Bienvenu(e)s au quatrième palier de notre aventure printanière 2024.
Flight routing
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- 3EY49 - Business - Abu Dhabi > Barcelona - Boeing 787-10
On se retrouve à AUH, de l’autre côté des contrôles de sécurité pour les passagers en correspondance.

A cette heure innombrable (il est 5 heures du matin à Manille et 1 heure du matin à Abu Dhabi), les jeunes agents étaient plutôt désœuvrés et le passage se fit en un clin d’œil, sous l’auspice de pudiques sourires.
LA BÊTE AUH
Le débouché des contrôles surplombe l’ossature abdominale d’un grand monstre paléolithique.

Finalement, peut-être que tout ça revient à une question de style. Donc à des choses mondaines.
Mais je ne m’y retrouve vraiment pas dans ce genre d’espace.

Il parait, nonobstant, que ce design ne manque pas d’admirateurs. Y compris certains d’entre vous, contributeurs de ce site. Alors, pour tenter de démêler ce casse-tête ayons recours à des adages populaires : à chacun ses gouts et, surtout, que la vie soit belle !
En tout cas, j’essaie de digérer tant bien que mal toute cette exubérance.

Et méandrer jusqu’au salon affaires d’Etihad, érigé dans une localisation plutôt excentrée.

ACCALMIE (UN DE SES SALONS)
Voici son entrée.

L’accueil est charmant et se déroule sous une ambiance digne de salle de travail de startup : des tabourets de bar, beaucoup de tablettes et nulle surface horizontale.
Au 3ème étage (celui de l’accueil), de fines et longues étendues sont occupées par des salles de restauration ainsi que par beaucoup de convives.

Essayons de voir plus claire, aux étages supérieurs.

L’atmosphère du 6ème et dernier étage (ne cherchez pas le 4ème, car il n’existe pas) est un peu plus douillette.

Et un petit poil moins engorgée.

Quelque part dans le monde, il est toujours l’heure de l’apéro (et beaucoup de chalands de l’estaminet EY ce soir le savent).

Ce salon se déploie en trois fines et très looongues tranches, superposées en hauteur et exposées a des vues extérieures (malencontreusement, impossibles d’évaluer à cette heure-ci).
Il ne reste qu’une heure et demie avant notre prochain décollage. Nous ferons, donc, simple et rapide (la description graphique du salon en souffrira).
Du ravitaillement, en libre-service.
Tout a l’air correct et très consensuel (au gout du plus grand nombre).

Notre maigre sélection nous aidera à faire passer le temps entre deux mails.


Il s’ensuit une visite aux lieux d’aisances, parfaitement entretenus.

Le tictac se poursuit et il nous ramène près de l’heure H.
Notre initiation au salon Etihad aura été fugace, rendant sa découverte incomplète. Néanmoins, je me dis que les plus de 7 heures de correspondance au retour nous permettront d’analyser en détail cet antre d’hédonisme.
REGAGNER NOTRE APPAREIL
Le ventre de la bête nous accueille à nouveau.

Parfois on n’arrive vraiment pas à reconnaitre le chemin adéquat à emprunter…

Deux ou trois hésitations après, on finit par identifier la position du secteur A (d’où partira notre vol) et l’ambiance change, se détend quelque peu.
Toutefois, même dans les espaces de transition, des gestes tortueux réussissent à se faufiler dans le décor.


Notre aéronef nous attend à l’extrémité du bras des portes A, mais la marche pour s’y rendre n’a pas été longue.

En ce secteur d’AUH, les voyageurs se retrouvent dans des espaces ‘scellés’ (mais équipés de toilettes), avant de regagner leur carriole.

Ce sont des arrangements qui, d’une façon générale, ne m’enthousiasment guère.
Afin d’y acceder, il faut éprouver un contrôle de documents qui précède un ultérieur contrôle, une centaine de mètres plus tard ?!?!??!.

