Review of ITA Airways flight from Geneva to Rome in Business

ITA Airways AZ575 – Genève ✈ Rome

Introduction – Entre nostalgie et curiosité

Ce vol revêtait une signification particulière à plusieurs égards.
D'une part, il s'agissait de l'une de mes dernières opportunités de voler avec ITA Airways sous l'égide de SkyTeam, l'alliance à laquelle je voue une certaine fidélité, avant son passage chez cette brave Tante Lüfthie.
D'autre part, j’étais impatient de découvrir prochainement leurs tout nouveaux A321neo en configuration Business full-flat, une petite révolution dans le monde du monocouloir européen.
Ce vol Genève–Rome constituait donc le préacheminement idéal vers mon vol long-courrier vers Dakar, tout en me permettant de tester ce que propose ITA sur un court vol en Business.

Genève Aéroport – Un avant-goût germanique

Accès au salon SWISS Business – désormais proposé aux passagers ITA Airways, clin d’œil bien senti à l’intégration dans la galaxie Lufthansa.
Le salon, situé dans la zone des salons Star Alliance, est lumineux et calme à cette heure.
L’offre culinaire est modeste mais qualitative : salades de fruits, bircher muesli, œufs brouillés, bacon, pains, viennoiseries…

Je n’ai pas pris de petit-déjeuner, me contentant d’un café. J’y suis resté à peine 20 minutes avant de filer vers les portes d’embarquement.

Embarquement – Un plaisir d’AvGeek

Embarquement à l’heure depuis les portes D25/D26, situées dans les satellites les plus éloignés de GVA.
Même si ces zones sentent bon le terminal vintage, elles permettent un embarquement à pied – une vraie bénédiction pour admirer notre appareil sous toutes ses coutures.

L’A220 d’ITA Airways est superbe dans cette livrée bleue électrique légèrement pailletée. Un dernier clin d’œil au logo SkyTeam apposé sur le fuselage – plus pour très longtemps…

À bord – Élégance, mais pas sans fausse note

L’intérieur est élégant, les tons crème et bleu foncé apportent une belle touche de raffinement.

Mais… mauvaise surprise : en classe affaires, ITA ne neutralise pas le siège central. Je me retrouve donc avec une voisine en 2C. Un choix étrange et clairement en dessous des standards européens.

Les sièges, visuellement très réussis, sont cependant d’un confort tout à fait standard. Port USB-C bien fonctionnel. Il s’agit visiblement du même modèle que celui qu’Air France utilise sur ses A220 (Recaro BL3710).

La cabine, quasi pleine (18 pax sur 20 sièges), reste très calme tout au long du vol. Les PNC assurent un service poli et rapide, puis se font discrets.

Le vol – Une carte postale en altitude

Conditions météo parfaites, vol lisse, et vues à couper le souffle sur les Alpes. On ne s’en lasse pas.

Service à bord – Viva Italia

Le plateau est une belle surprise pour un vol aussi court :

    * Une focaccia chaude, moelleuse et savoureuse.

    * Une salade fraîche avec artichauts marinés, roquette et copeaux de parmesan.

    * Un petit gâteau à la crème léger et délicieux.

Pain, beurre, huile d’olive… et bien sûr :

Un bon verre de Prosecco pour accompagner le tout – A la Santé de tous les FR-istes :))

Cerise sur la focaccia : les couverts, en acier, sont estampillés "Alitalia" – un clin d’œil touchant à l’héritage de la compagnie.

Arrivée – Faux contact, vraie balade

Atterrissage à l’heure… mais fausse joie à l’arrivée : nous pensons être au contact, mais il s’agit d’un faux-contact non-Schengen.
Résultat : un bon vieux bus pour rallier les arrivées Schengen.
Encore plus frustrant : quelques centaines de mètres plus tard, je me retrouve dans le même satellite non-Schengen pour ma correspondance vers Dakar. Une vraie promenade à travers Fiumicino.

Conclusion – Une transition pleine de contrastes

Ce vol ITA Airways est à l’image de la compagnie aujourd’hui :
Élégant dans le style, perfectible dans les détails.

👍 Points forts :
- Design cabine très réussi
- Catering généreux et savoureux
- Embarquement à pied, toujours un plaisir
- Clin d’œil Alitalia bienvenu

👎 Points faibles :
- Siège non neutralisé en Business
- Faux contact à Rome, pénible pour une correspondance
- Confort du siège perfectible

Reste à voir si, sous l’aile de Tante Lüfthie, ITA saura conserver son charme tout en montant en gamme.