Review of easyJet flight from Palma De Mallorca to Paris in Economy

Bonjour à tous chers lecteurs,

Après un vol fort matinal m’ayant conduit de la Ruhr aux Baléares, à bord d’un 757-300 en voie de disparition, il me faut désormais rejoindre la France. J’aurais pu prendre un vol direct pour Lyon, mais celui-ci était bien plus tardif et même un peu plus cher. Va donc pour Paris - CDG.

Voici donc le routing, simpliste. Les acheminements amont et aval ont été effectués en train.

À la découverte de PMI

C’est en bus que je repars du centre-ville vers l’aéroport après une visite succincte de Palma. L’aller-retour coûte 8 euros. La fréquence est correcte, le service efficace comme en témoigne la présence de personnels navigants d’easyJet.

Une vingtaine de minutes plus tard, je suis déposé face aux portes de l’aéroport.

On peut voir qu'au niveau régularité, la journée ne sera pas optimale, et ce sera d'ailleurs le cas de mon vol, départ initialement prévu à 12 h 05. La météo sur une bonne partie de l'Europe est un peu difficile.

Je n'ai pas à passer aux comptoirs de la compagnie, je vole léger. En tout cas, malgré les nombreux vols opérés par easyJet au départ de Palma de Majorque, ça ne semble pas être la cohue, ce qui semble être une bonne nouvelle pour les passagers.

Aucune attente pour le passage du poste d'inspection.

Et là, c'est la bonne nouvelle : toutes les affaires passent dans le même panier. L'agente en fonction m'explique que la machine est moderne, qu'il n'y a plus besoin de séparer les appareils électroniques du reste. Voilà qui facilite et donc qui fluidifie grandement les contrôles ! Je n'ai eu que la ceinture à enlever.

Ensuite, c'est le parcours classique dont on retrouve toujours les mêmes classiques.

Wilkommen in Deutschland.

Séance de spotting variée

PMI (Palma de Majorque), c'est un peu la Mecque des avgeeks. On peut y venir avec des avions variés, qui changent de l'ordinaire, avec souvent des livrées bariolées. Et ça va de soit que le spotteur est aussi récompensé pour son détour aux Baléares.

Voici une partie des fruits de ma collecte du jour.

- Swiss a déployé un A321neo (HB-JPE) pour cette rotation vers Zurich, vol LX 2153.
- Ils sont de plus en plus rares (il en reste 7 chez Jet2) et devraient quitter la flotte en 2026. Il s’agit des 737-300. Ici, c'est l'exemplaire G-GDFG qui retourne à Leeds, vol LS 258.
- Plus classique, un 737-8200 Max (9H-VUM) va s'élancer vers Londres-Stansted, vol FR 28 (je ne savais pas que FR avait de petits numéros de vol).
- Une saucisse ibérique avec ce CRJ-1000 (EC-MSL) avec le vol IB 2446 pour Cordoue.
- C'est la course à qui arrivera le premier au seuil de piste ? Le vol LS 718 pour Édimbourg avec l'A321neo ou l'A319 (OE-LKV) pour Athènes, vol U2 7379 ?
- Soudain, un éclair, un bourdonnement. Ce 737-8200 Max (SP-RZF) va repartir vers sa base de Cracovie, vol FR 4511.
- Un des maîtres des lieux, easyJet et cet A319 (G-EZIY) qui s'apprête à décoller vers Liverpool, vol U2 3360.
- Autre A319, celui-ci sous les couleurs de SundAir qui s'en va vers Brême, vol SR 2841.
- Ce Boeing 737-800 ukrainien (UR-SQO) s'élance sur la piste 06 R vers Sarrebruck, vol U5 6204.
- Un autre maître des lieux, Vueling et son A320 EC-MEL qui va rejoindre Nantes, vol VY 2978.
- Une vieille connaissance à bord de laquelle j’ai voyagé il y a quelques semaines de Madrid à Orly. Ce 737-800 est le seul à arborer la livrée SkyTeam/Air Europe. Il assure ici le vol UX 5201 pour Grenade.
- Il ne peut pas trahir ses origines scandinaves. Cet ATR 72-600 va vers l'île voisine d'Ibiza, vol IB 2512.
- Ce 737-800 (EC-MUZ) s'en va vers la capitale espagnole, vol UX 6048.

