Review of Ryanair flight from Luqa to Rome in Economy

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau report, premier tronçon du retour à Marseille. Bonne lecture !

Introduction

Pour connaître le pourquoi du comment de ce routing, je vous invite à lire (ou relire ;-p ) l'introduction du premier FR. Pour rappel :

Aéroport International de Malte Luqa

Après une dernière balade dans les rues du centre historique de La Valette, c'est en Bolt que nous retournons à l'aéroport. Nous aurions pu prendre le bus, mais il met deux fois plus de temps pour rejoindre l'aéroport, pour le même prix qu'un VTC.

Le chauffeur nous dépose devant le terminal des départs à 13h15. Le vol est à 14h55, nous sommes largement dans les temps.

Il n'y a pas foule à l'extérieur, c'est assez logique compte tenu de la chaleur.

L'intérieur du terminal est un peu plus rempli. L'architecture est on ne peut plus classique, assez sobre.

Pas besoin de s'arrêter aux comptoirs, nous n'avons que des bagages cabine. Direction donc la sécurité.

Passage d'un premier portique, et montée d'un escalier louant le développement de l'aéroport.

Le passage de la sécurité est fluide, il n'y a presque personne. En 3 minutes, nous sommes airside. Les scanners sont récents, pas besoin de sortir toute l'électronique de son sac. Ma valise passe sans soucis, mais deux de mes amis se font prendre les leurs pour une fouille plus approfondie. Pour une fois que ce n'est pas moi, je profite du spectacle ! :-p

Rapide traversée du duty-free. Mes amis regardent pour un dernier souvenir, mais ils repartiront sans rien : les prix sont extrêmement élevés.

Le terminal est bondé : de ce côté, impossible de trouver le moindre siège.

Il est 13h30, nous avons toujours le temps avant notre vol. En attendant qu'une place se libère, faisons un tour à la fontaine et aux commodités : 2 robinets sur 3 marchent, et les toilettes sont propres. Avec tout le monde qui y passe, c'est un bon point.

Rapide coup d'oeil au FIDS : gate info at 14:05. La prochaine mission va donc être de trouver un endroit pour patienter jusque là.

Nous finissons par trouver quelques sièges libres à l'extrémité sud du terminal.
Une fois assis, je reçois un message, pour le moins intriguant, d'un ami :

Laissez-moi vous donner le contexte. Un ami, pilote chez Ryanair, basé à Marseille et anciennement basé à Malte, m'a demandé les immatriculations des avions que je prenais, pour voir s'il avait déjà volé dessus.
C'est alors qu'il repère, sur un fil de discussion, l'immatriculation de l'avion de notre deuxième vol, FCO->MRS. Avant tout le monde (et même FlightRadar), je sais que je risque de passer plus de temps que prévu à Rome…

Génial… De toutes façons, je ne peux rien faire à part attendre. J'aviserai plus tard, en fonction des informations que je reçois de mon ami ou de FlightRadar. En attendant, pour patienter, regardons ce que nous avons sur le tarmac : la vue n'est pas très dégagée, mais j'arrive à apercevoir quelques appareils, surtout de la faune locale.

À 14h06, les portes sont annoncées : portes 6 et 7, une porte pour les passagers prioritaires et une pour les autres. Nous sommes appelés à (pré)embarquer immédiatement. Il n'y a pas grand monde du côté des passagers prioritaires, je suis rapidement dans la salle d'attente.

À 14h20, les portes sont ouvertes et nous montons dans le bus.

C'est parti pour un petit tour. Regardons ce que nous trouvons : des mécanos inspectant le train avant de cet A320 KM Malta Airlines.

Un Ryanair, parmi tant d'autres.

Easyjet pour Bâle.

L'architecture extérieure est plutôt bien réussie, contrairement à l'intérieur.

Rapidement, nous sommes aux pieds de notre avion. L'appareil du jour, le voici : 9H-QBY, un 737-8AS de 9 ans et demi, appartenant à Malta Air. Je le longe pour rejoindre la porte arrière. Sur le chemin, un magnifique CFM56. 

Un magnifique Split Scimitar winglet.

Un magnifique dessous d'aile.

Un magnifique empennage arrière.

Une magnifique porte

Une magnifique dérive.

Et pour finir, un magnifique fuselage, Shot !

Le vol : FR8561

L'accueil en porte est … inexistant.

Je n'ai pas à aller loin : seulement 3 rangées sont à remonter.

La rangée 30 possède deux hublots.

Voici la vue.

Les consignes, collées aux sièges. Le pas n'est pas le meilleur, loin de là. 

Les rangées de derrière, encore vides. Tiens, l'hôtesse est revenue.

Le temps que l'embarquement se termine, je regarde flightradar : notre prochain avion n'est toujours pas parti du Luxembourg, le vol LUX-MRS est pour l'instant prévu avec au moins deux heures de retard… Combien en aurons-nous à Rome ?

