Un vol décidé un peu à la dernière minute. J'avais un rendez-vous très matinal à Genève, je pensais rentrer en train mais le temps de chercher un billet, plus de disponibilité en TGV sauf avec une interminable correspondance via Lyon. Quant aux vols secs vers Paris, ils étaient hors de prix. Et puis je me suis souvenu que dans mes routings saugrenus, il me restait un coupon retour sur AF depuis… FCO. J'avais prévu de me faire rembourses les taxes, finalement, je l'utiliserai. C'est bien connu, tous les chemins mènent à Rome. Restait à trouver un combo tarif/horaire compatible avec mes plans donc exit easyJet. ITA Airways n'était pas cher quelques jours avant le départ mais le temps que je me décide, là aussi, les prix avaient flambé. En regardant sur le site AF, aucune disponibilité en miles en classe éco mais un prix presque doux en Business (sic!). Va pour un aller simple à l'avant du rideau et 15000 miles en moins dans la tirelire (pour ce qu'elle vaut de toutes façons…)
L'aéroport de Genève affiche déjà les décorations de Noël en cette fin novembre 2024. J'ai ma carte d'embarquement dans mon téléphone et c'est tant mieux, tant la file est longue aux comptoirs d'enregistrement. Je file à l'étage.

ITA faisait encore partie de l'alliance Skyteam, mon statut me permettait donc de bénéficier du fast-track. Ce fut assez rapide et même courtois.

Skyteam? Vous avez dit Skyteam? Voilà donc où je vais prendre un verre. Bientôt il faudra aller chez l'autochtone mais pour l'instant…

Eh bien non. Décidément, l'intégration dans l'Alliance n'a jamais vraiment bien fonctionné. On m'envoie paître gentiment ailleurs. Soit, c'est où qu'il faut aller? Au fond du couloir (à droite?). Un salon que je ne connaissais pas, la BDD non plus apparemment.
https://www.marhabaservices.com/ae/english/global-lounges/geneva-airport-lounge.html

Après un accueil courtois, je visite les espaces, ni trop grands ni trop petits. L'affluence est extrêmement faible ce matin. Un peu à l'image de l'offre tant solide que liquide.



Bof, très bof. De toutes façons, il est encore trop tôt pour goûter si tant est que j'en eusse envie.

On va rester sur un classique qui ne me décevra pas.

Installation dans un fauteuil près d'une prise (il n'y en a pas partout) pour recharger ce qui doit l'être. Je resterai sur place une vingtaine de minutes et à la vue de mon avion en approche sur FR24, je lève les voiles.

Arrivé en porte, c'est une longue file qui attend de pouvoir embarquer.


Une fois n'est pas coutume, j'embarquerai parmi les premiers. C'est parfois rigolo d'admirer la procession des passagers dans toute leur splendeur.

Pour le spotting, on est bien à Genève, capitale des petits pois.

Ici, c'est nettement mieux et cela permet de saisir quelques instants.


L'accueil fut agréable et souriant. Peu de chemin à parcourir pour m'installer à l'avant de cet A320 Neo.

Assez confortable à l'avant. A l'arrière, je ne vous le conseille pas.

La safety card a bien morflé.

Et pendant que les bagages sont chargés dans les soutes…

… en cabine, on peut charger les téléphones. 15 watts uniquement mais cela fera l'affaire.

Instant F-OITN coloré. Ils auraient pu faire l'effort de mettre du rouge au lieu du bleu.

Parmi les équipements de bord, cette tablette à la forme originale.

L'embarquement se termine non sans quelques palabres. L'avion était plein, ses coffres à bagages aussi.

Peu après, repoussage et mise en route.

Ciao!

La faune locale…

Et celle d'importation.

L'avion des pompiers?

ASL en mode cargo.

Et l'indéboulonnable Aeroflot, parqué ici depuis le début du conflit en Ukraine.

Le roulage fut rapide et le décollage se fera dans la foulée, sans attente.

Et sans bruit. Cet avion est incroyablement silencieux par rapport à ses précédents congénères.



Cabine business bien remplie. On attend la libération des PNC pour les bonnes effluves (ou pas).

Ces moteurs sont incroyablement silencieux et consomment/polluent peu. L'environnement appréciera.



Il aura fallu patienter un peu pour voir des sommets enneigés mais le spectacle, bien que de courte durée est au rendez-vous.


Un plateau est déposé avec le sourire. Que dire… c'est décevant.

En détail, une pizzetta qui ne doit pas coûter plus d'un euro et cinquante centimes dans un supermarché italien (et ce serait cher payé).

Une salade avec romaine, pommes de terres, céleri, crevettes, tomate cerise (1) et trois olives.

Un bloc au chocolat. La pâtisserie italienne insultée?

Les puristes ou autres collectionneurs noteront les couverts logotés Alitalia.

Il y a tout de même de quoi assaisonner la salade.


Heureusement que la vue est agréable, cela compense un repas cheap.

Pour la boisson, j'ai demandé du Prosecco.

Servi dans un vrai verre.

Salute!

Vous aurez compris ce que j'ai apprécié dans le bol de salade.

Le gâteau… comment dire. Un bloc peu digeste. Ma voisine se plaindra a juste titre de l'expérience culinaire. Elle continue vers Bangkok, je l'ai rassurée sur le fait qu'en long-courrier, c'est en général bien mieux.

Le plat n'a décidément pas fait l'unanimité.

