Bonjour à tous,
Si vous lisez cet opus, c'est que vous saurez que tout s'est bien terminé. Pourtant, nous avons frôlé la catastrophe et de ce qui fut l'un des pires moments de stress de toute ma carrière de voyageur. Avant de rentrer au cœur du sujet : petit rappel du routing qui commence à s'étoffer.
Flight routing
- 1
- 2
- 3HKG → AKL | Cathay Pacific | A350-1000 | Y + Bonus Ile du Nord
Notre destination finale sera donc bien la Nouvelle Zélande :)
Pour nous y rendre, l'escale de Hong-Kong nous proposait deux options : Air New Zealand en 77W et Cathay Pacific en A350-1000.
Air New Zealand pouvant s'attraper localement et très (trop) facilement pendant ce voyage, il n'y avait guère d'hésitations à avoir, d'autant plus que je n'avais encore jamais pris cette version de l'A350 et que Cathay Pacific faisait partie des compagnies à prendre absolument au moins une fois dans sa vie, de part son histoire et son identité :)
Nous nous étions donc quittés au comptoir dans le précédent opus, nous nous y retrouvons !

20min d'attente plus tard, nous tendons nos 2 passeports et j'en profite pour glisser, outre le nom de notre destination et notre numéro de vol, notre souhait d'obtenir un duo de sièges avec hublot s'il en reste. Un petit sourire sur le visage de l'agente me rassure sur la faisabilité de la chose.
Puis là, elle bloque sur nos passeports qu'elle ouvre, referme, retourne, rouvre, feuillette, retourne… tout en s'attardant très longuement sur la couverture.
Cette petite manipulation commence à me nouer un petit truc à l'estomac. La voilà maintenant qui se lève en emportant nos deux passeports qu'elle montre à sa collègue de bureau. Mêmes manipulation, et que je feuillette, et que je les ouvre… Au nouage d'estomac s'ajoute désormais quelques petites goûtes de sueur qui coulent dans mon dos. Ca commence vraiment à sentir pas bon tout ça…
Puis elle revient à sa place et toujours sans un mot à notre intention, décroche son téléphone et passe un coup de fil en chinois tout en retournant nos passeports dans tous les sens. A cette phase, je commence vraiment à me pas me sentir bien. Cela fait déjà cinq interminables minutes que nous sommes sur le grill.
Puis elle raccroche et nous demande si nous avons avec nous des passeports australiens ? Surpris, je lui répond par la négative.
"Parce que là, vous avez coché passeport australien dans votre demande de e-visa, donc celui-ci n'est pas valide et je ne peux pas vous enregistrer sur le vol". Là, c'est la douche froide doublée du sol qui s'effondre sous mes pieds. Mais quel débile je suis !
Pour être certain de bien comprendre la situation, je lui demande de répéter ce qu'il ne va pas. Si on demande maintenant un nouveau visa, il n'y aura plus de problème ? Elle me répond par l'affirmative.
Elle nous propose de désenregistrer nos 2 valises dans l'attente du nouveau visa et nous invite à faire la nouvelle demande au plus vite.
Grâce au wifi, je me connecte au plus vite sur le site du NZeTA et vérifie bien cette fois à ne pas cocher "passeport australien". Je découvre alors que le NZeTA est en réalité une double écotaxe et que les australiens en sont exempté d'une.
Lors de la première demande de e-visa, nous avions reçu la confirmation de validation en moins d'une heure, mais c'est parce que j'avais du la faire à 2h du matin françaises, en pleines heures ouvrées néozélandaises. Le problème, c'est que là, il est 22h locales en NZ et qu'il n'y a certainement plus personne. Au bout d'une heure d'attente et toujours rien, nous refaisons la queue au guichet et la même agente nous reprend en charge. Je lui demande si la confirmation d'envoi du formulaire peut nous permettre d'emprunter le vol, quitte à attendre sur place airside la réception de la validation. Malheureusement, ce n'est pas possible nous dit-elle. Elle est sincèrement désolée et ne sait comment nous aider.
La meilleure chose à faire pour le moment est d'attendre…
J'ai alors la judicieuse idée d'appeler LH qui dispose d'un contact téléphonique en français, ce qui dans ce genre de situations est quand même plus facile à gérer. Mon anglais déjà pas très bon s'étiole considérablement avec le stress. L'agent LH est très sympa et m'explique que si nous n'embarquons pas, nous perdrons évidemment tous nos tronçons suivants, y compris les 2 vols retour. Bref, la cata quoi ! Il m'enjoint à chercher moi-même les solutions potentielles, d'étudier à tête reposée les prix et à les rappeler en dernière minute pour effectuer la modification si nous n'avons pas réussi à embarquer.
Les alternatives sont simples : reprendre un vol direct le lendemain où jours suivants, pour un supplément minimum de 2500€ par personne. C'est du délire… Et clairement impossible financièrement pour nous deux. Bref, impuissant, je craque, d'autant plus que je suis seul responsable de cette situation.
Après 2h30 d'attente interminable, il est temps d'aller voir un peu dehors ce qui se passe. Entre temps, la journée a très vite décliné. Que va-t-il se passer les prochaines heures ? La vue des avions me fait penser à un peu à autre chose mais tout semble irréel.

