Bonjour à tous,
J'ai le plaisir de vous retrouver pour un routing qui changera quelque peu de ma navette habituelle. Il nous emmène en Asie et nous permet de passer par des lignes et compagnies peu, voire jamais reportées ici.
Flight routing
- 1MF826 - Économique - Paris CDG-Xiamen XMN - Boeing 787-800
- 2MF8591 - Économique - Xiamen XMN-Hangzhou HGH - Airbus A321
- 3MF8707 - Économique - Hangzhou HGH-Osaka KIX - Boeing 737-800
- 4MU6052 - Économique - Osaka KIX-Shanghai PVG - Airbus A320
- 5MU217 - Économique - Shanghai PVG-Genève GVA - Airbus A350-900
- 6
- 7
- 8
Peut-être un mot sur le caractère extrêmement resserré du voyage. Son premier propos n'est absolument pas avgeek. La partie aéronautique me met d'ailleurs presque mal à l'aise, pour des raisons que j'exposerai brièvement dans un instant. Je suis déjà allé au Japon en 2017 et ce voyage n'a pas suscité en moi une irrémédiable envie de retrouver le pays sous peu. Néanmoins, Osaka était cette année l'hôte de l'exposition universelle, que j'avais très envie de découvrir, n'ayant jamais eu l'occasion de me rendre à l'une des éditions précédentes. Il s'est avéré, en outre, que mon père, dans le cadre d'un long voyage au Japon cet été, devait passer trois jours à Osaka. Les planètes n'étaient pour autant toujours pas alignées pour la concrétisation du voyage : comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire ici, je suis (pour encore un mois) en stage, avec un rythme des plus intensifs et des congés presque inexistants. Il s'est néanmoins avéré que j'ai obtenu cinq jours de congé - les seuls de tout le stage -, du 21 au 25 juillet. En outre, mon père avait déjà réservé son hôtel pour Osaka, du 20 au 23 juillet, avec une chambre suffisamment grande pour accueillir une personne supplémentaire. Si j'étais un peu dubitatif, il s'est montré tout à fait insistant pour que je le rejoigne, malgré la courte durée du séjour. Je décide donc de passer avec lui l'intégralité de son séjour à Osaka, puis de rentrer chez ma mère en Suisse pour mon dernier week-end de congé avant de revenir à Paris. Mais nouveau problème : en quittant Osaka en même temps que mon père, le 23 juillet, aucun vol SkyTeam - avec laquelle j'entends voyager, étant Platinum chez AF - ne permet de regagner la Suisse avant le 24 juillet tard le soir, subissant des escales de plus de dix heures en prime. Un peu court, le week-end. Je décide donc finalement de quitter le Japon dès le 22 juillet au soir, afin d'avoir un voyage aussi court que possible entre Osaka et Genève où j'arriverai finalement le lendemain tôt le matin.
Si vous connaissez désormais le pourquoi du comment, un mot sur le choix du routing. Les réservations se sont faites à la dernière minute et les compagnies encore disponibles à un prix raisonnable - généreux, le père n'est toujours pas millionaire - sont limitées. Elles se résument en réalité à XiamenAir pour l'aller et China Eastern pour le retour (environ 1000 euros au total, réservé deux semaines avant, très raisonnable). Les compagnies chinoises affichent en effet des tarifs compétitifs dans le contexte actuel puisque, contrairement aux compagnies européennes, elles ne se gênent pas de survoler la Russie pour rallier l'Asie. À bas mes principes.
En effet, j'ai modérément envie de contribuer d'une quelconque manière à l'économie chinoise, contre laquelle nous prétendrons tôt ou tard d'appliquer des sanctions comparables à celles qui prévalent actuellement contre la Russie - Xiamen, où je fais escale, est d'ailleurs l'une des villes les plus proches de Taïwan -, et que nous autres démocrates devrions nous assurer de défavoriser aussi souvent que possible. Mais, fidèle à ma génération, dont la morale vindicative et sentencieuse se traduit rarement dans les faits, je consentirai bien volontiers à faire des économies sur le dos du peuple chinois asservi à un pouvoir spoliateur bien heureux d'offrir des prix compétitifs aux voyageurs occidentaux. Trêve de politique, ce n'est pas le propos ici. Ce 19 juillet, je m'apprête à enchaîner trois vols, sur un total de 22h : le premier, le plus long, me transportera de Paris à la Chine (Xiamen), j'aurai ensuite un vol interne en Chine, jusqu'à Hangzhou, puis regagnerai enfin Osaka en fin de journée le 20 juillet.
Ce report porte donc sur le vol XiamenAir 826, entre Roissy et Xiamen, effectué en B787-800. La ligne est assurée tous les deux jours - la semaine en B787-900, par ailleurs.
Mon voyage début à 9h du matin le 19 juillet, dans le RoissyBus - neuf et climatisé - direction CDG.

