Review of Air New Zealand flight from Auckland to New Plymouth in Economy

Bonjour à tous,

Après une première partie de voyage à travers l'Île du Nord, il est temps de rendre notre Van avec beaucoup de regrets tant on a adoré voyager avec. Heureusement, le voyage est loin d'être finit !

Petit rappel du routing :

Depuis le loueur, une ligne de bus nous permettra de regagner directement l'aéroport.

Arrivés à AKL, on découvre cette fois le terminal domestique, situé non loin du terminal international.
Les 3 compagnies locales faisaient toutes envie mais la priorité étant la découverte du pays, les critères avgeeks sont passés au second plan. 

J'ai ainsi éliminé Barrier Air qui était trop compliqué à caser dans notre routing, ainsi que Air Chathams cette fois pour des considérations météorologiques : le climat en NZ est en effet très capricieux avec une très faible fiabilité des prévisions à +2/3j. Cela est dû à sa position géographique où l'on récupère de très nombreuses dépressions australes, dépressions au creusement parfois explosifs et donc imprévisibles.
Sur notre programme très dense, caser 2 ou 3 jours aux îles Chathams nous aurait exposé au risque d'y rester coincé potentiellement plus d'une semaine dans les plus mauvaises situations, car coupure des liaisons aériennes et maritimes. Totalement inenvisageable alors qu'on aurait adoré s'y rendre car totalement en dehors des sentiers battus. Comme trop souvent, il faut hélas faire des compromis.

Niveau type avion, cela m'aurait donné l'occasion de reprendre un metroliner, mais comme c'est chose déjà faite, ça n'était pas la priorité.
Vous le verrez que la suite des événements m'auront conforté dans ce dur choix et qu'à ce jour, je n'ai aucun regrets (ou presque !).
A défaut de choses croustillantes et exceptionnelles, on va néanmoins effectuer notre premier vol avec la très belle compagnie qu'est Air New Zealand, le tout en ATR, avion que j'apprécie énormément et que j'ai de moins en moins l'occasion d'emprunter.

On se dirige vers les bornes automatiques pour y imprimer les étiquettes et vérifier au passage le poids des valises. On essaie de charger la "grosse" au maximum, la "moyenne" donnant quelques signes de fatigue.

Le tableau des départs locaux montre un réseau intérieur assez fourni, le relief accidenté ne permettant pas d'alternatives routières rapides. Quand au trains grandes lignes, il n'y a que 3 lignes opérationnelles, quasi exclusivement touristiques et dont 2 ne circulent pas en hiver. Bref, reste l'avion ou le bus ^^ Beaucoup d'entre elles nous auraient fort convenues, mais avec notre premier trip en van, on en élimine forcément un petit paquet. Encore des compromis à faire, et dans un pays aussi magnifique que celui-là, il n'y a pas que l'avion dans la vie ;)

Pour l'heure, nous nous rendons à Ngamotu, alias New Plymouth, qui est à la même latitude qu'Okahune où nous nous étions rendus quelques jours auparavant. On aurait pu inclure cette ville au sein de notre tour en van mais New Plymouth permettant ensuite d'enchaîner facilement et rapidement vers le sud, c'était plus pratique comme cela ! Enfin, ça c'était la théorie ^^

En Nouvelle Zélande, les appareils de moins de 100 places effectuant des vols intérieurs sont dispensés de PIF. L'avion se prend donc aussi facilement qu'un bus et dont voici la "salle d'attente" attenante au check-in ;)

Les vols embarquent donc tous depuis l'unique comptoir dédié, les uns derrière les autres. Si on voyage sans bagages en soute, on peut ainsi se pointer sans pression 5min avant l'embarquement. Le rêve ! ^^

C'est à notre tour !

Pour ce premier vol local, nous emprunterons cet ATR 72-600 livré neuf en décembre 2019.

La présence de militaires à proximité m'ont enjoint à ne pas prendre le temps de mieux cadrer notre oiseau. Au final, aucune remarque, mais j'ai préféré jouer la prudence !
Notez la petite passerelle qui permet d'éviter la porte escaliers.

A bord, on retrouve sans surprises l'habituelle cabine Armonia.

Le leggroom y est très bon.

En voici une qui va être un peu technique à récupérer, vu leur rangement en hauteur bien en évidence. J'attendrai le débarquement pour la prendre sous le manteau ^^

On y trouve aussi le magazine de la compagnie.

La carte du réseau intérieur avec les noms en maoris et anglais. On aurait tellement souhaité avoir le temps de se rendre partout ^^

On y trouve aussi la flotte exposée de façon très détaillée. L'appareil le plus désirable à mes yeux est le DHC-8-300, version extrêmement compliquée à prendre en Europe où on n'en trouve que 4 chez Wideroe. Il était le n°1 de ma to-do-list locale ^^

A peine l'embarquement terminé que nous mettons déjà en route avec 5min d'avance avec une belle vue sur l'hélice depuis ma place favorite ;)

Et comme nous sommes juste en face, moins d'une minute de roulage suffiront pour arriver au seuil de la 23L.

