Review of Air France Hop flight from Paris to Zagreb in Economy

Bonjour à tous les FRistes.

Pour bien commencer la nouvelle année, et ne pas perdre les bonnes habitudes, nous commençons l'année par un week-end entre amis.

Désireux de découvrir une ville que nous ne connaissions pas, et facilement visitable en un jour, notre choix se porte assez rapidement sur Zagreb.

Destination qui est, bien sûr, desservie par notre compagnie nationale, ou plus précisément par sa filière Air France Hop :

Deux remarques sur ce routing :
- Cela sera ma première fois en Embraer 170
- Cela fait très longtemps que je ne suis plus passé au 2G, plusieurs longues années, donc c'est comme une redécouverte pour moi.

Pas de chance pour ce week-end, le RER B ne marchera pas, en travaux.
Nous devons nous rabattre sur le Roissybus :

Il y a pas mal de monde. Il est complètement incompréhensible que la RATP et la SNCF ne prévoient pas le coup en multipliant la fréquence des bus. L'accès n'est vraiment pas optimal.

A cela s'ajoute l'accès catastrophique du terminal 2G, qui oblige à prendre une navette depuis le terminal 2F…

Une belle prise à notre arrivée cependant, un B787 qui se repose après 17h de vol depuis PER :

Et le T2F où nous ne faisons que passer :

Direction la fameuse navette, qui conduit directement au T2G depuis le T2F.

ADP pourrait tout de même largement améliorer la desserte du terminal 2G, son isolement fait perdre bien du temps…

Quelques oiseaux AF et Xiamen au passage :

Nous y voilà :

Vu des comptoirs d'enregistrement, le T2G fait très rustique…
Nous passerons rapidement au comptoir skypriority pour retirer la version papier de notre carte d'embarquement. Pour un petit week-end, je n'aurai pas de valise à enregistrer. A l'entrée de la zone, une employée du personnel au sol d'Air France me dira que sans valise à enregistrer, je peux utiliser les machines. Cela sera bien sûr un franc NON, dit avec bienveillance mais aussi avec fermeté.
Elle ne rechignera pas à me laisser passer au comptoir.

Puis direction le PIF :

Le passage du PIF sera des plus rapides.
Il existe bien une file skypriority, mais qui, selon moi, ne sert à rien. Elle rejoint les postes normaux, et il n'y a absolument personne.

Le contrôle passé rapidement, l'aérogare se trouve à l'étage :

Je monte donc cet escalator :

Ne connaissant pas le terminal, avant de me rendre au lounge, je décide de l'observer quelque peu.

Un duty-free :

A noter également, un vaste choix de restaurants et de boutiques de nourriture.

La fameuse sculpture :

Direction le lounge du 2G. Une grande première pour moi :

Vue d'ensemble :

Un salon pas mal du tout selon moi. Il y a vraiment tout ce qui faut, une offre froide, une offre chaude, des produits qui sont les mêmes qu'au salon du 2F. Je n'ai franchement rien à dire.
Je ne crois pas cependant avoir vu de douche ou d'espaces soins comme dans les autres salon d'AF, mais tout le reste y est.

Seul petit bémol, j'aurai un peu de mal à trouver une place, il sera bien rempli.

Le terminal en général, et le salon en particulier, donne l'impression d'un lieu fréquenté par une poignée d'habitués, effectuant visiblement les mêmes vols à une fréquence régulière. Je vois en effet de nombreuses personnes se retrouver, alors qu'elles semblent se connaître depuis un certain temps déjà.

Mon choix : une assiette sucrée et une assiette salée :

Ma vue de la seule place disponible - le monde m'empêchera de profiter des meilleurs spots de ce salon :

Le FIDS du terminal 2G - il y a de toute évidence bien moins de vols que dans ses homologues 2E ou 2F.

Le terminal 2G possède une particularité par rapport aux autres terminaux : la porte d'embarquement n'est affichée que 30mn avant le départ du vol. On se croirait à la gare en train d'attendre le train.
Mais le terminal étant petit, il se traverse très facilement et on atteint rapidement les portes.

