlait d'ailleurs.

Je me suis contenté d'une glace. 

Puis un verre de champagne pour finir mon film et faire passer les turbulences causées par des nuages de haute altitude. 

Un peu plus tard revient la très sympathique hôtesse du début du vol et ça se sent. Elle passe et demande à chaque personne réveillée si elle souhaite quelque chose.
Je lui demande un thé et elle m’amène toute la boîte afin de prendre le temps de bien choisir. Il n’y a pas 15 000 options, j'ai le choix entre Gunpowder, Camomille, Rooibos, Earl Grey et Menthe.

Probablement le meilleur aspect de passer par les Pays-Bas : les stroopwafel. Parmi mes biscuits favoris. 

On approche des Caraïbes

On devrait passer au dessus de Saint Martin. 

J'aperçois Anguilla à travers quelques nuages. 

Puis Saint Martin avec l'aéroport de Grand Case, du côté français.  

Saint Martin et Anguilla

Le très fameux aéroport de Saint Martin. Aéroport qui allait être fermé moins d'1h après cette photo à la suite de l'atterrissage un peu raté d'un 737 de Westjet. 

Une fois Saint Martin passé, les PNC distribuent un oshibori qui annonce le deuxième service. Je discute un peu avec l'hôtesse qui me dit que la vue sur Saint Martin devait être belle et qu'elle a vu Saint Barthélemy depuis le cockpit. 

Le menu du deuxième service, avec un choix entre deux side dish. 

C'est servi ainsi et on peut encore admirer la vaisselle de KLM.
Entre les ravioli ou le poulet, je prends les ravioli. C’est le petit plat en haut à droite.
Le plat principal est une salade avec du saumon fumé et de la truite.
Le dessert n’est pas mauvais mais beaucoup trop sucré pour moi.

Côté boisson, on ne change pas une équipe qui gagne. 

Quelques îles de l'archipel de Las Aves, à l'approche des côtes du Venezuela. 

On entre sur le continent au niveau du parc national de Morrocoy.

La ville de Barquisimeto, 4e ville du Venezuela.

Vient ensuite un des moments que j’attendais le plus : la maison Delft. Dommage que ce soit le seul PNC un peu froid du vol qui les propose. Je demande une photo et il me laisse faire sans grand enthousiasme.

Je ne m’attarde pas à toutes les regarder en détails puisque je n’en ai aucune. Mon voisin néerlandais au 2K a lui regardé tous les numéros pour en trouver une qui l’intéresse.

J'ai donc hérité de la nº30. Elles sont jolies et c’est un beau souvenir à ramener d’un vol. A l'intérieur, 35ml de Gin. 

La descente débute 30 minutes avant l'arrivée. 

L'avion continue sur Cartagena et les passagers doivent descendre de l'avion pour le transit. 

Avianca et LATAM

Un 737 de GOL pour Manaus.

Un hangar de la SATENA, une compagnie domestique locale que j'ai prise en mai. C'est une compagnie qui est sous la gestion de l'armée de Colombie, ce qui la rend un peu spéciale. 

Arrivée avec quelques minutes de retard, il fait 13ºC à Bogota. 

Le roulage est court et on se parque à côté d'un A320 d'Avianca. 

Quelques vues de la cabine lors du débarquement. 

L’avion continue pour Cartagena de Indias avant de rentrer à Amsterdam. Une particularité de cette triangulaire est que les 3 vols de Amsterdam à Amsterdam ont le même numéro: KL741 certains jours et KL749 d’autres.
Je ne suis pas habitué aux triangulaires, est-ce commun d'avoir le même numéro de vol pour 3 vols?

J'arrive au contrôle de passeport à 13h50. Il y a un peu de monde mais ça avance. 

Je me dirige vers la sortie un peu moins de 30 minutes plus tard. Il faut passer par un Duty Free. 

L'avantage du bagage cabine est que je peux me diriger directement vers la sortie. Il faut passer un contrôle de douane et les bagages au scanner pour sortir mais à 14h25 je suis dehors et dans la voiture pour l'hôtel. 

Merci d'avoir lu et à bientôt.