Review of Air France flight from Paris to Fort-de-France in Premium Eco

Bonjour à tous,
Bienvenue à vous dans ce petit routing estival en famille vers les Antilles.
Team PTP ou team FDF, il faut choisir son camp et le père Frostyjeff, c'est un pilier de FDF.
La destination ne fait donc pas de doute.

TICKETING

Une fois n'est pas coutume, je m'y prends en avance, et même très en avance car je ferai la réservation tout début novembre 2024, quasi à la descente de notre vol retour de SJO.

Pourquoi une telle anticipation ? 2 motivations :
- faire un dernier départ d'ORY me concernant (finalement, un peu d'eau a coulé sous les ponts, et ce ne sera pas le dernier exception faite pour un vol d'été où là, on est bien sur mon dernier ORY-FDF avec AF),
- et profiter d'une petite promo AMEX pour une réservation en cabine W (cash back).

Cette "précipitation" sera productive car les billets W (light) seront obtenus tout juste au dessus de 1200€/tête de qui est plutôt bon hors période de promo. Au passage, pour l'été 2024, j'avais eu un tarif similaire mais en Y !
Je suis donc plutôt "content" de mon coup sachant de derrière, AMEX devrait permettre de revenir à environ 1150€/tête.
Las, en faisant ma résa, il y avait une contrainte pour le cash back, à savoir pas d'open jaw…
Dans ma tête, CDG ou ORY… c'est Paris et j'ai donc croisé (il faut dire aussi que revenir à ORY était plus cher que de revenir à CDG….).
Il a donc fallu vivre avec le doute car c'était bien écrit aéroport de départ = aéroport d'arrivée.
Un échange sur le sujet avec Gben et la lecture attentive a posteriori des petits caractères des conditions de l'offre AMEX n'a pas apporté la lumière du salut mais l'idée que, sur un malentendu…
Roulement de tambour final : visiblement AMEX a bien considéré que ORY=CDG=PAR et j'ai ainsi bénéficié du cash back.
Note pour plus tard néanmoins : bien lire AVANT de réserver tous les petits caractères. :D

Entre temps, je nous placerai au rang 6 du côté gauche et ce, 9 mois à l'avance.
Sur ce vol, ce choix est resté stable, contrairement à mes résa européennes où pas une semaine ne passe sans que je reçoive le mail "information importante concernant votre voyage : le numéro de votre siège à changé".

ORY

Pour rejoindre ORY, nous prenons l'option vtc. 
Dans les faits, bien qu'un peu long, le trajet peut se faire en toute facilité depuis la maison en terminant avec la ligne 14.
En étant chargés, on a choisi la facilité.
Je retiens néanmoins de le faire au moins une fois ce trajet via la 14 car, avant l'arrivée des VTC, j'ai longtemps profité de feu l'Orly Bus (arrêté en mars 2025) et de l'Orlyval, pour qui cela commence à sentir fort le sapin.
Autant créditer un souvenir de modernité à leur coté !
En attendant, si la route jusqu'à ORY aura été fluide pour notre voyage du jour, les derniers mètres auront été pénibles à cause de travaux.

On y est ! Paris nous aime mais bon, faut tout de même traverser quelques embuches avant.

Pour les stats COI et le challenge inter FRiste avec Tango_Bravo380 (et avec copax junior), je me rappelle que pour un all in sur la flotte de ces 77W haute densité, il ne me manque que le F-GSQN (pour copax junior, les manquants c'est F-GSQN et QR).
La veille, le vol 841 a été fait par F-GSQN ! Alors, alors, est-ce enfin le jour du All in ?
Pas de bol, cela me passe sous le nez à pas grand chose.
Aujourd'hui, ce sera F-GZNF.

Passée cette émotion, délestons nous de nos valises.
Ce voyage est l'occasion de confirmer un deuxième pan de l'avantage platinum, à savoir des bagages gratuits sur AF (ou KL) jusqu'à 32 kg.
Ayant un billet light, nous n'avons que les crédits bagages Flying Blue et l'une de nos valises dépasse le fameux seuil des 23.
N'étant pas sur à 100% de mon coup, je m'étais préparé à l'éventualité d'une redistribution mais tout est bien ok dès le début car l'agente à l'entrée du filoguide me le confirme dès le départ.
La formalité sera effectuée avec diligence.

Direction donc le PIF.
Etonnamment, je trouve qu'il y a peu de monde pour une journée d'été mais loin de moi l'envie de me plaindre de la situation !

