Flight routing
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- 6SU2138 - Economique - Moscou → Istanbul - Boeing 737-800
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- 8KL1481 - Economique - Amsterdam → Istanbul - Embraer E195 E2
Bonjour à tous et bienvenue sur ce second FR du retour de Russie.
Pour la partie PNR détaillée, vous vous réfèrerez au IST-SVO SU 2171. Involontairement, ce routing était 100% Airbus à l'aller, Sukhoï au milieu, Boeing au retour et partiellement Embraer, de quoi varier les plaisirs et comparer dans le feu de l'action.
Je détaille ici simplement la sélection des sièges car il s'agit d'un B738 et qu'il y a une information à ne pas négliger lors du choix de ces derniers, qu'il s'agisse de présélection en ligne ou d'OLCI : la fameuse rangée sans hublot !
Le community manager de Ryanair en a fait ses choux gras, mais c'est une réalité sur tous les 737 NG pour toutes les compagnies puisque les conduits d'air conditionné rejoignent les buses d'aération de la cabine à cet endroit. La rangée "sacrifiée" varie nécessairement en fonction de la configuration et du pas choisis par la compagnie.
Ci-dessous, lors de la présélection sur le PNR, vous pouvez voir qu'a priori, seul le siège 8A est handicapé par un hublot manquant. Vous êtes sur le site d'Aeroflot, pas de raison de douter. Nous verrons plus tard que… c'est faux. Ou que le plan de cabine de ce 737-800 n'est pas exactement le même que celui sur lequel nous volerons.


Après notre jeu de slalom en Skoda Octavia jaune, nous débarquons au terminal C de SVO. Il n'y a pas de rampe d'accès en R+1 pour les départs.
C'est par un escalator puis une passerelle qu'on accède au niveau des départs depuis l'autre côté de la route qu'il est impossible de traverser. Avant d'accéder à la passerelle, il faut se soumettre à un contrôle de sécurité préliminaire.
La jeune femme en charge de notre file a le visage émacié, fermé et dur. Elle est terrifiante (mais efficace). Ce n'est évidemment pas un jugement mais niveau accueil… ça fait davantage penser à l'univers carcéral.
Comme nous sommes bien dressés pour les contrôles (moins strict que le PIF qui plus est), elle laisse passer sans problème. J'ai cru entendre un timide "pajalosta" pour nous signifier que tout était ok et qu'on pouvait continuer notre chemin, ce qui relève un peu le niveau d'amabilité.
Néanmoins, le ton est donné, ici, on ne rigole pas.

Pléthore de chariots à bagages sont disponibles sur les côtés des tapis roulants (mine de rien, il y a pas mal de marche pour rejoindre le terminal). Tout est propre et rangé à la perfection. Un effort a été fait pour verdir l'environnement intérieur. C'est plus agréable. Niveau propreté, parfait.


En contrebas, la zone des arrivées où les taxis se pressent (littéralement). Ce qui nous ramène au FR du SU2171 puisque nous étions en bas deux semaines plus tôt. Une aventure qui touche à sa fin.

Bienvenue à PEK ou presque, le terminal est largement peuplé de pax et PNT/PNC chinois. Difficile de se rendre compte du gigantisme de ce terminal sur des photos. Peu importe ce à quoi vous pensez, c'est plus grand. Il y a matière à se perdre.

Si vous êtes sensibles à la lumière, clairement, des lunettes de soleil s'imposent.