Le parcours donne à voir les plus beaux quartiers de Paris aux touristes ébahis.

J'arrive à CDG.

Je rejoins la zone départs du 2F, car, particularité de la compagnie, si les vols décollent naturellement du 2E, l'enregistrement se fait au 2F, depuis quelques mois, selon le mail envoyé par la compagnie. Un mot d'ailleurs sur l'enregistrement, qui ne peut se faire en ligne - cela faisait bien longtemps que j'avais été totalement dépourvu de billets sur mobile.

J'attends au comptoir SkyPriority, d'où une employée essaiera d'abord de m'expulser, ne croyant pas qu'une personne aussi jeune puisse avoir un statut.
Ma valise est prise en charge, et les BPs CDG-XMN puis XMN-HGH me sont remis. En revanche, impossible d'émettre le BP HGH-KIX. Il faudra le faire sur place, à mon arrivée en Chine, me dit-on.

Je prolonge la discussion au comptoir, car la compagnie a envoyé un mail des plus ambigus quelques jours avant le départ, indiquant que "les passages en transfert qui arrivent en Chine et qui doivent enregistrer leur bagage doivent passer au travers d'une inspection de sécurité pour leurs bagages enregistrés au premier point de transfert à l'entrée". Qu'est-ce que cela veut dire ? La formulation est vague. Dois-je récupérer ma valise pour la présenter à la douane ? Le douanier l'inspecte-t-il devant moi pour la ré-enregistrer de suite ? Selon l'agent au comptoir : "ah non, pas du tout, il n'y a aucune formalité, vos bagages vont directement à Osaka, vous n'avez rien à faire". Au moins, c'est assertif. Mais à raison ?
Avant de le savoir, je récupère mes 2 premiers BPs, format papier, donc.

Sécurité à l'accès n°1 passée sans la moindre attente, avec de sympathiques agents en prime. Courte traversée du 2F bien connu.

Passage de la douane, arrivée au 2E.


Le départ se fait depuis les portes L où je rejoins le lounge AF. Il est bien connu ici, je n'ai donc pas photographié son atmosphère, mais son taux de remplissage était très supportable en ce samedi matin.
Son offre pour la fin de petit-déjeuner - 10h30.





Ma petite sélection - à noter qu'en plat chaud, il y avait donc du bacon, des saucisses de poulet et des œufs brouillés, une offre matinale qui ne dépaysera pas les habitués du 2F.

À 11h, tandis que je songe à me diriger vers ma porte d'embarquement, est déployée l'offre de midi. C'est plus tôt qu'au 2F et c'est apprécié. Je joue donc les prolongations.

Mini sélection de pâtes pour goûter.

Portion un peu plus généreuse de desserts.


Et voici l'offre chaude, à 11h, outre les pâtes.

Mais le temps commence à presser, je me dirige en porte d'embarquement.

L'embarquement ne débutera qu'avec quinze minutes de retard. Pendant ce temps, une bonne quinzaine de noms ont été appelés à venir se présenter au comptoir… Il s'agit de grands chanceux ayant bénéficié d'un surclassement, dont le monsieur qui se tenait alors juste devant moins, un Elite Plus en provenance de DL, ravi de la nouvelle. Je n'ai jamais bénéficié de surclassements sur AF et SkyTeam depuis plus d'un an que je suis Gold/Platinum, je sais que c'est vraiment la loterie et que AF/KL ne fait que des surclassements opérationnels - là où la plupart des autres compagnies SkyTeam font des surclassements en récompense de la fidélité -, je me demande vraiment dans quelle mesure mon jeune âge me met au bas de la liste, tout Platinum que je sois, quant aux passagers sélectionnés pour un surclassement. Car aussi sympathiques (et heureux) qu'avaient l'air les chanceux sur ce vol, je doute que beaucoup aient un statut dans l'absolu supérieur (voire égal) au mien.

