Review of Boliviana de Aviacion flight from Santa Cruz to La Paz in Economy

Bonjour à toutes et tous.

Ce vol avec le suivant seront mes deux plus beaux vols niveau paysage de ce voyage en Bolivie.

Le comble c’est que ce vol n’était pas prévu dans mon programme.
Seulement voilà, en voyage il faut savoir s’adapter lorsque le pays est en mode « conflit ».

Et ici le problème ce sera une grève à Potosi (ce qui est assez fréquent semble-t-il)

Dans mon planning, j’arrivais le 7 au soir à Sucre, j’y séjournais jusqu’au 10 matin, ou je prenais mon bus pour Potosi.

En effet c’est le seul moyen de rejoindre cette ville assez particulière, il y a bien un aéroport mais qui ne fonctionne pas, pour y faire atterrir un avion il lui faudrait une piste bien plus longue.

Mais lorsque j’arrive à Sucre, j’apprends que le 10 c’est jour de grève, et que la ville sera surement complètement bloquée. Pour l’instant, il est impossible de savoir si les bus passeront ou pas, je dois attendre.

Par précaution je regarde s’il y a des vols pour quitter Sucre et inverser mon circuit en faisant Uyuni, puis Potosi au lieu de l’inverse.
Eh bien non, c’est full le 10, plus aucun vol, les locaux ont été plus rapides que moi, ce qui est logique.

Je décide donc d’attendre ce que va me dire la compagnie de bus.
En me rendant au terminal : la réponse est simple : zéro départ.

Je me renseigne auprès de mon hôtel du prix d’un taxi, le 9 au soir. 400BOB, ce qui fait 50€ le prix n’est pas un problème. Le hic c’est le suivant : le taxi m’emmène jusqu’à mi-parcours, il me dépose, je dois marcher ensuite jusqu’à un point de rendez-vous pour un second taxi. Comment dire : l’aventure à ses limites et les miennes sont atteintes, je rappelle que voyager en solo étant une femme n’est pas aussi sécuritaire que pour un homme.
Je refuse donc, et j’ai bien fait car j’ai rencontré un couple d’espagnol à La Paz, en fin de séjour, qui eux l’ont fait ce soir-là, et ils ont dû marcher 1H30 dans la nuit….

Je me précipite alors sur mon ordinateur et google flight afin de trouver une combinaison de vol qui me fasse arriver à Uyuni le 12 matin comme prévu (mais cela devait être en bus depuis Potosi).

Il n’y a plus de disponibilité sur le seul vol direct pour La Paz, je regarde ceux en correspondance, il y en a un via Cochabamba ou Santa Cruz. Finalement je choisi via VVI, et aucun regret, car ce sera un vol extraordinaire niveau paysage, l’un de mes plus beaux atterrissages.
Il faut également rajouter le vol vers Uyuni le lendemain matin : coût de l’opération ? 185€ pour le vol SRE-LPB et 235€ pour LPB-UYU-LPB… 420€ pour ne perdre que l’étape de Potosi. Je ne voulais pas prendre le risque de prendre un bus le 11, entre Sucre et Uyuni, on sait quand une grève commence, mais pas quand est-ce qu’elle se termine….
Bref ce voyage n’est pas de tout repos. Enfin si car pour finir me voilà à Sucre un jour de plus et je commence à tourner en rond niveau visite (le parc pour enfant avec les dinosaures en plastique, j’ai préféré un bon livre à la place).

D’ailleurs ce sera un bonus sur la belle ville blanche de Sucre à la fin de ce FR.  

Le vol SRE-VVI se passe sans histoire, mon prochain vol est à 15H00 (il y avait une correspondance plus courte : 30 minutes, mais ne connaissant pas comment BoA fonctionne à ce niveau-là, j’ai pris un peu plus de marge surtout avec une valise).

A l’enregistrement à SRE, l’agent m’indique que ma valise va à LPB et que je n’ai pas à la récupérer à VVI.

A la sortie de mon vol à VVI, il y a une agente qui demande s’il y a des passagers en transit pour LPB, et elle nous fait passer airside directement. Les passagers avec la connexion d’une demi-heure prennent place directement dans la file d’embarquement. Un système plutôt efficace, je n’aurais pas misé dessus.