Pour s'occuper, nous étudions attentivement la carte du terminal, au cas où il faudrait courir si jamais ça se débloque au dernier moment. La seule bonne nouvelle, c'est que nous sommes à proximité de la future porte et du PIF qui permet d'y accéder.

Il est bientôt 20h et nous attendons dans le même couloir depuis 16h30. Nous avons élu domicile au pied d'un pilier où nous attendons l'arrivée désespéré des mails salvateurs, tout en restant à portée de vue du guichet. L'agente nous fera de temps en temps un appel du regard pour savoir si on a du nouveau.
Je ne me rappelle plus qui de mon épouse ou d'Okapi (qui, amicalement noctambule, suivait notre mésaventure en direct) a eu l'idée du siècle : on demande à l'agente si elle peut accélérer la procédure en appelant l'immigration néo-zélandaise de l'aéroport. Elle pianote sur son PC, son téléphone, et appelle plusieurs contacts, appels qui semblent durer une éternité.
5min de silence interminables plus tard, son portable sonne, elle griffonne un truc, puis reprend le téléphone du comptoir.
Tutuduuut, le premier appel tourne dans le vide et elle raccroche. Je pense que les dernières couleurs de ma tête sont parties à ce moment là.
Second appel, pareil, ça tourne dans le vide. L'infarctus est proche. "Notre" agente doit bien voir nos regards désespérés. Allez, troisième appel et, miracle, quelqu'un semble répondre cette fois ! Notre agent reprend nos passeport et énumère nos données. La conversation semble interminable…
Tout d'un coup, on entend le petit bruit si familier de l'imprimante. Puis un deuxième petit bruit identique. Et voilà que notre agente prend dans sa main de belles cartes d'embarquement puis nous gratifie d'un petit pouce levé. Purée, c'est pas vrai ? ça à marché ????
L'agente nous file nos deux passeports avec les cartes d'embarquement glissées dedans. Je re-craque, mais de joie cette fois.
Je demande alors le prénom de notre interlocutrice. "Wendy" nous dit-elle. On lui propose un cookie pour la remercier, la seule chose offrable qu'on avait sous la main. Elle refuse en riant et nous invite à rejoindre au plus vite la salle d'embarquement. Elle nous assure que nos bagages vont bien être pris en charge. Un dernier immense merci à Wendy, et nous détalons comme des lapins jusqu'au PIF heureusement désert. Les agents désœuvrés semblent même très étonnés de voir ces deux tornades débarquer sans crier gare. On va essayer néanmoins de ne pas perdre un passeport en route, ça serait bête.
Il est 20h10 et l'embarquement est prévu dans 20min. Pétard de pétard, c'était chaud !! J'ai du mal à y croire qu'on y est ! Si vous avez vu le film "The Terminal" (2004), on a exactement le même sentiment que Tom Hanks dans la scène finale ^^

Voici donc ce fameux et extrêmement précieux sésame. Notez que dans sa gentillesse et alors que nous avions bien d'autre soucis à gérer, Wendy nous a bien attribué un siège hublot. Merci mille fois !

La suite, c'est par ici.

Puis par là.

20h15, nous y sommes enfin ! J'ai encore du mal à y croire, après ces 3h30 d'angoisses…

On l'aura pas démérité celui-là !

Notre oiseau est peu visible malgré les grandes verrières qui ne s'affranchissent pas des nombreux reflets. Mais il est bien là ! Il s'agit du B-LXM, livré neuf en 2020.

