Bonjour à tous chers lecteurs,
Le voyage familial annuel est beaucoup plus classique cette année, bien loin de l’ « exotisme » procuré l’année précédente en Tanzanie. Le routing est donc logiquement moins soutenu. Un A/R avec la même compagnie, pas d’alternative, nada. C'est en partenariat avec le CSE de mon entreprise que je pars. Il n'y a donc aucune négociation possible quant au routing que je vous présente ci-dessous.
Notons qu'il était un temps envisagé un retour par DBV (Dubrovnik) avec l'espoir d'accrocher l'A320neo de Transavia, mais il n'en sera rien.
Ce sera Split à l'aller comme au retour, avec le 737-800 pour les deux vols.
Flight routing
- 1Paris - Split - Boeing 737-800 - Transavia - Économique
- 2
C'est tout simplement en train que nous rejoignons Massy depuis la capitale des Gaules.

Puis c’est avec le bus 51-54 que nous finissions notre parcours d’approche jusqu’à Orly. C’est donc très économique.


Bus dont l’aménagement intérieur n’est pas du type « urbain ». C’est donc peu pratique pour les bagages volumineux.

Une vingtaine de minutes plus tard, nous sommes devant Orly 3.

Après avoir pointé au guichet du voyagiste, sans plus attendre, nous allons nous enregistrer.

Il y a du monde aux comptoirs Transavia mais ça sera étonnamment fluide, et le personnel était fort agréable.

L'attente n'aura pas dépassé la dizaine de minutes et nous serons nantis de quatre cartes d'embarquement et délestés de deux valises qui rejoindront les entrailles de l'aéroport pour un premier voyage tortueux mais fort bien organisé.
Comme mentionné plus haut, nous n'avons pas la main sur nos réservations, il était donc impossible de caler par avance quelque chose. Mais à la loterie, j'hérite d'un hublot, qui plus est, du bon côté, c'est-à-dire à l'opposé du soleil. What else?

Direction le PIF où là aussi, tout semble très bien organisé. Le passage de cette étape - qui n'est pas la plus appréciée des passagers - n'aura pas duré plus de cinq minutes, avec un personnel à la fois efficace et souriant.

Nous voici donc airside.

16 h 10 pour Split, voyons voyons… Glups ! Il n'y est plus.

Ce tableau ne concernait que les portes B et C. Ici, tous les vols sont affichés. Petit moment d'angoisse vite dissipé.

Passage sans aucun effet sur mon porte-monnaie.

On ne peut pas dire que ce soit surchargé.
La publicité rappelle ici, s'il le fallait, qui est le maître incontestable et incontesté des lieux.

Le passage par les toilettes me permettra de constater que le travail de nettoyage a été fait de manière rigoureuse.

Attente spotting
Nous nous dirigeons vers notre porte afin que les enfants puissent s'assoir et qu'en ce qui me concerne je puisse sortir le reflex.

La cible ratée, mais rien ne presse. Cet A320neo de Transavia (F-HSXH) s'en va vers la péninsule ibérique, précisément à Alicante, vol TO 4702.

French Bee et son A350-900 (F-HREY) sur le vol BF 730 pour Los Angeles.

"The plane to be". On ne présente plus cet A321neo (F-HBUZ) de La Compagnie qui s'envolera avec l'indicatif B0 104 pour Newark.

Livrée spéciale pour ce 737-800 d'ASL (F-GZHS) avec le vol 5O 171 pour Alger.

Cet A321neo TC-RDV a rendez-vous avec Istanbul vol PC 1134.

Le 737-800 F-HUYX vient de repousser puis s'en va vers Corfu, vol TO 3546.

À bord du Boeing de Transavia
Aussitôt arrivé en provenance de Faro (TO 7673), voici donc le Boeing 737-800 F-GZHM au stand qui nous emmènera vers la Croatie dans un moment.

Le pedigree de mon Boeing, à défaut d'avoir d'un Airbus.

De peur de manquer de place à bord, une queue s'est déjà formée.

Puis le signal est lancé.

Impeccable, on va à droite, ce qui signifie un passage par le sol.