Je quitte le salon 5mn avant l'heure théorique d'embarquement, pour me trouver devant la porte pile au moment du début de l'embarquement.

Pour nous rendre aux portes, il nous faut emprunter cette passerelle :

Passerelle qui débouche sur une double jetée : à droite les portes G21 à G30, à gauche les portes G31 à G40 :

Ma porte s'affiche à ce moment-là, c'est la G38.

Vue de la jetée :

Le hall qui semble bien désert :

Nous descendons un escalier pour embarquer.

Instant porte d'embarquement :

L'embarquement est lancé pile à l'heure, et nous foulons le tarmac pour rejoindre notre appareil. Il s'agit de Lima Québec (F-HBLQ), un embraer 190, un modèle d'avion dont nous avons somme toute peu l'habitude, mais que nous connaissons tout de même un petit peu.

Au total, le terminal 2G m'aura donné bonne impression. Petit, rustique certes, mais il y a tout ce qu'il faut. C'est même plus humain et plus proche du client que les grosses écuries.

Alors qu'un A220 occupe un créneau au 2G :

Je demanderai des informations à ce sujet en porte d'embarquement, on m'indiquera fautivement que certains vols en 223 sont opérés depuis le 2G.
Après vérification, cela n'est bien sûr pas le cas, Uniform Hotel, qui est parqué ici, est arrivé d'OTP ce matin, et doit repartir pour AMS uniquement lundi soir. C'est sans doute un petit problème de moteurs Pratt qui le cloue au sol le temps d'une maintenance.

On charge les bagages dans notre destrier : étonnamment, remarquez ce conteneur AKH, je me demande bien ce qu'il fait devant cet embraer.

Vue d'ensemble :

Instant porte :

Vue d'ensemble sur une cabine que j'ai déjà fréquentée mais que je ne connais pas si bien que ça :

Vue sur le plafonnier :

Le chef de cabine, présent à l'entrée, me saluera chaleureusement. Il ira plusieurs fois s'enquérir au cours du vol que tout se passe bien. Un comportement très agréable de sa part, à l'image d'un équipage qui sera excellent.

Le pitch sur embraer est bien supérieur à celui d'autres appareils - c'est bien.

A nos côtés, Lima India rejoindra BIQ :

L'embarquement sera rapide et s'achèvera à l'heure.

Le commandant de bord annonce un temps de vol d'1h et 45mn, un temps un peu long tout de même pour rejoindre ZAG.

On repoussera à l'heure.

Flaps 2 :

Roulage très bref vers la piste 26R :

Takeoff

Trust set :

80 knots :

Rotate :

Positive climb, gear up, sur une vue d'un flamant orange venant d'atterrir :

La région parisienne s'offre à nous :

On voit les pistes de LBG, qui sont tout de même recouvertes de nuages :

Flaps up, sur une première couche de nuages assez basse :

Alors que nous avons décollé sur le doublet sud, en direction de l'ouest, je m'attends à un virage base main gauche pour nous remettre dans la bonne direction.
Que nenni, le contrôle aérien en a décidé autrement, cela sera un virage base main droite.

Clear right :

C'est couvert, très couvert…

Les vingt premières minutes du vol seront occupées par des zones de turbulences.
Pendant ce vol, je me suis rendu compte à quel point on sent toutes les sensations de manière bien plus fortes en embraer. Et je trouve que ça n'est pas très agréable.

La sensation au cours d'un virage est décuplée, celle au cours d'une turbulence l'est aussi… on sent bien que l'embraer n'est pas nécessairement fait pour franchir de telles distances de vol. Mais bon, c'est toujours une expérience.

Même si le pitch est vraiment exceptionnel dans cette disposition (puisse cela ne pas prendre fin trop vite avec le retrofit à venir des cabines AF en embraer 170 et 190), je trouve que la cabine manque de prise USB a minima, où brancher son téléphone, et de divertissement.

Ainsi, pour toutes ces raisons, j'ai décidé d'accorder une note neutre à cette cabine (5/10).

