Bonjour à tous,
Bienvenue sur ce nouveau report qui sera dédié à un banal aller-retour entre Paris et Clermont-Ferrand, le temps d'aller y voir ma famille pour quelques jours.
Clermont est une des quelques métropoles françaises pour lesquelles l'usage de l'avion a encore un sens : 3h30 de train, les jours où celui-ci est à l'heure, et un aéroport situé très près de Clermont.
Ce sera donc cette fois un départ aux alentours de 17h le mercredi 30 juillet, pour un retour aux aurores, le samedi 2 août, le tout pour un tarif raisonnable de dernière minute de 110 €.
Le jour du départ, après une matinée qui a très bien commencé et qui a été porteuse de quelques bonnes nouvelles, je décide de m'offrir un surclassement pour profiter du salon au 2G, allant avoir un peu d'avance.
Départ aux alentours de 12h de la Place Vendôme avec le Roissybus, j'arriverai une heure plus tard environ, après un trajet sans encombres.

Le bus nous dépose au pied du 2F.

Il faut alors remonter au niveau des arrivées, pour prendre la navette qui relie le 2F au 2G. Le trajet est fluide et rapide.
Nul besoin de prévoir une avance supplémentaire pour aller au 2G, la navette étant fréquente et rapide, et les contrôles étant rarement longs.

Arrivée au 2G - dont l'architecture me fait encore hésiter encore entre un aéroport low-cost desservi par la compagnie jaune et une gare routière - sous un temps maussade (à l'image du terminal, me direz vous !).

Une fois dans le hall, assez peu fréquenté à cette heure-ci, je me dirige immédiatement à gauche vers le contrôle de sécurité.

L'accès n°1 n'est d'aucune utilité (en tous cas à cette heure-ci) puisque la file débouche vers un des postes empruntés par tout le monde. Aucun problème pour moi, puisqu'il ne faudra pas plus de 3 minutes pour passer aujourd'hui.
Une fois cette étape franchie, direction l'étage et le salon.


L'accueil est chaleureux et à cette heure-ci le salon est rempli, sans pour autant être plein.

Aux alentours de 13h30 quand j'y arrive, le service du déjeuner est sur la fin. Le salon est moins achalandé que celui du 2F ou ceux des 2E, mais l'offre reste correcte (chaud ou salad bar froid principalement).




Ma première sélection, simple :

Suivie d'une seconde, plus sucrée.

Le salon se videra aux alentours de 14h30 - 15h. L'occasion d'aller admirer les quelques avions qui parquent au 2G, dont ces A220, sans doute en manque de place dans leur abris naturel, le 2F.

Alors qu'un agent passe distribuer quelques encas, je me laisse tenter par une coupe et une mignardise (toujours excellente).

Notre vol aura, en raison d'une arrivée tardive de l'appareil de sa précédente rotation (Ibiza), une petite heure de retard au décollage. L'embarquement est retardé d'autant.
Sonne l'heure de se rendre en porte G24 pour embarquer.
Passage par la salle d'attente, toujours aussi étriquée aux heures de pointe.

Le cheminement est court (c'est tout l'intérêt du 2G) et la passerelle vers l'un des deux "satellites" donne de belles vues les avions.


Le 2G est toujours l'occasion de voir quelques brochettes d'embraer 190 (voire 170, dont le nombre diminue ces temps-ci). Le nôtre sera le deuxième.



Lorsque j'arrive en porte, les opérations d'embarquement ont déjà commencé.


L'occasion de quelques photos "artistiques".


Il est ensuite temps d'embarquer - au contact, bien sûr.

Notre voisin de gauche est un Embraer 170, avion que j'apprécie particulièrement (mais qui est rarement positionné sur le CDG-CFE, et quand il l'est, bien-sûr jamais aux horaires qui m'arrangent). Je le trouble plus "mignon" que son grand frère, la livrée "Air France" lui allant particulièrement bien.

Notre avion à nous : F-HBQC. C'est lui qui fait l'originalité de son report.
Il n'est certes pas de première jeunesse, puisqu'âgé de 11 ans, il est plutôt dans la force de l'âge.
Oui, mais (car il y a un "mais"), c'est un petit jeunot, qui vient d'arriver dans la flotte AF. En juin, celle-ci a pris livraison de trois appareils (F-HBQA - HBQB et HBQC) en provenance de KLM. Un détail le trahit en cabine d'ailleurs.
Il me semble d'ailleurs que ces appareils n'ont pas vocation à accroître la flotte, mais plutôt à remplacer des embraer 170, la site de Hop indiquant qu'à la suite de ce transfert, la flotte de Hop est toujours de 36 appareils (lien ici : https://www.hop.fr/bienvenue-a-nos-trois-nouveaux-embraer/). Si quelqu'un a des infos sur ces arrivées dans la flotte d'Hop je suis preneur.