Le FIDS est géant et à moins d'avoir des jumelles, il faut s'approcher. La fréquentation est soutenue, mais pas au point de saturer l'infrastructure.
Il est 18h04. En taxi, prévoyez 1h30 pour atteindre le terminal C depuis VKO avec quelques embouteillage sur le chemin.
Il me semble qu'il s'agit d'un Tu-144 "Concordski" représenté sur le globe au centre. Son premier vol date du 31 décembre 1968 mais c'est l'année 1969 qui a été retenue ici.
Puissance des 4 réacteurs avec post combustion : 686 kN. Quand on pense que le GE90-115B atteint 569 kN avec un seul moteur…

Même covidé, un avgeek reste un avgeek. Afin de ne pas regretter d'avoir négligé de rapporter un BP papier de ce voyage, direction les comptoirs Aeroflot (SU), partagés avec Rossiya (FV), numérotés 408 à 430.
La file avance bien. Les pax sont orientés vers les comptoirs libres par une agent aimable présente en bout de file. Ce qui n'empêche pas le pax derrière de nous griller la priorité. Impatience, le mot clé dans pas mal d'endroits.
Les 9 comptoirs SkyPriority sont mis à contribution. Nous sommes dirigés vers l'un d'eux, le 417. J'explique à l'agent que j'aimerais avoir des BP papier car SU demande d'en avoir pour la PAF lors de l'OLCI.
Il me répond dans un anglais parfait que ce n'est en fait pas nécessaire à SVO, que le BP électronique suffit (bon, j'avais deviné). Il ajoute être néanmoins ravi de nous en délivrer un et de nous avoir rencontrés, avant de se lever pour nous serrer la main.
Traitement VIP dû à notre nationalité ou agent tout simplement extraordinaire ? Puisse-t-il être mondialement cloné, Amen.

Direction les portes 124-146 sur la droite du terminal après cet intermède. Nous embarquerons en porte C137, pour le moment.
Une photo volée du PIF. L'agent de sécurité parle bien anglais et nous donne les instructions sur un ton ferme mais aimable. Les chaussures montantes doivent être retirées. Nous portons des sneakers, elle vérifie puis valide = un exercice de contorsion en moins.

Photo volée du contrôle des passeports, il y a des caméras partout donc je suis discret.
L'agent féminin qui occupe le guichet où nous passons est odieuse.
La situation est la suivante : il y a des guichets immédiatement visibles et d'autres, cachés au bout d'un couloir. La config alterne entre guichets visibles et invisibles.
Bienheureux sont les agents de la PAF qui héritent de ces guichets dissimulés car personne ne les choisit. Le flux retombe en conséquence sur les agents occupant les guichets visibles.
Nous tentons de passer à deux vu que ma copax ne parle ni russe ni anglais. C'est non, pourtant ça lui aurait facilité la tâche. Je me dis "ok, démerdes toi qu'on rigole". Elle vérifie mon passeport, reprend ma carte de migration puis m'envoie bouler avec un geste semblable à un "dégage". Obligé d'en rire tellement c'est caricatural. Faites un tour sur Instagram, vous verrez des parodies à point.
Imprévu, une PNC s'infiltre après moi et a besoin de passer pour une raison X, elle l'envoie balader, la PNC insiste, l'agent appelle son superviseur… elle doit finalement faire ce que la PNC lui a demandé, ce qui la rend encore plus furieuse !

De l'autre côté, je patiente comme d'autres pour attendre ma copax. AUH est à l'honneur sur l'écran central.

J'ai parlé de GE90-115B, alors voilà l'oiseau du soir stationné en C124 (visible dans le couloir ci-dessus) : Boeing 777-300ER Aeroflot RA-73139 Pyotr Bagration au refuel. Au total, 5 dérives SU en vue et un China Eastern.

Voilà pour le plan du terminal C. Notre départ est prévu en porte C137, là où se trouve actuellement l'A330 de China Eastern que nous verrons dans quelques instants.

Mais avant, il faut bien sûr déambuler dans le duty free. Je note tout de même que les bouteilles d'eau ne coûtent qu' 1 EUR (et affiché comme tel d'ailleurs). La moitié de ce que ça coûte à IST.

Évidemment, beaucoup d'alcools sont proposés.

Légèrement à gauche, c'est là que vous trouverez le fameux bar à caviar, l'attraction la plus connue de SVO. Problème, ma carte YouMoney est désormais vide. À droite, vous reprendrez bien un peu de Vodka ?

