Review of Air France flight from Paris to Helsinki in Economy

Bonjour à tous et bienvenue à bord de ce deuxième récit de ma petite escapade av-geek dans le nord de l'Europe avec le plus long vol du routing pour rejoindre la capitale Finlandaise.

Introduction

Nous sommes à la mi-aout quand le manque de voyages commencent à se faire ressentir, comme beaucoup ici pour contrer la petite déprime post-vacances je planifie les prochaines ^^. Mme ayant récemment changer de travail elle a dit adieu à ses congés pour la fin d'année et moi il me reste des jours à poser avant la fin de l'année calendaire.

J'avais lu quelques postes sur les réseaux sociaux ainsi qu'un report de Luc sur les vols sous DSP en Suède et Finlande, pourquoi aller traîner mes guêtres dans des bleds pommés dans le nord de l'Europe en plein mois d'octobre ? Pour les belles prises av-geek que l'on peut y faire !

En effet la ligne Helsinki-Pori était dans mon viseur car opérée en Emb 120 un modèle devenu extrêmement rare en Europe. Autre appareil rare en service commercial le Beechcraft King Air et il se trouve que la compagnie Suédoise Jonair opère plusieurs liaisons en Suède à l'aide de ce type d'appareil qui s'apparente plus à un avion privé qu'à un appareil commercial le tout à un tarif dérisoire de moins de 60€ A/S ! Je choisirais la ligne entre Umeå et Ostersund 2 aéroports reliés à Stockholm et qui m'évitaient de passer trop de temps dans les transports terrestres.

Pour relier tout cela je ferais ma découverte du nouveau membre de Skyteam à savoir SAS. Ce sera donc 3 vols au programme Turku-Arlanda-Umea pour relier les côtes Finlandaises au Nord de la Suède et un simple Ostersund-Arlenda pour boucler le routing multidestination qu'AF me sera facturé un peu moins de 250€ pour un TLS-CDG-HEL / ARN-CDG-TLS.
Bref un bon routing en perspective :

La ligne entre Paris est Helsinki est plutôt connue sur notre site avec plus de 40 récits publiés (uniquement dans sur le CDG-HEL !!!) je ne m'attendais pas à de tel chiffres. On y trouve un mix des 2 acteurs opérant sur la ligne. Finnair qui opère 4 vols quotidiens entre sa base d'Helsinki et CDG avec des modules allant de l'Erj190 à l'Airbus A321 et AF qui opère elle un double quotidien en Airbus A220-300 (ce fut d'ailleurs l'une des premières lignes à être opérée en A220 par AF). On notera au passage que Ryanair opère elle quelques vols par semaine entre HEL et Beauvais.

Correspondance tranquille au 2F

Fraichement arrivé et légèrement en avance de mon vol en provenance de Toulouse arrivé au terminal 2F, c'est devant les écrans situé dans la zone de transit à l'étage des arrivées que je vous retrouve. Mon vol pour Helsinki est prévu dans une heure et demi.

Je remonte ensuite d'un étage pour rejoindre le niveau des départs et retrouver par la même occasion la célèbre verrière qui fait toute la beauté architecturale de cette partie du T2  de CDG. A cette heure "creuse" elle est encore loin d'être bondée mais ce ne sera pas le cas plus tard dans la journée.

On trouve quelques boutiques dans la zone avec les classiques aéroportuaires et une tendance luxe dans les aéroports parisiens. Seul reproche que je ferais serait les zones de restaurations qui sont minuscules, bondées, peu achalandées et où les prix pratiqués défient toute raison.

Pour ma part ce sera direction le bien connu lounge Air France du T2F que je rejoindrais grâce à mon statut Skyteam Elite+.

Il n'y a pas à dire pour un lounge Schengen il a, au niveau design, ca a de la gueule avec cette verrière qui rappel le reste de l'architecture du bâtiment. La sensation d'espace est vraiment excellente surtout si l'on considère qu'a cette heure creuse le lounge est loin de faire le plein.

Je me rends sur la mezzanine que je trouve souvent plus calme et agréable, j'y trouverais facilement une place à coté de la grande baie vitrée coté bar.

Petit d'aperçu du contenu des différents ilots de buffet contenant les produits frais salé et sucré. Les plats chauds sont eux aux extrémités.

Aperçu de la partie bar avec les alcools "durs" le champagne lui est en libre service à plusieurs endroit du lounge ce qui reste l'un des points fort de ce lounge en terme d'offre de catering.