Vue sur le fuselage.

La porte, pour les amateurs…

Et l'entière carlingue.
L'accueil à bord est très cordial, mais, aujourd'hui, pas de serviettes rafraîchissantes.

Je m'installe au 1A, aujourd'hui un seul rang de Business (nous seront deux), et la cabine est bien remplie (comme souvent sur CDG-CFE, ce qui permet d'être confiant sur la pérennité de la ligne tant que le ferroviaire ne sera pas mieux doté).



Un oreiller est disposé sur chaque siège.
Vous remarquerez les ceintures rouges, signe du passé récent de notre appareil chez KLM.

L'embarquant est rapidement clos. Le repoussage et les démonstrations de sécurité suivent rapidement.


Le roulage est rapide, et l'on s'aligne facilement en piste.

Les deux moteurs de l'engin rugissent à pleine puissance, et, rapidement, nous sommes en l'air.

Alors qu'un Easyjet arrive à CDG.

L'axe de la piste utilisé permet quelques vues sur la capitale, et notamment La Défense.


La couche nuageuse sera néanmoins rapidement franchie, et le rideau tiré.


La cheffe de cabine très aimable passera pour le service.
Elle me propose la boîte, distribuée sur les vols intérieurs en business depuis 2 ans. En plus, un Perrier et un coca pour moi.
Et en bonus, elle me propose spontanément les snacks de l'éco, que j'accepte volontiers.

Le contenu de la boîte est plutôt qualitatif aujourd'hui (notamment l'entremet au citron, qui ressemble à un esquimau, mais n'est en rien glacé).

Un rapide passage aux toilettes me permettra de prendre quelques clichés du minuscule galley de la CC.



Et de notre cabine privative, partagée avec ma co-pax.

Quelques instants plus tard, c'est déjà l'heure de la descente.

Les nuages se dégagent au-dessus du Forez.

La cabine est préparée pour l'atterrissage, alors que le service de la classe éco prend seulement fin (à deux, pour 100 PAX, lorsque le vol est plein et qu'il dure une petite cinquantaine de minutes, comme c'est le cas aujourd'hui, il ne faut pas chômer!).
Finale au-dessus de la banlieue ouest de Clermont.


Et atterrissage énergique, qui permet aux pilotes de sortir par la bretelle faisant face au terminal.


Le roulage à Clermont est très court. Le Puy-de-Dôme est, malheureusement, sous les nuages aujourd'hui.


Le roulage donne l'occasion d'apercevoir les locaux de maintenance de Hop.

Avant d'effectuer un dernier virage.


Le débarquement sera rapidement effectué.
L'intérêt est de pouvoir avoir une vue sympathique sur le massif auvergnat, qui m'émerveille toujours autant.
Allier avion et Auvergne en une seule photo, comment faire mieux ?


La sortie du terminal est ensuite très rapide.

Merci de m'avoir lu jusque là, et à bientôt pour le retour !
Merci de ce FR
Cette ligne est bien utile pour cette région où la desserte par TGV et surtout la ponctualité font défaut avec les problèmes qui s'enchaînent sur la ligne Corail qui dessert la capitale auvergnate. Et le problème ne risque pas de s'arranger de sitôt avec le retard de livraison des nouvelles rames.
Le 2G n'est pas le terminal le plus pratique ni le plus agréable de CDG, mais le salon améliore un peu l'expérience.
Bons vols ✈️
Merci pour ce report.
Je ne connaissais pas cette particularité de ces trois « nouveaux » au sein de la flotte Hop. Sans augmenter la taille générale du parc, le nombre de places offertes est par conséquent plus important. C’est un bon calcul.
Bons vols
Merci pour ce FR
2 sources différentes donnent 13 E170 et 26 E190 soit un total de 39 appareils
A bientôt
Philippe
Merci pour ce FR !
Le trajet pour aller jusqu'à CDG fait quand même perdre beaucoup de temps :(
A bientôt