Review of Emirates flight from Paris to Dubai in Economy

Introduction

Bonjour à tous et bienvenue sur ce FR,

Il s'agit de rentrer à la maison après les congés d'été dans la relative fraîcheur française. Ce vol est mon préféré sur cette ligne avec un départ en fin de matinée qui permet d'arriver assez tôt à Dubai. Le chemin vers CDG est aussi assez matinale pour ne pas être embouteillé en particulier en ce samedi d'août.

Pour rappel, ce billet a été acheté en miles Skyward.

Visite de CDG

Petite originalité, ma femme et ma fille partent aussi vers Dubai mais en faisant un crochet par Amsterdam avec KLM… Elles décollaient avant moi mais les horaires étant proches, nous avons fait VTC commun ce matin là mais lui avons demandé de nous déposer au Terminal 2F. Cela explique la petite série de photos ci-dessous :

Petit moment cocasse ou gênant lorsque je file vers le niveau arrivée pour faire valider mes bordereaux de dédouanement. Bien sûr je laisse les nombreuses valises au niveau départ avec ma femme et ma fille… Le bureau est désert et j'ai droit à un dialogue courtois mais ferme avec l'agent de permanence… Bon j'en serais quite pour remonter chercher, ma femme, ma fille et les 5 valises. Au passage, il paraît qu'on ne peut dédouaner qu'au bureau du terminal de départ, bizarre et surtout mal pratique vu l'affluence parfois non compatible avec les horaires de départ ! Bon pour nous qui partions de deux terminaux différents, c'était pas évident. Après avoir vérifié nos billets, ils nous laissera utiliser les bornes.

Bref, une fois cette formalité accomplie et après avoir laissé la famille, je prends la route du Terminal 2C avec mes bagages.

J'étais quand même moins chargé mais à peine :-)…

Quelques vues sur les tarmacs en route via la gare SNCF. Un Brussels Airlines spécial (mais derrière les AF de rigueur), et A330neo de Delta avant d'entrer dans le Terminal 2C.

Il y a un peu de monde mais ce n'est pas saturé ce jour là. Direction les comptoirs d'enregistrement Emirates. Avec mon statut Silver je dois pouvoir emprunter la file Business.

Check in 11 et un petit quart d'heure pour rejoindre la porte ce matin là. Tout est sous contrôle.

J'y suis presque, j'aurais mis 10 minutes sans forcer et avec un chariot pour passer du 2F au 2C.

Bon, une seconde d'hésitation entre me mettre dans la file Business/Silver ou aller vers les comptoirs éco !

Vivent les comptoirs éco où il y a moins d'attente !

A peine une petite file de 3 personnes.

La personne au comptoir était très aimable, elle s'est étonnée qu'étant Silver je n'ai pas pris l'autre file. Je me suis excusé de lui avoir ajouté du boulot pour rigoler. Plus sérieusement, je m'étais trompé dans la pesée de mes bagages. Je n'avais le droit qu'à 52kg (on ne se moque pas :-))… Bon on a trouvé une solution élégante au problème. Du coup 10 minutes plus tard (attente et enregistrement proprement dit), je peux prendre la direction des contrôles.

Là les fameux Parafe sont toujours aussi capricieux mais cette fois-ci disponible. Mon passeport était d'abord non lu puis en réessayant c'était bon. Il y avait peu d'attente de toute façon. Du côté du PIF c'était plus laborieux mais pas très long pour autant.

Au final 3 minutes pour le passeport et 9 pour le contrôle de sécurité. Me voilà airside.

Je fais un petit stop ravito au duty-free avant de prendre vers la droite pour me poser à proximité de la porte C91. Le statut Silver donne accès aux salons de DXB mais pas à ceux des escales.

En route l'embarquement se prépare pour Dakar sur Air Sénégal.

Mais je remarque surtout le vol direct pour l'Australie (Perth) que Qantas a inauguré il y a peu.

Aller encore un petit effort pour aller jusqu'à la toute dernière porte d'embarquement de ce terminal.

Je me suis trouvé un siège en bordure de fenêtre pour patienter en regardant les avions. Il y a pire programme ! Ca commence par un classique sur la plateforme avec son nez argenté.

Assez vite arrive mon avion du jour : l'Airbus A380-800 A6-EEA, premier vol il y a 13 ans et numéro de série 108. Je ne l'avais encore jamais pris. Il est arrivé avec 20 minutes de retard ce jour là.

Le temps passe tranquillement en regardant les avions. Quelques appairages : d'abord avec la paire de 777-300ER de Saudi et d'AF puis une paire d'A350-900 avec Malaysia et AF. Les décollages se font vers l'ouest ce jour là comme souvent.

Le ballet continu avec des locaux et des avions d'ailleurs ! Le petit 737 de Westjet paraît un peu light pour la traversée :-).

Mon application préférée de suivi des vols m'a bien indiqué les allers et venus de mon avion.

Un collègue me rejoint donc un petit trou dans les photos. L'embarquement est un peu chaotique sur cette porte. Les passagers prioritaires appelés sur le côté droit (porte C90). Il y a vraiment beaucoup de passagers First/Gold et Business/Silver ce qui rends la chose un peu bordélique. Mais rien de grave pour autant, l'embarquement est de toute façon retardé par l'arrivée tardive de l'appareil comme on dit !

Il est 11h15 quand je rentre dans la passerelle. Il y en a trois connectées à l'appareil, je prends celle du pont principal à droite puisque je suis dans le fond de l'appareil.

Et voilà la porte, une hôtesse est cachée à gauche et m'orientera dans la bonne direction.