En dépit de son énorme façade, bien exposée à midi (un acquis lors qu’il fait jour, et, peut-être, une aberration environnementale), ce sas d’attente s’avère bien exigu.

Par bonheur, l’embarquement est en cours lors qu’on franchit le premier contrôle et on peut enchainer avec le deuxième sans nécessité de séjourner dans ce fastidieux interstice.
NOUVELLE CABINE
Un extrait du fuselage de notre destrier.

Et la porte qui nous permet de le monter.

L’accueil du personnel s’avère sympathique. Une fois leur bénédiction atteinte, nous pouvons entreprendre la découverte de la cabine J, qui transpire une mine bien plus conviviale que celle équipant notre B777 précèdent.

Voici notre siège (8K).
On dirait qu’il manque un de ses trois hublots, mais ça aura un impact néant sur le bien-être global (surtout dans ce ‘court’ vol de nuit).

Une flute de champagne vient faire compagnie à la trousse de confort, qui commémore le 20ème anniversaire de la fondation d’Etihad Airways.
Santé !

Les impressions une fois assis sont beaucoup plus positives que 10 heures auparavant : l’espace est généreux, le siège plus large et moelleux, l’écran plus nette et les commandes plus faciles à opérer.

Le tout frôle l’apothéose, lorsque le menu du jour tombe entre nos mains : 6 options de petit-déjeuner secondées par de la salade, des nachos, un appétissant steak sandwich ou bien une panoplie de ‘cochonneries distinguées’ (madeleines, baklava, des chips ou du formage).
Music to my ears.

De mémoire, le menu des breuvages demeura inchangé par rapport au leg précèdent. Mais décoller à 3 heures du matin et atterrir à 7 heures de l’aube ne devrait pas, en principe, inciter à des débauches alcooliques. Assurément, cafés ou tisanes feront l’affaire ce nuit pour moi.
Une serviette humide -oshibori, de son nom original- nous est distribuée avant d’entamer les manouvres pré-décollage.

Les distinctions avec le vol antérieur se poursuivent : la télécommande est plus moderne et capable que celle installée aux B777. On dirait qu’on vient de troquer un terminal Nokia contre une console portable genre Switch ou PS.

De même, l’interface du système de divertissement est beaucoup plus intuitive et facile à naviguer sur les écrans du 787.
Je le suppose bien équipé de contenu, car tout avait l’air récent et proprette. Mais mon exploration fut très succincte.
Une chose qui m’interpella fut l’affichage de nouvelles de dernière minute sur la page d’accueil du système.

La prise de commande intervint un peu avant notre roulage et je transmis mon désir de repousser au plus tard possible le service.
Finalement, nous nous envolerons avec 25 minutes de retard et dans la plus grande obscurité.
Ce dont j’avais vraiment envie à ce stade-là était de compléter la nuit.
Ici, un surmatelas (que j’avais confondu avec un deuxième oreiller, lors du vol précèdent) ajoute une couche de confort complémentaire à ce siège, à la base déjà bien aiguisé.

FIN RAVITAILLEMENT
4 heures réparatrices se sont écoulées, lors qu’on vient nous réveiller.
Plus ou moins, ça corresponde à l’instant où on entame la Mer Adriatique.

La table est dressée et je lance un film hollywoodien en attendant l’arrivée du petit-déjeuner.

Des fruits frais et de la viennoiserie (qui viennent d’office) sont accompagnés par un très photogénique bol d’açaì et un thé de Ceylan.

Léger et frais. Il s’avéra un bon choix.
Cette soupe fruitée sera complémentée par un croissant au saumon-fumé, également bon.

