Review of Qatar Airways flight from Doha to Milan in Business

Le premier FR de la série a servi à l'introduction fleuve. Si vous me lisez depuis longtemps, vous trouverez pour ce routing un résumé de presque tout ce que j'ai pu expliqué. Ce sera donc un peu coton pour le débutant, et je m'en excuse par avance. Et si certaines combines vous intriguent, n'hésitez pas à remonter mes FR précédents pour plus d'explications.

Rappel de la construction :

Rappel du routing complet :

Je conclus ce routing avec une couverture assez succinte de ce dernier vol avec Qatar Airways. C'est le quatrième vol avec eux sur le routing, et donc je n'ai plus grand chose à rajouter : on retrove les mêmes défauts et les mêmes qualités.

Si je fais tout de même ce FR, c'est parce que le salon Platinum de Doha, celui que QR réerve aux membres Emerald de l'alliance (le statut le plus élevé), est peu rapporté.

Lorsque QR a rejoint oneworld, ils se sont retrouvés dans l'obligation d'offrir leurs salons (qui sont qualitatifs) aux membres de l'alliance. Ils ont immédiatement contourné en excluant leurs propres salons et en proposant deux salons (pour les membres Sapphire et Emerald) d'une nullité abyssale (retrouvez ici ma visite au salon Emerald de l'époque).

Cette médiocrité était assumée puisque de toute façon, il ne s'agissait pas de leurs clients. Mais en introduisant les classes (P)romo, qui n'incluent plus le salon sur les billets Business, QR se retrouvait devant le paradoxe d'envoyer leurs propres clients (voyageant sur leur vol, mais en classe P, et disposant d'un statut) vers ces salons "de la honte".

Ils ont donc mené une petite campagne de remise à niveau, et c'est la première fois que je découvre le salon oneworld Emerald de Qatar Airways depuis cette "montée en gamme".

Pour le salon Emerald, ce sera donc le Platinum Lounge.

Voici l'entièreté du salon. C'est petit, mais comme on le voit, suffisant pour le monde qui s'y trouve. Si vous avez relu mon FR sur "l'avant classe P", la différence saute aux yeux avec un réfrigérateur pour les boissons (qui avant été servies chaudes…)

On trouve un espace bar, un espace buffet (derrière les vitres), une zone d'assise "salon" sur la droite, et une zone pour se poser proche des fenêtres d'où je prends la photo.

Le bar propose des références basiques, avec tout de même un Champagne disponible. Et le vin est désormais en libre service.

La zone de restauration est petite, mais encore une fois dimensionnée de manière suffisante pour le nombre de passagers qui prend encore la peine de venir dans ce salon qui ne semble pas avoir d'autre vocation que de (P)unir ceux qui ont pris la classe P.

Côté froid, juste quelques salades et "sandwiches à emporter".

Côté chaud, un poulet en protéines et des pâtes d'étudiant en féculent. Rien d'autre.

On peut aimer les farfalle au pesto, je rappelle que le statut Emerald chez oneworld offre l'accès aux salons de Première…

Après cette visite, juste pour la visite, direction notre porte.

Pas d'attente car un pré-boarding a eu lieu dans une salle d'embarquement, d'où nous procédons vers l'avion, avec des accès différenciés par classe.

Rien à rajouter sur le siège bien connu (ou si vous tombez par hasard sur ce FR, lisez le précédent !), surtout que je retrouve le 1A comme sur le vol précédent.

Offre de verre de bienvenue, j'accepte le Champagne qui est proposé en brut ou rosé.

Je navigue la carte, qui même si elle se résume à un beef, chicken, fish or veggie, peut proposer de belles surprises chez QR (ou de grandes déceptions, surtout si on se fie à l'énoncé).

La carte des vins reste très élégante et offre beaucoup de choix, même si nous sommes désormais loin de l'exceptionnelle cave que QR proposait il y a une quinzaine d'années.

Nous repoussons à l'heure.

Alignement et c'est parti !

Une fois en vol, l'apéritif est proposé. Je pars sur un Spritz, puisque nous volons vers Milan. Il sera fait au Champagne, en pied de nez à nos voisins italiens ;)

La table est ensuite dressée, avec un un amuse-bouche pour commencer. Pas de choix de pain à la corbeille, mais une petite corbeille mixte pour tout le monde.

En entrée, je me laisse tenter par le homard, et j'avoue que les morceaux servis dépassent mon attente, avec quasiment un demi-dos et une pince dans l'assiette.

Mon ami prendra la soupe, qui ne déçoit pas mais reste plus courante dans le catering aérien.

Nous optons tous les deux pour le boeuf, et là, c'est du QR pur…c'est cramé et franchement gâché.

Je note également à chaque fois la petite "malhonnêteté" de QR dans ses énoncés. Ici, un filet est vendu sur le menu. Mais si vous regardez attentivement la trame fibreuse (la séparation claire et parallèle des faisceaux musculaires), la chair dense et l'absence de persillage, il est évident que nous sommes sur un morceau maigre comme du rumsteack ou de la ronde, et absolument pas sur le filet.

Pas terrible. Je me rattrape sur le fromage. C'est amusant car le pain est plutôt bon (surtout pour de l'aérien), mais que le protocole veut que le fromage soit servi avec des crackers, donc on me retire le (bon) bain et on me place des (mauvais) crackers pour l'accompagner ^^

Le vin qui accompagnera le fromage fera oublier ce faux-pas rapidement.

Puis tout est débarassé, un chocolat marquant la fin du service est proposé, un véritable oshibori vient compléter l'offre, et la descente commence.

Après plusieurs tours d'hippodrome, nous rejoindrons Milan avant de rentrer chez nous, mais sans FR.

A bientôt pour un prochain routing !