L'accès sera un peu cafouilleux car contrairement aux indications, il faut prendre au départ la file comme tout le monde et non passer à coté du panneau UM. Nous serons remis sur le bon axe par l'agent à l'entrée nous annonçant que la séparation se fait au bout.

Effectivement les choses décantent et 2 bonnes surprises nous attendent :
- la porte dédiée donne accès à une file dédiée (on ne grille pas les autres pax),
- et il ne sera pas nécessaire de défaire nos sacs, ENFIN !

Malheureusement, le tableau ne sera pas parfait car, au PIF, énormément de bagages seront mis de côté pour inspections complémentaires et les 2 agents dédiés à la tâche sont un peu dépassés par la situation.
Aussi, ayant un sac mis de coté, il nous faudra 15 grosses minutes pour passer le poste alors qu'à la base il n'y avait que peu de pax devant nous. Le PIF reste encore une fois le moment pas top à ORY.

AIRSIDE ET SALON

Nous sommes libres !
Direction la traversée des boutiques avant la PAF et le salon.

Au FIDS, ce n'est pas encore un full océan de vert mais les jours sont comptés.

Dans cette vue de la rotonde, notre étape macarons a été involontairement censurée par ce cadrage.
Un sentiment de culpabilité peut-être.

Passé cet achat express, virage à droite pour la PAF, bien déserte elle aussi.
Entre l'entrée de la PAF et l'ascenseur de salon immortalisées ci-dessous, il ne s'écoulera que 3 minutes.
Le plus long est au final de marcher la distance. Je m'étonne encore une fois du peu de pax. 
Visiblement, cette année, tout le monde s'est rué sur des départs en début de mois.

Nous voilà donc au salon, a priori pour la dernière fois en famille.
Ce salon très cosy et très calme nous manquera.
En attendant, profitons notre dernier passage.

Avant de faire le tour du buffet, 2 images qui m'auront amusées : celle de la chaise pour les tous petits et l'espace pour les plus capés de la maison. Leur point commun étant que, durant tous mes passages ici, je n'aurai croisé ni l'un ni l'autre.

Il est temps de jeter un œil à ce buffet, lequel est en mode petit déjeuner pour les plats chauds.
Pour le reste, on retrouve l'armement AF habituel.

Il sera facile de se faire une petite sélection avec un petit goût de brunch.

Passées les agapes, je prendrai le temps d'échanger avec les agents sur place, lesquels regrettent la fin de cette aventure ORY.
In fine tous les personnels qui le souhaitent pourront être replacés à CDG mais quand on pense à tous ces travaux récents sur ORY3, c'est bien dommage de refermer cette porte.
J'en viens presque à penser que pour ne pas tout jeter, AF pourrait nous sortir des Transavia Long courriers sur les Antilles (le retour de la vengeance de Joon) et reprenant par ex. la flotte de 787 AF… La capacité des 77W éloigne encore peut être cette éventualité mais quand ils auront tous 20 ans et plus, qui sait ce que Ben Smith & co pourrait imaginer….
En attendant, marchons donc jusqu'à notre destrier.

Il est là il est beau mais pourtant je lui en veux, car c'est un autre que j'attendais.

A la porte, je m'étonne du peu de monde dans la file SP et le logo Zone 2 est allumé.
On se présente pensant que l'embarquement a démarré et que tous les SP se sont déjà jeté dans le jet bridge mais en fait non.
Ils sont tous derrière dans le prolongement de la longue file de la Zone 3 et sont une armée… LOL 
Nous rebroussons donc chemin en attendant le gong, le vrai.
à 10h40, c'est bon, on démarre, mais pour finir en attente passerelle, surchauffée.
Dans cette passerelle SP, il y a bien plus que la J et la W réunies.

C'est le pied de nez vengeur de F-GZNF, car en plus, lui, il a la clim.

10h55, instant porte et demi fuselage shot.
L'attente passerelle aura donc duré un bon quart d'heure… moyen comme plaisir pré-vol.

CABINE ET VOL

Passage par la petite cabine J, laquelle me résiste toujours.

Et peu après mon siège.
Comme d'habitude, j'ai mené une négo de renard pour avoir le hublot à l'aller car j'espérai une belle vue aérienne de FDF mais l'approche m'en privera.

