Bonjour à tous les FRistes,
Les deux semaines dans l'autre hémisphère touchent à leur fin, et il est, malheureusement, temps de rentrer.
Après un long périple, nous voici enfin arrivés à l'ultime étape de notre voyage, le vol Air France de retour :
Flight routing
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- 6AF411 - Economique - Buenos Aires -> Paris - Boeing 787-9
Ayant été très satisfaits de l'entreprise de transports Tienda Leon, nous décidons de la réemprunter depuis le centre-ville de Buenos Aires, vers l'aéroport d'EZE, pour 9500 ARS (soit environ 9€ le ticket).

Lorsque nous y donnons nos bagages, le personnel nous donne ce petit ticket. Ils ne rendent la valise qu'en échange du ticket. Cela, pour prémunir des vols.

Un excellent service. EZE est par ailleurs relié au centre-ville par d'autres bus. Un excellent accès.
Il nous faut traverser ce patio pour entrer dans le hall des départs :

Le FIDS de EZE. Pour le moment, notre vol est à l'heure…

Ayant encore quelques pesos, et sachant qu'il sera impossible d'en faire quoi que ce soit en France, je m'aventure à la recherche d'ultimes souvenirs à acheter.
Les boutiques sont très nombreuses à EZE, avant comme après le contrôle, et le côté départ ne donne pas l'impression vieillissante du hall d'arrivées.
J'achèterai du mate dans cette boutique qui précèdera l'enregistrement des bagages :

J'irai ensuite enregistrer ma valise aux comptoirs (nul problème de machines à éviter à EZE, tout se fait au guichet !) :

Un aéroport lumineux !

Mais ma bonne première impression d'EZE, avec les nombreuses boutiques et la rapidité à enregistrer la valise au guichet skypriority, va vite s'arrêter !
C'est le moment de passer les contrôles (d'abord le PIF, puis la PAF), et beaucoup de monde est arrivé en même temps.
Il y a bien un "Fastpass" de disponible :

Mais l'agent au sol m'y refusera l'accès.
Je lui montrerai avec insistance "Skypriority", et il dira "Air France, NO !".
Je serai donc forcé de faire la queue normale… qui me prendra la bagatelle d'une demi heure (si ce n'est plus).
Une première étape de scan de la carte d'embarquement :

Autre photo

Puis rebelote ensuite pour le passage à proprement parler du PIF :

Nous devons donc faire la queue deux fois.
A côté, la fast-pass, séparée d'une vitre, semble bien vide…

A l'inverse du PIF, le passage de la PAF sera, quant à lui, très rapide.
Nous nous retrouvons air-side.
Vue sur le duty-free :

Duty-free que nous ne sommes pas obligés de traverser, il y a un chemin qui mène directement air-side sans le duty-free.
Ma porte d'embarquement sera la porte 14 :

Mais c'est au lounge Aerolineas Argentinas, où j'ai accès avec Skyteam, que je me retrouve.
Il est situé à l'étage :

En voici l'entrée :

Le salon a l'air très spacieux et lumineux :

Petit coin à part :

Il est encore assez vide à cet horaire :

Au fur et à mesure, le salon va se remplir, notamment de PAX de notre vol Air France.
Notre vol Air France sera bien entendu retardé d'une quarantaine de minutes. Pour cause, l'avion a dû être dégivré avant de quitter CDG, et CDG étant équipé n'importe comment en la matière, tous les vols ont pris beaucoup de retard.
Ah ! Quel plaisir de renouer avec le retard, après 4 vols AR tous plus ponctuels les uns que les autres…
L'offre froide est très intéressante, avec notamment des empanadas bons :

Mais l'offre chaude est plutôt faible. C'est dommage.
Mon choix pour ce soir :

Malgré l'absence d'une offre chaude, cela reste très bon.
Direction la porte d'embarquement à l'heure modifiée d'embarquement (22h40) :

