Review of Air New Zealand flight from Auckland to Vancouver in Economy

Bonjour à tous :)

Nous voici arrivés au vol que j'attendais à la fois le moins (car il signe la fin de ce voyage) et beaucoup parce qu'il me permettra de réaliser deux rêves d'enfant : continuer notre lancée autour du Monde et surtout franchir la mythique ligne de changement de date :)
En souvenir d'un célèbre bouquin d'un certain Jules, je tenais absolument à la franchir dans ce sens, afin de "remonter le temps" artificiellement.

Pour cette étape retour, Lufthansa proposait (via Air New Zealand), pas mal de possibilités qui étaient toutes très tentantes.
Je suis finalement tombé sur l'option via Vancouver, lieu dans lequel j'avais envie de passer au moins une fois dans ma vie (et plus si possible afin de visiter les environs). Le vol étant en partie de nuit et surtout intégralement maritime, je n'avais rien contre les hublots automatiques du 787 (pour une fois !). En outre, le type avion du vol retour vers FRA était encore plus incontournable pour tout avgeek qui se respecte ;)
Enfin, soucieux de trouver un peu de sommeil avant d’enchaîner sur un second long-vol long-courrier dans la foulée, j'ai eu envie de tester l'option Skycouch, très onéreuse (600€ pour deux) mais toujours moins chère qu'un surclassement en W, le tout avec du full flat (j'y reviendrai en temps voulu).

Assez parlé, place au FR !

On reprend le fil du récit lors de notre arrivée diurne en provenance que Queenstown. Nous avions souhaité enregistrer nos valises au plus tôt afin d'en être débarrassés pour la visite d'Auckland. Et malgré nos 8h d'avance, la chose fut possible.

 
Après un passage fructueux auprès du bandit manchot, nous récupérons les tag valises et BP nécessaires à la bonne poursuite de l'opération.
A noter que grâce à l'option Skycouch, nous aurons l'intégralité de la rangée 40 (ABC) bloquée de facto pour nous deux.

La dépose bagage s'effectuera ensuite de manière tout aussi automatisée. C'est vraiment plus fluide que le check-in à l'ancienne, vu le nombre de postes ouverts et disponibles. Et on ne pourra pas dire que cela manque d’interactions humaines, les agents NZ sont bien présents et veillent au grain pour assister et fluidifier les opérations.

Petit aparté concernant le dossier de réservation.
Souvenez-vous, Lufthansa ne nous aura jamais permis d'effectuer une réservation de siège et un check-in auprès de Cathay Pacific. Il en était exactement de même pour ce tronçon opéré par Air New Zealand.
Sauf que contrairement au service client de CX qui n'a jamais pu nous proposer une solution alternative, celui de NZ nous a envoyé un nouveau PNR compatible avec leur système de réservation afin de pouvoir accéder à toutes leurs options.
Nous nous retrouverons donc avec 2 PNR pour un même vol (première fois que ça m'arrive !). Et c'est grâce à ce second PNR que j'ai pu réserver les options siège. Merci NZ !

Après la dépose réussie des valises, nous rejoignons le food court situé à l'étage. On y retrouve le célèbre Percival Gull Six de Jean Batten, immense aviatrice néo-zélandaise qui effectua en 1936 le premier vol solo entre la Nouvelle-Zélande et le Royaume Uni.

Superbe machine :)

Petit saut spatio-temporel, nous voici dans le centre ville d'Auckland le soir-même, après la visite de la Sky Tower (voir le bonus du FR précédent).
Nous rejoignons l'aéroport par un autre mode de transport, ferré cette fois-ci, depuis la gare centrale de Waitemata.

Le transport ferroviaire néo-zélandais ne s'est vraiment développé que récemment et uniquement dans les banlieues d'Auckland et de Wellington, avec du matériel récent et confortable.
Le reste du réseau national, très réduit, n'est emprunté majoritairement que par des trains de fret. Seuls 4 grandes lignes sont ouvertes aux voyageurs :
- Northern Explorer (Auckland-Wellington)
- Capital Connection (Wellington-Palmerston North)
- Coastal Pacific (Picton-Christchurch)
- TranzAlpine (Christchurch-Greymouth)

Beaucoup plus touristiques que pratiques, vu la durée de chacun de ces trajets et les prix pratiqués, nous aurions quand même bien aimé prendre au moins un de ces trains, notamment le Coastal Pacific, mais qui hélas ne fonctionnait pas pendant l'hiver. Quand au TranzAlpine, son arrivée à Greymouth était trop éloignée de notre "circuit" idéal, malgré la beauté du trajet.

Alors, à défaut de trains au long-cours, on se contentera du train de banlieue local ^^

D'autant plus que les paysages au soleil couchant sont loin d'être désagréables ;)

Arrivé en gare de Puhinui, il faut ensuite emprunter le bus AirportLink.

A noter que si besoin, les cartes de transport AT HOP peuvent être rechargées partout, via des bornes ou en ligne.

Moins d'une dizaine de minute d'attente plus tard, nous voici dans le bus. Notre conducteur est adorable, et diffuse à fond de la musique nostalgique locale, qu'il accompagne en sifflant et chantant. Superbe ambiance !