Après un passage aux toilettes (disponibles juste après la zone commerciale soit avant la porte C126 et globalement propres), nous continuons notre chemin. Des toilettes sont encore disponibles à droite (nous venons de dépasser la porte C129).

Le FIDS est très bien intégré, j'aime bien les polices utilisées et le fond bleu marine, lisible et agréable.
Il est 18h52. 45 minutes sont nécessaires pour franchir tous les contrôles (dépose bagages inclus), le tout sans courir. Depuis VKO, on arrive à une durée de 2h15. Si l'on y ajoute la fermeture de porte 20 minutes avant le départ, cela fait 2h35. À mon avis, tabler sur un minimum de 3h n'est pas déraisonnable.
Au niveau des destinations, c'est très fourni : EVN x2, Mogilev, PVG x3, HKT, Tashkent x2, PEK x3, MSK x4, Guangzhou, IST x3, Bakou, Bishkek, Urumqi, MLE, Chengdu, BKK, BEG x2, Astana, Almaty, AUH, Bokhtar, Osh, Nha Trang, Antalya x3, Hurghada, Karaganda, DXB et Sukhumi.
C'est principalement l'espace turcique qui est desservi et bien sûr la Chine/Asie du Sud-Est. Cela a une incidence sur la composition des menus.
Les opérations se terminent à 3h15 du matin et reprennent à 7h10. 4h de sommeil pour les riverains, SVO fait jeu égal avec mes voisins.

On atteint la porte C137. État des lieux ponctualité de ce soir :
China Eastern MU592 vers PVG, opéré en A330-200 (B-6543), accuse un retard de 35 min à notre porte. En arrière plan, une flopée d'appareils Aeroflot et Rossiya. C'est leur hub après tout.
China Eastern MU6020 vers PVG en retard de 35 min.
China Southern CZ656 vers Guangzhou en retard de 45 minutes.
Etihad EY844 vers AUH : 2h05 de retard, ce qui lui assure la Palme d'or.

Après un autre passage aux toilettes situées après la porte C137 (propres également mais temps d'attente assez long avec les LC). Notre porte est désormais libre des pax embarqués vers PVG. Notre vol SU2138 vers IST est affiché.

Étant connecté au wifi de SVO grace au fameux appel téléphonique qui m'avait valu questionnement à l'immigration quinze jours plus tôt, je découvre que notre porte vient d'être modifiée. Ce n'est encore affiché nulle part dans le terminal mais direction la porte C127 quand même.
Notez que SVO recommande d'arriver 3h30 avant le départ. Un peu overkill mais il doit y avoir une raison.
Et oui, Pushkin apparaît là aussi. Je suis certes mal placé pour faire cette remarque étant Corse et notre cher Napoléon ayant engendré la même frénésie, mais absolument tout est nommé Pushkin en Russie, ville, pont, station de métro… S'il y a un personnage à connaître, c'est bien lui.

Le temps de marcher en direction de la porte C127, notre vol SU2138 y est affiché. Une file SkyPriority, une file Eco/sans statut.

Au fait, voilà le fameux BP tamponné par l'immigration, SkyTeam y figure toujours. J'étais n°20 à l'OLCI, ça explique que je n'ai pas pu choisir de sièges plus proches de la J.

J'inaugure mon nouveau passeport avec des tampons qui vont sans doute me valoir des regards de travers dans les années qui viennent à de nombreux postes de PAF, qu'importe. Je sais que c'est une page que j'arracherai avant de rendre mon passeport dans 9 ans.

Je n'ai pas pensé à faire de photos des places assises en porte. Il y avait peu de prises disponibles pour recharger nos appareils. En attendant, j'ai de la fièvre et il fait horriblement froid, voilà que je me mets à trembler de manière incontrôlée malgré veste et écharpe. Ça promet. En face de moi, certains sont en t-shirt et en short. Il y a un problème quelque part.
L'embarquement est lancé à l'heure et les priorités sont respectées. J'ai sélectionné nos sièges sur l'OLCI la veille à 23h30 pile. Il n'y avait déjà plus trop de choix (hublot) dans la zone préférentielle (l'OLCI des pax en transit sans doute). Mais la zone est gratuite, comme sur l'A321 à l'aller. Néanmoins, aucune indication sur une rangée sacrifiée concernant les hublots (mais c'est peut-être parce que les sièges en question sont déjà occupés).