Lorsque débute l'embarquement, vers 11h35, je m'engage donc parmi les passagers prioritaires… Puis me fait sérieusement rabrouer par l'hôtesse en charge de scanner les cartes au comptoir : "Ah non non, ici c'est la ligne prioritaire Monsieur, pour les clients en Business". Je lui ferai simplement remarquer la mention Sky Priority sur mon BP… Je ne doute pas que nombre de jeunes tentent de resquiller et que cela agace les agents, mais tout de même…
Embarquement par bus. On quitte le temple des AF.

Pour retrouver notre avion chinois.


Fait amusant : notre porte d'embarquement était la 45L… Et je prends place au siège 45L. Qui dispose d'un hublot parfaitement aligné.

Sur le siège, un coussin, une couverture (le tout non emballé !!), des écouteurs et un sachet de noix et cacahuètes.


Le pas est correct, avec une bouteille d'eau pour chaque passager dans la pochette.


Mais également une… Édition du Global Times. Cela m'enchante, naturellement (cf. mon propos liminaire). J'apprendrai lors d'un de mes vols internes qu'il s'agit d'un privilège exclusif aux SkyTeam Elite Plus.

Mes premières impressions une fois assis. Le siège n'est pas confortable. Mais vraiment pas du tout. Il est dur et la matière du tissu est comme "rigide". C'est vraiment désagréable, l'un de mes pires sièges en avion. En outre, il fait chaud, mais vraiment très très chaud. Autre problème : l'état du hublot.

Et non, hélas, la photo n'exagère rien. Je n'ai pas vu grand chose de tout le vol. Hélas, tous les sièges hublots sont déjà assignés et je ne pourrai pas me déplacer. Franchement, c'est un peu la douche froide, car malgré mon statut, j'ai dû payer pour avoir un siège hublot. Le site de Xiamen précise pourtant que les SkyTeam Elite+ bénéficient de sièges préférentiels gratuitement, mais ils sont bien affichés comme étant payants sur le site de la compagnie depuis mon dossier de réservation. Et après contact avec le service clients de Xiamen, il me sera précisé que seuls certains sièges hublots sont gratuits, pas d'autres, et que dans mon cas, tous seront payants. À moins que j'attende 24h avant le départ, précisent-ils, pour les appeler, en demandant d'avoir un hublot du fait de mon statut, mais sans garantie… Je n'ai pas pris le risque et ai préféré payer 50 euros pour avoir ce hublot.
L'occasion d'ailleurs de préciser que le service informatique de la compagnie est désastreux, il est une fois sur deux impossible de se connecter à son dossier de réservation, sur lequel l'affichage du plan de cabine est compliqué, et où l'on ne peut rien faire d'autre - même l'enregistrement en ligne est une notion inconnue de la compagnie.
Vient alors une hôtesse, munie d'un bout de papier sur lequel était écrit mon nom, et me demandant de confirmer s'il s'agit bien de moi. Autre privilège des SkyTeam Elite+, quelques accessoires supplémentaires nous sont remis en début de vol (chaussettes, boule quies, masque pour les yeux).

Prend alors place à côté de moi une mère et son fils d'une dizaine d'années, la mère est Chinoise et vit avec son mari et son fils à Paris, ils viennent rendre visite aux grands-parents maternels en Chine. Une famille adorable avec laquelle j'aurai pas mal discuté pendant le vol. Au point de regretter de ne pas avoir demandé leurs coordonnées.
Je vous présente la vue depuis mon siège, en réalité ma seule vue, car il est inutile d'essayer de voir quoi que ce soit à travers le hublot.


La géovision est old school, très old school…

Décollage vers 12h40.

Je déguste les quelques cacahuètes.


L'équipage assombrit les hublots mais laisse la liberté aux passagers de les ré-éclaircir. Je signifierai à mes voisins de me dire s'ils souhaitent que je l'assombrisse davantage.

Les écouteurs, épouvantables.

J'essaie le wifi, impossible de se connecter au-delà de la page d'accueil.

