Flight routing
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- 3BA59 - Affaires - London → Cape Town - Boeing 747-400
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- 7BA6314 - Economique - Durban → Cape Town - Boeing 737-400
- 8BA58 - Affaires - Cape Town → London - Boeing 747-400
- 9BA430 - Affaires - London → Amsterdam - Airbus A321
- 10AF1641 - Economique - Amsterdam → Paris - Airbus A321
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Bonjour à tous et bienvenue sur ce dernier FR de vol domestique sud africain.
Ce vol doit nous amener de DUR à CPT afin de reprendre notre PNR retour BA J CPT-LHR-AMS. Bien évidemment, vous voyez que le routing fait l'impasse sur tous les vols prévus après car ils ont purement et simplement été annulés du fait d'un problème de maintenance sur le 747-400 du BA58, ce qui sera traité en fin de FR pour conserver une certaine logique (BA avec BA).
Nous arrivons à DUR et croisons devant le terminal une unité canine (K9 unit) en VW. Pas de "no photo", ouf !

À l'extérieur du terminal, on peut observer sans restriction l'activité sur les premières portes.

Ce matin, c'est un 787-8 immatriculé G-ZBJC de BA qui occupe l'une d'elles.

Un 737-800 de Comair/BA au décollage

Le terminal est spacieux, lumineux et en définitive très agréable. Comme je l'ai déjà souligné dans de nombreux FR, les installations sont à peu près vides.


Tout est propre, rien ne traîne, bref, parfait.

Airside, il y a de la couleur… les sièges alternent entre le vert pomme et le rouge vif, choix un peu curieux mais passons.
Les sièges sont tous situés dans le couloir, les portes n'en sont pas directement dotées. Pas fan de cet agencement, lorsqu'il y a du monde, l'accès à la porte serait coupé par le flux des pax allant aux autres portes pour ceux qui seraient assis du côté opposé. Pas franchement fluide.
Mais comme il n'y a personne, ça fonctionne ici sans problème, naturellement.

Les portes se résument en fait à des rampes descendantes, exemple de la A10



Pour le spotting, cette config ne convient pas, on ne peut en effet approcher des vitres pour éviter les reflets. On fera avec.
On commence avec ce 737-800 Kulula ZS-ZWO aux couleurs d'Europcar

Là, un 737 Classic, peut-être un 400 mais pas sûr.

Un A320 IAE de SA

ZS-ZWV 737-800 Comair/BA



Encore un magnifique 737-400 aux couleurs de Safair


Voilà, pas beaucoup de trafic et c'est un peu compliqué de la porte… heureusement que les vitres sont très propres.

Le 788 G-ZBJC de BA vu plus tôt, en partance pour LHR. Cette liaison n'a pas fait long feu, lancée le 1er novembre 2018 sur une fréquence de 3 vols par semaine, elle a pris fin en mars/avril 2021. Vu la fréquentation des installations, j'ai tendance à croire que c'est assez logique même si la période Covid y est probablement pour beaucoup.

Pendant ce temps, ZS-ZWU se pose

L'embarquement est lancé avec une heure de retard suite à un problème de maintenance. Pas de quoi s'inquiéter, j'avais prévu une correspondance longue à CPT.
On retrouve le classique BA des années 90. Pourtant, ZS-OAV a été livré neuf à MH en 1992. Il a ensuite été loué à Jet Airways puis à Skynet Asia Airways, devenue Solaseed Air (Japon). Vraisemblablement, un intérieur BA été installé au moment où il a rejoint la flotte Comair, en juin 2008 car l'intérieur MH est totalement différent. Cela participe forcément au feeling de "vrai avion BA" et non seulement par la livrée extérieure.

ZS-ZWU est notre voisin. Encore une fois, le choix du siège est étudié pour bien voir le design particulier de l'aile et du pylône du 737-400. La vue du hublot c'est bien, mais si on ne sait pas sur quoi on vole, pas d'intérêt.

BidAir Services charge nos bagages, d'ailleurs un 737-300F de BidAir Cargo est en arrière-plan

La notice de sécurité arbore un design aux couleurs de Boeing, comme d'hab chez Comair. Rigoureusement la même notice que les 737-800 (à part l'inscription -400)



Les 100 ans de BA sont illustrés par un Grand Koudou

Dedans, on trouve une pub qui donne soif de chocolat chaud, par exemple

Ce n'est jamais bon de regarder ces pages en Y, mais on s'inflige quand même la douleur

Au fait, le pas, correct mais je ne suis pas un grand gabarit (1,74m)

On repousse, ZWU a eu droit à l'embarquement piéton pour la partie arrière.
Au revoir King Shaka !

