Qu'on l'aime ou pas, il est une compagnie aérienne dont la livrée a fait couler beaucoup d'encre, et pas que sur la carlingue de ses avions. Une chose est sure, de loin ou de près, elle ne laisse pas indifférent. Tout comme ce message arrivé sur mon téléphone, une incitation qui tiendrait presque du pousse-au-crime.
Le genre d'invitation à laquelle il est difficile de résister. Le trio de choc se transforme en duo mais nous partagerons nos moments en live avec F-OITN. L'offre est alléchante, aller à Francfort avec Condor et en revenir par un de ces chemins détournés qui ne peut me laisser insensible. J'accepte (la chair de l'okapi est faible à défaut d'être tendre) et je réserve mes billets. Reste plus qu'à attendre le jour J.
Et justement, le jour J, j'ai rendez-vous avec le prolifique Akivi dans ce que je considère être le presque meilleur terminal de l'aéroport Roissy CDG. Je sais, les avgeeks de luxe pleureront l'absence de fast-track et salon mais perso, je m'en fous pas mal. Pouvoir sortir du RER B et se retrouver airside en moins de 10 minutes, cela n'a pas de prix. En fait, si: une cinquantaine d'euros.

Cinq minutes de marche à tout casser entre le RER et le terminal en incluant deux minutes de trou noir. Qui dit mieux?

Et je suis devant le FIDS.

Enregistrement fait la veille en ligne. Je n'aurai qu'à passer les contrôles rapidement car peu de passagers ont la même idée que moi à ce moment-là. Agents de sécurité jeunes et sympas, ça fait plaisir et ça met de bonne humeur pour le reste. On verra à Francfort s'ils sont aussi affables. Ils feront même l'effort de parler un mix d'anglais et d'allemands avec le petit groupe de touristes devant moi, comme quoi, on peut parler dans une langue étrangère au PIF sans mettre en danger la sécurité (ou pas?).

Et me voici en salle d'embarquement, à la recherche de mon copax.



Réflexe spotting avec une pensée pour un vol effectué en compagnie de mes deux acolytes entre LGW et OSL. Nous en conviendrons rapidement, passer 9 heures dans ce Dreamliner jusqu'à LAX, on peut éviter sauf si on est accro aux classes Premium?

Réflexe routinier et salutaire…

Et un autre réflexe, moins salutaire certes mais à l'air libre. De quoi accompagner le café que j'ai acheté dans un espace restauration adjacent.

Embarquement
Nous ne serons pas très nombreux sur ce vol. Du reste, qui rêve d'aller passer son samedi soir à Francfort? Je note toutefois quelques passagers en correspondance sur l'un des nombreux long-courriers au départ de l'Allemagne. La compagnie aurait-elle trouvé un bon filon?

Et comme il n'est pas question de laisser des avgeeks se balader sur le tarmac, c'est en paxbus que nous rejoignons notre oiseau.

Et quel oiseau!!! Ils pourront crier les antiphotos de CDG, on va mitrailler comme il se doit!



Surtout que de l'autre côté, ça a tout de suite moins de gueule.

Retournons à nos zèbres moutons

L'instant queue pour amateurs de la chose.

Et le fuselage shot de rigueur.

Un instant porte que quelqu'un jugera particulièrement réussi j'espère.

Allez, un dernier coup de queue rayures, pour la route!

L'accueil est sympathique et la cabine présente bien.

Admirez ce coussin. Dommage que ce soit le seul, il m'irait tellement bien!


A ma place, sans squatteur. L'assise est ferme mais le pitch plutôt généreux pour de la low-cost.

Dehors, les palabres se concluent.

Dedans, c'est pochette surprise.

Magazine de bord ou plutôt magasin à bord.

Objet de convoitise dans un format quelque peu déroutant.

Si votre sandwich à la viande de zèbre (pour rappel, l'okapi ce n'est pas comestible) n'est pas de votre goût, vous pourrez toujours vous en débarrasser dans un de ces sachets confort.

Norse arrive ou repart? En tous cas, nous allons pouvoir mettre en route.

A propos, si vous pensiez échapper au rituel d'un routing avec variations littéraires, c'est raté. j'ai bien été le premier à en user voire parfois abuser.
Flight routing
- 1Les rayures nous vont si bien
- 2Du lourd pour pas cher
- 3Bob et sa côtelette
Les pattes de l'okapi sont dans le thème.

Follow your Dreamliner?

Deux époques…

Tiens, la chose publique.

Priorité à droite Monsieur!

Et hop!

FR24 m'indique que cet avion aux rayures sur la queue (lui aussi) va à Milan. Sans moi aujourd'hui.

C'est à nous!

Et décollage avec vue sur un magnifique oiseau au long cours…


Suivi d'un autre volatile migratoire venu du nord (ou de Suisse?)

Maintenance et cargo à profusion.

Un vario alti plus que positif!

Lui, il est du mauvais côté sauf s'il aime la cambrousse.

Je préfère les champs d'aviation.

Mais comme les nuages viennent vite gâcher la vue, autant en profiter pour regarder l'offre littéraire de bord.