Notre voisin F-GZHB se prépare pour rejoindre Montpellier, vol TO 7136.

Étrangement, aucune remarque de la part du personnel au sol, alors je ne me prive bien sûr pas de ces quelques photos.

Ça me permet de tirer le portrait de cet autre A350-900, F-HREV qui vient de se poser en provenance San Francisco, vol BF 711. Dommage qu'il soit à contre-jour.

La montée des artistes.

Instant dérive.

Puis instants réglementaires pré-embarquement.


Après un accueil sympathique en porte, je rejoins mon siège 26F. Il est vu ici à l'arrivée.

Il va falloir que je fasse mon trou, le pas étant limité.

Regard sur le plafonnier et hommage au passage au contributeur qui nous gratifie de jolis récits néo-zélandais.

Le vol sera complet.

La tablette, de taille assez généreuse, et propre.

Le contenu de la pochette.

Que voici en détail.

La carte de sécurité, une des plus imposante par sa taille.

Et pour faire encore un peu plus les poches des passagers, des fois qu'ils s'ennuient à bord.

Voici la section "comestible" du catalogue, histoire de refaire le point avec les tarifs pratiqués à bord des vols Transavia.




La section "avgeek".

Na putu za Hrvatsku - Direction la Croatie
Le repoussage peut commencer.

Mon fils m'a fait une vue du côté opposé.

Début du roulage et essais en cours.

F-HREN se prépare à aller à Montréal, vol BF 760.

Puis nous approchons du seuil de piste.

Alignement sur la 07.

Et zou !

Un temps magnifique
La vue sur la capitale est dégagée.

Un coin de banlieue que je connais fort bien.

La flèche rouge désigne l'endroit où en septembre 1992, je commençais ma vie active, aux ateliers SNCF de Vitry-sur-Seine.

Le complexe ferroviaire de Villeneuve-Saint-Georges, avec notamment la gare de triage et ses dépôts.

Regard sur le préfecture du Val-de-Marne.

Le Val-de-Marne toujours.

Survol de la Seine-et-Marne.

Un nom bien connu ici, mais c'est pas le bon.

Le bon, le voici, on le distingue au loin.

L'Obélisque de Villeneuve-le-Comte, dans la forêt de Crécy.

L'aérodrome de Coulommiers-Voisins.

Cité fromagère.

Un moment pressenti pour être le troisième aéroport parisien. Beauvais s'en tire bien mieux ! Nous sommes ici à Vatry (XCR).

Une des sous-préfectures de la Marne.

La plus grande ville de Haute-Marne (mais pas sa préfecture qui est Chaumont), ses tracteurs McCormick, ses glaces Miko et sa base aérienne 113.

La préfecture du département de la Meuse, à l'extrémité sud de la Voie sacrée. Nous sommes dans la "diagonale du vide" et ça se voit !

Passage au dessus de la Meurthe-et-Moselle avec Toul et la base aérienne d'Ochey (BA 133).

La capitale de la Meurthe-et-Moselle et son agglomération.

Passage au-dessus des Vosges.

Puis c'est l'Alsace et le Haut-Rhin.

Se profile enfin la frontière franco-allemande.

Au pied de la Forêt noire.

L'Untersee, lac "annexe" au lac de Constance.

Sur les bords du lac de Constance, à la frontière germano-suisse.

La rive allemande, côté nord.

Le petit bout d'Autriche qui a lui aussi accès à ce lac, où le Rhin se jette.

Puis ça se couvre, je vous laisse tranquille avec la géographie.

Encore que… Quelques sommets alpins veulent bien se dévoiler.

C'est l'heure du service. les deux jeunes à mes côtés cassent la tirelire, l'un avec une Heineken à 5,50 euros, l'autre avec du prosecco à 9 euros. Bigre !

Puis ça se dévoile à l'approche des côtes croates. J'ai immédiatement reconnu Rijeka et son port pétrolier de Bakar.

L'île de Silba.

Aucun doute possible, je reconnais l'île de Pag.