La cabine est classique mais aujourd'hui me parait un peu plus petite. Et puis, comme pour l'ID de l'avion, je suis aussi un peu déçu de ne pas avoir la nouvelle cabine W alors que je sais pertinemment qu'elle ne sera pas déployée avant un moment sur ces 77W.
C'est la spirale du seum LOL
En faisant le tour du coin, on remarque quelques (grosses) miettes et une usure prononcée.
Mon écran est d'ailleurs fêlé (cela ne gênera pas pour le visionnage) et le montant du siège devant à un beau pet.
L'embarquement sera assez long car l'avion est annoncé complet. De nombreuses annonces engagent d'ailleurs les pax Y et W à mettre les petits bagages sous le siège devant eux.
En W, complète effectivement, tout ira pour le mieux coté rangement dans les coffres car en dépit de la franchise confortable, in fine les pax du jour voyagent plutôt léger.
Par contre, les PNC tenteront de faire des jeux de taquin pour regrouper, à leur demande, des pax voyageant ensemble !
Exercice délicat pour les PNC d'autant que maintenant, vu le prix copieux pouvant être déboursé pour sécuriser son siège, il est certain que la bonne grâce n'a plus droit de cité dans les avions, ce qui est tout à fait logique.
Il y aura quelques succès mais ensuite, cela bloquera car des pax ayant choisi spécifiquement couloir par ex. ne souhaiteront pas bouger.
Le tout s'est tout de même déroulé en très bonne intelligence par l'ensemble des parties.

A 11h28 le widget m'annonce la fin de l'embarquement.
Peu après, le captain nous annonce que nous attendons les derniers bagages en correspondance pour la mise en route.
11h32, portes fermées, le départ est proche.
En attendant, petit détail mais l'IFE n'est pas accessible au sol et il n'y a eu aucun protocole mis en œuvre.

11h37, c'est le push mais notre taxi démarrera qu'à 11h47…
Je spotte ce que je peux dans l'intervalle et ensuite.
Une livrée spéciale mais avec un détail qui attire mon attention au second plan.

Lui là bas, c'est F-GSQN ! Le sagouin qui m'a planté aujourd'hui.

Ah j'oubliais, les consignes tournent aussi pendant qu'on attend avant de rouler.

Continuons sur les couleurs du moment.

Ah tiens, un des derniers AF local.

Suivi de près par son remplaçant.

Ca y est, on arrive au bout de notre bref taxi, avouons le.

Nous sommes au seuil de piste à 11h55. 

On ne s'éternise pas et on décolle dans la foulée.
Il fait particulièrement beau !

Petit clin d'œil aux amateurs du rail.

Et voici qu'au sol, tout devient petit et quelque peu laiteux.
Ce film blanc me poursuivra jusqu'à l'arrivée.

Pendant la montée, les choses décantent.
L'IFE est opérationnel à 12h05 (mais il faudra que je fasse rebooter le mien néanmoins) et le protocole démarre.
Usb et Wifi viendront compléter la liste des checks OK.
Distribution des lingettes et trousses.

Suivi rapidement de la boisson d'accueil.
Le passage ne proposera que du champagne et il n'y aura pas de second tour pour les softs, ce qui vaudra à copax junior une petite déception.
Le contenu de la trousse est classique et la trousse réutilisable.

Au fait, aubergiste, que dit la carte ?
Qu'un chef étoilé a pensé à notre plaisir. Pas moins !
Verdict plus tard.

Le ciel dégagé du début se retrouve rapidement nuageux, cassant brutalement l'excitation du hublot.
D'ailleurs, la très forte luminosité fera que, spontanément, tous les pax fermeront leur cache hublot et ce, pendant tout le vol !
Faut dire que sans cela, impossible de voir l'écran à cause des reflets.
Entre temps, passage de la chef de cabine pour se présenter.

Avant de le lancer dans les agapes, rapide tour aux commodités toutes proches.
Cela est pratique et bien que je ne sois que 2 rangs devant elles, jamais je n'ai noté son bruit de fonctionnement pendant le vol.

Ca y est, 12h40, le service démarre pour les enfants et les plats spéciaux.
10 minutes après c'est le trolley qui est de sortie, dans les 2 allées.

Le plateau tel que servi.
Nous avons tous les 3 pris le saumon.
Il a aussi été proposé à copax junior, si le poisson ou le plat végétarien ne le tentait pas, de se rabattre sur une cassolette de Y.

On déballe.
Couvert en métal et verre, c'est quand même beaucoup mieux.
L'entrée peut mieux faire mais j'ai largement préféré cette option à la salade Y qui j'imagine est toujours la même.
Le plat était bon, certes, mais il doit bien y avoir un monde entre la cuisine du chef et notre plateau.
Le petit chou est sympa (croisé aussi en J europe)

13h45, on replie et on se prépare à continuer/se lancer dans une session cinéma, une vraie.
Le café/thé fait la transition.