Ni les œufs (brouillés ou en omelette) ni le pain perdu ne seront savourés. Néanmoins je me sens capable d’affirmer que, dans l’ensemble, Etihad nous proposa une très belle offre de petit-déjeuner.
On a à peine le temps de finir notre film qu’on touche déjà le sol catalan. 15 minutes avant l’horaire prévu.
Les moteurs s’arrêtent très loin du terminal, mais il ne s’agit vraisemblablement pas d’une défaillance. C’est juste qu’on est déposé au large, en cette heure intempestive où les mouvements à BCN sont proches du néant ?!?!?
Tout de même, merci avion, merci équipage. Merci, merci.
BCN, AMICS PER SEMPRE
Une fois l’escalier rattaché, la fraicheur de l’hiver barcelonais nous donne la bienvenue.
Extrait du fuselage, duplicata de celui immortalisé au désert émirati.

Epaulé par un grand machin.

On s’éloigne et l’ensemble de la partie antérieure de notre destrier apparait sous notre objectif.
(Les services pour les passagers à mobilité réduite y sont présents).

Un bus dédié à la classe affaires nous amènera au pied du terminal 1 avec diligence.


Où les explications du système de livraisons (y compris celui des bagages volumineux) sont très claires et facilitent l’expérience passager.

Des informations plus précises sont à retrouver sur ces tableaux numériques.

Qui confirment que nous sommes le seul vol à occuper la salle de livraisons (nos frères et sœurs qataris prendrons bientôt le relais).

Mais, en réalité, nous n’avons pas besoin de nous soucier du bagage, car on a déjà avec nous tout ce qui nous appartient.

Regagnons les banderoles rosées du MOCO*

* (drôle de nom pour un musée, du point de vue de la langue espagnole).
Qui peuplent la salle d’arrivées de l’aéroport d’El Prat.

Il ne nous reste qu’à enfiler ce looong convoyeur.

Afin de regagner l’étage des départs.
Car il y a des vols domestiques qui nous attendent dans les prochaines heures.

C’est ici qu’on donne conclusion à notre récit.
Merci de votre lecture et de vos éventuels commentaires.
Très bons vols à tous et toutes.
Merci pour ce FR !
Le debarquement au large a BCN ne me surprend pas, l'aeroport etant en sous capacite pour l'accueil des vols LC qui se multiplient depuis le Covid. Le projet de nouveau terminal, pret de l'ancienne tour de controle, doit repondre a ce probleme pour les vols Lc,
Fins després !
Merci, Nico, pour toutes ces précisions sur les plans d'élargissement de BCN. Autour desquels j'ai entendu dire qu'il y a une belle bagarre!
Finalement, un débarquement au large dans un climat tempéré et où les précipitations sont plutôt rares n'est pas vraiment une punition.
Bons vols et, oui, fins ara !
Bonjour et merci pour cette suite.
L'aerogare de départ comble les amateurs avant-gardistes.
Le salon tient du gigantisme, il est naturellement très approvisionner question nourriture.
A bord, la cabine est beaucoup plus confortable que celle précédemment visité.
Le petit-déjeuner donne envie, et le choix entre plusieurs plats convenable.
Arrivée au large à BCN avec l'avantage de bénéficier d'un bus dédié.
A bientôt !
Merci Hervé pour la lecture et la juste synthèse du vol.
La riche offre du petit-déjeuner fut une belle surprise pour moi. Ainsi que, évidemment, le confort du siège, qui aida à redresser les impressions initiales d'EY.
Le transfert en bus à l'arrivée fut vraiment court et bien géré.
Merci encore et à bientôt.
Merci pour ce FR ! Une prestation de qualité de la part d'EY. Je trouve le "protocole catering" adapté avec cette offre à la demande, et votre sélection donne envie ! A bientôt
Merci pour le lecture ainsi que pour le commentaire.
Le menu du petit-déjeuner se révéla gargantuesque ! Et bon. C'est aussi appréciable de pouvoir piocher dans le menu, où l'on va retrouver des repas moins typiques à manger au petit matin.
Bons vols et à bientôt !
Belle prestation d'EY qui remonte le vol un peu en demi-teinte de Manille à Abu Dhabi.
Le catering a l'air bon mais aussi copieux.
Merci pour ce FR