Bonjour à tous,
Deux jours après mon trépident voyage aller… Me voici de retour avec le voyage retour entre Osaka et Genève. La réservation aller/retour consiste en deux dossiers de réservation différents. Pour l'anecdote, je souhaitais un autre itinéraire, qui apparaissait sur le site de SkyTeam, mais que je ne pouvais pas réserver sur le site de China Eastern. Il était au même tarif que les vols finalement pris (moins de 500 euros pour le segment retour) et sa durée totale était similaire à l'itinéraire que je vous présente. Mais il avait l'avantage avgeek compatible de compter un vol supplémentaire, intra-Chine. Il se serait agi de : KIX-WUH ; WUH-PVG ; PVG-GVA. J'ai d'abord appelé China Eastern pour savoir si, à défaut d'apparaître sur le site, je pouvais le réserver avec eux. Bonne nouvelle : l'interlocutrice trouve le même itinéraire que sur le site de SkyTeam et pour encore moins cher, l'équivalent de 400 euros seulement. Mais c'est la centrale chinoise, qui ne peut pas prendre en charge les paiements internationaux. Elle m'invite à appeler le bureau parisien de la compagnie. Cela ne m'arrange pas : on est samedi soir, deux semaines avant le départ, et le bureau de Paris est fermé le week-end. Bon, je fais le pari que les billets resteront à ce prix compétitif entre samedi et lundi, et j'appelle, lundi matin dès son ouverture, le bureau China Eastern à Paris. L'agente n'est pas très sympathique et refusera d'accéder à ma demande : "Le site de Skyteam ? C'est quoi ça ? Ici, c'est China Eastern". Je réexplique la situation : sa collègue de la centrale chinoise a aussi trouvé l'itinéraire, il apparaît sur le site de l'alliance, et il m'intéresserait davantage. "Si ce n'est pas sur notre site, ça n'existe pas. Allez vérifiez sur notre site". Bon bon… Hélas, je ne ferai pas l'avgeek cette fois-ci, et me contenterai d'un itinéraire classique, avec seulement une escale (de 6h, un peu long…) à PVG.
Flight routing
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- 4MU6052 - Économique - Osaka KIX-Shanghai PVG - Airbus A320
- 5MU217 - Économique - Shanghai PVG-Genève GVA - Airbus A350-900
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- 8
Je quitte la ville d'Osaka à 13h45, comme à l'aller, grâce au bus Airport Limousine (1 800 JPY le trajet, moins de 10 euros). Ma valise est prise dans la soute du bus.


Le bus est confortable, frais, et permet de voir une partie de la ville. Manque de chance, en raison d'un accident ce jour-là, notre trajet sera allongé d'une vingtaine de minutes - heureusement, j'avais de l'avance.

Le véhicule est équipe de prises USB A.

Le bus n'est pas bondé.

J'arrive à l'aéroport à 14h55.

Mon vol, est bien annoncé, à l'heure. Je dois partir à 17h30 d'Osaka pour une arrivée trois heures plus tard (19h30) à Shanghai, le tout en A320 avec China Eastern.

J'enregistre ma valise à un comptoir JAL, qui me remet une carte d'embarquement papier - impossible de m'enregistrer en ligne, hélas, le site de la compagnie prétendait que ma réservation n'existait pas, mais j'avais pu en amont prendre des sièges hublots -, ainsi que deux passes : l'un pour la file prioritaire à la sécurité, l'autre pour accéder au salon KIX Airside.
Les contrôles sont rapidement effectués et avec efficacité.

Je fais quelques achats - denrées alimentaires que l'on m'a commandées en Suisse - qui remplissent mon sac, j'espère ne pas me faire tout confisquer pour une raison ou une autre en Chine, au vu de ma mésaventure à l'aller.

Allons voir ce que vaut le salon. Il est divisé en deux zones, nord et sud.

Je me dirige d'abord vers le sud, pour découvrir une salle sombre, petite, glauque, sans ouverture sur l'extérieur.

L'offre alimentaire, elle, semble complète.



Aperçu du chaud.

Mais je préfère voir si le quartier nord est plus guilleret.

Et il l'est, de toute évdience.


Mais l'offre y est-elle aussi qualitative ? Voyons le froid.



Et le chaud, que voici en intégralité.



Et en soulevant les couvercles, c'est mieux.



L'offre est donc similaire voire plus complète qu'au sud. J'élirai domicile ici.

Première sélection froide, le jambon est très filamenteux.

Deuxième sélection chaude. Petite car, normalement sur cette liaison, China Eastern offre un plat chaud à bord, plutôt bien noté selon ce que j'ai pu voir ici ou ailleurs. Je me réserve donc pour l'avion, en espérant ne pas avoir la même mauvaise surprise qu'à l'aller avec XiamenAir où, même si j'avais vu des youtubers, sur la même ligne que moi, recevoir un plat chaud sur un vol effectué quelques mois auparavant, j'avais finalement été contraint à la disette…

Le sushi était délicieux. On regrettera, en revanche, l'absence de pâtisseries.
Mais mon vol étant annoncé à l'heure, je me dirige vers le petit train pour rejoindre ma porte.