Nous embarquons sur le 737-800 immatriculé RA-73099 (config C20Y138) et nommé Muslim Magomayev, chanteur d'opéra soviétique d'origine azérie, passé par le Bolshoi, La Scala, l'Olympia… Décédé à Moscou en 2008 mais enterré à Bakou au cours d'une cérémonie où assiste Ilham Aliyev.
Les PNC sont jeunes et souriantes.
La J est occupée à 50% après un upgrade de dernière minute.
Les sièges du 737-800 diffèrent de ceux de la famille A32X. Niveau confort d'assise, c'est légèrement mieux. La têtière ajustable est agréable et comme vous pouvez le voir, les sièges sont inclinables. Au fait, la rangée sacrifiée est la n°9, aucun hublot à bâbord ET à tribord, contrairement au plan de cabine en ligne SU.
Notre voisine de rangée est calme et souriante. Parfait.

Le pas est correct, même si le magazine gêne un peu vu que la poche du siège est très souple. Mieux vaut le placer dans le rangement supérieur.

Le porte gobelet… celui qui l'a dessiné a bien dû rigoler.

Une patère est disponible

Deux prises sont disponibles, une sur le siège A, une autre sur le siège C.

Les coffres sont bien remplis et ça va poser problème rapidement. Les derniers pax à embarquer n'ont pas de quoi ranger leurs valises. La plus jeune des PNC inspecte les coffres et sort un sac à dos (à placer sous le siège conformément aux consignes).
Le propriétaire du sac entreprend immédiatement de faire une scène et de se montrer agressif avec notre jeune PNC, c'est plus facile et assez minable. Mais de nombreux autres pax russophones viennent à sa rescousse (je suppose qu'un pax anglophone aurait aggravé la situation…) et rabattent le caquet de notre trouble fête. Humilié et furieux, il tente de retrouver une place pour son sac dans les coffres après ce cirque, en vain. La PNC a bien géré ce conflit sans demander de renfort.
Parfois, je me demande s'il est bien raisonnable de transporter ce genre d'individus et si les PNC ne devraient pas aviser le CDB pour les débarquer immédiatement. S'il ne sait pas gérer sa colère pour un problème aussi minime, il y a de quoi s'inquiéter.

Le scandale est résolu, on peut désormais admirer le Sky Interior de ce 737. Le PSU est classique aux 737 NG les plus récents.
Heureusement, la température de la cabine est bien plus haute que celle du terminal et je retrouve peu à peu mes esprits.

Nous avons pour seul voisin un A330-300 SU à moteurs Rolls Royce (immatriculation curieusement invisible).

Le repoussage est lancé peu après, nos voisins étaient 100% SU. Comme à l'accoutumée, un agent suit le repoussage à pied avec, particularité nocturne, une lampe rouge pour être mieux vu. Le risque de collision au pushback est grandement limité grâce à ce dispositif.

Les CFM56 sont démarrés et c'est parti. Il est 23h38. 4 minutes de roulage seront nécessaires pour rejoindre la piste.

Les PNT allument les éclairages latéraux qui permettent de mieux voir le réacteur 1. Sauf qu'il y a visiblement un faux contact car ils ne restent pas en position ON mais s'allument et s'éteignent sans raison apparente.

On roule devant le hub Sheremetyevo Cargo où sont stationnés trois Il-76.

Nous rejoignons la piste 24C au niveau de la voie de circulation Bravo 7.

