Bonjour et bienvenu(e)s à la suite et conclusion de notre excursion vers la mer de la Chine Orientale.
Flight routing
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- 3JL3601 - Economy - Fukuoka > Matsuyama - Embraer E-170
Pendant notre séjour, le temps sur place fut assez agréable mais, tant à l’aller comme au retour, les cieux montrerent une tournure beaucoup moins accueillante.
On reprend note récit à FUK, côté landside et fraîchement débarqués de notre vol JTA.
L’offre restauration des grands aéroports du Japon a tendance à être méritoire. FUK profita de la renommée des Hakata Ramen pour en bâtir toute une allée, où il est possible de commencer ou conclure sa visite à Fukuoka avec un bon souvenir gourmand.

Toutefois, et en dépit des longues années sur place, mon organisme ne s’est toujours pas habitué à avaler des nouilles grasses en tout début de matinée.
On cherche d’autres options.

Des udon à la bardane feront l’affaire.

Une fois délestés nos besoins physiologiques, on procède à regagner les portes d’embarquement.
Voici le hall d‘accueil des départs avant les contrôles de sécurité, toutes compagnies confondues.
Il a été renouvelé récemment.

Notre statut chez One World nous permet d’éviter l’aire d’enregistrement ou les contrôles de sécurité généraux et être accueilli et inspecté en catimini.
C’est par ici.

Les filtres aboutissent directement à l’entrée commune aux salons Sakura et Diamond Premier.

Encore ces créations singulières qui ont tendance à habiller les murs des salons JL.

Pour rejoindre l’accueil des salons, il faut monter escaliers ou escalators.

Les sympathiques dragonnes nous dirigent vers la gauche. A droite, ça aurait été le Diamond Premier voisinant.
Voici la zone à ‘activité réduite’ du salon Sakura.

Une aire plus active, équipée d’hautes tables et située tout près de l’entrée/sortie du salon.

Les finitions, partout dans le salon, son soignées.

Un coin encore plus actif, qui regroupe des tables basses et toute l’offre de ravitaillement : des otsumamis et une panoplie de boissons (bières, whiskey, thés, cafés, du lait, jus, etc.).

Ci-dessous, un plan qui explique bien la distribution des espaces portraiturés plus haut.
De droite à gauche : toilettes (non-répertoriées), espace détente, seuil d’accès, et espace ravitaillement, avec les comptoirs liquide-solide en gris foncé.

Un écran annonçant les départs est complémenté avec un plan des portes d’embarquement, précisant le temps de marche depuis le salon (entre 3 minutes -porte 8- et 9 minutes -porte1-).
Très pratique !

Tous trois espaces sont connectés visuellement au tarmac à travers de grandes baies vitrées. En bas desquelles on va retrouver des comptoirs hauts et bas, permettant l’appréhension directe, sans entraves, de ce qui se passe à l’extérieur.
Une aubaine (un don du ciel), pour les amateurs et amatrices de la chose volante.

Peu d’hésitation lorsqu’il s’agit de choisir une place. Un café au lait à la main…

… pour contempler ce qui se fait de mieux dans l’univers aéronautique domestique.
BAL DOMESTIQUE
Jetstar Japan en A320.

Elégant FDA pour Shizuoka en E175.

Grande dame toulousaine à destination de Haneda, revêtue des habits de JL.

J-Air, depuis Kochi, en E170.

Très belle danse des pêches, en A320.


ANA NH 243, depuis Tokyo, en B789.

Skymark au cosplay Pikachu en 738.

Tant d’émotions entassées, on oublie l’heure et on s’élance fébrilement envers les tireuses (et les distributeurs d’otsumamis).

BAL INTERNATIONAL
Ça nous aidera à sensibiliser notre appréciation des mouvements d’aéronefs extrinsèques.
Air Seoul, en A321, pour Incheon.

Le tigre, IT241 envers TPE.

Korean Air s’envole jusqu’à Busan, en B739.

China Airlines ne lésine pas lors qu’il s’agit d’atteindre l’ile de Kyushu.
CI111 pour TPE en A333.

Pareil pour Thai Airways : TG649 pour BKK en A333.

Le festin doit s’arrêter là, car il y a un petit oiseau qui nous attend avec les portes ouvertes.
Selon les consignes du salon, 7 minutes de marche nous séparent du portail nr. 11.
En réalité, après 5 minutes nous y sommes déjà tout prêt.

Voici notre destrier d’après-midi, aux abords d’une compagnie, Solaseed Air, qui n’a pas été répertoriée lors de la séance au salon.

On procède au dernier contrôle de documents de voyage, 12 minutes avant notre départ théorique.

La passerelle n’est pas très transparente, mais il est possible de trouver des interstices qui enjambent avec l’extérieur.

La porte. (Les portes).

La cabine est bien connue, arrangée en 2+2, classe unique et avec des fauteuils hyper-confortables.
(Les plus confortables en classe économique que j’ai jamais connu).

Notre siège pour cette très courte traversée du détroit de Bungo.

L’espacement entre sièges est très bon partout. Y compris l’écartement avec la cloison séparant le galley de la première rangée.
(Dans cette dernière, on est un peu pénalisé par l’impossibilité d’étaler ses jambes. Mais le pas reste assez généreux).

Il semblerait qu’on est prêt pour repousser.

J-Air fournit le magazine de bord de la maison mer (Skyward) et non celui d’autres filiales régionales du groupe, comme JTA (Coralway).

Une annonce du cockpit nous prévient qu’il y a un petit bouchon sur la piste de FUK et que nous devrons attendre un petit moment (c’est une situation très récurrente à Fukuoka).
Finalement on s’éloigne de notre passerelle avec un retard de 13 minutes sur l’horaire prévu.

Bai-bai, Fukuoka.

5 minutes plus tard, on est toujours là.

Au moins, ça nous permet rajouter des prises d’oiseaux supplémentaires.


Finalement c’est avec un délai de 26 minutes qu’on décollera, afin d’atteindre un ciel bien nuageux.

Pas de vues dignes de publication.
C’est juste tout près de l’archipel des Kuzuna, qui font face à MYJ, qu’on pourra se réjouir des paysages aériens.


La marge de 45 minutes pour compléter un FUK-MYJ, affichée sur les horaires officiels, semble très large. Car 25 minutes nous ont suffit pour aboutir la traversée du détroit de Bungo.
Atterrissage avec seulement 5 minutes de retard, donc.

Débarquement en vitesse supérieur.
On remercie notre gentil équipage.
Avant de rejoindre la gare de JR en bus, on monte à la terrasse d’observation de MYJ pour faire un dernier coucou a notre destrier.


Nous ne sommes pas les seuls aficionados, en dépit de la grisaille.

C’est la fin de ce récit.
Merci de votre lecture et de vos éventuels commentaires.
Bons vols à toutes et tous.