Porte que voici. 16h40, nous sommes supposés embarquer quelques minutes plus tard… Aucun appareil en vue.

Il arrive à 16h59, l'embarquement devait débuter à 16h45.

La nouvelle heure d'embarquement est annoncée à l'ancienne.

Dans la salle d'embarquement, une femme fait le tour des passagers, leur demandant leur passeport et éventuel visa s'ils restent en Chine. Une fois les documents présentés, elle tamponne le boarding pass, et nous indique de ne pas présenter de document d'identité aux agents à l'embarquement.

Un écran indique, en l'absence d'annonces orales, la raison du retard… Onboard preparations qui ont donc empêché l'avion d'atterrir à l'heure ? C'est que le service doit être excellent.

Deux files sont crées, l'une générale, l'autre SP. Je me positionne dans la Sky Priority, à la demande des agents chargés de l'embarquement. Mais j'attendrai, ici, debout, de longues minutes. 20 au total.

Embarquement par jetbridge.

L'équipage est modérément souriant en porte, mais une hôtesse se charge de m'escorter jusqu'à mon siège. C'est gentil ! Me voici en 52A, avec un hublot parfaitement aligné et une cabine très jolie.


Je suis passablement au fond de l'appareil dans l'espoir de profiter de turbulences.

L'embarquement se poursuit.


Le pas est bon.

Safety card. Prêtez bien attention aux indications pour le roulage, décollage, atterrissage… Rien ne vous choque ?


A mes côtes, une famille chinoise qui jouera aux sièges musicales. Officiellement, le 52B est libre, le père en 52C et la mère et ses deux enfants en D, E et F (ou plutôt L, K, J selon la numérotation chinoise). Mais l'un des enfants prendra place entre son père et moi… Puis retournera finalement vers sa mère. Et ainsi de suite. Juste devant, une famille de gros bourrins, de toute évidence, dont le père frappera au visage (de manière peu violente, c'est vrai) une hôtesse, qui ne réagira en rien ! Tout le monde trouve cela normal ! Je suis éberlué.

La cabine est équipée d'IFE centraux pour les consignes (et des publicités pendant tout le vol).

Repoussage à 18h16.

Décollage avec pile 1h de retard.


Très vite, on survole la mer.

Le signal ceintures restera allumé pendant l'essentiel du vol.


Puis le catering est distribué… Dans cet élégant sac.

Son contenu : banane, deux biscuits non identifiés, et une espèce de pain fourré à je ne sais quoi qui n'était pas délicieux (mais aussi une lingette rafraichissante, bon point). Bon, de toute évidence, j'ai encore raté le plat chaud, pourtant point fort des compagnies asiatiques sur les vols courts. Quelqu'un sait pourquoi, sur cette même ligne il y a quelques mois, il y avait un plat chaud, de toute évidence disparu ?

Du vrai lait (cela change de l'horrible boisson à base de lait chez Xiamen), néo-zélandais ! C'est incongru.


Du chocolat crispy.

Une bouteille d'eau (contrairement à Xiamen, aucun privilège pour les STE+, cette bouteille d'eau était donnée à tous les passagers).

Service de boisson chaude : je prends un thé.


Les lumières s'assombrissent.

L'équipage fait ses derniers contrôles avant l'atterrissage.

Et demande de fermer la ceinture du siège vide à côté de moi… Mais aussi… Que j'enlève mes écouteurs ! Il me semblait bien avoir entendu la consigne avant le décollage, mais puisque j'avais ostensiblement mes écouteurs au passage de l'équipage, et que l'on ne m'a rien demandé, et que la chose me semblait farfelue, je n'y ai pas prêté plus d'attention. Mais en effet, et comme indiqué sur la safety card, roulage, décollage et atterrissage se font sans écouteurs sur China Eastern. Et ce n'est clairement pas une loi chinoise puisque Xiamen n'en avait rien à faire.
Pour l'anecdote, le père en C est allé aux toilettes à l'extinction du signal, et à son second passage, pensant le siège vide, la PNC a fermé sa ceinture à lui aussi.


On approche Shanghai, les bateaux se multiplient !

Jolies lumières.

Il commence à faire nuit.



Atterrissage pile à l'heure : 19h30 ! Les compagnies chinoises, de toute évidence, prévoient d'importantes marges sur leurs horaires théoriques.