Deuxième vague avec comme suit :
- Un autre ATR 72-600 (EC-LRU) aux couleurs plus conformes d’Iberia qui s’en va pour un petit saut de puce vers Ibiza, vol IB 2532.
- Enfin un wide body ! Cet A330-200 (G-VYGL) aux couleurs de Jet2.com retourne à Manchester, vol LS 832.
- Ce 737-800 (LN-ENQ) de Norwegian rend hommage à Aleksis Kivi, le père de la littérature finnoise. Il arrive ici d’Oslo avec une heure de retard, sur le vol DY 1734.
- Énième variante autour de la famille A320 (LZ-FBE), avec ce Marabu qui sans incantations va décoller vers Munster, vol DI 6603.
- Le tour d’horizon n’aurait pas été complet si on avait omis TUI. Ici, c’est avec un 737-800 (G-FDZR on se demande si cette immatriculation est un hommage à Gérard Feldzer ?) qui retourne vers Bournemouth, vol BY 6403.
- Un petit CRJ200, de moins en moins courante sous nos cieux. Ici, l'exemplaire EC-MNB qui s'en va vers Nice, vol IB 2228.
- Les couleurs nationales sur cet Embraer 190 (F-HBLC) pour ce vol de retour vers Paris-CDG, vol AF 1479.
- Avec plus de deux heures de retard, ce 737-800 (OK-TSE) tchèque travaille pour le compte d’Eurowings avec le vol EW 587 pour Cologne.
- Un peu de fraîcheur avec cet A320neo (SE-ROZ) qui retourne vers Oslo, la capitale norvégienne, vol SK 4692.
- SAS à nouveau, mais sous les anciennes couleurs et avec l’ancienne motorisation. Cet A320 (OY-KAS) arrive de Stockholm, vol SK 1805.
- Un très quelconque A320 (OE-ICN), pas si anonyme que ça, puisque ce sera mon appareil qui me conduira dans un moment vers Paris. Il arrive ici en retard en provenance de Milan-Malpensa, vol U2 7310.
- Jet2.com, cette fois-ci avec la variante -800 du 737 (G-JZBJ) qui s’en va vers Bristol, vol LS 1872.
- Mon transporteur de l'aller, Condor avec cet A320 D-AICI qui sen retourne vers Düsseldorf, vol DE 1849.

Le vol vers Paris

Cette séance de spotting ne cesse pas vraiment, puisque j'ai pu en profiter encore, même une fois à bord. Mais avant d’embarquer, je prends une bouteille d’eau de 50 cl pour 1,50 euro. Ce n’est pas la ruine.

Nous sommes donc bien retrasado.

L’appel est lancé dans l’espoir de réduire le temps d’escale, mais rien n’y fera.

Nous sommes invités à embarquer, enfin.

L'identité détaillée de l'appareil. On apprend qu'il a été une daube à sa naissance mais que les choses se sont arrangées après.

Ça beau n’être qu’un A320, je suis toujours surpris par la taille de la dérive.

Ne sacrifions pas les deux instants incontournables.

Après un accueil souriant, je rejoins mon siège 29F.

Le pas a la générosité d’une compagnie low cost.

La tablette de taille correcte.

Levons les yeux au ciel.

Ma vue depuis le 29F à travers un hublot qui a dû connaître des jours meilleurs.

Le contenu de la pochette où l’orange est bien entendu la couleur dominante.

La cabine est plutôt bien remplie.

Un temps j’ai cru que les sièges 29D et E resteraient libres mais la place côté couloir sera finalement occupée.

On continue à prendre du retard. La météo était mauvaise à Milan d’où le retard sur la rotation précédente. Et là, même problème pour aller à Paris. Le CdB annonce (dans un français quasi parfait) un A319 mais nous sommes bien assis dans un A320.