L'arrivée à Split
L'approche est magnifique, ç'aurait été dommage qu'elle soit nuageuse.
Et voici la belle Zadar…

… suivie de la magnifique Šibenik.

On approche, on approche…

Puis nous nous alignons dans l’axe de la piste 05.

Survol de la magnifique ville de Trogir.


Le posé sur la 05 est très viril et le freinage l'est encore plus. L'équipage veut dégager la piste à la sortie Bravo pour éviter le demi-tour à l'extrémité de la 23.



La tour, sont l’architecture rappelle un peu les clochers de Croatie.

Cet A320 D-AIUZ aux couleurs d’une des trop nombreuses filiales de Lufthansa s’en retourne sans surprise en Allemagne, vers Francfort, vol 4Y 913.

Cet Embraer 190 (F-HBLD) de Hop Air France aura eu une activité bien yougoslave aujourd’hui puisqu’après un A/R vers Ljubljana, ce sera un A/R vers Split. L’appareil se prépare à repartir vers Paris-CDG, vol AF 1015.

Que ce soit à l’avant ou à l’arrière, ce sera une descente sur le tarmac, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Dernier regard sur notre 737-800.

Puis il faut s’engouffrer dans ce tube.

La salle de livraison des bagages baignée par les rayons du soleil couchant.

Le temps de livraison aura été correct puisque nous serons servis parmi les premiers.

Direction la sortie.

Il reste encore quelques vols à venir, de toute l'Europe.

L'A220 croate est fièrement exhibé.

Le hall principal est vaste et bien éclairé.

Une grande passerelle permet de rejoindre la gare routière et les parkings.

Au bout de celle-ci on trouve également les loueurs de voitures.

C'est plutôt calme au niveau des mouvements, j'irai quand même spotter une dernière fois.
Une première fois pour cet A320 encore aux anciennes couleurs de Condor, avant qu'il ne finisse rayé. D-AICR, vol DE 1153 vers Düsseldorf

Ce Dash 8 Q400 de Croatia Airlines a ses jours comptés. Déjà deux sur les six qui composaient la flotte de Croatia Airlines sont stockés. Ici, l’exemplaire 9A-CQE va assurer son dernier vol de la journée vers la capitale croate, vol OU 659.

Après l'attente de deux passagères en provenance de Nantes, nous prenons un minibus pour un peu moins de deux heures de route en direction Podaca.

Le vol selon FlightRadar24.

