Bonjour à tous,
Nous voici tout juste débarqué en provenance de Lyon et comme vous pouvez le constater, direction Singapour, une ville que j’ai dans mon cœur puisqu’elle m’avait accueilli il y a un peu plus de 7 ans pour mon tout premier voyage. Voilà un moment que je m’étais fait la promesse d’y retourner, ce sera donc chose faite !
Si l’idée de retourner à Singapour me trottait en tête depuis quelques années, elle fut accentuée par la demande de mon ami l’agent E. de l’y emmener, ce dernier n’ayant jamais été plus à l’est que Dubaï sur la carte.
Bien évidemment, la ville étant située à près de 11.000km de Paris, il était tout bonnement hors de question d’y passer 4 jours puis de rentrer. L’idée sera initialement de poursuivre notre séjour sur une autre destination avant qu’un délire et une décision prise sur un coup de tête ne nous pousse à faire encore plus… Mais où est-ce qu’il veut nous emmener ??? Et bien, restez à l’écoute et vous le découvrirez, un peu de suspense ne fait pas de mal ! ;-)
Pour la construction du routing, l’agent E. me fait confiance et me laisse faire. Il nous faudra pour commencer, un aller-retour Paris - Singapour. Souhaitant maximiser les avantages de nos statuts Flying Blue Gold et Silver, c’est tout naturellement vers Air France que je me dirige mais je me confronte de suite à une douche très froide, voir même glaciale… 1000€ en tarif light.
Pour moi, c’est tout bonnement hors de question et une escale à Amsterdam n’y change rien. La compagnie la moins chère sur la ligne est Etihad qui nous propose l’AR à 750€, mais une récente expérience avec eux au moment de la réservation m’avait dissuadé. À savoir que l’ensemble du routing a été acheté fin janvier soit plus de 8 mois avant le départ.
Je cherche donc au départ d’autres villes accessibles par le TGV et tant pis si le parcours sera digne d’une mission d’exfiltration à Kaboul. La première sera la bonne : Lyon.
J’arrive à décrocher un tarif de 637€ aller-retour soit 363€ d’économies par rapport à un départ de CDG, alors autant vous dires qu’on a sauté dessus comme des pigeons sur un reste de kebab à Gare du Nord.
Nous descendrons à LYS en TGV grâce à nos tarifs GP R1 Cheminots (‘FC’ pour les connaisseurs). L’aller ne posera pas de soucis, nous optons pour un vol LYS-CDG, 5h de connexion à Paris puis pour le vol CDG-SIN du soir.
Pour le retour, nous opterons pour le vol de jour de Singapour à Paris qui est moins cher et opéré en 787 (Modèle que je n’ai jamais pris chez AF), puis l’option train pour rentrer sur Lyon. Chose qui nous permettra de récupérer nos bagages, de rater volontairement le train et de rentrer directement chez nous en région Parisienne.
L’achat du reste du routing sera détaillé au fur et à mesure !
Flight routing
- 1
- 2AF256 - Économique - Paris —> Singapour - Boeing 777-300ER
- 3Snorkeling, rizières et lieux instagrammables au programme !
- 4Un remake de Tintin
- 5La réalisation d’un TRÈS GROS rêve après 15 ans d’attente
- 6Retour de Singapour à Paris en 787-9
Aéroport de Paris Charles de Gaulle
Après un vol des plus classique en provenance de Lyon, c’est au Terminal 2G que débute notre transit Parisien. Nous passerons la PAF au 2G où nous éviterons donc d’avoir à faire une queue bien trop longue.
C’est ensuite par bus que nous rejoindrons le T2E, hall L.



Le chauffeur nous offrira une visite non-commentée de l’aéroport, croisant au passage le F-HTYO, un des nombreux A350-900 d’AF et l’un des rares que j’ai déjà pris. C’était en septembre 2022 entre Paris et New York.

Nous finissons par débarquer au hall L, après le PIF. Passer la PAF au 2G et zapper le PIF, c’est quand même bien agréable !

Notre vol est bien prévu à l’heure, dans 4 heures.

Puisque nous n’avons rien d’autre à faire, je suis ma compagnon l’agent E. qui presse le pas pour se rendre au salon.

