Re-bonjour à toute la communauté FRiste et bienvenu(e)s à notre dernier leg de ce long routing printanier 2024.
Ceci nous conduira jusqu’à un chouette archipel subtropical, chouchou d’un collaborateur fourré, à la recherche perpétuelle -et souvent infructueuse- de becquetance.
Flight routing
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- 5IB1513 - Economy- Madrid > Arrecife - Airbus 320
Une longue correspondance nous a permit de profiter des ruelles du centre de la capitale espagnole. (Lavapiés est toute une autre chose qu’il y a une douzaine d’années).
Le service de bus depuis la Gare d’Atocha nous ramène à bon port et les démarches au T4 se déroulent sans encombre. En un tour de main, l’entrée du salon Dalí apparait sur nos yeux.

LE SALON DALĺ, EN DÉTAIL
Ici, accueil expéditif et légèrement insouciant.
Très vite on se retrouve au-delà des barrières.

Un très grand boudoir nous attend !

Voici le même espace, en contre champ.

Ce réfectoire constitue le point de restauration que les visiteurs retrouvent en première instance, juste après le franchissement du seuil du salon.
Il est suivi par un intermède, qui accueille des tables et des sofas, à la façon d’un ‘diner américain’.

Ainsi qu’un bar aux spiritueux, à l’extrémité opposée.

Ce même intermède, en contre champ.

Notre parcours vers l’arrière-fonds du salon se poursuit.

Et on retrouve le deuxième point restauration (souvent plus calme que le précèdent).

Mais notre résolution nous amène à tourner à droite.

Car notre mission primordiale en ce moment est de regagner les douches.

Comme les images témoignent, celles-ci sont amples, propres et bien achalandées.

A défaut d’être présentés d’une manière respectueuse de l’environnement, les produits soins corps et cheveux sont écolos et de qualité.

Cette douche représente une aubaine, après une longue journée qui, à vrai dire, a débouté à Abu Dhabi.
Rajeuni, on est prêt à attaquer la pitance.
En sachant qu’on pourra profiter d’un ‘Todo el día’, voir d'une ‘Almuerzo’, mais pas d’une 'Cena'.

Voici un plan plus détaillé de ce qui est offert. Essentiellement, ce sont des plats chauds entre 13h-16h ou 20h-23h, et du tapeo en dehors.

Ci-dessous, le lieu des faits.

Puisqu’on est en horaire de ‘Merienda’…
… on va retrouver des salades variées…

… accompagnées d’huiles, tabascos ou eaux plates.

Ainsi que des fruits…

… des desserts ou des olives…

… et plein de cochonneries.


Des entremets un peu plus respectables peuvent être également retrouvés.

Celle-ci est une des nombreuses stations essence, éparpillées sur le salon.

Equipée de tout le nécessaire pour étancher sa soif.

Eaux ou Cacaolat.

Cafés ou thés.

Et blondes ou brunes relevées.

Un regard détaillé sur notre merienda.

Elle sera suivie d’un souper léger et délectable, étant donné que la barre des 20 heures a été franchie.

Tant la crème de lentilles comme le curry aux pois chiches se révélèrent de belles découvertes.
50 minutes avant le décollage théorique de notre vol, on décide de quitter cet agréable salon, dont la fréquentation s’est fortement amoindrie depuis la conclusion de la vague d’envols pré-nocturnes (19h-20h).
UN PEU D’AÉROPORT MAD
Le motif de cette évacuation impromptue est à retrouver dans la lettre S collée au terminal de départ de notre oiseau, car elle implique devoir faire une petite tournée en train automatique.
Voici la gare de cette ligne ferroviaire, côté Terminal 4.

Très peu de acquéreurs, en cette heure tardive.

Tout se passe sans encombre et en moins de dix minutes on regagne les quais de la gare du T4S.
Les escalateurs nous amènent aux filtres transnationaux.

Que nous sommes dispensés de traverser car notre parcours reste domestique.
Pour autant, le décor ne change guère de celui qui adorne les portes dédiées aux long-courriers Outre-Schengen.

Tout semble être prêt et on n’attend plus que le feu vert.

Ça y est, le vert nous a été dûment octroyé.

L’AVION PETIT D’IBERIA EXPRESS
A bout de souffle après avoir complété un très long parcours sur plusieurs passerelles, notre destrier peine à montrer son nez.

La queue de cette même créature.

Et une porte, qui nous permet de sonder ses entrailles.

Voilà à quoi celles-ci ressemblent.

Sièges fins et espacement serré, dans un continuum presque infini.
Plus bas, une des cellules qui composent ce maelström de banquettes.

Étonnamment, la distance avec le siège de devant n’est pas si exiguë que ça.

On repousse à l’heure.

Ce qui nous offre la possibilité de faire nous adieux à Barajas en toute tranquillité.

Et en mode disco-night.

Les lumières seront éteintes lors de notre décollage et le demeureront pendant toute notre croisière des cieux atlantiques.

Elles donneront le ton et mes paupières suivront docilement leurs prescriptions.
Aux dires des érudits, il est possible d’acceder à une offre de divertissement non négligeable et gratuite moyennant ses propres appareils électroniques. Et j’imagine qu’une offre payante de ravitaillement est aussi proposée.
Mais mon épuisement ne m’accorda pas l’opportunité de profiter de tout ça.
C’est deux heures plus tard, une fois notre descente entamée, que j’ouvre les yeux.
Les lueurs d’Arrecife nous accueillent.

Et on regagne notre porte 5 minutes après l’horaire d’arrivée estampillé sur les calendriers d’aviation.

Ce cliché marque la fin d’un ‘vol-couchette’, qui représenta la dernière des six étapes parcourues afin de relier MYJ avec ACE.
Merci de votre lecture et de vos éventuels commentaires.
Ce lounge est vraiment bien pour un lounge schengen. Les espaces sont assez bien conçus, le mobilier suffisamment confortable, il y a ce qu’il faut: Un bon buffet et un bar à vins, des douches, une salle de repos. Et pour y avoir passé du temps, surtout du temps où je prenais souvent le vol de 23h pour Lisbonne, il est calme et agréable le soir une fois la vague de départs de 19-20h terminée.
Pas de chance d’être partis des portes M au satellite.
En tout cas, ça fait un très long voyage depuis le Japon. Et beaucoup de vols!
Merci pour ce FR
Je méconnaisais l'existence d'un telle salle ! Bon à savoir.
Le bar à vins est un des charmes de ce salon.
Tout ça, c'est un peu la faute de ce site. Il y a une demie douzaine d'années, je n'aurais jamais osé penser à faire tellement de détours pour aboutir à un endroit.... Mais le virus de l'aviation est rentré et parfois on fait des choses incongrues :-)
Merci, Moritz, pour le lecture et les mots.
À bientôt.
Je ne vais pas dire le contraire. Ça a aussi affecté ma manière de voyager 😅