Bonjour à tous,
Voici le FR concernant le retour de mon escapade, à cheval entre la fin juillet et le début août, en terres auvergnates.
Devant être assez tôt à Paris, le vol du début de la journée, partant à 7h40 de CFE, sera parfait pour moi.
L'intérêt des aéroports régionaux est de pouvoir arriver 10 minutes (voire moins) avant l'heure de l'embarquement en toute tranquillité d'esprit !
Mes parents me déposent donc aux alentours de 7 heures à l'aéroport de Clermont, situé sur la commune d'Aulnat, à la sortie ouest de la métropole auvergnate (environ 10 minutes depuis Clermont).
En ce début de journée, le lever de soleil sur la façade (imposante) de l'aéroport est magnifique.

A l'intérieur, les banques d'enregistrement se situent à droite. Il y en a 8 dont 4 pour Air France, le reste étant dédiées aux autres compagnies (et particulièrement Ryanair).
L'embarquement est dans 20 minutes, mais il y a tout de même un peu de monde aux banques d'enregistrement, preuve en est que même avec des bagages à mettre en soute, une avance conséquente n'est pas nécessaire à CFE.

N'ayant aucun bagage à enregistrer, je me dirige plutôt vers la gauche de l'aérogare, où l'on trouve notamment un café-vendeur de journaux et quelques loueurs de voiture.

Sur mon chemin vers les contrôles, j'en profite pour prendre en photo les départs du jour.
Le samedi, il n'y a que 2 vols pour CDG, contre 3 les autres jours. En plus, annuellement, il y a trois autres destinations opérées par Ryanair, à raison de deux vols par semaines (Porto, Fès, et, récemment, Londres). L'été, un vol hebdomadaire est opéré par Air Corsica en ATR 72 vers AJA, et un autre vol est opéré par ASL vers Algers.
Tout cela est correct pour un aéroport de province en 2025. Mais comparé à la grande époque des années 2000, la fréquentation de l'aéroport est assez dérisoire. Elle est également en comparaison des années 2018/2019 où l'aéroport avait franchit la barre des 400.000 voyageurs (notamment grâce aux liaisons d'Air France, vers ORY et AMS, en sus de CDG).
Un projet de liaison vers ORY est régulièrement brandi par la région, qui gère conjointement l'aéroport via le Syndicat Mixte, mais cela semble illusoire, bien qu'elle aurait potentiellement une clientèle. L'essai, non-concluant, d'Amelia en 2021 n'est par ailleurs pas de nature à inciter les potentielles compagnies à venir s'installer !
Nous verrons ce que l'année prochaine donnera, mais les perspectives sont quand même correctes, cette année ayant vu 2 ligne s'ouvrir !

Le cheminement vers l'embarquement est bien indiqué.

Les contrôles de sécurité sont rapidement expédiés.
Deux files sont disponibles, ce qui peut être un peu juste lorsque plusieurs vols partent en même temps (mais, maintenant, c'est un peu une hypothèse d'école).
Aujourd'hui, pas d'attente à l'unique file ouverte avec un personnel très sympathique.

A la sortie du PIF, une boutique souvenir (principalement gourmets) a ouvert côté Airside depuis quelques temps. Elle propose également quelques en-cas et des boisons.
J'ai du mal à concevoir le modèle économique de cette boutique, surtout quand on sait que les passagers ne restent pas longtemps en salle d'embarquement à CFE et qu'un café existe au sein de l'aérogare…

Les trois satellites sont fermés depuis le Covid, les embarquements se faisant donc depuis uniquement depuis la zone principale du terminal.
La salle est assez réduite puisqu'une partie est amputée par une zone réservée aux vols hors UE.

L'avion est arrivé hier soir depuis CDG et a dormi sur place. L'équipage vient d'arriver et est entrain d'embarquer.

Peu de temps après, l'embarquement est lancé, avec un respect des priorités relativement correct, dû, il faut le dire, à une certaine discipline des passagers qui respectent l'appel de leur zone.

A mon habitude, j'embarque bon dernier.

Notre Embraer 190 est seul sur le tarmac et s'impose fièrement.

L'embarquement à pieds est toujours agréable pour un AvGeek.


Et permet un beau fuselage shoot.


L'accueil en porte est chaleureux, comme souvent sur Hop!, et des lingettes sont disponibles.
A bord, la cabine est très connue et assez remplie aujourd'hui.

Le pas est, quant à lui, assez bon, ce qui risque de changer avec la mise en place de la nouvelle cabinet des embraer.

Les contrôleurs aériens de CDG faisant des leurs, les pilotes nous annoncent une attente de 45 minutes à CFE (elle ne sera que de 10 minutes au final).

Les portes sont fermées, les démonstrations et vérifications rapidement effectuées, puis les moteurs mis en marche.
Le roulage est ensuite très rapide.


La montée est puissante et assez rapide.
La cabine est, dans son ensemble et au vu de l'heure, assez calme, chacun terminant sa nuit. A bord, plusieurs pilotes Hop! qui habitent sans doute à Clermont et viennent prendre leur service à CDG.

Une fois les PNC libérées, le rideau de la classe affaire est tiré.

Le service de la classe affaire sera rapidement fait ; c'est la CC qui se chargera du service en classe éco pour la partie avant de la cabine.
Au choix : eau, jus d'orange, café ou thé. Dommage qu'il n'y ait pas la possibilité de prendre du jus de pomme, de l'eau pétillante ou un chocolat chaud le matin.

Ma sélection du jour (le café est difficilement buvable, comme souvent). L'ajout d'un peu de lait en poudre aide…
Au fil des vols, je crois pouvoir affirmer que je préfère les palais bretons aux madeleines ; j'ai particulièrement aimé les palais au citron qui étaient servis il y a quelques temps, mais qui ont disparu pour le moment.

La descente est ensuite rapidement intentée.
La CC fait avancer quelques passagers dont la correspondance à CDG est assez courte, bonne initiative d'un équipage proactif tout au long !

Atterrissage sans encombre et énergique.


Le débarquement sera assez long, dans l'attente de la mise en place de la rampe de débarquement.
Un autre Embraer au contact est entrain d'être chargé de victuailles lorsque nous débarquons.

Le débarquement se fera aujourd'hui au bout du satellite du 2G.

Un dernier au revoir à notre coucou du jour, et à ses voisins, avant de rejoindre Paris.


La sortie du 2G sera rapide, tout comme la navette vers le 2F en bus.
S'en est tout pour moi pour ce FR, merci de m'avoir lu, et à bientôt pour d'autres aventures (vers CFE, mais pas que…).
Noé
Merci pour ce FR !
La ligne CFE-CDG n'est en tout cas pas en danger, vu que toutes les installations de maintenance lourdes pour Embraer sont à CFE, issues de l'héritage de "Regional".
A bientôt
Merci pour le partage.
Cette liaison CDG-CFE est la bienvenue car effectivement, côté train, la fiabilité n’est pas toujours au rendez-vous.
On ne peut que saluer l’ouverture de nouvelles lignes, même si le temps où CFE était un hub régional est désormais bien loin.
A bientôt