On passe à côté de cet autre A320 IAE ZS-SZG qui fait la promo de l'American Express locale, la seule à laquelle nous avons droit en France d'ailleurs (AF), Visa/Sofinco BA ayant échoué à peine lancée et les cartes LH/OS n'étant pas dispo à ma connaissance.

Le roulage est court, pas de file d'attente, nous atteignons la piste 06. Profitez de ce décollage en "ancêtre" comme disent nos amis belges, même si c'est plutôt pour les véhicules terrestres !
De belles vues habituelles en montée initiale



L'heure du service n'est pas longue à arriver. Dehors, nous observons une couche nuageuse assez développée mais qui semble épargner le littoral.

À l'intérieur, nous sommes toujours en 1990 mais les différents panneaux ont l'air en meilleur état que ceux du 734 pris sur un HRE-JNB en 2018 en J. C'est clairement un appareil qui n'a pas été maltraité par les pax.

La taille des hublots est généreuse et bien plus pratique pour prendre des photos que la forme ovale, par ailleurs. On soulignera au passage l'excellent état du verre des hublots, ce qui est loin d'être le cas sur toutes les compagnies possédant des appareils aussi anciens.

Côté catering, un sandwich chaud au boeuf et au fromage sera apporté par les PNC. Ma main pour vous faire une idée de la taille de la ration.

ça dégouline juste un peu !

Je compte toujours sur la gentillesse des PNC pour m'assurer une double ration… encore une fois, c'est la victoire ! Comme sur QF Link. Parfait. Consistance 100%, exactement le même produit.


Je m'aventure de nouveau dans la littérature de bord pour glaner quelques idées voyage : Montenegro

St Kitts et Nevis

Edinburgh

Ballintoy… il y en a pour tous les goûts et à l'heure actuelle je n'ai rien fait de tout ça !

Nous débutons bientôt la descente vers CPT

Aux environs de Vêrgenoeg Farm Stay, au Nord de la Towerkop Nature Reserve. C'est la région du Swartberg que nous survolons, cf. travelling GRJ-CPT.


Montagu, Langeberg

Au loin, le lac du barrage de Brandvlei. Au premier plan, Middelbosjesveld

Ici nous survolons Villiersdorp et la Theewaters Nature Reserve

Le lac du barrage de la rivière Berg à gauche, Franschhoek à droite, dispo en travelling du routing 2017

La vallée de Paarl


Stellenbosch avec notamment la Jonkershoek Nature Reserve en arrière-plan déjà vu sur le FR précédent, en fait les Hottentots-Holland mountains

Au fond, Bloubergstrand (travelling 2017). Nous longeons à présent la route n°7 jusqu'à Milnerton

Au loin, le port de Cape Town, Signal Hill et le Lions Head et le bas de la montagne de la Table.

En contrebas, le N1 City Mall le long de la route n°1

L'approche continue, on peut voir la traînée de condensation générée par les volets. Il me semble qu'elle n'est visible que dans certaines conditions d'humidité d'après ce que j'ai pu observer mais je ne suis pas un spécialiste.


La séquence complète en vidéo pour le plaisir d'entendre probablement pour la dernière fois en ce qui me concerne le 737-400 :
Nous sommes accueillis par un 77W de TAAG Angola, j'allais le qualifier de rareté mais TAAG en possède tout de même quatre. Je suis trop loin pour voir l'immat.
Parmi les queues visibles, un RJ85 Airlink, un A343 Lufthansa, le fameux 747-400 BA que j'étais censé prendre, un 737-800 mango…

Voilà pour les RJ85, ce sont encore les mêmes que dans le précédent FR, le duo ZS-TCO et TCP.

mango a fini de repousser, l'A343 LH est enfin visible mais cache la Reine des Cieux (en panne).

Nous approchons du terminal, il y a quand même plus de trafic à CPT qu'à DUR. Au moins 12 appareils présents. L'état du tarmac est là aussi vraiment très bon. Toute la signalisation est parfaitement claire et récemment refaite.