La prise USB de l'écran est néanmoins fonctionnelle et il y a des prises format international au bas du siège.

Petit tour de la première cabine Y (sur 2).

Le service repas se prépare.

Choix entre poulet, poisson ou porc. J'hésite, puis prends finalement porc. Au vu de l'allure du plat de poulet de mon voisin, j'aurais vraiment dû prendre le poulet qui semblait meilleur. Petit conseil à prendre si vous voyagez sur cette ligne car les plats ne sont pas renouvelés.

Entrée, délicieuse.

Le porc, vraiment mauvais, et peu généreux en viande, contrairement au poulet de mon petit voisin. Vous remarquerez les récipients en vraie vaisselle malgré les couverts en bois.

Dessert un peu maigre même si la fraicheur des fruits est appréciée. Les boissons seront proposées avec le repas, puis un second service à sa suite. C'est parfait.

Petit tour du divertissement, tandis que nous longeons la Scandinavie.

Safety card.

Magazine - tout en chinois.

Catalogue IFE version papier (oui, c'est old school, mais mignon).

Regardons d'ailleurs ce que propose cet IFE. C'est assez mince, j'ai donc tout photographié.
























Je n'ai pas pour habitude de regarder quoi que ce soit en avion, d'une part car j'aime particulièrement accorder au fait d'être dans les airs toute l'attention singulière que la situation mérite, mais également car, quitte à regarder un divertissement, je préfère que ce soit dans des conditions optimales, sur un grand écran de bonne qualité. Au vu de l'état de mon hublot, néanmoins, j'aurais été heureux d'avoir quelque chose à regarder. Il n'y a néanmoins quasiment aucun programme en anglais - et tout bonnement aucun en français. J'ai essayé un épisode de Big Bang Theory, série que l'on m'a souvent conseillée, mais la censure sévit fortement et la moitié des dialogues sont brouillés - aucune idée de leur caractère véritablement sensible ou non, je n'ai jamais vu la série. Et j'ai essayé plusieurs épisodes, plus ou moins sévèrement affectés (entre 50 et 75 % des dialogues sont inaudibles). Peut-être suis-je trop atavique en parlant de censure et qu'il ne s'agit que d'un bug technique, mais dans la mesure où seuls les dialogues sont touchés par ces bruits de brouillage (jamais les musiques) et que l'image s'affiche toujours sans problème à ces moments, c'est suspect. D'autant plus suspect que les sous-titres chinois, que l'on ne peut pas désactiver même en regardant la chose en anglais, disparaissent miraculeusement eux aussi à ces moments.

Dehors, je ne vois toujours rien.

Le pouvoir policier (oui oui, j'arrête) nous instruit clairement de ne pas franchir le rideau de la classe Affaires. A noter d'ailleurs, car c'est surprenant, qu'une annonce en début de vol précise que nous sommes filmés à bord. En outre, un agent de sécurité, habillé de façon différente que les PNCs (tel un agent de sécurité, précisément), effectue des rondes dans l'appareil toutes les cinq minutes, muni d'une caméra. Ambiance. Après renseignement, il semble que la mesure vise notamment à décourager les citoyens chinois qui, après avoir - difficilement, selon les couches sociales - obtenu l'autorisation de prendre l'avion, pourraient tout simplement chercher à fuir le pays.


Ah si, quelques traînées.
Je discute un moment avec la mère et son fils à côté de moi, impressionnés qu'un "jeune" voyage seul aussi loin ; le fils trouvera invraisemblable que sa mère lui dise qu'un jour, il pourra également aller voir ses grands-parents seul.

Le soleil se couche.

Un pain - chaud ! - est distribué en milieu de vol.

En plus de mon hublot tout pourri, à préciser que - mais ce point a été commun à absolument tous les passagers - les hublots ont été envahis par une buée importante dès la moitié du vol jusqu'à l'atterrissage, obstruant encore plus la vue. Je sais que les hublots des B787 avaient eu pas mal de problèmes au lancement de l'appareil, mais je pense que là, c'est vraiment une question de maintenance. Il ne fait néanmoins aucun doute qu'il s'agit d'un des premiers B787-8 déployés car même au niveau maximum la solution magique des hublots Dreamliner n'obscurcit pas vraiment, problème signalé sur les premiers modèles. Un correctif avait été rapidement déployé par Boeing.