L’accueil au salon est souriant, j’enregistre mon invité et nous voici dans un lounge déjà très rempli. Nous galèrerons un peu pour trouver une place.

Nous passerons notre temps à discuter, à juger les passants et à préparer les derniers détails de notre séjour.
Quand viendra l’heure de manger, je me rendrai aux buffets. Ceux-ci sont bien fournis.







Je me laisserai tenter par le « show kitchen » de ce soir pour mon dîner !


L’espace Clarins est présent dans ce coin du salon. À 17h30, il restait encore 2 créneaux disponibles avant la fermeture.

De nombreuses douches sont disponibles pour pouvoir se laver avant de prendre un vol qui sera bien long dans mon cas… Rien de mieux pour se détendre.

Coup d’œil à FR24 sur les coups de 19h pour savoir quel appareil a été affecté sur mon vol… Il s’agit du F-GZNK, un appareil que j’ai déjà pris et avec qui je partage un point commun si je puis dire…

Nous quitterons le salon vers 20h pour faire quelques achats au duty-free et tirer le portrait à notre oiseau du jour.

Nous arrivons en porte où notre vol est prévu à l’heure.

Notre coucou nous attends bien sagement.
Mon dernier vol a bord du F-GZNK remonte à novembre 2023 entre Paris et Johannesburg. À l’époque, il avait été un des premiers, voir même le premier 777 configuré avec les nouvelles cabines « Loisirs ». Surprenant donc de le voir aujourd’hui avec les nouvelles La Première. À l’heure où j’écris ces lignes, les nouvelles cabines la Première volent sur 3 destinations : Singapour, Los Angeles et New York.

Le Flight-Report
L’embarquement débute 2 minutes après que nous ne soyons arrivés en porte. Personne n’étant pressé d’embarquer, nous sommes les premiers à nous glisser dans la file.


Deux passerelles sont connectées à l’avion, une pour La Première et une pour le reste de l’avion… En bref, une passerelle pour 2 PAX et une autre pour 308 PAX. L’avion sera complet dans toutes les classes, reste juste 2 places en First.


Voici donc le « point commun » dont je vous ai parlé, que je possède avec cet avion et qui me procure un vrai plaisir de re-voler à son bord… Le F-GZNK est baptisé « Fontainebleau », Fontainebleau étant ma ville de naissance et -presque- de résidence aujourd’hui !

Instant porte

Et un fuselage bien propre. L’avion est sorti de son rétrofit de cabine il y a moins d’une semaine et il n’a fait qu’un aller-retour à New York puis un à Los Angeles. Ce sera donc le 5ème vol de cette nouvelle cabine qui devrait être comme neuve.

L’accueil en porte est souriant.
Nous voici désormais à bord de cette boîte de conserve pour les 14 prochaines heures au minimum.
Un passage par la cabine J qui m’était proposée à 1600€ en upgrade lors de l’OLCI…

Étrangement, j’ai zappé la photo de la W mais elle m’était proposée à 679€ pour ce vol.
On se retrouve donc directement dans la première cabine Y.

Puis nous filons jusqu’au fond de l’avion. Pour nous assurer un petit confort supplémentaire, nous avions réservé 2 sièges duo situés sur la dernière rangée de l’avion.

La cabine vue de derrière avant qu’elle ne se remplisse.

Installation à mon siège, l’agent E. m’a gentiment laissé le hublot.
L’écran est d’une taille tout à fait convenable mais l’important pour moi, c’est son contenu qui est vraiment top.


Sur le siège, on retrouve l’armement classique avec casque, oreiller et couverture.


La notice de sécurité restera bien entendu à bord.

L’embarquement se termine dans les temps.
Le CDB se présente et annonce d’emblée une mauvaise nouvelle : Un calculateur est défaillant et l’avion se croit le « 22 mai 1945 », impossible de partir comme ça, les techniciens sont sur la panne et cherchent le problème donc pour l’instant on ne part pas.
20 minutes après l’heure de départ prévue, la panne est identifiée, le calculateur doit être changé, 30 minutes d’intervention annoncées puis si les tests sont concluants, 20 minutes supplémentaires pour rentrer à nouveau le plan de vol dans l’ordinateur.
Finalement, nous pouvons partir à 22h40, soit avec 1h25 de retard.