Le service commence donc assez tardivement, le temps que les turbulences se calment.
Du classique de chez classique chez AF :

Mon traditionnel verre d'eau, auquel j'adjoins aujourd'hui un jus d'orange.
J'ajoute à cela un sandwich fromage et tomates marinée, un nouveau dans les produits AF, mais qui me donnera entière satisfaction.

Dehors, les nuages ont laissé place à de beaux massifs enneigés. Nous sommes au fl370.

Le chef de cabine viendra me voir par deux fois, pour me demander si tout se passe bien et si j'ai besoin de quelque chose en plus. Une belle attention, qui traduit un équipage très bon et très attentionné au cours de ce vol.
Je ne mettrais pas 10/10 pour autant à l'équipage, puisqu'il manque cette "chose en plus" (= le petit cadeau, la proposition d'aller voir le cockpit, etc…). Mais un 9/10 me semble amplement mérité.

Nous traversons l'adriatique quand le pilot monitoring indique le début de la descente aux PNC :

Puis, quelques minutes plus tard, le passage du fl100 :

On aperçoit l'agglomération de Zagreb, et, si vous regardez bien, le bout de l'unique piste de ZAG :

Je devine donc aisément que base main gauche il y aura.

Bingo :

Bon virage, qu'on sent bien :

Flaps 1 :

Cela vente beaucoup au-dessus de ZAG. Le metar indique un vent de 220 degrés et de 14 noeuds (QNH 1017). La piste que nous allons emprunter étant la piste 22, cela fait quasiment aucun vent de travers. Mais c'est tout de même un vent de face important qu'on ressent bien. Les PNT n'arrêtent pas de faire varier la puissance des moteurs, pour éviter les cisaillements. Et on les sent beaucoup. Cela n'est pas l'atterrissage le plus agréable que j'ai pu faire, et l'embraer y est, je pense, pour beaucoup…

Flaps 2 :

Gear down, probablement pour tenter de ralentir la vitesse :

Flaps 3

Flaps 4, on commence à voir les maisons :

Flaps 5 :

Approaching minimums :

Minimums, continue :

Les rares atterrissages que j'ai pu faire en embraer m'ont toujours donné l'impression d'être très rapides. Je pense que ça n'est qu'une impression, du fait de la petitesse de l'avion.

Touchdown :
Spoilers, two reverse :

Le freinage sera rapide. Le vent de face n'y est sans doute pas pour rien.

On voit deux B757 d'Icelandair. Pour cause, en Croatie, c'est actuellement la coupe du monde de handball, et ces avions transportent l'équipe nationale d'Islande, qui actuellement semble plutôt réussir son coup.

Faune locale : ATR et A319 Croatian, A320 Qatar Airways et E195 KLM Cityhopper :

Et notre parking, à côté de notre cousin hollandais :

Une arrivée pile à l'heure conclut un vol qui dans l'ensemble, aura été très bon.

Nous traversons ces couloirs longs et vides :

Passage sans arrêt au tapis bagages, puisque je n'ai aucun bagage d'enregistré :

Est-ce une mode, dans les aéroports, de mettre en lumière une voiture actuellement ?

Désireux de me rendre dans le centre-ville, deux options sont proposées :
- Le bus public, au prix dérisoire de 80 centimes d'euros
- Une navette shuttle, qui va exactement au même endroit, mais sans s'arrêter à des arrêts intermédiaires, pour 8 euros, soit 10 fois plus.

Et je suis étonné que rien ne soit clairement indiqué.
A la sortie, nous sommes spontanément orientés vers des taxis, alors que ça n'est pas ce que je recherche.
Je vois au loin un gros bus, qui se trouve être le shuttle. Rien n'est clairement indiqué.
Le shuttle m'indique que l'arrêt de bus public se trouve au bord de la route, derrière le parking de l'aéroport. Il n'est indiqué nulle part.

Je finirai par bien monter dans le bon bus, pour la modique somme de 80 centimes d'euros. Inutile selon moi de payer 10 fois la somme pour ne s'arrêter à aucun arrêt intermédiaire.

Merci de m'avoir lu.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

Eelv1996