Déjeuner avec vue sur la partie Est du T2F. Vous pouvez voir l'une de mes sélections, on est là aussi dans une offre qualitative particulièrement pour un lounge dédier aux vols moyens courriers.

La zone permet aussi d'apercevoir les appareils au roulage comme cet Airbus A321neo de JetBlue en provenance de New-York JFK.

Même type d'appareil que vu précédemment mais avec cet A321-100 d'Air France arrivant depuis Lyon toujours rigolo de ce dire que pratiquement 30 ans séparent la fabrication du flambant neuf A321neo de jetBlue et le vénérable ancêtre d'Air France qui fut l'un des premiers A321 assemblé par Airbus.

Au premier plan un Boeing 737-800 de la low-cost Norwegian en provenance de Stockholm, au second plan un Boeing 787-9 d'AF.

Désormais la majorité des vols moyens courriers d'AF sont opérés depuis le T2F par les A220-300 flambant neuf reçu en nombre par Air France. Ici au départ pour un court vol vers la citée phocéenne. Tandis qu'un sistership arrive lui depuis Bologne.

Au large la faune est un peu plus variée avec ce Boeing 777-200ER en cours de mise en place avant un vol vers Osaka.

Arrivée en provenance de Barcelone pour cet Airbus A320 d'Easyjet.

Tandis que cet autre A220 d'Air France en provenance de Genève.

Air France procède a encore quelques affrètements pour pallier au manque d'Airbus A220, ici un Airbus A320 d'Amelia assurant le vol en provenance de Brest, après les passagers ne devrait pas être trop perdu une fois à bord cette machine étant une ex-AF et elle a gardée sa cabine métropole et même son immatriculation !

Au loin j'aperçois aussi quelques appareils longs courrier en cours de mise en place avant de repartir vers leur destination lointaine comme ce Boeing 777-300ER de China Southern que reliera dans l'après-midi Shanghai. 

Tarom est désormais la seul compagnie étrangère avec KL à opérer depuis le 2F, ici leur Boeing 737-800 repousse en direction de Bucarest.

Bon l'heure de l'embarquement de mon vol approche, j'ai fait le plein de l'estomac et de la pellicule … ou plutôt carte mémoire de l'appareil photo, il est donc temps de rejoindre tranquillement la porte d'embarquement.

Je redescends donc de la mezzanine et je constate qu'au rez-de-chaussée il y a désormais du monde. Je quitterais le lounge avec les salutation des agents d'accueil. Agents qu'ils soient d'accueil ou d'entretien qui essaye de maintenir la zone en bon état contrairement à beaucoup des usagers…

Je retrouve donc les couloirs bondés de la zone air-side publique du T2F. Les quelques boutiques de luxe sont loin de faire le plein contrairement aux boutiques de bouches qui elles comme toujours sont bondées.

Direction la jetée Est, d'où partira mon vol de la mi-journée, sans surprise à cette heure de correspondance il y a du monde (même si j'ai connu la zone sous la verrière du 2F plus bondé encore). Le vol étant prévu en bout de jetée il me faudra slalomer entre les passagers et leurs bagages.

Tient l'extrémité de la jetée est toujours aveugle et en travaux, dommage c'était plutôt un bon spot pour observer le trafic au roulage et prendre quelques photos.

Pour nous ce sera la porte F33 pour l'embarquement avec des agents au sol aimable et un bon respect des priorités lors de l'embarquement.

Le boarding pass du jour en version électronique via l'application d'AF.

Et je serais rapidement autorisé à monter à bord via le jet-bridge vitré, l'une des autres signature de ce T2F.

On notera que les équipes de communication du prestataire Onet doivent être de mèche avec celle du loueur de voiture allemand Sixt avec des jeux de mots à la sauce tricolore même si je ne suis pas certain que le message soit approuvé par l'Agence Regionale de Santé.

J'aperçois enfin mon destrier du jour, il s'agit comme prévu d'un Airbus A220-300. F-HPNF baptisé du nom de la commune Bourguignonne de Gevrey-Chambertin. Il a été livrée une petite année auparavant depuis l'usine d'Airbus Canada à Mirabel.

Retour à bord de l'A220 d'Air France

Le célèbre instant porte pour notre leader des contributions. L'accueil à bord de la part de l'équipage cabine sera aimable et souriant.

Je rejoins mon siège situé au rang 5 coté duo, sans surprise on retrouve la cabine classique des A220 d'AF qui présente plutôt bien.

