Suite de ce routing dans les îles britanniques, avec le transit entre EDI et DUB pour attraper le A321neo LR d'Aer Lingus.
Pour ceux qui auraient raté le premier opus avec l'A350 d'Edelweiss, c'est par ici.
Flight routing
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Pour ses liaisons régionales la compagnie irlandaise Aer Lingus opère en franchise exclusive avec la compagnie Emerald Airlines. Celle-ci propose également des affrètements et des vols charters, avec une flotte composée uniquement d'ATR72-600.
Même si aucun FR n'a encore été publié au nom de cette compagnie, celui-ci n'est pas vraiment une exclusivité, car GregLYS a déjà reporté un vol mais sous la bannière Aer Lingus.
Pour rejoindre l'aéroport d'Edimbourg depuis le centre-ville, il y a plusieurs solutions en transport public. Le bus est pour nous le plus pratique. Il y a ainsi l'Airport Express, à 7 £ l'aller-retour.

Mais c'est l'Airport Express que nous prenons, ayant déjà acheté un ticket aller-retour à notre arrivée.

Celui-ci fonctionne 24h sur 24, avec une fréquence tout à fait correcte, ce qui étonnant car le FIDS d'EDI n'est pas si rempli en pleine nuit.

Le trajet dure une trentaine de minutes.

Le bus passe juste à côté du célèbre stade de Murrayfield.

Un écran bien pratique affiche les vols de la journée et leur statut, ce qui me permet de confirmer que notre vol pour DUB est (pour l'instant du moins) à l'heure.

Nous arrivons en vue d'EDI, sous un ciel bien gris.

A première vue, l'aéroport ne respire pas la jeunesse.

La dépose des bus n'est pas tout à fait au même endroit que pour les arrivées.

U2 et FR disposent d'une entrée dédiée.

Un petit écran permet d'identifier les comptoirs d'enregistrement.

Les comptoirs AF/KL sont encore fermés, pourtant des passagers sont déjà là à attendre leur ouverture. En même temps, le vol ne part que dans 2h30.

C'est chargé du côté de QR, qui part dans un peu moins de 2h. L'équipage vient juste d'arriver.

Pour nous ce sera par ici, du côté d'Aer Lingus. Personne dans les files, nous nous y engageons pour retirer nos BP.

Mauvaise idée, mon camarade de voyage se fait alpaguer à cause de la taille de son bagage cabine, qui n'est pas adapté au format régional. L'agent lui demande de l'enregistrer en soute, avec un supplément de 33 £.

Celui-ci s'exécute de mauvaise grâce, on ne va pas faire comme ce passager indélicat à NCE qui s'est battu avec l'agent pour un supplément bagage qu'il refusait de payer… (l'incident venait tout juste de se produire)
Pour la dépose des bagages, c'est à la main et à la charge du passager.

Faisons contre mauvaise fortune bon coeur, avec ce beau BP aux pleines couleurs d'EI. Il est bien précisé que le vol est opéré par Emerald Airlines.
A noter qu'à l'OLCI, les sièges étaient payants (15 £ quand même). En ne sélectionnant rien, nous nous sommes vus attribuer automatiquement deux sièges côte à côte, nous avons bien fait de ne rien débourser.

Nous montons à l'étage des départs. Un fast track est disponible.

AInsi qu'une file dédiée pour les familles et les PMR.

C'est toujours plus pratique quand les consignes au PIF sont clairement affichées.

Peu de monde à notre passage. Le scan du BP doit faire office de PAF (comme à YUL), avant de rejoindre le PIF.

Tiens, 2 litres de liquides autorisés, c'est nouveau ?

Les contrôles sont rapides, nous voici airside.

Ce n'est pas particulièrement glamour (sauf pour les amateurs de gaines et tuyauteries apparentes).

Par les fenêtres, on aperçoit la tour de contrôle, à la forme atypique.

Voici un FIDS un peu plus visuel que celui aperçu en salle d'enregistrement. Pas mal de trafic à EDI, avec des vols long courrier direct comme JFK, EWR ou DOH.

Passage obligé par le dutyfree, avec forcément des flacons de production locale.


Le terminal est animé et on y trouve plusieurs bars et espaces pour se restaurer. Le Fever Tree est tout trouvé pour les amateurs de gin tonic.

L'endroit ne fait pas très moderne, mais le mobilier est de qualité et on note de grandes baies vitrées donnant sur le tarmac, c'est toujours plus agréable.

La compagnie locale, qui opère des ATR et des ERJ. J'adore la livrée avec le motif tartan sur l'empennage.

British Airways n'a pas déserté les villes de province.

Et opère même un lounge en propre.

Il existe aussi un lounge multi-compagnie et accessible moyennant finance, qui affiche complet.

Voyons voir où même ce long corridor.

Je pense qu'en terme glamour, c'est le top ici. Magnifique plafond.

Et superbe vue dégagée sur un parking rempli à ras bord.

Revenons dans la zone centrale, bien plus gaie et animée.


Mon compère a repéré l'enseigne Brewdog. Nous arrivons à trouver de la place face aux pistes.

Le patron tient à vous garder le plus longtemps possible !

United en 757 au départ pour EWR.

Tiens, un Emerald aux couleurs EI qui part pour DUB. Nous prendrons le suivant.