Les démonstrations de sécurité sont présentées.

Nous laissons le F-GZNH qui profitera d’une nuit au sol à Paris avant de partir le lendemain pour un aller-retour à la journée sur Tel Aviv.

Nous voici enfin en route, déjà que ce vol s’annonçait long… Là, on a gagné 1h30 supplémentaire à bord.

On s’aligne à 22h50 sur la 26R et on décolle dans un vacarme assourdissant. L’avion est très chargé et les 4215m de piste ne seront pas de trop pour s’arracher du sol.

Un dernier au-revoir à Paris que nous reverrons dans 16 jours.

Une fois à haute altitude, je me connecterai au Wi-Fi, celui-ci fonctionnera relativement bien pour l’envoi de messages.

Un passage est effectué pour distribuer une serviette rafraîchissante.

Nous arrivons au dessus de chez de nombreux membres de ce site que je salue, alors que le repas fait son entrée.

Au menu ce soir, l’éternelle sauce à l’estragon servie (oui, oui, le composant principal est la sauce !) avec son poulet, sa purée et ses quelques haricots verts.
En apéritif, le retour des flûtes au sésame. En entrée, la salade de crudités bien connue et en dessert, le traditionnelle clafoutis aux quetsches qu’on ne présente plus.
Toujours la même critique que d’habitude, c’est bon mais ça manque cruellement de renouveau et de quantités.
Le plateau tel que servi :


Le service sera très long et se terminera par une proposition de thés/cafés au dessus de Belgrade. Juste avant de dormir, nous serons secoués par de très fortes turbulences qui dureront bien 45 minutes.

Je tomberai dans les bras de Morphée peu après le débarrassage, je parviendrai à bien dormir pendant environ 2h30/3h.
À mon réveil, nous sommes au dessus du Turkménistan. Dehors, il commence doucement à faire jour.


J’en profite pour aller me dégourdir une première fois les jambes. Je retrouve au galley des PNC bien sympathiques mais ayant hâte que leur tour de garde se termine… Tu m’étonnes, il est plus de 3h du mat’ à Paris !
Le bar est dressé avec quelques trucs à boire et à grignoter.


Retour à mon siège, où je jèterai de nouveau un œil dehors…
Nous survolons les Monts Hissar à la frontière entre l’Ouzbékistan et le Tadjikistan dont les plus haut sommets dépassent les 4500m d’altitude.
Un superbe spectacle !



Nous continuerons en bifurquant vers le sud, nous quittons le Tadjikistan, une brève incursion par l’Afghanistan et nous voici au dessus du Pakistan et de l’Himalaya.

Les photos parlent d’elles-même… Nous sommes au beau milieu de nul-part avec des sommets à plus de 6000 voir 7000 mètres nous entourant. Nous aurons même la chance d’apercevoir le K2 au loin.


Des moments vraiment exceptionnels !

Nous traverserons ensuite l’Inde par le nord mais la pollution de l’air et les nuages nous empêcheront de voir grand chose.
Même si les mauvaises ondes de ma copine KL651, A.K.A. « Vipère » auraient souhaiter me voir dérouté ici, ça n’aurait même pas été possible de part la mauvaise visibilité… Tsssss


Après cette parenthèse enchantée, je commence à trouver le temps long, je tournerai un peu en rond entre mon siège et le galley.
1h30 avant l’atterrissage, le service du petit-déjeuner débute.

Je commence à être un peu barbouillé après une courte nuit et un long vol donc je me contenterai seulement du yaourt à boire.
L’élément chaud servi est une brioche tomate/chèvre… Beurk !


Le débarrassage est effectué 50 minutes avant notre atterrissage à Singapour.

La cabine est d’ailleurs préparée très tôt pour l’atterrissage.

La descente débute 30 minutes avant l’atterrissage initialement prévu, néanmoins, le CDB annonce quelques tours d’hippodrome à venir.