Le tout face à notre dernier et superbe crépuscule néo-zélandais, j'avoue avoir failli lâcher une petite larme à cet instant ^^

De retour au terminal international, nous pouvons nous diriger directement vers l'étage des départs.

Même si une petite étape nous attend encore ^^

Comme d'habitude, nous sommes à la bourre en terme d'écriture de cartes postales et heureusement, l'aéroport d'Auckland possède une boite au lettres. Ouf, on ne sera pas obligés de rentrer avec (ou de les laisser à un cerbère de lounge comme à Québec ^^).

On se retrouve airside après un PIF pas mal bondé mais assez fluide (15min d'attente).

A noter également que AKL est Okapi friendly ;)

Petit instant H2Okapi bienvenu pour remplir nos réserves.

La partie airside est bien plus grande que ce que je pensais, avec de nombreux commerces de bouche bien plus chers que landside.

On se dirige vers notre porte d'embarquement, située au rez-de-chaussée dans une salle toute belle et toute neuve.

45min avant le départ théorique, l'embarquement est lancé. La vue sur notre oiseau du jour sera fortement limitée, la faute aux passerelles aveugles. J'espère avoir plus de chances à Vancouver !

Petit fuselage shot par une lucarne bienvenue :)
Notre 787-9 est le ZK-NZL, mis en service en octobre 2017.

Il n'y a pas que les PNC en porte et vos 2 serviteurs qui sont tout sourire ^^

On rejoint rapidement la zone "Skycouch".

Voici notre triplet :) Le pas y est plus généreux que dans le reste de la cabine Y, afin d'avoir suffisamment de place pour remonter les repose-pieds à l'horizontale, de façon à combler totalement l'espace des jambes.

Le legroom est de fait plus que généreux !

Un peu de saine lecture ?

Cette lecture de poche finira certainement par en rejoindre une autre ^^

On y retrouve quelques instructions inhabituelles. Notamment le risque de perdre la tête ou les pieds au passage du trolley, ce qui ne serait pas très pratique pour la suite du voyage effectivement ^^

On y apprend également qu'il existe plusieurs types de ceintures de sécurité : la standard fixée au siège, ainsi que l'individuelle et la "câlin", à fixer ultérieurement.

Jetons maintenant un œil à l'IFE qui dispose d'une traduction en Maori.

Le menu annonce un temps de vol réel de 12h21, ce qui en fait le plus long vol de ma carrière à ce jour.

L'offre de film est très conséquente, avec pas mal de productions locales.

Côté musique, c'est plutôt bien garni également.

Enfin, le plus intéressant : la géovision qui est très complète et interactive. J'aime beaucoup la version pour enfants !

Bon, c'est bien beau tout cela, mais il y a des priorités dans la vie !

Surtout quand on a un hublot et un voisin de marque !

Il est l'heure et nous sommes prêts au départ. C'est le moment de la safety video, très originale, mettant à l'honneur les traditions maories.

Puis on repousse derrière le gros mérou.

On longe  ensuite le terminal domestique.

Puis les hangar de maintenance où deux appareils NZ et DHL se refont une beauté.

Allez départ !

Nous survolons une dernière fois la baie de Manukau, sous un magnifique clair de lune.
Kia Ora Aoteaora !

Dans le silence de la nuit, nos rêves s'éveillent,
Sous l'immensité d'un ciel qui émerveille

Le tout dans une ambiance toute feutrée comme je raffole !

Bon, les loupiottes générales seront quand même rallumées pour le service. Cela commence par le choix des ceintures de sécurité. On optera pour la "cuddle"

La PNC nous distribuera au passage un sur-matelas pour la nuit. Cela s'annonce plutôt bien :)

Après un second passage pour proposer de l'eau, troisième passage avec cette fois-ci la pitance :)

Cela commence avec une très bonne salade de pâte-pesto.

Je choisirai ensuite le poulet sauce moutarde, servi avec purée et petits pois. Le tout s'est révélé très bon également.

En guise de dessert, un gâteau au chocolat assez sec, mais pas mauvais.

Sans oublier l'inévitable mais oubliable canary cheese ^^

Quelques bulles locales pour terminer le tout ^^
Chears !

Après cette étape culinaire, il est temps de préparer notre futur lit.
Cela commence par tenter de relever les repose-pieds. Je dis bien tenter car l'un d'entre eux ne veut définitivement pas se bloquer en position horizontale. Visiblement, nous ne sommes pas les seuls à galérer ^^
Un PNC viendra nous aider en tirant comme un bourrin. Effectivement, ça marche mais j'aurai pas osé ^^
Voilà le résultat : l'espace pour les jambes est entièrement comblé.

Il ne nous reste plus qu'à apposer le sur-matelas tandis que la PNC nous rapporte les oreillers. Elle nous aidera également à fixer correctement la "cuddle seatbelt" sur une lanière située entre les sièges.

Un petit tour aux WC nous y fait découvrir une déco originale. Cela change du dromadaire de Jet2 ^^

Nous en sommes là, à mi-chemin entre les Samoa et les îles Cook.