Je débarque en prenant soin de vérifier qu'en théorie mes bagages sont bien enregistrés jusqu'à l'arrivée. Cela devait aussi être le cas à l'aller, mais les choses ont été en définitive plus compliquées…

A la douane, il est à maintes reprises mentionné de ne prendre aucune photo. Néanmoins, j'ai pu m'assurer, avant, que ma valise avait bien été enregistrée jusqu'à Genève. Aux contrôles, une salle entière est exclusivement dédiée aux passagers en escale. Pas très facile à trouver en anglais, je me suis engagé trois fois dans la mauvaise file avant qu'on m'indique le chemin. Mais une fois qu'on y est, il n'y a aucune attente et le parcours est fluide.
Je vous laisse là, suite au prochain épisode.
Merci pour ce FR.
Je viens d’effectuer 3 vols avec MU et aucun n’avait la même règle pour le catering.
Sûr l’un il y avait un plateau complet avec plat chaud ( vols de 4 heures) , sur le suivant qui faisait plus de 2 heures une boisson, et sur le dernier qui faisait moins de 2 heures un sac avec des salades … par contre le seul point commun c’est d’avoir à bord une sorte de surveillant, qui est toujours assis au premier rang éco en C … et qui ne semblait pas commode.
Idem pour les ceintures de sécurité des sièges libres, elles sont bouclés.
A bientôt
Merci pour le retour, au moins emprunter MU revient à une vraie aventure, en plus d'avoir des normes de service différentes de celles des compagnies européennes, leur charte ne semble pas très stricte... Intéressants détails
Bonjour et merci pour ce récit.
Au Japon, tout est clair, net, précis, ordonné et propre !
Le lounge offre de quoi satisfaire la plupart l'homo erectus, mis à part les douceurs...
De part chez nous et aux USA, frapper un membre d'équipage est passible de poursuites, ça ne semble pas être le cas en Chine...
MU est une compagnie déroutante, le manque d'IFE n'est pas une tragédie, puisque le contenu n' est pas du tout adapté aux pax occidentaux... Le choix des films et des musiques est très faible.
La canine est jolie.
Le sac distribué me rappelle celui proposé au petit déjeuner en éco chez AF !
Arrivée à l'heure à PVG et passage de la fouille plus facile qu'à l'aller.
C'est vrai que trouver le salon à Shanghai edt assez compliqué.
A bientôt.
Bonjour et merci de m'avoir lu,
Le lounge est très bien, malgré le manque de douceurs ;)
Malgré toutes les bizarreries de la compagnie reconnaissons en effet que visuellement la cabine est une réussite !
Je reconnais que le sac a un côté sac bon appétit chez AF!
À très vite
Merci pour ce FR et d avoir permis cette mise à jour FR d un routing que j’ai envisagé de mon côté avec MU pour me rendre bientôt à KIX. Finalement, j ai opté pour le direct KIX -CDG mais ce FR me « rassure » sur les marges MU côte horaire (et donc de gestion de correspondance).
Dommage pour le plat chaud escompté et le commentaire de Valérie montre que désormais ce sera la catering roulette.
Le sac façon Mac do est effectivement peu élégant mais finalement son contenu pas mal. Sympa d avoir un fruit et une banane en particulier je trouve.
Pour le transit (et les règles chinoises pas toujours limpides), ce crois bien que le retour me conforterait à reprendre MU plutôt que tenter Xiamen 🤣 ou encore la double correspondance en Chine.
Belles aventures en tout cas narrée de fort belle manière.
À bientôt.
Merci de m'avoir lu,
Alors en effet la compagnie prend d'énormes marges sur les horaires, c'est bon à savoir
Oui vraie déception l'absence de plat chaud, décidément rien n'est clair
En effet avoir des produits véritablement frais à bord est un plus !
Merci beaucoup pour ces compliments
Merci pour le partage,
Comme d'habitude les aéroports japonais sont un exemple d'organisation et d'efficacité.
Oui, ces tons sont très bien choisis.
Le catering est distribué dans un sac qui rappelle les enseignes de fast food mais le contenu est plutôt varié, même si la compagnie aurait pu mieux faire sur un vol de 3 heures.
Prévoir de grandes marges est le meilleur moyen d'améliorer les statistiques de ponctualité.
A bientôt,
Merci beaucoup de m'avoir lu,
C'est vrai que le sac a un côté fast food, mais en Eco je n'y accorde pas une importance démesurée non plus
En effet, les compagnies trouvent un fort intérêt à des marges horaires généreuses
À très vite
Merci beaucoup pour le partage Guillaume,
Le sac est intriguant et peu ragoûtant, le contenu n'inspire pas grande confiance. Heureusement que de l'eau et des boissons chaudes sont distribuées en complément de la brique de lait (que je n'aime pas ^^)
A bientôt !
Alors je ne m'appelle absolument pas Guillaume mais merci quand même de m'avoir, à nouveau, lu et offert le privilège d'écrire un commentaire :)
😀- maintenant je sais d'où vient mon erreur ^^ pas-Guillaume 😀