On aura finalement gagné 3 tours, record personnel égalé, ex-aequo avec déjà 2 arrivées à Heathrow.

Approche finale sur Changi…


Pas de doutes possible sur la destination vu les appareils stationnés.

Et un atterrissage tout en douceur !

Aéroport de Singapour Changi
Après 13h08 de vol, bienvenue à Singapour.


Le roulage sera rapide et nous viendrons nous garer à côté de ce gros mérou Emiratis.

Le débarquement sera un peu longuet, normal, étant assis au fond de l’avion…
Je saluerai l’équipage qui aura été top et qui semblent comme nous, content d’arriver !

Après 7 ans, 2 mois et 6 jours… Soit 2624 jours, je foule de nouveau le sol Singapourien.
À la sortie de la passerelle, de nombreux agents sont là pour orienter les PAX… Plus de 100 personnes étaient en connexions dont une cinquantaine rien que pour Bali. Avec 1h30 de retard, la majorité ont loupé leurs correspondances.

Merci F-GZNK ! Nous aurons donc passé près de 15 heures à son bord.

Je retrouve les longs couloirs en moquette de Changi.

Dernière vue sur notre coucou.

On se dirige ensuite vers l’immigration où c’est quelque peu le bazar. Désormais, l’accès au territoire singapourien se fait via des e-gates. Néanmoins, il faut au préalable avoir rempli un formulaire d’entrée gratuit sur internet ou sur l’appli « My ICA mobile » (Dispo sur Apps Store et Play Store), chose que visiblement beaucoup ignorent…
Résultat : Des files pas organisées et des gens qui se font refouler par la machine sans comprendre. Les agents sont débordés et c’est un peu la pagaille chez les visiteurs étrangers. Après 10 minutes d’attente, l’agent E. et moi finissons par réussir à passer et en 15 secondes chacun, nous sommes admis à Singapour.

Nous allons ensuite récupérer les bagages… Les Sky Priority sortent au moment où nous arrivons devant le tapis et la mienne me tombe directement sous le nez. Celle de mon camarade sortira à peine 3 minutes plus tard.
Un détour par Jewel histoire de faire une photo et nous filons prendre un taxi qui nous conduira à notre hôtel situé à Chinatown. Le métro est disponible et moins cher, mais dans l’état d’épave où nous sommes, nous avons préféré la facilité et la rapidité.

Merci pour ce FR.
Après le voyage en Turquie sous le signe du mensonge, voici venu celui en Océanie sous le signe de la cachotterie....
13h de vol en éco, je comprends vraiment l'interet de couper le voyage par le Golfe dans ces conditions.
Messire! Un sarrasin!
L'entrée présente mal, on dirait du vomi.
Attends d'etre rentré pour crier victoire... Les avions arrivent très bien à se poser à Dehli malgré la pollution
J'arrive de Charenton Ecole et les taxis sont ivres et ont refusé de me prendre.
Merci de ton commentaire Vipère ! ;-)
C’est bien, t’as tout fait foirer ! Heureusement que tout le monde était déjà au courant de la destination finale !
Ouais, alors se taper une escale en plein milieu de la nuit dans le Golfe, c’est tout aussi chiant, pour le coup, je préfère les 13h en non-stop…
Et bon appétit si vous êtes à table…
Non, ça va bien se passer, je le sent ! :-)
À bientôt Dame Ginette
Merci beaucoup pour ce FR.
C'est un choix intéressant le dernier rang de la cabine, des avantages pour le vol mais un long débarquement.
Merci Benjamin pour le partage !
Zut alors ce vol vers Ouagadougou est bien bizarre, heureusement que Bamako arrive bientôt !
Je te trouve de moins en moins "difficile" côté catering, fût un temps tu ne mangeais pas grand chose maintenant tu es presque un homme ^^
Bon entre nous la brioche chevre tomate du petit déjeuner, celle là serait restée là ou elle est pour moi aussi.
A bientôt !
Merci pour ce FR 😃
Avec les tarifs grand public cela devient vite moins intéressant (quoique si on prend les Grandes Lignes certes plus lentes...)
Magnifique effectivement. Le survol d'un massif enneigé est toujours un grand spectacle
A bientôt 😉