Passage aux toilettes - c'était ainsi à mon arrivée, je précise. Comment dire ?

Tandis qu'il fait nuit, les lumières sont rallumées vers 2h du matin heure de Xiamen, 3 heures avant notre atterrissage… Pour un second service. Complet. Un peu étrange de ne pas avoir fait le choix d'un PDJ peu avant l'arrivée, mais cela reste très appréciable. Comme vous le constatez en suivant la lumière, la Business, elle, a pu dormir un peu plus longtemps et n'a été servie que plus tard de sa deuxième prestation.

Avant tout, un oshibori - un vrai ! - est distribué pour nous réveiller. Jamais vu ça en Eco !

Choix entre poisson, bœuf et porc. Je prends le bœuf.

Service de boissons avec le plateau.

Entrée, très bonne.

Plat, plutôt correct, bien meilleur que le porc de tout à l'heure.

Et un dessert qui satisfait ma gourmandise.

Puis les lumières sont à nouveau éteintes, tandis qu'il reste un peu plus de 2h de vol. C'est ridicule.

La traduction de vent de face, néanmoins, est adorable.

Tandis que le soleil commence à se lever, mon petit voisin joue à MarioKart sur sa Switch (si j'ai bien compris de quelle tablette il s'agissait, les choses ont bien évolué depuis mon enfance). Il dispose d'une autre manette et me demande de jouer avec lui. Sa mère le recadre dessus et l'accuse d'être "too chatty" avec moi. Ils sont adorables, et le petit parle à la perfection l'anglais, le français et le chinois - même si c'est en anglais que nous communiquerons. Une fois encore, un très bel échange - et, vous le verrez une fois sur place, qui m'aura été utile.

Sont diffusées des consignes sur les procédures d'arrivée, de transit, de connexion en vol domestique… C'est très complexe. Les hôtesses, adorables, parlent un anglais approximatif. De toute évidence, je dois passer la douane, pour rejoindre la zone domestique, et je dois me rendre dans une salle d'attente, avant de franchir la douane, pour que ma valise en soute soit "validée".
Atterrissage et débarquement à 6h du matin - ce hublot, quelle blague.

Débarquement.

Direction la douane.