Le premier film, plûtot court, me permet de me tenir prêt au marqueur de la croisière.

Marqueur que j'immortaliserai depuis le galley via le hublot de la porte, 20 minutes plus tard.
Notre route très au nord des Açores et le voile blanc du jour ne fond pas d'elle la plus belle photo de l'année.

Quitte à être debout, autant se balader un peu.

Puis faire un stop au galley pour un en cas et taper un peu de discut' avec le PNC en poste.

Après quelques échanges et un nouveau film, le sac bon appétit fait son apparition à 18h55.
Une boisson est également proposée.
Ne nous étendons pas plus, il est pas à la hauteur de tout le discours prémium entourant la W.
Et c'est encore le bon vieux sandwich houmos poivrons (que j'ai omis de redresser pour qu'on puisse le lire aisément si le menu vous est dejà sorti de la tête).

Si on approche de la Martinique, on approche aussi du problème des sargasses, lesquelles sont bien visibles depuis le ciel.

19h50, début descente.
Vous vous souvenez de mon espoir d'immortaliser FDF au moment de son survol ?
Et bien c'est cuit car on passe par le nord. J'attribue cela à la concomitance de l'arrivée d'Air Canada (le AC954) dont nous allons prendre la suite. L'arrivée via les terres nous aurait fait voler l'un vers l'autre, ce qui est probablement moins "sain".

Nota : le wifi a fonctionné du feu de dieu pendant tout le vol.

Le contour par le nord est beau au demeurant mais la brume écrase tout.

C'est bientôt la fin, la baie de Fort-de-France s'offre à nous.

Les photos iconiques de l'approche finale en commençant par la tour Lumina, à la pointe Simon puis les installations portuaires, et la SARA.

Passée la SARA, c'est immanquablement le seuil de la piste 10 peu après.
Les roues touchent à 20h15, 14h15 en local, nous sommes à l'heure.

Au parking on retrouve TX nous précédant ainsi que le AC dont on a pris l'aspiration.

Dernier virage, désarmement des toboggans.

Les 2 passerelles viendront se mettre en place rapidement.
10 minutes après le toucher de roue, je suis déjà en passerelle.

En cheminant vers les tapis, il est de tradition de tirer le profil à l'oiseau du jour. 
Les fenêtres sont plus propres qu'à l'accoutumée et je peux avoir une belle image de F-GZNF.

La suite de cheminement a un peu changé et fini l'escalier juste après les 2 portes anti retour (qui semblent toujours inopérantes).
Il faut désormais contourner toute la salle bagage par la coursive ce qui est bien 2 fois plus long au final car bien sûr, on devra retourner sur nos pas pour retrouver le tapis numéro 3.
A noter aussi, que nous passerons par les guérites de la PAF (occupées avec les pax AC) mais qu'un contrôle PAF sommaire sera effectué pour les pièces d'identité (ie. contrôle visuels).
Les séparations de flux ne sont peut être pas encore nette nette mais c'est assez rapide.
Et si vous n'êtes pas un pax Schengen, vous êtes tout simplement dirigé vers l'aubette après le contrôle visuel pour les formalités (le cas d'un pax japonais devant nous).

Je dissocie le cheminement pour introduire cette photo et vous passionner par les problématiques de gestion flux.
Le tapis 3 est au fond, au second plan, mais la sortie elle, elle est à droite au premier plan.
Vous voyer venir le problème ?
Et bien quand la distribution des bagages commencera (et elle sera rapide), cela générera un beau contre flux de pax allant vers le tapis croisant ceux tous heureux de pouvoir sortir avec leur fidèle compagnon à roulettes.
Pas totalement optimum.

Aujourd'hui, FDF ne mégote pas car les valises SP arrivent en première et même en avance sur la prévision d'un lancement de livraison annoncé à 14h39.
La preuve ? Il est 14h41 quand je passe la porte de la sortie pour me retrouver landside.

Chaleur, nuages, arbre du voyageur, Snack Elizé, je suis bien au bon endroit.
Il suffira de regagner le véhicule de l'âme charitable venue nous récupérer, laquelle aura eu du bol de trouver une place proche de l'entrée car le parking est en travaux (après ORY, c'est une épidémie ou quoi) et c'est bien sûr, un peu le bordel.

Magie de la terre natale, je sais que 20 minutes plus tard maximum, je serai en mode détente totale sur la véranda à profiter des premiers alizés.

Avant de se quitter, notre trace FR24 du jour.

Et maintenant, bonnes vacances à tous !