Mais un autre problème s’est greffé : le reflueling a donné lui-aussi du fil à retordre pour le personnel.

Dans les airs

À 13 h 19, on repousse, enfin. À 13 h 24, début du court taxiing pour la 06R où nous nous alignons à 13 h 28 pour décoller dans la foulée.

Et c’est parti !

La météo capricieuse ne permettra qu’une observation limitée du sol.

Vue très brève de Minorque.

Après une traversée de la Méditerranée nuageuse et parfois agitée, le ciel se dégage à l'approche des côtes françaises.

Aurez-vous reconnu la cité phocéenne ?

Suivi des installations aéroportuaires de ladite cité.

La vallée de la Durance, aux confins du Vaucluse, des Bouches-du-Rhône, des Alpes-de-Haute-Provence et même le Var.

Le Vaucluse toujours.

À bord, le personnel s’affaire avec le BoB qui aura un succès limité, tout comme la vente des produits non-comestibles.

En bas, c’est la Drôme et sa capitale de l’olive.

La vallée de la Drôme.

La vallée de l’Isère traverse la capitale de la chaussure.

Puis nous survolons l’agglomération lyonnaise et mon aéroport d’attache que je snobe dans ce routing.

La préfecture de l’Ain.

Tournus, Saône-et-Loire, la ville qui compte le plus d’établissements étoilés par rapport au nombre d’habitants.

On ne présente plus Beaune, ses hospices, ses grands crus.

Nous changeons de cap pour nous orienter vers le nord-est. Dernier regard sur la Bourgogne et la Côte-d’Or avant une nouvelle couverture nuageuse continue.

La descente vers Paris-CDG

C’est tout au sud de la Picardie que le ciel se troue pour donner une vision sur l’Aisne.

La vallée de la Marne et les vignobles de la Champagne.

La vallée de l’Ourcq et survol de la Seine-et-Marne.

Le sol se rapproche.

Juilly et son impressionnant collège.

Et nous voilà alignés sur la 26L.

Prise de contact avec le sol en douceur.

Le bel A350-900 (ET-AUA) d'Ethiopian fait du béton pour toute la journée avant de retrouver le chemin de l'Afrique la nuit suivante.

Air Austral qui n'en finit pas avec ses galères sur ses deux Dreamliner nés sous une mauvaise étoile. Un est actuellement stocké à Teruel en Espagne et l'autre fait sa maintenance en plein air, avec des moyens autres qu'en atelier, sur son exemplaire F-OLRC. Ça ne l'a pas empêcher de revoler dès le soir même vers Dzaoudzi alors qu'il en était arrivé ce matin, après son transit habituel à Nairobi.

Le traditionnel mérou émirati.

Air Algérie fait appel à Hi Fly et cet A330-200 immatriculé 9H-HFL sur cette rotation AH1000/1001. Merci à Ismayo pour les précisions. 

Nous stationnons à proximité des côtes grecques. Cet A321neo repartira dans un moment vers Athènes, vol A3 617.

Puis la pluie s'invite en cette toute fin de voyage.

Nous sommes bien à CDG et j’ai pu faire des photos sans aucune remarque.

L’A220-300 toujours aux couleurs de Czech Airways. Une envie comme une autre de l’attraper.

Dernier regard sur l’Airbus le plus courant.

Direction la sortie, au plus vite.

Les passagers pour Palma sont déjà dans les starting-blocks 

Tiens, encore un bidule ou un coûteux gadget.

Aucune perte de temps ici, je file vers la gare du RER B.

Ça coinçait un peu sur la ligne B. Je n’ai pas attendu beaucoup le départ du train, mais au vu de son taux d’occupation, ça devait faire un moment qu’il était à quai. À CDG1/3, certains voyageurs n’ont pas pu embarquer. Le régulateur a décidé que le train serait direct d’Aulnay-sous-Bois à Paris, ce qui a amélioré la situation. Puis peu après, un TGV vers Lyon m’a ramené sans histoire vers mon port d’attache.

Le vol, selon FlightRadar24.

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout.