Bonjour à tous les FRistes du monde et bienvenu(e)s sur une petite escapade philippine, qui conclura notre aventure printanière 2024.
Flight routing
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- 85J449 - Economy - Manila > Iloilo - Airbus 321
Disposant d’un peu de temps avant le retour au frimas nippon et ayant déjà gouté les saveurs de Manille, on décide de voir ailleurs.
Idéalement, des endroits pas trop éloignés et dépourvus de foules touristiques.
A priori l’extrémité sud de l’ile de Panay, à l’opposée de Boracay, semble un bon compromis.
Ce récit représente la première fois que FR visitera Iloilo (un toponyme que je trouve charmant !!)
Notre aller simple sera acheté moyennant 30EUR environ, sur le site de 5J.
PROCEDURES PRÉLIMINAIRES
On émerge d’une des nombreuses maisons d’invités à retrouver à l’arrière-cour du Terminal 3 de MNL. Celles-ci garantissent un cheminement sans heurts jusqu’à l’aérogare (du moins, jusqu’au T3), autrement célèbre par sa pénible accessibilité.
5 minutes de marche suffisent pour atteindre le pied du Runway.

Offrant un cadre bigarré…

… qui permet de franchir sans encombre les autoroutes et parkings qui séparent notre habitation d’hier du Terminal 3.

Celui-ci est moderne et aéré.

Un escalier mécanique nous rend directement sur le hall de départs…

… après avoir traversé une zone commerciale qui fait la part belle à la restauration.
(C’est l’étage supérieur, identifié comme Food Court sur les panneaux)

Aucun vol QR au proche avenir.

C’est toute une autre histoire dans la section dédiée à 5J (Cebu Pacific).

Essayons de retrouver nos repères.
Les demoiselles flanquées au palier d’accès nous orientent aimablement.

Et tout se déroule avec une grande efficacité.

L’EMBARQUEMENT
On nous fournit de tout le nécessaire pour franchir les contrôles de sécurité, qui prennent une belle douzaine de minutes.
A la sortie, on retrouve un tableau de départs, spécifique à 5J.
Notre vol ne dispose pas encore de porte d’embarquement.

Le terminal domestique s’étale au long d’une lacet sans fin et l’espace proposé est un brin tristounet.

A noter que l’offre culinaire est absente airside, au-delà des prépondérants coffee-shops et cake-shops planétaires.
Si on est affamé, il va mieux s’attarder sur le food-court mentionné plus haut, situé avant les contrôles de sécurité.
Notre porte, la 133B, vient d’être annoncée.
Pour s’y rendre, on doit regagner la section vitrée de l’aérogare.

D’où on peut ôter les pensionnaires du secteur international.

La mention B semble suggérer une approche particulière.

L’espace d’attente est serré, dense.

Mais tout est assez bien organisé.
Notre embarquement est en cours et la file est très longue.

Alors, je préfère me poser tranquillement et compléter mon affligeant déjeuner.

Le temps de conclure nos agapes, les lieux se sont vidés et l’attente autour des filoguides s’est évanouie.

Evidemment c’est en bus qu’on rejoindra notre navire.
Comme tout à l’heure, l’organisation ici est très bien rodée.

Intérieur d’un bus moderne et significativement réfrigéré.

Nul doute, on joue à domicile.

Beau alignement.

Et beau coloris. Celui-ci est le nôtre.

Une structure sophistiquée et une déférence envers les personnes à mobilité réduite. Encore une fois, je trouve ces arrangements très professionnels.

Notre bus s’en va. Merci.

De surcroit, la promenade envers l’avion offre maints points de vue sur le protagoniste de cet après-midi.


La porte d’entrée, de loin.

De plus prêt.

LA CABINE
A bord, autant l’attitude comme la tenue sont très joviales.

De même pour les tonalités des sièges. Vivement les tropiques !
Leurs ossatures ainsi que leurs gabarits respectent les canons des LCC. Notre berceuse, pourtant, est légèrement disloquée.

Ces A321 de Cebu Pacific offrent un espacement entre rangées plutôt acceptable.

La tablette dépliée. Elle est d’une petite taille.

Mais suffisamment large pour pouvoir héberger la littérature à bord.

Pendant cette inspection approfondie de notre habitat, on repousse.


Explorons avec un peu plus de soin les lectures fournies.
Tout d’abord, le Fun café, rempli de gadgets corporate et de menus qui ne peuvent pas être commandés qu’à l’avance.

Rempli aussi avec de la malbouffe, à des prix raisonnables.

En complément, on retrouve une fiche de sécurité, qui précise qu’on voyage sur une version CEO d'A321…

… un morceau de papier qui nous souhaite un rapide rétablissement…

…ainsi que le magazine de la compagnie, plutôt plaisant et qui tombe à pic !

J’avais oublié de mentionner que je détiendrai toute la moitié tribord de la rangée 37 pendant notre traversée. Chouette !

En route vers la piste de décollage.

LE VOL ET LES PAYSAGES
Le niveau sonore augmente considérablement.

Une vue d’ensemble du T2 de MNL (si je ne dis pas de bêtises).

On traverse la 06/24.

Pour laisser derrière le complexe aéroportuaire.

Par la suite, on survole le quartier de Parañeque…

…qui fait face à la Laguna de Bay, énorme étendue d’eau douce en lutte permanente contre des atteintes à l’environnement.


Le signal lumineux d’attachement ceintures est éteint et l’équipage se libère.

Alors qu’on approche les côtes centrales de l’île de Luzon.
Dans l’image plus-bas, Mabini, Batangas Bayan ng Mabini sur la Péninsule de Calumpang.

Les nuages s’éclaircissent après la traversée de l’étroit du Verde Island.
Ici on survole Puerto Galera Bayan ng Puerto Galera, faisant face à la surnommée Isla Verde et qui configure l’extrémité septentrionale de l’île de Mindoro.

Le Cap Calavite, lui, constitue l’extrémité occidentale de l’île de Mindoro.

Mamburao Bayan ng Mamburao, un des bastions de la culture moro sur l’île.

Embouchure du fleuve Sibura à Santa Lucia Bayan ng Sablayan.

Promptement, on rejoint à nouveau l’Océan Pacifique.

C’est un moment idoine pour se dégourdir les jambes et faire une visite aux cabinets d’aisance. A notre retour on constate à nouveau que la cabine est propre et dégagée.

Ce petit point turquoise, s’agirait-il de la Seco Island ??

On tente notre fortune sur la géovision en papier, mais la réponse ne s’y trouve pas.

En tout cas, je suis étonné de l’ampleur du réseau international de 5J. Et la diversité d’offre domestique est alléchante, ça donne des idées…
Barbaza, déjà sur l’île de Panay, notre destination finale.
En bas de l’image, l’embouchure du fleuve Tibiao.

La dissection du Central Panay Mountain Range nous procure une belle vue du bassin du fleuve Cangaranan.
De charmantes rizières en terrasse peuplent une partie de ses abords

Oton Banwa kang Oton, sur la côte méridionale de Panay et un des plus anciens peuplements espagnols aux Philippines (son havre joua un important rôle dans le commerce des galions entre Cebu et Manille).

La route emmenant vers l’hinterland d’Oton (et vers la piste d’ILO).

Les paysages à l’approche augurent un séjour bucolique.


Terrain très fertile.

Touchée et première impression de l’aérogare d’Iloilo.

Roulage rapide car, en deca d’un petit EADS CASA C-295 parqué au large, nous sommes les seuls locataires du lieu.
Le terminal est de construction récente et de taille modeste.

Deux derniers clichés de la cabine, en guise de souvenir.


Un grand merci au personnel navigant pour sa proactivité et son enthousiasme.
Le court parcours jusqu’au terminal nous offre de belles vues de notre destrier.
Bâbord.

Tribord.


Je réalise juste là que le temps dédié à la prise d’images risque de mettre en péril la correspondance avec la navette ILO < > centre-ville.
Un petit sprint, dénoué de contrôles ou d’attentes de bagage, s’en suivra. Mais rien n’y fait : notre flânerie a laissé écouler la majeure partie de passagers et les navettes partent lors qu’elles sont pleines.
On se retrouve les mains vides, avec les deux ou trois autres retardataires de notre vol et quelques employés locaux.

Il nous faudra atteindre l’arrivée du vol suivant (15 minutes ?) pour compléter le fret du van et partir à la découverte d’Iloilo.
C’est ici que notre récit prend sa fin.
Un bonus de la région sera à retrouver dans le prochain volet.
Merci de votre lecture et vos commentaires.
Merci pour ce FR.
Une destination qui attise ma curiosité.
Cebu pacific propose un vaste choix de destination.
Les couleurs sont particulières mais cela donne du peps.
A bientôt
Merci pour le commentaire, Valérie.
Si l'on ajoute la température sur place, le degré d'humidité ou les tonalités du ciel, les couleurs proposées par Cebu sont beaucoup plus justifiables. :-)
Iloilo fut une agréable découverte.
À voir, bientôt !
Très bons vols.
Didi
Merci pour ce report coloré.
Lors de mon séjour aux Philippines (qui commence à dater), je n’avais pris que Philippines Airlines sans oser autre chose. Ça m’avait d’ailleurs permis de voyager à bord d’un A340-300 sur un vol intérieur MNL - DVO, chose que je ne regrette absolument pas.
On voit que Cebu Pacific joue sur un autre registre mais ça ne change pas grand chose sur ce format de vol.
Oloilo est une destination que je ne connais absolument pas et le futur report va pouvoir m’éclairer.
Bons vols
Je n'ai que deux points de référence (un pour chaque compagnie), mais d'après ces maigres précédents, si je devais choisir entre PR et 5J, cette dernière l'emporterait....
Cela dit, un vol domestique en A340 doit être une superbe expérience !!!
Comme dit plus haut, Iloilo est un endroit à découvrir.
Merci Greg et très bons vols.
30 euros le vol domestique, c’est un bon deal.
Cebu ne fait plus de jeu, dans le style tombola? J’avais gagné une petite pochette Cebu haha
Merci pour ce FR
Le prix fut doux, effectivement.
Malheureusement, pas de tombola pour nous. La vôtre, au sol ? Pendant le vol ? En tout cas, félicitations pour cette pochette !
Merci et bons vols, Moritz !
C’était pendant le vol, 3 questions et 3 prix. Sur le premier vol, le PNC au micro posait des questions sur les Philippines et les passagers levaient la main pour y répondre. Le premier qui levait la main et répondait correctement gagnait quelque chose.
Sur le deuxième vol, le PNC demandait aux passagers de montrer un objet. J’ai gagné en étant le premier à montrer un billet 50 pesos