Le système du Skycouch est effectivement très confortable une fois allongés, mais malgré nos 1m65, nos pieds dépassent du triplet. Je bricole alors un "bout de lit" avec une des couettes et nos manteaux que j'attache à l'accoudoir. Cela marche impeccable et on s'endort comme une masse. Je serai réveillé par mon alarme que j'avais mise préventivement afin de ne pas louper le survol d'Hawaï.

Cependant, on passera trop au large et je ne sais pas si les différentes formes sombres au milieu des nuages sont des îles. Pas facile avec le hublot tamisé, tandis que le jour est revenu.

Lorsque je réouvrirai les yeux, nous ne sommes plus qu'à 2h de vol de Vancouver. Excepté mon petit réveil hawaïen, nous auront dormi 8h quasi non-stop, une première me concernant ! L'investissement "Skycouch" aura été plus que rentabilisé ^^

Nous sommes partis un 3 août au soir et nous voici un 3 août au matin. Ca y est, nous sommes repassés  "à l'ouest". C'est tellement génial à vivre :)

Notons qu'une fois assis, notre triplet en mode "couchette" se transforme en confortable canapé. Moi qui adore être assis en tailleur, face et nez collé contre le hublot, je suis servi ^^

En faisant un petit tour à fond de cale, je note que l'eau fut en libre accès, même si les carafes sont vides. Un des PNC s'empressera de la remplir en me voyant tourner autour ^^

En testant d'autres toilettes, je note que la décoration change. Cette fois, on troque les livres pour un inventaire de papillons. Très sympa !

La cabine se réveille doucement et l'obscurcissement des hublots est enfin déverrouillé.

Concernant le second service, nous avons le choix entre les pancakes ou une omelette. Adorant le premier choix et détestant le second, le choix sera facile ^^

Voici donc les pancakes, accompagnés d'une confiture et d'un sirop de vanille à rajouter.

On trouve également une salade de fruits qui comme très souvent est totalement insipide.

Ainsi qu'un yaourt aux fraises.

Le tout est accompagné d'un indispensable café.

"PNC top of descent"

Nous nous apprêtons à longer la côte de l'Oregon avant de rejoindre l'état de Washington.

La côte américaine est enfin en vue.

Nous sommes du côté de Portland (où l'on retrouve d'ailleurs un "Vancouver" dans sa banlieue).

Nous survolons l'embouchure de la "Colombia", fleuve séparant l'Oregon de Washington.

Pendant ce temps, les PNC effectueront un dernier passage pour distribuer les traditionnels bonbons.

Après un survol de Seattle (nous n'étions pas du bon côté), nous arrivons au-dessus du Puget Sound.

Ici, la Sunlight beach, sur l'île de Whidbey.

On aperçoit ici la base navale de Whidbey Island. Au fond, la péninsule canadienne de Victoria.

Un des nombreux sommets doté de glaciers. Si j'ai trouvé le nom détaillé de chaque bout de sommet, impossible de trouver le nom du massif ^^

Nous rejoignons maintenant le détroit de Géorgie.

Nous voici maintenant en étape de base pour Vancouver.

Je suis heureux de mettre enfin des images sur un lieu dont j'ai si souvent entendu parler :)

Focus sur le downtown.

Ainsi que le terrain ;)

Encore de belles montagnes. Là encore, j'échoue à trouver leur petit nom ^^

On s'aligne en douceur vers la piste 26 gauche.

On passe à proximité du Alex Fraser Bridge.

On arrondi tout doux…

Et chpouf, nous concluons les 3/4 du tour de la planète :)

Tiens, un be1900D dont la livrée rappelle fortement une certaine compagnie française ^^

Au terme de 3 petites minutes de roulage, nous arrivons déjà en porte.

Tiens, un chouette voisin ! Le superbe Hekla Aurora, alias TF-FIU, dont le dernier vol est annoncé mi-octobre 2025 :'(

Instant danette à H-10, contrat rempli !

Ma te wa également :)

Bilan du Skycouch : si on n'est pas trop grand et à condition de trouver un moyen de bloquer ses patounes sous l'accoudoir extérieur, c'est un excellent produit, onéreux certes, mais bien moins qu'un surclassement en W (et je ne parle même pas de la J !). Pour un vol de 13h, ça vaut le coup.

On remonte la première cabine Y.

Puis la cabine Premium qui fait pâle figure face à notre "full flat" ^^

Nez contre nez…

Décidément, ça va être très compliqué de lui tirer le portrait !

Je ne trouverai pas mieux que cela. C'est déjà mieux que rien !

Partons maintenant à la découverte de ce nouvel aéroport débloqué ;)

Déjà, je suis plus que comblé par le spotting dépaysant, à l'instar de ce superbe 767-300ER Japan :)

Quand à l'aérogare elle-même, la décoration parle d'elle-même ^^

Les canadiens n'y sont pas allé de main morte !

De nombreux éléments rappellent l'art amérindien.

Le parcours de transit sera très rapide, puisque très peu de pax enchaîneront sur un vol international.

La suite au prochain opus !
Merci pour votre patiente lecture ;)