Nous aurons heureusement droit à un débarquement par la porte arrière et aucun jetbridge pour la porte avant.

Le zouave a été placé en retraite le 30 octobre 2019 soit trois mois après ce vol. Il a été démantelé en mars 2022 à JNB.

Adieu Comair, adieu 737-400. Quel avion, 29 ans de service. Quand on pense qu'aujourd'hui certains sont démantelés au bout de 5 ans (certes pour cannibaliser les pièces, mais tout de même).

En cette fin de FR, il faut bien passer par l'expérience BA 747-400. Evidemment, en prévoyant de voler sur un appareil qui frôle les 30 ans, il faut bien se douter que ce genre de déconvenues peut survenir.
A l'arrivée à CPT, direction les comptoirs BA, pas encore ouverts et qui ne resteront pas aussi vides, cette fois. Ils jouxtent les comptoirs SQ.

Assez rapidement, on nous annonce un retard de 2h, puis au final le départ est repoussé à J+1, 14h, arrivée prévue à 00h41 J+2 soit une nuit à passer à LHR avant de continuer vers CDG. Pas extra.

Nous sommes donc transférés par bus au Southern Sun Waterfront à Cape Town. Pas de différence entre F, J et Y a priori. Il faut quand même noter que BA a tout organisé assez rapidement, suspect. Le Southern Sun Waterfront accueillait en fait très souvent des vols BA annulés/retardés… on voyait bien que le personnel était rodé ! Cet hôtel est un incontournable de Cape Town, il est mentionné comme hébergement dans à peu près tous les tours opérateurs. Il est connu pour accueillir pas mal de grands groupes donc c'était un choix logique.
Bref, on a rapidement compris que le 747-400 générait vraiment de fréquents problèmes de maintenance à BA sur ce marché. La mise à la retraite de l'appareil semblait de ce point de vue appropriée, sans parler de l'obsolescence de la cabine non rétrofitée.




Nous avons été pris en charge pour petit-déjeuner, déjeuner et dîner, difficile de se plaindre. J'ai apprécié la communication dont nous avons bénéficié, même si c'est davantage le personnel de l'hôtel qui exécutait les obligations de BA.
Aucune proposition de reprotection n'a été faite sur le moment, ce qui n'est pas pour me déplaire, merci CE 261/2004 : jackpot.
Deux services sont assurés pour le dîner, un pour les nordistes, un pour les sudistes, aucun créneau pour les espagnols !

Quant aux horaires pour petit-déjeuner et déjeuner, tout le monde devrait être satisfait, sauf pour ceux qui mangent à midi tapant.
Idem pour l'intervalle des transferts vers CPT.
Bon me concernant, j'ai pris un Uber à 17h23 pour une arrivée à CPT à 17h42. Je voulais surtout arriver avant la foule au cas où il y aurait un nouveau retard, les possibilités de reprotection étant limitées vers CDG.

L'embarquement théorique était fixé 21h30. Honnêtement, je ne sais plus si ce vol a effectivement décollé ou non car notre agent de check-in (très aimable) nous a à ce moment proposé une reprotection sur l'A340-300 d'Air France en partance vers Paris… first come first served. Merci Uber, dont j'ai par ailleurs été remboursé sur demande auprès de BA, en plus de la compensation réglementaire. Encore un bon point.

Comme j'ai de l'humour… vu de la plage de Muizenberg quelques semaines avant la panne.

Niveau tarif, cet aller-retour AMS-LHR-CPT était vendu à 1300 EUR ppax (le bon temps).
J'ai utilisé des Avios pour payer une partie du prix car je n'en aurais pas eu d'utilité autrement. Je suis ainsi descendu à 1000 EUR ppax.
Ensuite, on applique CE 261/2004 soit 600 EUR ppax de dédommagement pour le retard.
Résultat ? 400 EUR ppax l'aller retour en J. Probablement mon meilleur coup, malgré l'expérience moyenne à l'aller et un inconvénient de taille sur le retard au retour.
Comair etait une bonne compagnie, c’est dommage qu’elle ait fait faillite.
Le 737-400, un sacré appareil et c’était une bonne occasion de le prendre une dernière fois.
Merci pour ce FR et le bonus.
En effet, SAA n'est pas mauvaise non plus mais il y avait un truc en plus sur Comair, la formation des équipages était certainement plus poussée.
Merci pour le commentaire !