Du shopping coloré alliant l'inutile et le frivole. Dommage que les ventes ne soient pas assurées sur ce vol, une maquette aurait pu me convenir.




Entre deux couches…

On y retourne.

Un savant mix de boissons et grignotages. J'aurais bien aimé tester ce cocktail signature. Pas aujourd'hui apparemment. Cet interlude aura au moins eu le mérite d'informer ceux qui s'aventureraient à bord d'un Condor.








Bref, tout ceci étant, d'un point de vue purement littéraire aussi intéressant que certains textes "sacrés", je remets l'ensemble à sa place.

De toutes façons, on nous annonce qu'il n'y aura pas de ventes à bord mais un service gratuit à la place. C'est toujours mieux que rien par les temps qui courent! Chocolat?

L'hôtesse m'autorise même à prendre en photo sa corne d'abondance. Et comme je suis sympa, j'en ai laissé pour les autres passagers malgré l'invitation à me servir autant que je le souhaite. Le chocolat, j'ai tendance à le préférer noir.

J'hérite quand même d'une petite bouteille d'eau. Certaines compagnies n'hésitent pas à faire payer le breuvage.

Dehors, on ne voit pas grand chose…

Et dedans, je rate ma mise au point de façon magistrale. Bravo, bravissimo!

L'hôtesse a dû comprendre que j'aurais souhaité un rafraîchissement?

A base d'alcool peut-être? Aujourd'hui, c'est huile de castor à bord.

Un tour en cabine, ne cherchez pas mon copax, il est planqué quelque part scotché au hublot en train de compter les nuages.

Quant au troisième larron, seul son esprit nous accompagne ce jour.

Bref, ce vol passe plutôt vite et j'ai tout juste le temps de partager quelques détails pour votre confort à bord au cas où vous preniez ce genre d'avion un jour. Une patère fort utile…

Des accoudoirs stylisés…

Et même un repose-pied aussi efficace que discret.

Toute référence à une passion qui frôle avec l'addiction ne serait que fortuite.

Ding, mein Damen un Herren… on va bientôt atterrir.

Du beau temps à destination?

Pas vraiment mais cela pourrait être pire.

Les environs de l'aéroport sont très verdoyants

… l'urbanisation semblant être assez bien maîtrisée.

En témoignent ces forêts qui entourent les banlieues de la capitale économique allemande.


Un VOR, peut-être celui de FFM? Je n'ai pas trouvé la confirmation. A vos cartes Jeppesen!

Cleared to land!

En courte finale sur la 25C.



et atterrissage sur la piste centrale de ce méga-hub qu'est FRA. Piste que nous dégagerons rapidement pour aller faire un tour de tarmac.

Méga-hub où règne en maître Lufthansa



mais où viennent aussi se poser des compagnies liées à Star Alliance comme Singapore Airlines et Air China et d'autres comme Latam.

Notre point de parking semble être plus proche du terminal 2. Paxbus à l'horizon?

C'est nettement plus hétéroclite dans le coin.

Turcs et Japonais complètent le tableau.

Dernier virage.

Et paxbus effectivement.

A l'unisson, les ceintures sont détachées.

Le débarquement ne se fera que par l'avion même si la porte arrière vient d'être ouverte.

Débarquement rapide mais je sors bon dernier.

Ce qui me permet de capturer cet espace légèrement amélioré au niveau des issues de secours.

Et un fuselage shot depuis la porte 1L.

Visiblement, ils ont poussé le "branding" jusqu'au bout chez Condor.

Un presque instant nez avec Air Dolomiti en toile de fond.

Faut vraiment aimer les rayures!

C'est parti pour un tour de bus.

Spotting local ou exotique?


Multicolore en tous cas!

Le bus nous dépose à l'accès du terminal 1.

Nous laisserons les passagers en transit continuer vers leur prochaine destination.

Notre prochain vol n'étant que demain matin, nous nous dirigeons vers la sortie. Oh, un magasin pour avgeek?

Tiens, ils ne perdent pas de temps à revendre la belle italienne!

Allez, raus! Un train nous attend.

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈
Merci Guillaume pour ce commentaire.
Cette ligne me fait de l’œil pour poursuivre ma découverte de DE et de ses rayures controversées, provocantes, chatoyantes, égayantes, surprenantes, renversantes, voire élégantes pour certains. Dans dix ans, on en parlera encore je crois.
J’aime plutôt bien cette cabine sobre qui finalement fait le contrepoids avec les couleurs de la carlingues.
Je constate que j’ai été lésé en début d’été lors de mon vol de Düsseldorf à la Mecque des avgeeks. Point de Schokolade, point de Wasser.
On attend la suite du routing.
Bons vols
Merci Guillaume pour ce FR.
50 € pour un vol dans une cabine que je trouve plutôt bien, il n'y a pas de raison de se priver. Si en plus c'est en livrée serviette de plage, alors...
J'ai reconnu la gourde AF. Bien, mais un peu petite quand même.
Venant d'un autre animal à rayures...
Je trouve aussi.
Non, je crois que c'est QR. Bon, ok elle était facile.
Baudelaire aurait dit que c'était donc essentiel ;-)
Je trouve que le nez rouge fait quand même un peu clownesque.
Bons vols !