Pour des raisons évidentes, les consignes à ce sujet étant claires, je n'ai pris aucune photo de la douane.
Néanmoins, j'ai été sérieusement réprimandé par une douanière. J'ignore ce que j'avais fait de faux, mais au moment où elle me criait dessus en chinois, a surgi la mère de mon voisin de vol, qui lui dira deux mots en chinois, et règlera ainsi la situation. Je peux passer sans problème, sous le titre d'une exemption de visa pour séjour de moins de 240 heures, que Pékin a récemment créée pour stimuler la compétitivité des compagnies chinoises proposant des voyages internationaux avec escales sur place. Je dois instamment justifier de mon départ prochain du territoire chinois. Hélas, à CDG, le check in avait pu imprimer mon BP pour le vol domestique à suivre, XMN-HGH, mais pas pour le vol vers Osaka, me faisant quitter la Chine le jour même. Heureusement, une copie du mail de réservation suffira à me faire passer.
Je me rends ensuite dans la fameuse salle d'attente susmentionnée où doivent être contrôlées les valises enregistrées. Mes voisins de siège, déjà sur place à mon arrivée, m'indiqueront qu'il a été annoncé que toutes les valises en provenance de CDG avaient d'ors et déjà été validées et que je peux ainsi me rendre vers la zone domestique.
Suite au prochain épisode.
Petit épilogue pour préciser que j'ai envoyé les photos du hublot au service clients de la compagnie, pour demander une compensation. Réponse : "selon vos photos, les hublots étaient conformes à nos exigences de qualité de service". Étant un passager fidèle à SkyTeam, un voucher de 100 RMB (11 euros, quelle blague) m'a néanmoins été offert pour une réservation d'au moins 10000RMB sur XiamenAir avant la fin de l'année. Non mais sérieusement !
Bonjour. Premier commentaire rapide pour vous dire qu'on voit vos nom/prénom sur la photo du BP.
Je file lire le reste avant de laisser un commentaire plus consistant!
Merci ;)
Merci pour le report
Oui les compagnies chinoises proposent très souvent de bons tarifs c’est parfois intéressant.
Le catering paraît suffisant bien que pas très bon.
Le divertissement comme toutes les compagnies chinoises n’offrent trop rien de bien en français, ni même parfois en anglais.
Dommage pour le hublot abîmé mais vu qu’on voit le jour et la nuit quand même c’est pas trop grave hahah.
Un bon prix mais un bon rapport qualité prix je ne sais pas vraiment je dirai que non.
Bon séjour.
Bonjour et merci de m'avoir lu,
En effet les compagnies européennes font des économies sur le catering ; les compagnies chinoises sur les licences de programmes à disposition...
Au plaisir
Merci pour ce report ! Autant le soft product est vraiment supérieur à AF, mais alors le hard product fait limite peur…
Pour rebondir sur les jeunes à statut : étant Flying Blue Platinum à 19 ans, je te rejoins entièrement sur le traitement souvent limite de la part du personnel, notamment au sol, voire même de la part d'autres passagers. Encore hier, en embarquant sur un vol AF, un PAX m’a poussé et demandé de m’écarter parce que j’étais dans la file SkyPriority…
Par contre, il n’y a, à mon avis, aucun "ordre" de Platinum en fonction de l’âge dans le système informatique. En 4 mois de statut Platinum, j’ai déjà eu deux surclassements sur moyen-courrier… Ne perds pas espoir :)
Bon vols !
Bonjour et merci de m'avoir lu,
Eh bien tu es chanceux, en environ 6 mois de Platinum et 1 an et demi de Gold, jamais eu ne serait-ce qu'un seul surclassement :(
Au plaisir
Bonjour et merci pour cette nouvelle contribution.
C'est bien la première fois que je lis qu'une personne n'ai pas envie de retourner au Japon !!! C'est sûr que Osaka n'est pas la plus belle vie du pays du soleil levant.
L'habit ne fait pas le moine, je connais une jeune fille qui était devenue SEN à l'age de 5 ans... La politique de Xiamen concernant les pax Platinum est une véritable usine à gaz...
J'ai effectué un seul vol avec MF, en éco, sur la route Xiamen => Manille, à bord d'un vénérable Boeing 787, voir le FR sur ce site.
Le hublot sale ne donne pas envie de regarder dehors, sur un vol de nuit,ce n'est pas très important.
Le pitch est très bon, dommage que l'assise ne soit pas confortable ! ça ne m'étonne pas que le contenu de l'IFE soit pauvre, c'est pareil avec la plupart des compagnies chinoises.
Les deux prestations tiennent la route, plateaux complets, avec plats chauds...
Vous avez passé l'immigration en sortant de l'avion, et la douane après avoir récupéré le bagage dans la salle éponyme, juste avant la sortie. 😉
A bientôt.
Bonjour et merci de m'avoir lu,
Oui, leur politique ne semble pas très cohérente
Alors en l'occurrence le vol était 75 % de jour, 25 % de nuit, donc le hublot pouvait tout de même faire la différence
En effet les compagnies européennes font des économies sur le catering ; les compagnies chinoises sur les licences de programmes à disposition, d'où cette différence assez frappante soft/hard...