J'ai fait l'effort de manger la moitié de la pizzetta et tester la moitié du dessert. Capitulation. Heureusement, le PNC très aimable me propose un digestif servi généreusement. A transvaser dès que possible dans un vrai verre…

On n'est pas bien là? Cette île, on dirait bien… n'est-ce pas?

Buona digestione!

Le temps passe agréablement quand on a un hublot à disposition.

Pour ceux que cela intéresserait, il y a un forfait gratuit pour la messagerie mais limité dans le temps.



On va attendre d'être au sol pour communiquer, hein?

On se rapproche des côtes avec ce qui ressemble à Elba.

Oh, le PNC qui revient avec des confiseries.

Et finalement, le beau temps romain est bien là.

Nous tournicoterons quelque peu avant d'atterrir.

Verticale FCO, en voilà une drôle d'approche.

Un tour à la plage?

On reprend la bonne route, celle d'une base arrière main droite.

Et hop, dans l'axe!

Courte finale.

Et kiss-landing à l'italienne.

Nel blu, dipinto di blu. Pour ceux qui connaissent la variété italienne: Volare, oh oh!

Et dur rappel à la réalité. Les nouveaux propriétaires sont là pour rester.

Une fois en porte, je laisse la cabine se vider pour mieux photographier ces rangées de l'avant.



Après les salutations cordiales de l'équipage, sortie via un finger et re-fuselage shot. On est bien au pays de l'azzurro. Akivi me comprendra.

Pas si loin des bleus finalement. La France fait même son offensive dans le terminal.


Le futur était déjà présent.

Direction la sortie.

Mon vol du soir vers Paris n'est pas encore affiché. Cela tombe bien, j'ai mieux à faire que d'attendre dans l'aéroport.

Commençons par une réconciliation Alitalienne. Le reste est dans le bonus.

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols. 🛫

La République en marche ici aussi?

N'ayant pas apporté ma pizza, je m'arrête au lounge bien connu et déjà reporté maintes fois. Pour une fois, il n'est pas plein à craquer. Sélection locale très correcte.


Je laisse ma place à table à une famille et file boire un café assis à l'un de ces confortables fauteuils.

Tout en surveillant l'arrivée ponctuelle de mon destrier.

Et j'en profite pour jouer avec la fonction 3D de Flightradar 24.


J'ose espérer que dans la vraie vie, le train d'atterrissage a été sorti avant le posé…

Bref, pas besoin de s'attarder au salon. Je file en porte. Le vol sera plein de Papa boys en devenir. Comme ils ont crapahuté toute la journée, ils mangent leurs sandwiches et s'agitent un peu. J'en réfère à l'okapetto qui me souhaite bonne chance. Espérons qu'ils seront tranquilles à fond de cale.

Les portes d'embarquement à Fiumicino sont toujours ornementées d'images de la ville de destination. C'est original.

Instant porte / playstation

Pour une fois, j'ai choisi un siège à l'avant. Ce vol sera tout sauf complet, à l'avant comme immédiatement à l'arrière du rideau. En ce qui me concerne, je serai envahi par les absents.

Délicate attention, une PNC vient me voir et me remet de quoi agrémenter mon confort à bord. Elle me confirmera que l'avion est arrivé bien plein de CDG et que ce vol retour s'annonce plutôt calme.

Une fois en vol, j'ai droit au vin rouge ainsi qu'à une godet de bulles. C'est vraiment gentil.

A la santé de vos voyages et qu'ils soient le plus souvent possibles à l'arrière du rideau. Cela fait du bien d'être parmi les gens normaux des fois, si si!

Le reste du vol sera sans histoires, exceptées celles échangées avec cet agréable équipage. Bye bye AF, merci pour cette belle journée dans les airs. A la prochaine!

Merci beaucoup Guillaume pour cet opus :)
Toujours pratique de prendre des retours fictifs, pas si fictifs que cela finalement ^^
Il y a plus de pois que de trous dans l'Appenzeller ^^
Outre la mention "ne pas retirer", on devrait rajouter la mention "ne pas manger" ^^
Joli !
Vivement le biocarburant à base de croûtes de Gruyères !
Tellement magique comme d'habitude :)
Comment peut-on proposer un truc pareil ? Transavia propose une Margherita bien meilleure ^^
Sortit tout droit de Pompéi ?
Sympa le limoncello :)
Je me disais aussi qu'il y avait un truc pas normal jusqu'ici 😜
Le beau temps trouve facilement les chemins pour s'y rendre ;)
Merci infiniment pour ce superbe bonus romain qui donne très envie d'aller visiter tout cela ;)
A bientôt !
Les sommets enneigés du Jura, bien que moins spectaculaires que ceux des Alpes, étaient pourtant déjà bien visibles depuis le tarmac 😜
Et cette vue sur la Corse est époustouflante !
Merci pour ce joli FR!
Merci pour ce FR
"Tous les chemins mènent au Rhum" pour les plus anciens qui reconnaitront l'émission avec cette fameuse phrase avec la voie de Marchais à l'attention de Gaston Deferre : "soit pas dépité, débouche du Rhum !" (je vous laisse comprendre)
Sympathique bonus
bons vols
ITA a aussi opté pour un cabine avec une différence de legroom entre l’avant et l’arrière?
Et bien ce plateau n’a visiblement pas beaucoup plus. C’est vrai que quand on compare avec ce que ITA propose sur long-courrier, c’est un peu décevant.
Les "Choose France" en plein milieu du terminal à Rome, c'est iconique 😂
Merci pour ce FR