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout.
Le pas a l'air vraiment juste, mais ce n'est que pour 2h. Au moins il y a un BoB raisonnable (pour la partie solide et l'offre apéro), personne ne meurt de faim ! Merci pour les vues à l'atterrissage à SPU et le spotting ! Le terminal de SPU a l'air bien agréable.
Sympa de voir Bregenz du ciel, j'y suis passé en 2024, dommage que la ville soit systématiquement menacée d'être inondée vu l'embouchure du Rhin !
Merci pour le commentaire.
Dire qu'il y a des vol ORY - EVN (Yerevan). Ça doit être vraiment éprouvant.
Pour certaines bourses, ça reste cher quand même.
Mais de rien.
Je n'y ai été qu'en train et je ne connaissais pas cette particularité.
Bons vols
Merci pour le FR!
ORY, c'est vraiment le paradis des low cost !
Quelle chance d'avoir hérité d'un hublot loin du soleil sans avoir pu le réserver en amont !
Cabine sans surprise
Merci beaucoup d'avoir pris le temps d'identifier aussi clairement les villes survolées
À très vite
Merci pour le commentaire.
Nous étions 4, il y avait de fortes chances qu'il y en ait un. Mais bien content quand même, et en plus du bon côté !
L'identification a été très aisée dans la mesure où j'avais déjà à coup sûr reconnu pratiquement toutes les villes depuis l'avion. Après, c'est fastidieux de confectionner les panneaux et de les mettre sur la carte.
Bons vols
Merci Greg pour ce FR
Belle séance de spotting et le hasard a permis une belle leçon de géographie en héritant d'un hublot
A bientôt
Philippe
Merci pour ce commentaire Philippe.
La séance de spotting n'est pas aussi variée que ce qu'il est possible de faire à CDG, mais on se contente de cela.
Quant au placement, on peut dire que j'ai eu pas mal de chance, ç'aurait été dommage que je ne vois pas tout ce livre de géographie en 3D.
Bons vols
Salut Greg
C'est toujours ennuyeux lorsqu'on n'a pas gérer soi même le "planning" d'un voyage.
Le pas à bord est limité et les tarifs du BoB pas vraiment donnés.
La météo clémente ce jour là a permis de belles vues et une description complète des villes survolés.
2 heures de route après le vol pour rejoindre le lieu de villégiature ! Ah oui, quand même...
Merci pour le partage, à bientôt.
Merci Hervé pour le commentaire.
Comment j'aime pas ça. Mais bon, pas le choix. heureusement que c'est une situation très rare pour moi.
J'aime assez ces conditions de vol mais je pense qu'on est un paquet sur ce site à les apprécier comme ça.
C'est tout le problème quand on n'ont pas la main.
Bons vols
En même temps Vatry est super loin de Paris. Iberia l’a brièvement desservie mais le vendait comme un vol pour Châlons en Champagne.
Ce n’était pas un vol avgeek mais tu as eu de très belles vues en vol et l’approche est superbe.
Merci pour ce FR
PS: toutes les notes sont 5/10
Merci Moritz pour le commentaire.
Dans les délires de l'époque, il était question d'une liaison TGV entre CDG et XCR. Mais ç'aurait été fort long quoiqu'il en soit.
Heureusement qu'il faisait beau car pour le reste, à l'intérieur, c'est moins alléchant.
Merci pour la vigilance... ou quand le modérateur se fait modérer ! 😜
Bons vols
Merci beaucoup Greg pour cet opus très sympathique :)
En te lisant, je découvrais l’existence de ce bus 5154, mais qui n'est en fait ni plus ni moins que l'ancien EX91-10 que j'ai très bien connu ! Les noms passent, les bus restent ^^
Merci beaucoup pour le clin d’œil ;)
Bravo non seulement pour les clichés et l'identification des lieux, mais surtout pour les incrustations des légendes. Sans avoir encore eu le courage d'aller jusqu'à ce dernier point, je sais ô combien que ce travail de recherche est chronophage, et en même temps si passionnant à lire pour qui aime coller son nez contre un hublot. D'autant plus qu'il y en a eu des choses à voir pendant ce vol, en particulier l'approche magnifique :)
Je souscris totalement à tes propos.
Constat que l'on peut également constater dans tout type de transport longue distance, qu'il soit aérien, ferré ou routier. Il n'y a plus beaucoup de gens qui sont capables de s'extasier face à une aurore naissante, un crépuscule en feu, un littoral sous les vagues, une chaîne de montagne... A titre personnel, je trouve que l'usage permanent du petit écran en est également bien responsable. La généralisation de l'internet au débit à bord ne va rien arranger hélas, face à une population avide de stories.
A bientôt pour la suite ! ;)
Merci pour ce commentaire Cyrille.
L'identification a été plus qu'aisée puisque j'ai reconnu la plupart des villes depuis le ciel. Et c'est vrai que l'approche sur la côte croate est fort belle.
Nous sommes un certain nombre ici à déplorer cela et à chercher de temps à autre une autre manière de voyager, parfois à la recherche d'un temps révolu.
Je partage pleinement cette analyse. On devrait instaurer voire imposer un droit à la déconnexion ! Peut-être que les gens lèverait un peu le nez à la découverte de leurs congénères, de leur environnement.
Bons vols
Merci Gregory pour ce FR
Vacances avant tout, donc pas de choix avgeek possible.
Juste au dessus de chez moi.
Superbe passage
Qui est dans mes brouillon 😂
A bientôt
Merci Valérie pour ce commentaire.
Ce manque d'originalité nous impose de revisiter parfois des vols plus classiques et ça permet de revoir comment voyagent la plupart des PAX.
Ça sentait le bretzel jusqu'à 38 000 pieds !
Voilà qui ne m'étonne guère, vue ta boulimie d'A220 !😜
Bons vols