Plus vite que je ne le pensais, l'annonce "Boarding Complete" retentit. L'avion n'est pas très plein, je dirais à peine plus de la moitié. Beaucoup de passagers sont italiens.
La cheffe de cabine fait une annonce : "le vol durera environ 1h10, nous partirons à l'heure et il fait beau à Rome. Ah et aussi, pensez à regarder par le hublot au départ, nous devrions avoir de belles vues sur Malte."

Les démos de sécurité commencent juste après. Alors que je regarde à travers le hublot, il me semble reconnaître une forme. Tiens tiens, mais qui vois-je au loin ?

C'est le seul gros-porteur à venir régulièrement sur l'île.

Une fois les démonstrations terminées, c'est au tour des pilotes de nous faire une annonce : cette fois-ci, ce sont 1h18 de vol qui sont annoncés. Nous avons aussi droit au détail de la route.

Pas besoin de push, on tourne à gauche directement à 14h52, avec 3 minutes d'avance sur l'horaire.

Le 777 s'est garé au large.

On passe devant un appareil plutôt rare en Europe : un A320 Qatar Airways.

Les parkings continuent encore, mais nous ne passerons pas devant : nous nous arrêtons au point d'attente du milieu de la piste.

On double au passage un confrère.

Après une légère attente, le pilote met les gaz à 14h56. Décollage bruyant, secouant, puissant (en même temps, on ne dispose que d'une moitié de piste). Bref, tout ce qu'on aime !

Virage à droite.

Notre point de départ.

Ces falaises sont magnifiques.

On a réalisé un demi-tour complet.

Je suis du bon côté pour voir l'île. Les paysages sont magnifiques !

C'est aussi beau d'en haut que d'en bas.

Les pnc font une annonce très bruyante, tout l'avion sursaute : un homme s'est levé en cabine, ils le prient de bien vouloir se rasseoir.

La traversée n'est pas longue, nous sommes en moins de 10 minutes en Sicile, qui nous accueille avec quelques turbulences.

Encore une fois, les paysages sont beaux, bien qu'assez secs. Nous arrivons à notre niveau de vol au milieu de la Sicile.

L'aéroport de Palerme nous dit au revoir, en même temps que le bob arrive à notre niveau. Il n'aura pas un franc succès.

C'est parti pour une traversée de la Méditerranée, entre mer et nuage.

Le symbole des ceintures s'allume, alors que nous sommes encore assez hauts, et que le vol est plat. 5 minutes plus tard, le symbole s'éteint, et c'est à cet exact moment que de grosses turbulences secouent la cabine, au point que les stewards debout dans l'allée s'assoient sur le siège le plus proche.

Nous ne sommes plus très loin, je vois notre point d'arrivée. 

Spoilers, pour ralentir.

Virage à droite.

La côte est belle.

Dès que nous arrivons au-dessus de la terre, de légères turbulences se font ressentir.

À 16h tout pile : "Cabin crew, take your seat for landing".

Dernière ligne droite !

La terre se rapproche.

Les infrastructures de l'aéroport apparaissent, et landing ! Un atterrissage digne de la compagnie : je n'en ai jamais vécu un aussi brusque, ni un freinage aussi violent.

Le calme revient dans la cabine dès que les spoilers sont rentrés. Certains passagers applaudissent.

Et c'est parti pour un roulage plus court que je ne le pensais. Sur le chemin, nous croisons Aer Lingus, ITA, Neos, la poste italienne, Icelandair, Vueling, … jusqu'à un WizzAir, près duquel nous nous garons.

Nous arrivons en porte à 16h13, en avance de 17 minutes. De toutes façons, si les choses ne se sont pas améliorées, nous avons tout notre temps…

Le temps que les passagers libèrent l'allée, jetons un coup d'œil à FlightRadar justement…

Tiens, le vol MRS-FCO est prévu à l'heure ? Attendez, laissez-moi vérifier quelque chose. Si mes souvenirs sont bons, l'appareil immobilisé au Luxembourg est EI-EVK. Or, l'avion maintenant prévu pour mon prochain vol est EI-EMN : il a été remplacé ! Ouf, nous serons à l'heure à Marseille ! Plus de peur que de mal au final ahah.
J'ai à peine le temps d'informer mes amis que c'est à mon tour de quitter l'avion. Encore une fois, personne en porte arrière lorsque je sors.
WizzAir a repoussé, et AirFrance est venu se garer à côté de nous. 

Aéroport Rome Fiumicino

Des avions qui ne risquent probablement pas de revoler de si tôt…

Vueling repousse aussi, doublant le WizzAir au passage.

Une compagnie que je ne connais pas.

Dernière vue sur notre premier avion du jour.

C'est par ces escaliers que nous rejoignons la passerelle.

Au revoir et merci pour le trajet !

Une fois dans le hall, premier réflexe : chercher un FIDS. Ce n'est pas très compliqué, il y en a un juste devant la porte.

Marseille : info à 17h05. 40 minutes d'attente, c'est toujours mieux que 3 heures :) . Je vous laisse donc ici, et vous dis à bientôt pour le prochain vol, dernier du voyage.

Merci de m'avoir lu !

Notre vol sur FlightRadar24