Ce qui correspond au seuil de piste

Les annonces habituelles sont faites en Russe et en Anglais mais sans utiliser les versions préenregistrées (généralement, leur volume est très élevé), nous sommes tombés sur un équipage qui aime faire usage du PA, c'est plus agréable et démontre une meilleure maîtrise de l'anglais. Un bon point.
Au revoir SVO et au revoir Fédération de Russie

On ne fera pas de miracle de nuit mais tout de même !
iPhone pour les deux premières vs DJI pour la troisième. L'iPhone gagne haut la main.



Une dernière pour la route avec ce croissant de lune multiplié par trois grace au hublot et les LED vertes d'extraterrestres qui viennent de la prise électrique.

Le magazine de bord de septembre 2025 met la péninsule du Kamchatka à l'honneur. J'avoue que ça me tente depuis un bout de temps mais pour l'anglais, ça ne doit pas être simple.

La flotte SU dont les 37 Boeing 737-800 qui ont par ailleurs tous la même configuration C20Y138. Aucune excuse pour le faux plan de cabine sur le site SU donc. À corriger.

Alors ça… ça sera pour une autre fois.

La notice de sécurité ultra détaillée


Comme sur la notice de l'A321, il y a un luxe de détails sur les différents types de gilets de sauvetage. C'est vraiment propre à Aeroflot pour le coup.

Le vomit bag apporte du peps à la cabine !

Comme à l'aller, on retrouve un IFE sur le principe BYOD (Bring Your Own Device).

Et enfin, le SkyShop que nous avions déjà feuilleté à l'aller. Entre le magazine et le SkyShop, il y a de quoi alourdir sérieusement l'appareil x158.

Le rideau J/Y est tiré et le Sky Interior rallumé en mode coucher de soleil, c'est adapté à l'heure et moins violent pour ceux qui ne mangent pas.

Le menu est diffusé par la PNC au PA. Il diffère de l'aller, qui était un petit-déjeuner chaud. S'agissant d'un vol au départ de Moscou, après 10h, un dîner, avec choix pour le plat chaud, sera servi. Il était disponible sur le site d'Aeroflot et reproduit ci-dessous.
J'ai hésité entre le kebab turc (pas vraiment ma tasse de thé) et l'agneau. Au Zimbabwe il y a quelques années, j'ai été trompé par une étiquette affichant "lamb" (agneau) alors qu'il s'agissait, une fois dans l'assiette, de "sheep" (mouton), ce qui, au goût, est foncièrement différent.
Je déteste le goût du mouton, j'adore l'agneau. Le problème, c'est qu'on ne peut jamais être certain que les deux termes soient alternativement employés correctement dans un pays non-anglophone, sachant que le Zimbabwe l'est et que ce n'est apparemment même pas une garantie.
J'opte donc pour le kebab turc.

Le plateau arrive peu après (le service progresse d'avant en arrière), distribué avec le sourire. Il y a toujours ce moment d'hésitation où la PNC comprend qu'elle doit parler anglais, marrant.
Notre voisine de rangée a opté pour le service à la carte et ça m'avait l'air bien fourni dans une grosse boîte en carton.
Couverts en plastique, sucre et serviette sont emballés dans un plastique. Du beurre est également fourni avec un petit pain.

Voici l'entrée : filet de hareng, patates, petits pois, laitue et aneth. Une bonne entrée en matière même si je n'avais jamais imaginé manger du hareng volontairement dans ma vie.

Le kebab turc avec sauce tomate, riz et légumes se présente ainsi. C'est bon mais vraiment très bourratif, encore plus avec le riz, il faut avoir faim mais on en a pour son argent. La présentation est correcte, ça ne bave pas partout, l'équipage a fait attention.
Vu que je n'étais franchement pas dans mon assiette (c'est le cas de le dire), je n'étais pas affamé mais j'ai quand même tout mangé en prévision de notre correspondance de 13h (quelle bonne idée…) à IST.
Le tout m'aura durablement réchauffé.

Un sachet d'huile d'olive est présent sur le plateau. Je pense qu'il est plutôt à utiliser sur l'entrée que sur le plat… mais bon, chacun fait ce qu'il veut donc il terminera dans le plat, ça aide à compenser le côté bourratif. Le hareng était mangeable en l'état.
J'ai laissé le pain de côté car je n'avais vraiment plus faim et en prévision de notre long séjour à IST.