A bord

La bonne direction pour moi ça sera de ne pas traverser ce "galley" mais de prendre à droite tout de suite.

Les familles sont déjà installées et je rejoins ma cabine située après l'aile de l'appareil.

Le siège et le système de divertissement commencent à montrer leur âge un petit peu. Les rétrofits ont commencés sur ces appareils mais vont encore prendre un moment.

Le pas est acceptable.

La vue est bonne.

Et pour l'instant pas de voisins… Ca ne durera pas cette fois-ci. Je m'y attendais avec un vol de samedi avant la rentrée scolaire !

L'embarquement se poursuit et même se termine avec 25 minutes de retard sur l'heure de départ. Dehors j'aperçois au loin un autre appareil WestJet qui paraît plus taillé pour l'ouest canadien.

Un "petit" qui se prend aussi pour un grand avec Gulf Air en A321neo pour Bahrein. Le contraste est clair entre Gulf Air en A321 et Emirates en A380 (sans parler de la fréquence).

Le repoussage se fait finalement à 11h56 alors que le "mood lightning" se met en route.

Les checklists sont en cours avec la vérification des spoilers et le déploiement des volets avant de commencer le roulage vers le bout de piste.

Le roulage se fait vers l'est en passant en revue le Terminal 2E, le centre névralgique d'Air France.

Il accueille aussi ses invités comme MEA (du Liban) et Xiamen Air (de Chine) ou encore Saudi (d'Arabie Saoudite) et Delta (des Etats-Unis d'Amérique). On aperçoit même un China Eastern avec un 777-300ER à la déco spéciale. Après Easyjet n'est pas invitée mais s'incruste dans la file d'accès à la piste !

Un 737 de Tunisair s'apprête à atterrir alors que nous rentrons sur la piste parallèle.

En vol

Le décollage a lieu à 12h18 avec la grâce et la légèreté d'un A380. On voit bien l'aile qui se lève au fur et à mesure que l'appareil prend de la vitesse.

Nous sommes très vite au dessus du Bourget sur notre gauche avant de démarrer notre demi-tour au dessus de Paris pour prendre la direction de l'Allemagne.

J'aperçois entre autre le stade de France et le musée de l'air et de l'espace qui est sur la partie sud du Bourget. Un dernier coup d'œil à CDG qui est à moitié recouvert de nuages.

Un menu est distribué en éco un quart d'heure après le décollage. Beef or Chicken ?

Le plateau arrive à ma rangée 30 minutes après le décollage. J'ai choisi le bœuf. Pas de souvenirs impérissables mais j'ai tout mangé sans rechigner. Dans l'ensemble la restauration sur Emirates est efficace à défaut d'être un point fort. C'est vrai de mon point de vue dans toutes les cabines.

Dehors il fait beau et le vol se poursuit paisiblement. Seul petite anicroche, mon écran tactile est mal calibré donc quand j'appuie à un endroit il me voit à un autre ! Un petit peu de patience permet de gérer la chose. Le contenu est vaste.

Après avoir survolé le sud de la mer Noire, voilà la Turquie avec des montagnes arides et un grand lac.

Un petit peu plus loin, un curiosité géologique bien exploitée par l'homme. La route passe bien au milieu !

Une glace est proposée avec une boisson à ce moment du vol.

Je ne suis pas sûr qu'une autre collation ait été proposée plus tard même si cela semblait indiquer sur le menu. Ou la glace était la collation ?

Chose plutôt rare lors du survol de l'Irak : un air-to-air. Par contre impossible d'identifier le modèle d'appareil ou la compagnie.

Vient ensuite le coucher du soleil sur l'aile. Un petite dose de dorure supplémentaire et temporaire sur cet avion :-).

Ca sent la fin du vol avec un "mood ligthning" qui s'agite !

Terre !

Demi-tour vers le désert après le survol des pistes de DXB.

Approche stabilisée.

Arrivée à DXB

Nous avons atterri à 20h36 locale donc avec 36 minutes de retard. Un petit coucou à l'A350 qui a récemment rejoint la flotte d'Emirates.

Instant Danette classique.

Il est temps pour moi de quitter l'appareil 12 minutes après l'atterrissage.

Nous sommes aux portes A du Terminal 3. Il s'agit d'un "concourse" séparé et relié par un métro automatique au terminal principal. Les connections sont possibles depuis ce bâtiment (ligne de métro "airside" aussi) mais je descends vers le métro "landside" vers les arrivées.

Quelques minutes d'attente plus tard, le métro arrive.

Les contrôles sont très rapides avec une smart gate qui m'attendait et toujours pas besoin de sortir son passeport. Je suis dans le hall des bagages à 21h05, soit 30 minutes après l'atterrissage. Bon pas si mal, mais généralement j'ai déjà récupéré mon bagage à ce stade :-).

Le hall est impressionnant avec ses grandes colonnes équipées d'écrans… bon quand ils sont noirs pour la photo ça "pète" moins :-).

Le tapis bagage du jour est le dernier tout à droite.

Une dernière chance de se ravitailler en vin mais un poil plus cher qu'à Paris.

Je retrouve mon collègue quelques instants avant que sa valise n'arrive puis j'attend les miennes… 27 minutes ! Je n'ai jamais attendu autant à Dubai (même au T1… c'est dire !). Bizarre, mais il est temps d'aller chercher un taxi pour la maison.

J'y pose mon séant plus d'une heure après l'atterrissage, la pire des performances pour DXB T3 autant que je m'en souvienne. Bon pour CDG c'est plutôt la moyenne :-).

Voilà le résumé du vol du jour : difficile de faire plus classique comme route.