Cette fois, on fait le pied de grue pour embarquer au plus tôt. La tortuga est psychologiquement impossible ^^

20h50, on embarque à notre tour. Nous n'aurons pas vu grand chose de Hong Kong, y compris de son aéroport. C'est évident qu'un jour on reviendra combler ce manque !

A l'arrivée, nous sommes accueillis par les collègues de Wendy, tout aussi sympas et souriants. Le logo rétro-éclairé est superbe.

Puis on s'élance dans la longue cabine. L'A350-1000 ne fait que 2m de moins que l'A340-600, c'est dire !

On arrive presque à fond de cale.

Petit tour panoramique pendant qu'il n'y a personne.


L'IFE semble très complet là encore, mais ce qui me frappe d'emblée, c'est l'écran mat anti-reflets. Très efficace ! Dommage que cela reste assez rare (j'imagine que le surcoût doit être conséquent).

Là encore, il y en a pour tous les goûts.

Vu ma motivation première pour ce tour du monde, la superbe adaptation du roman de Jules Verne avec David Niven va s'imposer !

Côté classique, on est très bien servis également.

Mais le principal, c'est bien sûr la géovision…

…et les caméras !

En fin d'embarquement, on nous distribue la fiche d'immigration ainsi que le menu que nous consulterons en temps voulu.

Voyons maintenant le magazine de bord.

La flotte y est bien détaillée. J'aurai adoré prendre un 747 CX, presque aussi désirable que les 747/380 QF ^^

Un petit tableau permet de lister les temps de vols et distances de tout le réseau CX.

On termine par la safety card qu'il ne s'agit pas d'oublier à bord, après tant de galères ^^

Et un p'tit instant bibi pour la route !

Dehors, il y a du beau monde : A380 EK, A330 LX… Notez que notre A340-600 est encore au contact. Heureusement que notre correspondance s'effectua sur une distance aussi courte.

Les démonstrations de sécurité annoncent le départ proche.

Nous repoussons à H+18.
Et ben les amis, ça n'était pas de la tarte !
Nous sommes tellement soulagés…

On roule tranquillement vers la piste 25L.

Même de nuit, le relief nous appelle à revenir. C'est promis on reviendra !

Cabin ready ?

Let's go !

On longe la première partie de l'immense viaduc Hong Kong - Macao.

Puis on vire plein sud en contournant le massif de Nei Lak Shan. L'aéroport est bien visible, ainsi que l'autoroute maritime vers Macao.

On survole Tai O.

L'Océan est constellé de bateaux de pêche et de porte-conteneurs en attente de place aux terminaux portuaires. Je trouve cela toujours aussi magique.

Puis on reprend un virage plein est cette fois, achevant notre 180°. Au premier plan à gauche, le village de Tai O. Au centre, la montagne de Lantau. On devine les divers sanctuaires en montagne grâce à leurs petites lumières. L'aéroport se cache plus loin, à moitié coupé par le relief. L'autoroute Macao - Hong Kong coupe en deux la baie. Et enfin sur l'horizon, la Chine continentale, et plus précisément l'agglomération de Shenzhen.

Désormais, c'est le noir profond de la mer de Chine méridionnale qui file sous nos ailes. On en profitera pour commencer l'apéro avec des cacahuètes et une grande bouteille d'eau.

Ouvrons le menu, distribué avant le décollage. 3 choix de plats sont possibles.


Voici le plateau tel que distribué.

L'entrée était constituée de conchiglie et de dinde fumée. ça aurait pu être parfait s'il n'y avait pas eu autant de mayonnaise.

En plat chaud, nous opterons tous les deux pour le poulet cuit au sel, riz jasmin et chou de Shanghai. Plat validé par les F-OITN's ^^

En guise de dessert, chocolat belge et une glace à la vanille fort bienvenue et réconfortante !

Le tout fut accompagné d'un petit rouge pas inoubliable ^^

Je décide de rester éveillé le temps de la traversée des quelques terres que nous croiserons sur la route, à commencer par l'archipel des Philippines.

Mais dont pas grand chose ne sera photographiable. En revanche, à l’œil nu, ça valait le coup !

Ne parvenant pas à dormir, malgré la fatigue qui s'accumule, je décide de faire un petit tour du propriétaire avec une escale technique en chemin. Les toilettes sont très propres et modernes, cela va de soi pour un avion aussi jeune.