Nous nous élançons à 16h25 pile !

Décollage ultra léger pour ce court vol, au-dessus de la baie de Manukau à marée basse.

See you soon Auckland ! On se revoit dans quelques semaines ! (théoriquement ^^)

On survole les bocages bien verts à l'ouest de Pukekohe.

On survole l'embouchure de la Waikato River.

Cela méritait bien une petite gloire non ?

Puis on rejoint la côte en plein vent, et ses vagues monstrueuses qui déferlent sur plusieurs centaines de mètres.

Ce spectacle est fascinant, depuis le sol comme depuis les airs.

Et tandis qu'on s'éloigne temporairement des terres…

…un cookie nous est proposé. Pour un vol aussi court, c'est suffisant. Côté boisson, on avait le choix entre eau et jus de fruits.

Sans oublier le traditionnel bonbon siglé ;)

Sachant que le Ruapehu a tendance à se découvrir le soir, je tente de l'observer même si la distance qui nous y sépare semble un peu trop grande. Je prendrai de nombreux clichés au hasard zoomé sur l'horizon et ne verrai rien d'autre que des nuages sur le moment. Mais en les visionnant bien plus tard sur PC après mon retour, il n'y avait pas que des nuages ^^
On distingue bien un petit bout sommital du Ruapehu ;)

Tandis que sous notre aile gauche, nous voyons défiler le Whaingaroa Harbour.

Puis nous entamons bien trop rapidement notre descente accompagné d'un nouveau spectre de Brocken.

Par chance, la couette nuageuse est mince, suffisamment élevée et surtout le soleil éclaire de sa lumière rasante jaunie depuis l'horizon dégagé, offrant à nos yeux émerveillés un superbe tableau :)

Et en tournant un peu notre tête, qui voit-on ?

Il s'agit bien entendu du Mt Taranaki qui domine du haut de son édifice parfaitement circulaire toute cette péninsule. Le Mt Taranaki, alias Mt Egmond, ou encore très récemment Taranaki Maunga, est souvent considéré comme le cousin parfait du Fujiyama (d'ailleurs, le film "le dernier Samourai" a été tourné ici). Ce volcan étant le principal motif de notre détour, c'est une belle mise en bouche :)

Le bocage baigné de soleil autour de Waitara.

Le Taranaki se dévoile davantage.

Le plancher des vaches se rapproche. Ou plutôt des moutons vu la faune locale.

Les jeux d'ombres sont magnifiques.

Et pouf ! On y est, toujours sous surveillance de Taranaki Maunga, son nouveau nom officiel depuis janvier 2025, traduction officiel de "Mont Taranaki". Ce baptème officiel est un des nombreux gestes du rapprochement entre l'administration locale et la culture ancestrale, en référence au dieu Te Maunga o Taranaki dont le caractère qui lui est prêté est fortement lié à la nature explosive de ce volcan dont la dernière éruption remonte à 1755.

Après un petit demi-tour à l'arrache…

…on se retrouve côté soleil couchant. Le timing est parfait !

Et encore un Arc-en-ciel ! (comme je le disais dans le précédent bonus, on en voit plus d'une vingtaine par jour ici !)

"Last turn"

Et hop !

Nous quitterons l'avion presque bons derniers. On n'est pas pressés et on a deux fugueuses à attendre.

Ici, le personnel n'est absolument pas photophobe, comme dans de très nombreux endroits dans le monde ;)
On ne se fait pas prier pour tirer le portrait de notre oiseau mécanique !

Faut reconnaître que dans ce cadre, cet avion est encore plus sublime ! Les livrées des compagnies d'Océanie sont vraiment parmi les plus belles du monde :)

Et un ATR, c'est beau aussi :)

Ma foi, cette petite promenade au grand air n'est franchement pas déplaisante !

Surtout quand on frôle un DHC8-300, si rare en Europe et si fréquent localement :)

Le terminal de New Plymouth est tout neuf, il a ouvert ses portes en 2020.

L'accueil est là encore assuré par un Waka (pirogue) orné de Tikis.

A l'intérieur, on retrouve directement le tapis de bagage accessible à tous. New Plymouth n'accueillant que des petits modules, aucun PIF ne vient séparer l'aérogare en deux parties.

De fait, le bâtiment est plutôt vaste et très agréable.

Après avoir récupéré les clés de notre voiture auprès de la marque locale Ezi (qui s'est avéré être un bon plan imbattable sur toutes les marques internationales bien trop chères et pas forcément meilleures), on retourne respirer l'air marin bien vivifiant.

Bonne nuit les turboprops ! Et à dans 2 jours pour l'un d'entre vous (si tout va bien ^^)

Nous terminerons notre course à Inglewood où nous avons trouvé un hôtel abordable pour les 2 prochaines nuits. L'ambiance "Noël" avec une température de 7 degrés et un vent fort tout en étant au mois de juillet, ça n'est pas pour me déplaire ;)

La suite continue ci-dessous dans le bonus consacré à New Plymouth et au Taranaki ;)

Merci pour votre lecture et à bientôt ! :)