Mais voici que l'embarquement est encore repoussé de 20mn, et commencera à 23h. Pour rappel, nous devions partir à 22h45…oups…

L'embarquement commence enfin à 23h, et les zones sont respectées.
Instant couloir :

Instant passerelle :

Instant porte d'entrée :

Fuselage shot.
Notre oiseau du jour sera Hôtel Roméo Bravo Juliet (F-HRBJ). Il s'agit de l'un des 787-9 les plus récents d'Air France :

Vue d'ensemble de la cabine :

Mon siège sera le 21A.
Un pitch classique :

A nos côtés, un 330 AR :

Instant plafonnier :

Le fameux bouton pour régler la luminosité de la fenêtre - une technologie que je ne porte pas dans mon cœur, préférant un bon vieux cache-hublot :

L'embarquement s'achève 25mn plus tard. Il aura été très rapide.
Le commandant de bord nous annonce un temps de vol de 12h05, nous permettant de rattraper quasiment l'intégralité du retard.
La passerelle est enlevée, et nous repoussons :

Vidéo de sécurité sur l'IFE :

Flaps 15 :

Pub des 90 ans d'Air France (une pub que je trouve magnifique) :

A l'atterrissage un B737 AR :

Alignement sur la piste :

Takeoff
80knots :

Rotate :

Rotate :

Positive climb, gear up :

Vue initiale sur Ezeiza, la banlieue de Buenos Aires :

Clear left :
Virage pour se remettre dans la direction du nord, et vue sur toute l'agglomération de nuit :

C'est parti pour une traversée de plus de 12h :

Le premier niveau de vol sera assez élevé, je trouve, fl350.
Il évoluera progressivement au cours du vol, pour atteindre fl400 à partir de l'Espagne.
Au bout de 30mn de vol, je reçois mon menu spécial KSML :

Et, je dois le préciser, c'est le meilleur repas KSML que j'ai eu.
La bonne viande argentine, d'où vient une grande partie de la production casher dans le monde, n'y est probablement pas pour rien.
Entrée (délicieuse) :

Plat principal :

Il y a également un dessert et une petite friandise.
Le tout est vraiment très très bon.
Je m'essaye, après le repas, à assombrir la fenêtre avec ce bouton-gadget, le résultat est une étonnante couleur digne d'un objectif cinématographique en panne, ou bien d'une photographie moderniste… :
Mais c'est plutôt joli à voir !

Après avoir appuyé moult fois sur le bouton, j'arrive enfin à assombrir totalement la vitre. Ce bouton, c'est vraiment pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
Je dormirai pendant toute la première moitié du vol, sans difficulté.
A noter, des turbulences assez fortes auront lieu au moment du front inter-tropical (cf icône de ceinture de sécurité longuement allumé). Le commandant de bord s'en excusera à la fin, disant qu'il n'avait pas prévu des turbulences aussi fortes :

Je m'éveillerai alors qu'il ne restera plus que 5h de vol. Pour me remettre à l'heure française, je déciderai de ne plus me rendormir.
Dehors, il semble faire jour :

Mais, malgré mes efforts, je ne parviendrai pas à augmenter la luminosité de la fenêtre.
Malgré toute mon insistance, l'équipage semble avoir bloqué le gadget à la position "sombre".
Sans commentaire…

Je déciderai d'aller voir l'open-bar à l'arrière du vol.
Il n'aura toujours pas été installé (alors qu'il reste 5h de vol et que nous en avons déjà fait 7). Les quelques PNC présents à l'arrière semblent beaucoup plus occupés à discuter de leur vie qu'à être proche des PAX.
A ma demande, on installera quelques friandises :
Des boissons :

Et ces sandwichs argentins :

Je passerai la suite du vol à regarder des films, jusqu'à l'arrivée de la deuxième prestation.
L'option KSML me permet d'éviter un vieux sac "bon appétit", et d'avoir un second service bien BIEN meilleur :

Une omelette :