Le fond de cale est désert.

Et pendant que je lance un tour du monde…

…un autre se poursuit pour de vrai :)

Je ne louperai également pour rien au monde le passage symbolique de l'Equateur. Le sixième pour moi et le tout premier pour ma chère et tendre. On évitera cependant de fêter cela comme le font les marins ^^
Tandis que dehors, le beacon rouge scintille, accompagné d'un magnifique clair de lune qui se reflète sur le Pacifique. Cela n'est pas du tout photogénique mais je me laisse rêver face au temps suspendu.
L'aurore n'étant plus bien loin, tant pis pour le sommeil, il attendra (il y a des priorité dans la vie, non mais !). J'explore plus en détail l'IFE. L'hiver bat son plein en NZ, ce qui sera loin de me déplaire ;)

Focus sur notre bel oiseau très bien modélisé.

Après avoir survolé les Moluques, nous abordons l'Australie.

Pour tenir jusqu'à l'aurore, je me lance un second film culte :)

Pendant ce temps, la cabine baigne dans une atmosphère douce et feutrée, tout comme j'aime :)

Quand soudain, madame Aurore point enfin le bout de ses rayons.


Il n'y a pas grand chose à dire, si ce n'est profiter…


Si ça continue ainsi, il va finir par faire jour !

Tellement magique :)


J'ai tenté mon premier timelapse d'aurore en avion pour l'occasion :)
On se dirige vers Brisbane.

C'est la première fois que je voyage dans cette partie du Monde, je ne louperai pas un instant de paysage survolé.

On se rapproche progressivement de la côte est australienne.

Puis nous entamons notre dernier survol maritime. En ce qui concerne la vitesse sol, ça carbure !

C'est également le moment d'attaquer le second service. Ayant horreur des omelettes, le choix sera vite fait !

C'est quand même autre chose qu'un sac bon appétit et autre assimilés ;)

Là encore, c'est plutôt très bon même si mon estomac totalement décalé aura du mal à manger salé.

Pour compléter : salade de fruits, yaourt à l'ananas, café ET thé pour essayer de rester éveillé jusqu'à la nuit locale (je dis bien "essayer" ^^)

La fatigue se fait forcément cruellement sentir, mais nous sommes si proche du but que l'excitation reste gagnante !

L'arrivée est même très proche !

Focus sur le superbe winglet logoté.

Après ce long voyage, nous apercevons enfin les premières terres néo-zélandaises. Nous découvrons au passage l'ambiance météorologique qui bercera notre séjour : du vent très fort permanent avec une mer démontée sur la côte ouest, et un ciel de traîne tout aussi permanent avec cette succession de cunimbs, petits mais costauds !

L'énorme houle qui déferle en permanence. Hâte d'aller voir cela de plus près !


Premier survol des terres locales bien vertes.

Puis nous atteignons le golfe d'Hauraki, au niveau du détroit de Tamataki.

Focus sur Motuihe.


Et ici Waiheke.

Après un 150° par la droite, on se présente en dernier virage piste 23L. Il n'y a actuellement qu'une seule piste en service, mais une seconde est en travaux depuis 2007 (d'où la mention L/R). Les travaux sont néanmoins interrompus à plusieurs reprises et même si l'infrastructure est presque terminée, aucun balisage et marquage ne permettent pour le moment sa mise en service. En attendant, cette potentielle future piste sert de taxiway (Alpha).
Nous survolons la commune de Maretai.

On survole l'autoroute n°1 et le quartier de Manukau où nous logerons pour notre première nuit. L'emplacement de ce quartier est idéal avec un accès direct à Auckland en train, et une navette régulière vers l'aéroport.

Courte finale au-dessus des criques découvertes par la basse mer.


Après un demi-tour de notre planète Terre, nous arrivons en terre Maori :)

On dégage tout en douceur par l'avant dernière bretelle. Au loin, la baie de Manukau.