Pour ma part, l’attente sera plus longue.
C’est d’ailleurs le même avion qui repart vers LPB, avec un petit retard du fait de notre arrivée légèrement retardée.  

Il est l’heure du déjeuner et j’ai faim, je vais donc acheter deux Cuñapé (ce sont des boules de manioc et de fromage) et j’aime beaucoup.

Et j’ai encore du stock de mandarine du marché de Sucre dans mon sac.

Je trouve une prise, pour refaire le plein de la batterie de mon téléphone (elles ne sont pas nombreuses).

En attendant ce sera spotting entre deux chapitres de mon livre.
Voilà qui me plait bien. 

Du cargo ;

Mais le trafic n’est pas dingue non plus.
Il y a un gabarit, mais je n’ai pas eu de contrôle. 

Mon BP.

Mon avion arrive.  

Au moins j’ai une belle photo de celui-ci.

CP-2925, qui est arrivé chez BOA en 2015 après 14 ans chez Shanghai Airlines.

Et celui-là reste à prendre un jour.

La porte est encore une fois la 4.

Et je peux visuellement constater que ma valise va être chargé à bord, c’est pratique une valise blanche).

Contrôle de mon BP et de mon passeport.

La cabine est bien plus neuve.

Le pitch est excellent

Encore une qui va tomber dans mon sac.

Le magazine mais qui n’est pas vraiment intéressant.

Les consignes de sécurité sont faites manuellement.

On repousse.

À droite des lettres « BoA », se trouve une représentation stylisée et abstraite d'une aile d'oiseau ou d'une ligne fluide. Ce symbole est composé de trois segments dans un dégradé de couleurs chaudes : rouge, orange et jaune, évoquant les couleurs du drapeau bolivien. 

Le terminal de VVI.  

Pour le président c’est un terminal à part.

On se positionne sur le bout de piste.   

Les vielles carlingues n’ont pas bougés depuis 4 jours.

On effectue un demi-tour, ce qui me permet de bien voir la piste et l’aéroport.

Mon voisin de devant vous présente l’inclinaison de siège, mais comme le pitch est excellent, ce n’est pas pénalisant.

Je ne m'en lasse pas .

Et maintenant place au spectacle.

Les paysages sont saisissants.

Mais voilà que la crête des sommets enneigés apparait,  

Et on frôle le plus beau, l’Illimani depuis le versant opposé à la ville de La Paz.
C’est impressionnant d’être aussi proche de ce sommet. 

Puis on vire légèrement à droite.

Et on va survoler le canyon où se situe la ville de La Paz.  

Le spectacle est impressionnant, j’avais lu que pour une belle arrivée sur LPB il fallait venir par l’EST et un siège en A, ce sera le cas, une sacrée chance.

Les photos montrent bien la configuration étonnante de la ville.

Je vous laisse admirer. 

Moi je ne suis pas près d’oublier ce moment.

Après le canyon c’est le plateau andin d’El Alto et on dépasse l’aéroport. 

LPB et sa piste de 4 000 mètre.

Quelles vues…

C’est tellement agréable d’avoir encore de l’émerveillement pour des choses aussi simple : la beauté de notre planète.
Je crois que je ne m’en lasserai jamais. 

La cordillère des Andes ;

On se rapproche de la piste, les maisons se rapprochent de plus en plus.

On touche le sol doucement et le freinage assez long commence.  

Je vais découvrir cet aéroport, que j’avais dans ma catégorie « mythique ».

Comme au temps du Covid, le débarquement se fait par rangée de 5, et c’est très bien respecté.  

On ressent l’altitude, personne ne marche vite.
Mais cela passera en une dizaine de minutes.  

On longue les salles d’embarquements.  

Avec la vue sur ce 737, qui s’apprête déjà à repartir.

Pas d’immigration, on est sur du domestique.

Il me faut récupérer ma valise.  

En cas de mal des montagnes il y a un service médical.

La sortie c’est par ici.

Je retrouve le chauffeur de mon hôtel.

Je reviendrais le lendemain matin pour mon départ vers Uyuni.

Place au bonus sur la ville de SUCRE, inscrite à l'UNESCO.

 Merci pour la lecture et les commentaires.