Côté assise on retrouve le Meridian de Collins Aerospace un siège confortable est bien équipé (têtières ajustable, support de tablette, prises USB …) le pas est plutôt bon.

Le plan de cabine fournit par Aerolopa.

Les hublots de l'A220 sont vraiment immense comparé à ceux que l'on trouve sur les appareils de la famille A320. Ce qui offre une vue excellente sur l'extérieur. Le temps de notre fin d'embarquement je pourrais voir ce sistership arrivant en porte après un vol en provenance de Zurich.

Petit détail sur le plafonnier alors que l'embarquement suit son cours. On notera qu'AF n'a pas pris l'option d'avoir les petits écrans comme chez Swiss par exemple.

Nous quitterons finalement notre poste au 2F avec un léger retard d’une vingtaine de minutes sur l’horaire prévu pour commencer notre roulage sur les taxiways de la plateforme Parisienne.

Direction Istanbul coté rive asiatique et l'aéroport de SAW pour cet Airbus A320 de SmartLynx opérant pour la compagnie turque Anadolujet elle même filiale de TK.

Nous passerons dans les 6 heures de cet Airbus A330-200 d'Air Transat qui partira dans la l'après-midi en direction de Montréal.

Comme vous pouvez facilement le deviner avec les photos précédentes, nous partirons du doublet Nord ce qui nous fera donc contourner le camembert du T1 où l’on peut apercevoir un Airbus A330 de Turkish pour Istanbul.

Nous, nous alignerons sans attente sur la piste 09R qui nous servira de piste d’envol.

Nos pilotes pousseront nos deux moteurs P&W 1500G à leur puissance de décollage déclenchant quelques bruits et sifflements particuliers lors de la mise en puissance avant de rejoindre leur régime de pousser décollage qui est lui extrêmement silencieux comparé aux appareils de génération précédente. Bref assez rapidement nous serons dans les airs avec un cap à l’Est plutôt pratique en vue de rejoindre n’outre destination Finlandaise.

Nous effectuons notre montée initiale en croisant la petite ville Dammartin-en-Goële.

Avant de rejoindre les méandres de la Marne quelques kilomètres plus loin.

Malheureusement nous perdrons rapidement tout contact avec le sol du fait d’une faible mais opaque couche nuageuse présente sur le Nord-est de la France.

En cabine, qui affiche un beau taux de remplissage l’ambiance est pour le moins tranquille.

Si le wifi fonctionne (loin d’être une évidence sur A220), la prise USB de mon siège, elle, ne fonctionnera pas.

La route suivie par notre vol du jour qui nous aura fait passer par une bonne partie des espaces aériens du Nord de l'Europe avec une altitude de croisière de 35.000ft

Nous passons au Sud-Est d'Amsterdam avec la Markermeer défilant sur la gauche de notre appareil.

Nous quittons les cotes Neerlandaise quasiment à la frontière avec l'Allemagne au niveau du détroit de l'Ems

C'est à ce moment là que le catering fait son apparition, ce sera sandwich végétarien pour toute la cabine auquel s'ajoute un sucré pour ce vol "long". Niveau choix de boisson c'est du classique même si les PNC demanderont toujours aux passagers s'ils souhaitent une seconde boisson. Pour ma part ce sera jus de tomate qui se marie bien avec le sandwich et un verre d'eau.

Nous attaquons ensuite notre traversée de la Scandinavie par le Sud avec les paysages alternant terre et mer dans la péninsule Danoise.

Puis la Suède avec ici la ville de Jönköping sur les rives de l'immense lac Vättern.

La réglementaire safety card sera le seul élément papier de présent dans la pochette du siège. Toutefois, comme souvent souligné dans mes reports je trouve l'offre de divertissement numérique vraiment excellente via l'application AF press.

Nous passons à quelques encablures de la petite ville de Nyköping, on aperçoit l'aéroport de Stockholm Skavsta sorte de Beauvais locale situé tout de même à plus de 100km du centre de la capitale Suédoise. Il est notamment utilisé par Wizzair et Norwegian et semble avoir récemment été désertée par la low-cost Irlandaise Ryanair. 

De notre coté nous bouclerons rapidement la centaine de kilomètres nous séparant de Stockholm. On aperçoit la citée lacustre située à la confluence des eaux de la Baltique et du lac Mälaren. En zoomant on distingue bien l'ilot accueillant le centre historique du Gamla stan.

Avant d'attaquer notre traversée du détroit séparant la Baltique du Golf de Bothnia, appelé aussi la mer d'Åland une bande de mer parsemé d'iles et d'ilots qui relient pratiquement la Finlande et la Suède.