Au plaisir
Bonjour,
J'ai a-do-ré votre narration, en particulier les propos liminaires.
Merci !
Bonjour,
C'est trop gentil ! :)
Merci de m'avoir lu
Bonjour
Bravo pour la qualité rédactionnelle de ce FR.
Le hard ne fait pas trop envie.
Si vous avez obtenu un voucher de 1000 CNY, cela correspond à 120 € environ, ce qui n'est pas négligeable. Encore faut-il pouvoir l'utiliser sur un futur vol.
Bonjour,
Merci beaucoup !
J'ai en effet commis une erreur de frappe, après vérification, il s'agit bien de 100 RMB... Donc 11 euros.
Alors là... effectivement, 100 CNY, cela frise le ridicule !
Merci pour ce FR très instructif, et très bien rédigé.
Oui, malheureusement ce sont les moins cher actuellement, qui plus est à une date proche du départ.
Autant sur AF ou KLM on peut oublier en LC, autant j'ai une connaissance qui en à aussi bénéficié sur une compagnie chinoise.
Etonnant de l'avoir directement sur le siège, j'imagine bien un passager peu scrupuleux faire une razzia avant l'arrivée des autres passagers.
C'est pas de chance , je pense ne jamais avoir vu un hublot dans cet état là.
Et d'avoir en plus payé.
Ah vaste débat, mais oui la censure cela existe , comme le grand pare-feu qui bloque les applications étrangères...
Alors là je suis scotchée....
Pour le reste les repas sont biens avec deux véritables services.
La procédure à l'arrivée n'est pas la plus facile qui soit, avec en plus du personnel peu enclin à être agréable.
A bientôt
Bonjour et merci de m'avoir lu,
Sur les passagers peu scrupuleux et les cacahuètes, c'est amusant car je me suis régulièrement dit au cours de ce trajet que l'on voyait à quel point la confiance interpersonnelle, notamment dans les avions, était bien mieux développée en Chine / en Asie de manière générale que chez nous. Cela se fait parfois au détriment de certaines libertés, évidemment, mais j'ai souvent remarqué un certain nombre d'éléments, comme ces cacahuètes, laissés en libre service sans que cela pose le moindre problème là-bas, alors que ce serait impensable en Europe
Je suis d'accord avec le reste des remarques...
A très vite
Bonjour et merci de m'avoir lu,
Sur les passagers peu scrupuleux et les cacahuètes, c'est amusant car je me suis régulièrement dit au cours de ce trajet que l'on voyait à quel point la confiance interpersonnelle, notamment dans les avions, était bien mieux développée en Chine / en Asie de manière générale que chez nous. Cela se fait parfois au détriment de certaines libertés, évidemment, mais j'ai souvent remarqué un certain nombre d'éléments, comme ces cacahuètes, laissés en libre service sans que cela pose le moindre problème là-bas, alors que ce serait impensable en Europe
Je suis d'accord avec le reste des remarques...
A très vite
Merci beaucoup pour le partage et cette superbe narration qui prouve bien que le texte fait tout. Les photos c'est bien, mais un texte bien écrit, sans fautes c'est ça que j'aime ! Bon en parlant de fautes :
Non non non ... 787-8 et 787-9 d'accord mais pas de -800 et de -900 ici :)
Pour en revenir au FR tout donne envie ... d'éviter cette compagnie. Bon j'exagère parce qu'il reste les plateaux repas qui ont l'air pas mal (dommage pour le porc par contre) et les hôtesses qui ont été adorables. Pour le reste entre l'agent de sécurité, la censure, le hublot, le siège, je passe mon tour avec grand plaisir ^^
A bientôt !
Merci de m'avoir lu.. Et corrigé ;)
L'autre aventure de la compagnie reste tout de même... Son positionnement tarifaire !
À très vite
Merci pour ce FR sur une compagnie Skt-Team peu presente sur le site
Malheureusement nous sommes tous confrontés à ce type de choix, et souvent le portefeuille l’emporte sur les convictions
Alors Bus ou RER meme combat😞
Nous avons un gars d’Aeromexico qui pensait que la petite avait le billet de sa maman, vue le statut Platinum noté sur le billet…
je n'ai pas vu du pamplemousse au 2F😉
Pourquoi un bus, l’appareil est relié à jet-bridge sur la photo suivante ?
des etudes de droit ?
Hallucinant !
Et la réponse de la compagnie au vu des photos est lunaire et les 11 €….
Pour une compagnie qui opère des vols internationaux c’est aberrant comme choix
Comme chez Saoudia pour les images....
le catering est correct pour un vol en Econmy
A bientôt
Merci de m'avoir lu !
Eh oui, les principes prennent toujours le pas par rapport au confort financier ;)
Le bus me semble tout de même plus sûr que le RER ; il est impossible de resquiller niveau billets
L'appareil était en effet relié à une passerelle, mais je pense que puisque l'enregistrement se fait au 2F, ils n'ont d'autre choix que de nous faire prétendument partir du 2E L car on y accède très facilement et sans navette de puis le 2F, quitte à compliquer l'embarquement
Mon propos liminaire --> le fait que me retrouver avec un journal de propagande confirmait mes réticences politiques exposées au début ;)
Oui le hublot c'est lunaire !!!
Catering très correct oui
À très vite