Ainsi qu'une salade froide, une salade de fruits, du pain, de la confiture et une barre chocolatée.
C'est incomparable au sac traditionnel donné par Air France, où il n'y a presque rien.
Mais l'équipage, à son passage, oubliera de me proposer une boisson (oups…)
En revanche, il semble avoir daigné nous laisser à nouveau éclairer nos vitres.
Dehors, il fait bien jour :

Mais aussi bien nuageux…le temps estival argentin laisse place à une grisaille hivernale en Europe…

Le commandant de bord annonce le début de la descente 30mn avant le toucher des roues.
C'est tôt, mais j'imagine qu'au fl400, la descente prend plus de temps.
Nous entrons dans une importante couche de nuages, que nous n'abandonnerons qu'au fl80 ou au fl70. C'est épais :

Au fl100, l'équipage nous demande d'attacher à nouveau nos ceintures :

Toujours dans les nuages…

Peut-être enfin le bout ?

Flaps 5 :

Flaps 15 :

Vidéo de promotion de Paris et de ses environs (en l'espèce, Versailles) :

Nous sommes en survitesse, et le pilote va grandement ralentir. L'atterrissage aura lieu à 122 knots, je pense avoir rarement vu un atterrissage à une vitesse aussi lente :

Alignement sur la piste 08R ; nous atterrirons directement, sans base main gauche, et sur le doublet sud :

Le METAR de CDG indique un vent de 110 degrés et de 16 nœuds.
Compte tenu de la grande masse nuageuse, je suis très étonné de CAVOK. J'imagine que les nuages sont au-dessus du seuil.
QNH 1013 :

Gear down :

Flaps 20 :

Flaps 25 :

Flaps 30 :

Approaching minimums :

Minimum, continue :

Toucher du sol doux et lent.
Speedbreaks up
Reversers normal :

Nous arrivons dans la grisaille aux portes K, avec une vue sur un 77W de JAL et un 359 d'AF :

Si j'aime moyennement partir du hall K à cause du salon, en revanche, arriver du hall K est très pratique, nous n'avons pas à prendre la navette LISA, et débarquons directement à la PAF.
Le parcours skypriority est rapide :

Quant aux bagages, ils sont livrés relativement rapidement, pas trop longtemps après l'heure indiquée.
Une situation quasi-miraculeuse au terminal 2E.
L'ordre des priorités sera respecté, et mes bagages arrivent rapidement :

Ainsi s'achève mon épopée argentine.
Merci de m'avoir lu.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Eelv1996
BONUS TOURISTIQUE
Parc naturel de la Terre de Feu :

Laguna Esmeralda :

Perito Moreno :

Village de San Carlos de Bariloche :

Puerto Madero, Buenos Aires :

Merci pour le partage de l'ultime vol de ce routing bien sympathique.
Dans pas mal d'aéroports, les passagers avec statut ne sont pas admis au fast track quand il voyagent en Eco (BKK par exemple où la aussi l'attente peut être très longue)
Le salon ne casse pas des briques mais c'est plus agréable que d'attendre en porte.
Vol classique qui arrive finalement à l'heure comme souvent malgré un décollage tardif.
C'est vrai que le système d'assombrissement des hublots n'est pas des plus pratiques et qu'il peut être bloqué par l'équipage. A éviter pour un vol de jour aux USA si on veut regarder le paysage.
Bon a savoir qu'on peut échapper au sac bon appétit en commandant un menu spécial.
le mini bonus donne des envie d'Argentine.
A bientôt.
Merci pour ce FR et pour tout le routing. Très belle destination que l'Argentine.
En effet, c'est courant que les compagnies ne paient pas le FastTrack géré par l'aéroport pour leurs pax Eco, mais c'est quand même dommage que Aerolinas ne mette pas en place un parcours SkyPriority complet dans leur propre hub...
Même améliorée par le repas spécial, je trouve la prestation un peu légère par rapport à la durée de ce vol. Je partage à 100% que ces hublots sont une catastrophe pour le passager !
A bientôt !