Nous ferons bloc à H+15. Au sol, le marquage évoque des types avions plutôt sympathiques ^^ (B727, B757, B767, DC-10, et surtout mon préféré : l'A340-200…)
En parlant d'A340-200, il n'y a pas si longtemps, Aerolineas Argentinas en exploitait un sur la ligne EZE-AKL-SYD, l'une des très rares, voire la seule ligne à survoler l'Antarctique en permanence. 12h de vol au-dessus des terres glacées du sud sans PTV, avec les gros écrans cathodiques centraux, et qui plus est à bord de mon type avion préféré dans ma version préférée : je vous avoue que j'aurai adoré être à bord ! :)))
La fin des quadrimoteurs ont rendu impossible l'exploitation de cette route incompatible avec les exigences ETOPS, y compris pour les appareils les plus performants.
Un FR SYD-AKL est disponible sur la version anglaise du site : https://flight-report.com/en/report/19826/aerolineas-argentinas-ar1183-sydney-syd-auckland-akl/

Après deux voyages en Polynésie dans mon enfance, je suis heureux de refouler de nouvelles terres maories 22 ans après !

Petite photo de la cabine, version diurne, avant l'inévitable instant danette.

On remonte la longue cabine.

La passerelle étant aveugle et le cheminement qui suivra aussi, impossible de dégoter la moindre vue sur notre oiseau. Dommage ^^
Merci pour le message de bienvenue :)

On passera sous le portail fait de tikis, histoire de nous mettre dans le bain :)


Ah, enfin une vue sur le tarmac ! Mais notre oiseau est caché derrière ce 359 SQ.

On poursuit le cheminement qui est très bien indiqué.

On arrive à l'immigration qui, par chance, possède une file passeports européens qui de fait est quasi déserte, la clientèle de notre vol étant majoritairement asiatique, hindoue et néo-zélandaise.
On se connecte au wif local pour savoir où en est notre demande de NZeTA. Nous n'avons toujours pas reçu le mail de confirmation de validation ! (on aurait pu attendre longtemps à HKG !). On va bien voir si on peut passer ^^

Et bien… C'est passé ! On a bien fait d'insister au comptoir CX ^^
Les bagages tournent déjà sur le carrousel et victoire, nos 2 valises sont bien arrivées malgré leur enregistrement moins d'une heure avant le vol. Pfiou !

La partie la plus longue du processus d'entrée commence maintenant : la déclaration ou non d'une liste de produits dans lesquels figurent entre autres nourritures et boissons interdites, ainsi que le contrôle obligatoire des chaussures de marche qui doivent avoir une semelle propre de toute trace de terre. Cela peut paraître excessif, mais face au tourisme de masse et à l'écosystème unique et fragile du pays, c'est une mesure tout à fait logique qui évite les importations de plantes ou espèces invasives. Joint à la fiche d'immigration, une fiche déclarative de ces produits nous avait été distribuée à bord.
Il y a donc 2 files d'attente possibles : sans ou avec déclaration. Comme nous avions quelques snacks divers et surtout deux paires de chaussures de marche, on va donc dans la file "avec déclaration". Bien nous en a pris, il y avait 3 fois moins de monde et on avançait beaucoup plus vite ! Forcément, dans l'autre file, beaucoup avaient des articles soumis à déclaration et tentaient de resquiller. Ils bénéficient d'emblée d'un contrôle poussé.
Quand à nous, après 25min d'attente, nous monterons patte blanche, ou plutôt chaussures noires, à la préposée. On lui montre également nos cookies, ce qui la fit rire. A ce stade, on est soit dirigés vers le contrôle poussé, soit vers la sortie. Nos chaussures étant nickel (je les avais soigneusement lavées en prévision), on échappe au contrôle poussé.
Nous voici donc landside, et nous partons à la recherche des AT Hop Card, cartes qui permettent d'utiliser tous les transports en commun du pays.

Enfin, nous pouvons respirer notre premier bol d'air local : frais, humide et surtout très venté. N'étant pas des adeptes de la farniente sur sable chaud, ce climat juillettiste hivernal nous convient à merveille !

En attendant notre bus pour Manukau, on aperçoit cette pub pour Air Tahiti Nui, rappelant le lien permanent entre les deux territoires maoris.

