Après quelques temps d'absence, me voici de retour pour vous narrer non pas un récit très original, mais le dernier des mes quatre allers-retours vers l'île de Beauté de l'année 2024, une année que l'on peut qualifier de Forza Corsica ;-)
Comme nous ne partons que pour le week-end et que nous travaillons ce jour, c'est le dernier vol du vendredi qui aura nos faveurs, avec un horaire tardif pratique et qui nous permettra d'éviter les bouchons de la région parisienne.
Côté routing, l'aller-retour se fera en 320neo qui compose désormais la majorité de la flotte XK :
Flight routing
- 1XK787 - Economique - Paris → Bastia - Airbus A320neo
- 2XK786 - Economique - Bastia → Paris - Airbus A320neo
Après avoir déposé la voiture au parking P2, nous nous retrouvons dans les méandres d'un Orly bien vide à cet horaire :

Le parcours vers Orly 3 nous fait passer sous l'inénarrable astrolabe, témoin des âges, qui dévoile les secrets des cieux aux voyageurs perdus ^^

Pas plus de monde à Orly 2 où nous irons pour l'embarquement après le détour par Orly 3 :

Bon, autant dire qu'Orly est complètement vide en ce début de soirée, ce qui s'explique aisément au vu du faible nombre de vols restants :)

Malgré le fait que les voyageurs du terminal se comptent sur les doigts d'une main, c'est bien vers le bandit manchot que nous serons dirigés pour étiqueter nous même notre valise (qui n'a pour seule utilité que de ramener de nombreuses victuailles de l'ile de Beauté !) :

Après notre détour à Orly 3, puis notre retour à Orly 2 dans un cheminement toujours aussi peu pratique, le PIF sera passé sans aucune encombre, tout est quasiment fermé ici, nous nous dirigerons vers le Relay qui reste seul à être ouvert pour prendre de quoi s'hydrater :

Quelques âmes se cachent tout de même en salle d'embarquement :

L'embarquement en passerelle sponsorisée se fait à l'heure :

Instant porte et playstation :

Fuselage shot de notre oiseau qui est F-HXKJ, que j'emprunte pour la quatrième fois de l'année :

Entrée dans la cabine qui est bien connue :

Nous nous arrêtons au rang 8 ce soir, je n'ai guère pu avoir mieux étant loin d'être le premier à l'enregistrement en ligne :

Aucun voisin à cet horaire, nous sommes parmi les derniers à partir. Je remarque que notre winglet n'est pas décoré au couleur de la compagnie :

Le pas est satisfaisant pour la durée du vol :

Le choix de ce rang a été le bon, puisque nous n'aurons aucun voisin sur notre triplet, ce qui sera d'ailleurs le cas de plusieurs triplets de l'avion :

La quiétude du tarmac est tout de même interrompue de temps en temps, avec ce 318 qui va venir passer une nuit bien méritée à Orly :) :

Nous nous élancerons du bloc avec dix petites minutes de retard sur l'horaire théorique, pas de quoi fouetter un sanglier corse :

Nous nous alignons dans la noirceur d'Orly mais bien éclairé par nos feux :

Et c'est parti pour un petit survol du 9-4 by night :


25 minutes après le décollage, la prestation habituelle d'Air Corsica est servie. Point de BoB ce soir, je me contenterai de bulles non alcoolisées et du petit canistrelli qui n'est pas mon préféré (les canistrelli de la marque Afa sont meilleurs !) :

Pas grand chose à se mettre sous la dent, ou plutôt sous l'aile pendant ce vol de nuit, hormis la belle côte d'Azur de l'ami Kilmarnock, avec Nice et sa baie éclairée par la lumière de la lune, c'est magnifique :


En parlant de lune, la voici, mais pas dans sa version pleine ^^ :

Après notre courte traversée de la Méditerranée, nos feux se rallument en vue de l'atterrissage qui est imminent :

La piste est de plus en plus proche, nous arrivons directement par le Nord, ce que j'ai assez rarement expérimenté lors de mes atterrissages à BIA :

Magnifique vue sur nos inverseurs de poussée :

Et débarquement toujours aussi apprécié sur le tarmac avec cette fort belle livrée Air Corsica :

Nous sommes les derniers de la soirée, avec une tondeuse et un neo comme voisins :

A bientôt, U Capi Corsu ! Il est 23h17, et BIA va s'endormir…

La petite transhumance pour arriver dans le terminal :

Pas de voiture de location cette fois-ci, nous allons donc tester le service de navette pour nous emmener au centre-ville de Bastia, pour la modique somme de 10€ et un parcours de moins de 30 minutes (paiement uniquement en chèque ou espèces !).
Conclusion : accueil sympathique, peu de monde dans la navette et donc un trajet agréable. Bien moins cher qu'un taxi, et plus ponctuel que le service de bus similaire que j'avais pu tester à Ajaccio :)

Le trajet du soir :

Merci pour votre lecture et à bientôt !
Merci pour le partage.
‘’sous l'inénarrable astrolabe, témoin des âges, qui dévoile les secrets des cieux aux voyageurs perdus’’ => quel lyrisme!
Un vol classique, catering minimaliste mais cette touche locale avec le canistrelli est un bon point.
Une navette aéroport qui accepte les chèques, c’est une exclu pour moi :-)
A bientôt
Hello et merci pour le commentaire !
Je me suis permis une petite envolée lyrique pour apporter un peu de poésie à ce FR somme toute banal ^^
Je n'ai pas testé la paiement par chèque mais c'est vrai que c'est pour moins original !
A bientôt
Salut fils,
Je retrouve bien ton style de narration. Par contre, sauf trou de mémoire, ton envolée lyrique est la première !
Et je constate que tu n'as pas oublié l'aspect culinaire de la Corse.
Tu auras prochainement l'occasion de me lire pour notre escapade à Marrakech.
A bientôt pour le retour de Bastia.