Sous notre nez, arrivée d'un 737-800 d'Eurowings en provenance de Cologne.

DL en 767 qui part pour JFK et Loganair en ERJ145 pour Aberdeen.

Jet2fly en provenance de NAP.

Mais voilà que notre ATR en provenance de DUB vient tout juste d'atterrir avec un bon quart d'heure de retard.

Il est temps de se rendre en porte.
L'embarquement ne tarde pas à commencer.

Comme au comptoir d'enregistrement, les agents vérifient la taille des bagages cabine, à la différence qu'ils n'encaissent aucun supplément. D'autant plus rageant !

Nous sommes en faux contact, qui est l'idéal : pas de paxbus et possibilité de mitrailler notre appareil.

Les bagages sont en plein chargement, à la fois à l'avant mais aussi à l'arrière.


Bien qu'opéré par Emerald, comme indiqué sur le fuselage, l'avion est aux pleines couleurs d'Aer Lingus.

Fuselage shot.

J'essaie de ne pas traîner, il commence à pleuvoir à grosses gouttes et d'autres personnes attendent derrière moi.
Pas de vue générale de la cabine, celle-ci est encombrée par les pax qui s'installent à leurs places. Configuration 2/2 classique pour un ATR.


Les sièges sont impeccables, mais un peu durs. A notre rangée tout du moins, les hublots sont bien alignés.

Direction le rang 14. Pour une raison que j'ignore (sans doute un repère pour les PNC), un tag rouge est visible.

Nous sommes juste derrière l'aile. Pas idéal pour les photos avec le souffle du turbopropulseur. Mais de toute façon il pleut.

Le pas est juste, pourtant c'est la configuration standard en 70 sièges.

Les consignes de sécurité sont dans un format original.

Je vous présente le Bob.



La tablette.

Etrangement, l'étui à documentation a été condamné, mais de manière plutôt artisanale et pas vraiment proprement.

Tous les passagers sont installés, nous allons pouvoir partir, il serait temps, nous avons déjà 20 minutes de retard.

Entre temps, Sun Express vient d'arriver d'Izmir.

A 16h, nous repoussons enfin.

L'accélération pendant la phase de décollage a le mérite de débarrasser le hublot de toutes les gouttelettes.

C'est donc sous un temps tout à fait écossais que nous quittons EDI.


Mais au-dessus des nuages, il fait toujours beau.

Je fais l'impasse sur le BOB, mais mon voisin se laisse tenter par un cidre irlandais.

En bas, le temps est perturbé. Et moi qui espérais un scenic flight au-dessus des îles britanniques !

Le vol se déroule tranquillement.

Je profite des vues extérieures, même si elles manquent un peu de variété avec tous ces nuages.

Entre les nuages, on devine la mer d'Irlande.


L'eau est presque turquoise. Par contre ça moutonne en bas, il a l'air de bien souffler.

Après 1 heure de vol, nous arrivons en vue des côtes irlandaises.


Les alentours du Dublin sont parsemés de bocages.

Un autre type de bocage.

Et nous voici à DUB.


Atterrissage.

On croit qu'il fait beau, mais il ne faut pas se fier au ciel bleu. Il pleut !

On a tendance à oublier que Ryanair a commencé son histoire ici.

Mais il y aussi du bon monde ici, avec TK en 330.

Après un long roulage, nous rejoignons un parking un peu isolé.

Où nous retrouvons un autre ATR d'Emerald.

Nouveau fuselage shot.

C'est quand même sympa de débarquer à pied, aucun no photo à signaler du personnel au sol.


Nous rejoignons le terminal en paxbus. Au loin, un SV cargo en nouvelle livrée.

Des flopées de Ryanair…

Mais quand même aussi du legacy, même si Aer Lingus a un positionnement un peu intermédiaire.

Après 10 bonnes minutes de bus, nous arrivons enfin au terminal.

Bienvenue à Dublin ! Ici tout est traduit en gaélique.

Nous arrivons au terminal 2, qui paraît déjà tout de suite plus moderne que le T1 par lequel j'étais passé quelques années auparavant.

Etonnament, il faut passer la PAF, je pensais que l'Irlande et le UK avait un accord.

C'est très rapide avec les portiques automatiques. Mon passeport exigera un contrôle manuel, ce sera réglé en 1 minute avec un rouquin peu souriant.

Salle de livraison des bagages, où nous sommes obligés d'attendre la valise de mon camarade.

Direction la sortie.

A première vue, DUB présente très bien, bien mieux que le T1.


Pour nous rendre en ville, c'est le bus Dublin Express que nous prenons.

La gare routière est située juste à proximité de la sortie.

Il y a bcp de panneaux d'explication, mais comme il y a plusieurs lignes et trajets, il vaut mieux s'adresser aux préposés pour prendre la bonne file.

The fastest peut-être, mais pas le cheapest.

Je vous laisse ici, merci de votre lecture et à bientôt pour la suite.
Sympa ces vols en ATR d'Aer Lingus/Emerald Airlines. Je les ai vu quelques fois à Brest, ils ont un vol depuis Dublin en été.
Leur nouvelle livrée n'est pas trop mal.
Le BOB parait un peu cher mais ce n'est pas très surprenant.
Merci pour ce FR