Ainsi se termine ce long voyage à destination d'Aoetaroa (Terre du long nuage blanc). Place maintenant aux découvertes !
Je vous invite ainsi à lire le premier bonus ci-desous, consacré au premier tiers de notre voyage ;)
Merci pour votre patiente lecture et à bientôt !
Merci Wendy!!
Plus de peur que de mal mais je comprends parfaitement ton état de stress mêlé à la fatigue et à la culpabilité... ça peut arriver à tout le monde.
En tout cas vous êtes vraiment super bien tombé et la chance était avec vous :)
Je ne savais pas c'est bon à savoir.
Superbe photos au lever du soleil, et que dire du bonus? Splendide! Je n'ai jamais fait de tourisme en van mais j'avoue que ça donne bien envie!
Ce côté très sec du palmier est malheureusement causé par un insecte venu d'Asie. On a le même problème sur la Côte d'Azur...
Superbes prestations à bord sinon, à bientôt!
Merci pour ce FR
cardiaques s'abstenir. Le coup de la case est vraiment stupide d'autant plus que je suppose qu'il faut renseigner son n° de passeport et toutes les infos qui vont bien.
Splendide
Ca doit tabasser aux alentours
La connerie à ne pas faire, comme en Autralie. En plus l'amende coute une blinde.
Très beau bonus,
Bons vols,
Merci pour ton report.
Quel malheur cette déclaration mal remplie, gros stress mais l'idée de l'appel a été salvateur.
CX propose un bon produit en éco sur ce long vol. Le catering fait envie. Dommage de ne pas avoir pu dormir.
Enchainer toute cette distance, tu as eu bien du courage tout de même ; parfois il est interessant de stopper pour d'une part visiter la ville où on stoppe et aussi pour limiter le décalage horaire ; quand on compte 1h / 1j pour se recaler, ici c'est raide.
Merci pour le bonus. Joli séjour en NZ, le van est une très bonne idée et le tarif était vraiment bon. La carte permet de visualiser plus facilement le chemin et les distances.
A+
Merci pour ce récit haut en rebondissements !
Quelque part, quelle chance d'avoir eu cette escale un peu longue. Et si ça n'avait pas marché, aucune mansuétude à attendre de la part de LH, par contre CX aurait peut-être (certainement ?) fait un geste commercial (le coupon de billet étant sous leur contrôle et sur un de leurs vols) s'ils avaient de la place le lendemain.
Le truc avec ces ETA qui font certes gagner un peu de temps à l'arrivée, c'est qu'il faut désormais des documents pour des pays où on pouvait aller sans visa auparavant. C'est un comble.
qu'il est plus court :) ?
Un bon vol ensuite. Etrange de ne pas avoir réussi à dormir, normalement la chute d'adrénaline après une sécrétion intense a plutôt l'effet inverse. Ou alors tu secréter déjà celle pour l'arrivée en NZ 😉!
A+
Merci Cyrille pour ce FR :)
Beaucoup de rebondissements avant de finalement pouvoir embarquer... Je trouve toutes ces formalités à faire en avance particulièrement pénibles et complexes. Ce qui est vendu comme un progrès est en réalité, à mon sens, bien plus compliqué qu'une arrivée avec passage à la PAF et tampon sur le passeport à l'ancienne...
Le bonus est tout simplement magnifique et donne sacrément envie... !!
A bientôt
Merci pour le partage de ce vol.
Heureusement que Wendy vous a aidé de son mieux. Une grosse frayeur à l'aéroport et une correspondance qui n'aura pas été reposante.
Le siège, l'écran et le repas sont très bien sur cette liaison mais après un aussi long périple je pense que l'on est heureux d'arriver à destination.
Superbe bonus.
A bientôt,
Merci Cyrille pour ce FR
Très gros stress pour obtenir les cartes embarquements, et on voit les minutes, les heures qui s'égrainent tout en étant impuissant.
CX propose un beau produit
Très belle série de l'aurore
Et pour finir un très beau bonus qui donne vraiment envie de découvrir "Le pays au long nuage blanc"
A bientôt
Philippe
Gros coup de stress aux comptoirs. Le supplément pour le changement de dernière minute est dingue lui aussi!
La solution est incroyable. Quelle bonne idée d’avoir demandé d’appeler l’immigration de l’aéroport! Je dois dire que je n’y aurais jamais pensé, encore moins que ça puisse marcher.
En tout cas je peux imaginer la joie et le soulagement que vous avez eu une fois assis à vos sièges.
Le hublot en plus, c’est le top. Surtout pour voir ce magnifique lever de soleil.
Que se passe-t-il si les chaussures ne sont pas propres? Ils les nettoient?
Merci pour ce FR et ce magnifique bonus. La Nouvelle-Zélande et ses paysages font rêver.