Le soleil commence a descendre dans nos 6 heures alors que nous arrivons en vue des cotes Finlandaise et de la ville Portuaire de Turku dans laquelle je marquerais escale le lendemain.

Notre descente commence au dessus des terres cultivés et des forets du Sud de la Finlande.

La cabine est préparée en vue de notre prochain atterrissage avec l'utilisation du mood-light représentant les couleurs du couchant visible par le hublot.

Notre approche vers le terrain d'Helsinki Vantaa nous amènera au dessus des paysages champêtres et couvert de foret qui compose une grande partie des terres Finlandaises.

En prime les arbres étaient recouverts de leur feuillage d'automne de quoi offrir de superbes couleurs malgré un ciel légèrement gris.

Petit à petit les forêts jaunes et vertes laisse place aux bâtiments, routes et voie de communication.

En finale pour la piste 22L.

Arrivée à l'aéroport d'Helsinki

Posé tout en douceur sur le tarmac d'Helsinki Vantaa ou même le freinage sera doux avec une vue assez complète des installations.

Notre roulage vers le terminal Schengen sera relativement court, au loin on aperçoit la zone cargo de l'aéroport où stationne au large une partie des appareils régionaux dont mon destrier du lendemain mais aussi un des ATR72 de Norra opérant pour Finnair.

Tandis qu'à la limite du terminal on peut voir un Airbus A321 d'Iberia opérant un vol Finnair pour Barcelone.

Nous nous stationnerons aux cotés de cet Airbus A319 de la compagnie locale Finnair venant d'arriver depuis Oulu (ville située au Nord du pays).

Fuselage shoot lors du débarquement qui s’effectuera plutôt tranquillement, le tout sous le regard bienveillant de l’équipage.

Descente par un jet bridge aveugle.

Qui nous fait debarquer directement au milieu de la zone Schengen du terminal, au milieu des passagers prêt a prendre leur avion

Dernier regard sur notre appareil du jour qui s’apprête à repartir vers Paris.

Le tableau des arrivées où j’avoue avoir été surpris par le peu de nombre de vol dont une grande partie est opérée par Finnair et avec peu de liaison low-cost.

Bon, il suffit que j’écrive cela pour que je croise un Boeing 737–800 de la low-cost Norwegian en provenance de Stockholm.

Le cheminement des arrivées est tout de même un peu long avec différentes zones d’aménagement et d’architecture qui manque quelques peu d’unité. Il faut bien compter une dizaine de minutes pour rejoindre la zone de récupération des bagages. Il y a du monde dans les couloirs et les commerces eux font le plein.

La livraison des bagages sera extrêmement lente, j'aurais la surprise de voir qu'à bord de notre vol se trouver l'équipe de hockey sur glace des Dragons de Rouen disputant le lendemain un match de coupe d'Europe de hockey contre le club finlandais des Pelicans de Lathi. Les bougres seront bien chargés avec tous un chariot plein.

Après avoir récupéré ma valise, je passe donc rapidement groudside où là il y a pas mal de passagers à l’arrivée. La zone est plutôt agréable et moderne et l’on y trouve de très nombreux commerces. Toutefois, les indications pour rejoindre les arrêts de bus ne sont pas très claire.

Je pensais initialement rejoindre mon hôtel à pied, mais le froid viendra calmer mes ardeurs. Après une courte recherche sur le site de mon hôtel du soir, je m’aperçois qu’il existe une navette gratuite desservant, la plupart des hôtels légèrement éloignés de la zone aéroportuaire.

On peut voir en chemin que la compagnie local affiche son logo en lettres majuscules.

Après une courte marche en grande partie dans des cheminements abrités, j’arrive en vue de la gare routière. On y trouve principalement des bus locaux, mais aussi quelques liaisons longues distances. D’ailleurs, c’est ici que les hockeyeurs présents sur mon vol, prendront leurs transports vers Lathi, avec un bus aux couleurs de l’équipe finlandaise. Mon bus lui arrivera à l’heure prévue.

Mon hôtel étant situé en bout de ligne, il faudra compter un peu moins d’un quart d’heure pour rejoindre le Scandic Helsinki Aviapolis, mon logement du soir, pas l’option la plus luxueuse, mais la moins lucrative 😅

C’est ici que se termine ce récit, on se retrouve très prochainement pour la suite et le premier vol avgeek de cette longue série d’ici là. Bon vol à tous!