Vient ensuite un gâteau au miel, spécialité de la ville de Toula.

Il est loin d'être périmé

Pour être précis, c'est un cake au miel Tulsky pryanik avec des fruits.

Franchement, quelle compagnie attache encore une importance à ce genre de détail en 2025 ? J'adore et il était en plus très bon.

Pendant ce bon et copieux repas, nos liseuses étaient bien entendu allumées et autant dire qu'elles éclairent très bien.

C'est l'heure de vérifier qu'on a bien bouclé sa belle ceinture orange Aeroflot pour la nuit.

La croisière se passera sans encombre, le volume sonore du 737-800 me paraissant légèrement plus faible ou constant (82dB) que celui de l'A321 (80-88dB). C'est vraiment une question de ressenti sur l'instant.
J'ai surtout utilisé mon casque à réduction de bruit active (Anker Soundcore Q35), que je juge indispensable sur ce type de vol. Je ne pense pas avoir beaucoup dormi mais je me suis senti reposé en arrivant et surtout décongelé. Pas de mal de dos grace à l'inclinaison du siège.
Le vol sera légèrement plus court que l'aller (environ 25 minutes sur le block flight time), ceci explique peut-être cela.
La descente sera assez longue.

Là, même sans connaître Istanbul, on reconnaît bien la ville


Les routes autour d'IST sont quasi vides, il est 4h du matin.

Nous sommes en courte finale et survolons les installations d'IST

20ft

10ft

Spoilers, set, thrust reversers, set

Le touchdown fut d'une douceur à saluer. Je ne me suis pratiquement pas rendu compte que le train arrière avait touché le sol et dans la vidéo, on l'entend également à peine. Bravo aux PNT.
C'est parti pour 11 minutes de roulage ! Nous croisons dans une zone cargo/technique… un 787-9 d'Air France.
J'ai vérifié dans l'historique des vols, je n'ai pas trouvé de récents CDG-IST ou IST-CDG opérés en 787-9 (je suis remonté au 14 juillet donc 2 mois avant ce vol)… Turkish Technic n'a pas de contrat de maintenance avec AF donc quid ? Opération de retrofit ?





La follow me car était de la partie comme vous pouvez le voir dans la dernière photo de la galerie. Merci au conducteur !

Arrivée au bloc à 4h14. Notre block flight time sera donc de 4h36 si mes calculs sont bons. Nous serons parmi les derniers à sortir, avec 13h de correspondance, pas besoin de se presser !

4h19 de vol réel selon flightradar24 mais pas très fiable compte tenu de la situation. Je ne connais pas le nombre de kilomètres réellement parcourus. Je dirais dans les 3300 vu le temps de vol mais sans certitude. Pas loin du double de l'itinéraire pré-2022, c'est cohérent avec la carte.

Je baragouine un "da svidania" totalement incompréhensible à la PNC car je suis à la ramasse en sortant et nous voilà de retour dans le terminal d'IST.
Direction les transferts internationaux à gauche.

Je fais semblant de m'intéresser au FIDS pour la forme car il est impossible que mon vol KL soit affiché 13h avant.

La porte symbolique est là, idem de l'autre côté du terminal à la sortie d'AF1390.

Une fois en bas, c'est reparti pour un tour. Comme vous pouvez le deviner, je souhaitais visiter Istanbul pendant ces longues heures de transit et utiliser pour cela les consignes disponibles au niveau des départs (pour nos valises cabine).
Mais vu mon, enfin, notre état car nous sommes tous deux malades, impossible. Si j'arrive à me traîner jusqu'à la prochaine porte, ce sera déjà un miracle !
Je nous rajoute un défi supplémentaire : ne rien acheter à manger jusqu'au vol KLM. Le pain made in Aeroflot suffira-t-il pour tenir 13 heures ? C'est ce que nous verrons la semaine prochaine.